Laura Regnery

Chapitre 1 : Centre équestre le Pin Creux Willow Creek.

1262 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 09:22

Je m'appelle Laura, je viens de fêter mes 16 ans. Mon père est le propriétaire du club équestre de la ville avec ma grand-mère et à moitié ma belle mère. Oui je suis d'une famille reconstituée, ma mère m'a eu lorsque quand elle avait 18 ans et elle n'a pas voulu de moi, mon père si donc il m'a éduquée seule et il n'avait que 19 ans ; j'avoue que ma mamie l'a beaucoup aidé car depuis la mort de son père il y a déjà 16 ans, ils sont tous deux responsables d'une grosse vingtaine de chevaux et encore je ne compte pas les chevaux en pension ici ; donc oui il y a énormément de travail !

Hier on a ''fait'' mon anniversaire, et aujourd'hui c'est école !

 

Je suis encore dans mon lit, toute endormie et heureuse de la journée d'hier. J'y pense tout le temps jusqu'à ce que mon réveil sonne et me sorte de ma rêverie. J'ai horreur de l'école, avoir le derrière collé à une chaise me rend folle ! Par apport aux chevauchées que je fais lorsque quand je monte les beaux pur-sang de course du vieux Mcleod's. On vient toquer une première fois à ma porte, comme d'habitude je réponds avec beaucoup de délicatesse ( ou pas!), la tête à moité dans mon oreiller.

Moi : Quoi ?!

Déborah : Debout ! C'est la rentrée, tu ne veux pas déjà être en retard ?!

Comme d'habitude c'est pas mon papa chéri qui vient me réveiller, il doit être déjà aux écuries. Je ne prends même pas la peine de lui répondre, je me lève et choisis vite fait mal fait des habits. J'ai sorti un vieux jeans et un vieux t-shirt blanc qui me va dix fois trop grand. Je mets mes vieilles baskets toutes pourries et vite fait une queue de cheval. Je sors de ma chambre et descends dans la salle à manger pour déjeuner. Quand j'y suis la première remarque est...

Déborah: Laura ! Tu n'iras pas dans cette tenue en cours ! Va te rechanger de suite !

Déborah qui est ma belle mère, me gronde tous les matins à cause de ma tenue, elle voudrait que je sois plus ''féminine'' parce que sinon aucun garçon ne voudra de moi. Franchement les garçons je n'en ai rien à faire, ils restent de bons amis avec qui je rigole bien et c'est tout ! Même que parfois je me bagarre avec eux ! Car quand on me cherche on me trouve ! BON revenons à nos moutons. Je regarde l'heure, il est 7h15 je cours vite me mettre un autre pull qui m'est moins grand et qui met ma poitrine un peu plus en valeur. Quand je retourne vers elle, elle me paraît satisfaite. Elle m'invite à m'asseoir, je vais refuser car je vais trouver l'excuse débile ''je suis en retard'' Je lui fais la bise, prends une pomme et pars en courant dehors. Je vais vite voir si mon papa est là et saluer mon vieux poney de concours, car je ne pense pas manger cette pomme, mais je vais la donner au poney de ma vie qui a une très bonne retraite près de moi. Je cours jusqu'à son bureau et remarque qu'il n'est pas là. Je croise Bob le palefrenier et lui demande :

Moi : Bob ! Il est où mon père ?

Il s'arrête, se retourne et me répond.

Bob : Il a du partir pour une urgence chez les Steeven's ! Une de leur jument s'est prise dans une barrière.

Très déçue de ne pas pouvoir lui dire au moins bonjour me fait de la peine. Car oui comme vous l'aurez compris un grand lien nous unit mon père et moi. Je remercie Bob et je pars voir mon ancien champion. Quand je suis à son box, je l'appelle.

Moi : Bidule, je suis là.

Je confirme, son prénom n'est pas très originale, mais il en est vraiment un ! Avec j'ai concouru toutes les compétitions régionales et de l’État. Il a toujours été là, dans les pires comme dans les bons moments. Je lui donne la pomme, prends son licol, une longe et le sors pour le mette au parc. Il est très à l'écoute, les derniers temps je lui donnais des ordres rien que à la voix. Quelques fois je le prends en balade et on part dans un pré pas loin de la piste d'entraînement pour le faire galoper à fond le train, car oui c'est un poney très vif ! Je l'attache vite quelques secondes pour lui mettre sa couverture, quand s'est fait, je pars prendre mon sac d'école, le détache et lui saute sur le dos. En avant ! Il part dans un bon pas, normalement je devrais porter une bombe car ici c'est obligatoire et si je fais à peine un pas sans protections mon père m'étripe. Aujourd'hui il est vachement motivé, C'est un double poney bai, sa mère c'est une ponette français de selle et son père c'est un rocky mountain, je pense que son endurance vient de son père et la légèreté des ses pas et de ses saut de sa mère. En tous cas je l'adore ! Il est arrivé ici par hasard, c'est nôtre vétérinaire Judith Baker qui nous l'a amené, je devais avoir 8 ans et il était dans un très mauvais état. Nous arrivons vers son parc où se trouvent les autres poneys, je descends , lui donne un bout de carotte et le lâche. Il part comme un malade au galop et il fera deux tours à fond le train. Il a beau avoir 20 ans, il est et restera toujours le meilleur. Comme je le fais chaque soir quand je viens le chercher, je le rejoins toujours en vélo et rentre sur son dos en laissant mon VTT ici près du parc pour pouvoir aller plus vite à l'école. Je cours à côté de mon vélo et saute dessus, je pédale à fond pour ne pas arriver en retard, je remarque que ça veut être juste !

 

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