Aziraphale à la découverte de son coeur

Chapitre 10

2153 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 11/08/2019 19:40

L’Ange savait très bien qu’il n’avait absolument pas le droit de faire ce qu’il venait de faire. Et encore moins ce qu’il allait faire par la suite. Mais il n’avait que faire de ce que ceux d’en Haut allaient penser. Il était heureux et ce depuis la première fois de son existence. Et Dieu que c’est long 6000 ans à attendre la petite dose de bonheur quotidienne que pouvait offrir quelqu’un. Bien sûr, il avait Rampa mais c’était différent. C’était une amitié sincère qu’il avait avec le démon. Il hésita tout de même avant d’aller plus loin. Il était un Ange nom de Dieu ! Un Ange qui avait embrassé une humaine… Mais il n’avait pas honte de ce qu’il avait fait, il n’avait pas à l’être. Il voulait simplement être heureux, et il avait droit au bonheur comme tout le monde.


Il prit alors le verre des mains d’Ariane et alla le déposer avec le sien sur la table du salon. Il était décidé. Il allait le faire. Après tout il ne faisait rien de mal. Il attrapa la main de la jeune femme et la mena jusqu’au canapé de cuir qui trônait au milieu de la pièce. Ses idées n’étant plus très clair il décida de dessaouler un petit peu. Il voulait garder un peu d’alcool dans le sang pour le détendre légèrement. Il s’assit donc sur le canapé et regarda Ariane.


Cette-dernière n’arrivait pas bien à réaliser ce qu’il se passait depuis qu’ils s’étaient embrassés. Cette chaleur qui s’était emparée d’elle au moment où leurs lèvres s’étaient touchées, la sensation de froid intense quand ils s’étaient séparés, les gestes tendres mais directifs d’Aziraphale. Lorsqu’elle le vit l’entraîner vers le sofa, elle savait ce qu’il allait se passer. Du moins elle imaginait. Et elle espérait ne pas se tromper. Mais elle préférait ne pas trop y penser et laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Elle observa l’homme s’asseoir gracieusement devant elle et la regarder. Tout allait dépendre de comment elle allait réagir. Elle se décida sans trop réfléchir ; ce n’était pas le moment de réfléchir. Elle s’assit à califourchon sur les genoux d’Aziraphale. Elle ne voulait pas paraître trop lourde alors elle ne s’appuya pas totalement.

                                                                                                                          

-"Allons, tu dois faire 50 kg tout au plus ! Je peux largement supporter cela, dit-il dans un sourire. (Mais depuis quand la tutoyait-il ?)

- Tu es sûr ? demanda-t-elle un air coupable sur le visage et se mordillant la lèvre.

- Bien sûr ! Et sais-tu que ce petit geste de nervosité que tu as est extrêmement mignon et comment dire… excitant ?

- Oh ! Euh… Dans ce cas je vais arrêter, dit-elle sur un ton plein de malice.

- Toi !

- Moi ?"


Elle se mordilla à nouveau la lèvre inférieure.


Sourire d’un côté. Puis de l’autre.


Aziraphale ne pouvait résister. Il l’embrassa à nouveau, avec une énergie et une passion qu’Ariane n’avait jamais ressentie. Elle passa ses bras autour du coup de l’Ange et commença à triturer ses cheveux blonds. Ils étaient doux, les plus doux qu’elle ait jamais touchés. L’Ange, lui, plaça ses mains dans le creux du dos de la jeune femme. Ils s’embrassaient avec une grande vigueur et aucun ne voulaient se détacher de l’autre. Ariane sentit l’effet que ce baiser donnait à Aziraphale. En effet ils étaient très proches, seuls leurs vêtements les séparaient.


Les mains de la jeune femme passèrent du cou de l’homme à son torse. Elle commença à enlever la veste beige d’Aziraphale, puis sa chemise boutons par boutons. Lentement pour faire languir l’homme. Cela marcha comme prévu, dans un petit grognement, qu’elle trouva adorable, il voulut l’aider à retirer les boutons mais elle écarta ses mains lui faisant comprendre qu’elle allait le faire toute seule et à son rythme. Il aurait très bien pu faire disparaître les habits par un miracle mais il n’avait pas les idées très claires à ce moment-là. Une fois la chemise défaite, elle parcourut son torse de ses petites mains qu’Aziraphale trouvait adorables. Elle explorait se corps qui était inconnu du bout de ses doigts. Elle voulait tout connaître de lui, les moindres coins. Aziraphale n’en pouvait plus. Il n’avait jamais ressenti cela. En effet c’était sa première expérience avec une femme en 6000 ans. Il était plutôt stressé mais était presque dirigé par des pulsions de nature pas très angélique. Il serra la jeune femme plus fort contre lui et se leva du canapé. Il l’emmena vers son lit. (Bien que l’Ange n’ait pas réellement besoin de dormir, il aimait bien faire la sieste).


Il n’avait pas quitté la bouche d’Ariane depuis le début. Il ne pouvait se séparer de ses lèvres si douces. Il la déposa sur le lit et vint se placer au-dessus d’elle. Il n’avait jamais rien fait de tel mais son instinct l’aida grandement. Il fallait suivre son instinct. Il enleva alors le haut de la brune. Il dû donc quitter ses lèvres pour laisser passer le tissu. Il en profita pour regarder le corps qui se présenta devant lui. Parfait. Tout simplement parfait, se dit-il. Ariane tourna les yeux lorsqu’elle vit qu’Aziraphale la détaillait. Il vit son geste. Pour la rassurer, il s’approcha de son oreille et lui chuchota :


-"N’aies pas honte de ton corps, je le trouve parfait. Rien ne pourrait le rendre plus parfait qu’il ne l’est déjà parce qu’il t’appartient. Et c’est réellement ce que je pense. Je n’ai pas une nature de menteur."


Et comme pour appuyer son propos il s’appliqua à embrasser chaque partie du haut du corps d’Ariane. En commençant par son cou, où il laissa une petite trace. Puis il défit le soutien-gorge et s’occupa des seins de la jeune femme. Il traça des cercles avec sa langue autour de ses tétons puis s’amusa, toujours avec sa langue, à jouer avec le bout de ses seins. Elle émettait des petits soupirs de plaisir pendant qu’avec ses mains il caressait son ventre et hanches. Il les passa ensuite sous sa jupe et commença à toucher ses cuisses avec douceur, tout en embrassant son ventre. Il retira la jupe de la jeune femme puis sa petite culotte rouge en dentelle. Elle était nue devant lui. Il trouvait que c’était la femme la plus belle du monde (bien qu’il n’en ait pas vu d’autres si peu voire pas du tout vêtue).


Ariane avait fermé les yeux. Elle profitait un maximum de ce qu’Aziraphale lui faisait. Après lui avoir enlevé sa culotte elle se retrouva nue sous ses yeux. (Si vous vous demandez où sont passées les chaussures/chaussettes, ils les ont enlevés en rentrant dans l’appartement, il ne faudrait pas salir le sol de notre Ange !) Ah ses yeux ! Mon Dieu qu’ils étaient beaux !


-"Je crois qu’il y a un certain déséquilibre vestimentaire mon cher Vicomte, dit-elle d’un ton amusé."


Et avant qu’Aziraphale ait pu répliquer, elle les fit rouler sur le lit pour se retrouver sur lui. La chemise ouverte, les cheveux en bataille, elle le trouvait vraiment magnifique. Elle s’appliqua donc à lui rendre la pareille. Elle embrassa donc son cou en y laissant une petite marque rouge. Il soupira de plaisir au moment où elle traça un chemin avec sa langue pour se rendre sur son torse. La peau de l’Ange était très blanche mais n’avait aucune imperfection. Elle titilla un téton, puis l’autre. Aziraphale gémissait presque. Il avait fermé les yeux pour s’abandonner totalement à Ariane. Cette-dernière avait d’ailleurs défait la ceinture de notre Ange et commençait à baisser son pantalon. Vu le profil de l’homme qui était dans le lit, elle se doutait qu’un slip allait apparaître mais non. Elle fut surprise de découvrir un caleçon en coton, blanc avec des petites ailes d’ange tissées dessus. Cela la fit sourire. Il était décidément vraiment irrésistible. Elle retira le caleçon pour laisser apparaître la virilité de l’Ange (oui, oui, car les anges aussi ont ce genre de choses dans cette fanfic !).


Elle regarda le visage d’Aziraphale, toujours les yeux fermés. Elle voulait son approbation pour faire ce qu’elle avait envie de faire mais elle n’eut pas besoin de demander quoique ce soit :

 

-"Je suis à toi, fais ce que tu veux de moi, dit-il dans un souffle."


Elle n’attendit pas plus longtemps. Elle commença donc, avec sa langue, à caresser l’organe sexuel de l’Ange.


Il laissa échapper un petit cri. Il n’avait jamais ressenti ces sensations que lui faisait ressentir Ariane. Il en était déjà accro.


La jeune femme sentit que la sensation plaisait à l’homme alors elle continue avec tout autant de douceur. Puis elle se rapprocha doucement de son gland autour duquel elle referma ses lèvres.


Aziraphale avait du mal à reprendre son souffle avec tous ses halètements. Cette femme était vraiment pleine de surprises !


Elle commença à faire des va-et-vient en resserrant ses lèvres stratégiquement autour de son membre. Tout doucement au début, puis de plus en plus rapidement. Elle regardait l’effet que cela faisait à Aziraphale tout en continuant ses allers et venues. L’Ange avait les mains crispées sur les draps. Il avait décollé son dos du lit et arc-boutait. Il était essoufflé et ses petits cris étaient devenus des cris plus rauques et virils. Elle sentait qu’il allait venir. Elle se demanda alors si elle devait continuer :


-"S’il te plait, ne t’arrête pas surtout, émit-il entre deux gémissements"


Elle avait sa réponse. Elle continua donc ce qu’elle avait entrepris tout en caressant son corps. Elle savait qu’il n’allait pas tenir longtemps. D’ailleurs il se crispa encore plus et lança un cri rauque, qu’il ne put retenir. Elle retira sa bouche juste à temps et vint placer sa main sur la bouche de l'homme pour éviter que les voisins n’entendent de trop.

Lorsqu’il eut terminé, tout son corps se détendit. Il était vraiment bien. Il n’avait jamais ressenti ce bien-être-là. Mais il avait adoré. Il rouvrit les yeux, il se sentait épuisé, alors qu’il n’avait rien fait ! Il tourna la tête vers la gauche pour pouvoir regarder Ariane étendue sur le lit. Elle le regardait avec un sourire plein d’amour.


-"Merci, dit-il en un souffle

- Je t’en prie mon Ange, répondit-elle.


Il referma les yeux lorsqu’elle lui dit :


- Tu devrais aller prendre une douche. Tu seras mieux pour dormir.

Elle le regardait avec des yeux pleins de tendresse. Il ne pouvait résister à cette femme. Avant de se lever pour se diriger vers la salle de bain, il l’embrassa tendrement.

- Je vous aime Madame, chuchota-t-il à son oreille"


Et avant qu’elle puisse répondre quoique ce soit, il était déjà sous la douche. Définitivement, c’était loin d’une soirée merdique, c’était LA meilleure soirée qu’elle ait vécue.


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