Une nouvelle vie avec Severus Rogue

Chapitre 0 : Exquisite Corpse

Par Snaprah

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J’étais assise sur mon lit en train d’effectuer le travail demandé en cours d’histoire de la magie quand mon attention fut attirée par de petits frôlements à l’une des fenêtres; intriguée je posais ma plume et refermais mon livre dessus, afin d’en garder la page et me pencha sur le côté pour voir d’où provenait ce bruit familier… beuh rien à droite… à gauche… Oh! Je me levais en vitesse et l’entrouvrit légèrement faisant par la même occasion entrer dans la chambre un petit oiseau de papier. Severus ! Ses petits mots, quoi que rares, me faisaient toujours sourire lorsqu’ils arrivaient à moi en virevoltant tels de minuscules libellules magiques. Lily, assise sur son lit également regardait mon manège sans rien dire, un sourcil surélevé. Je saisit le mot et le déplia :


« Je t’attendrais chez nous dans une heure »



Je souris de nouveau à ce petit mot toujours enfermé dans ma main, relisant encore et encore ce « chez nous » qu’il avait dû sans doute hésiter un long moment avant de le porter par écrit. Une heure… j’avais suffisamment perdu de temps, je me dépêchais de passer à la douche avant de m’habiller pour le rejoindre. Une fois prête, j’embrassais ma Lily et descendis l’escalier, passa le portrait de la grosse dame et me hâta vers le bout de notre couloir qui permettait d’atteindre « notre petit monde ». Je fut contente de ne rencontrer personne sur le chemin qui me ralentirait encore plus que notre conversation tout à l’heure dans la chambre… une fois devant le-dit mur, j’attendis… passant une fois, deux fois, trois fois les yeux clos en pensant fort à lui… et la porte apparut.


Je le trouvais déjà à l’intérieur, assit sur l’un des tabourets de la cuisine à inspecter ses ongles. Je m’approcha de lui pour le serrer contre moi, geste qu’il accueillit en m’entourant de son bras, la main dans mes cheveux. Qu’est-ce que j’en avais à faire au final de ce que les autres pouvaient bien penser de lui? Je le laisserait les passer tous à travers la serre si cela lui chantait, du moment qu’il reste là, avec moi… je savais au fond de moi que cette colère contenue en lui était principalement portée sur lui-même, elle s’apaiserait avec le temps ou tout du moins, il apprendrait à la canaliser au mieux.



Désormais complètement dans le noir, je me laissais aller, soumise à ses gestes. Il entreprit de défaire délicatement les boutons de mon chemisier, je sentais son souffle sur la peau de ma gorge… une fois arrivé au dernier, il posa ses mains fraîches sur ma poitrine avant de les faire glisser sur mes épaules, faisant tomber ma blouse le long de mes bras; il finit de me l’ôter. Se mettant ensuite contre moi comme pour me serrer dans ses bras, il passa ses mains dans mon dos et défit rapidement mon soutien-gorge, le faisant lui aussi glisser lentement avant de me l’enlever. Les lèvres entrouvertes, le visage se tournant vers tout bruits pouvant m’indiquer sa position, j’attendais la suite… il mit sa main à plat contre mon sternum et affectant une légère pression m’indiqua de me laisser aller vers l’arrière, où des coussins avaient été assemblés pour m’accueillir.


De plus en plus grisée par l’expérience, je ne put m’empêcher d’avancer les mains à tâtons dans mes ténèbres, il me laissa chercher ainsi de longues secondes, j’entendis nettement son sourire dans le silence de la pièce. Quand je trouvais enfin sa jambe et la remonta en tombant sur son sexe que je pouvais déjà sentir érigé sous le tissu de son pantalon, il attrapa doucement mon poignet :



Je l’entendit se lever et s’éloigner un peu, il ouvrait la porte du frigo, remua quelques objets en verre au vu du bruit et revint vers moi les posant sur la table devant nous. Je ne pu m’empêcher de mordre instinctivement ma lèvre inférieure, l’imaginant en train de nous préparer une soirée des plus érotiques…



Je l’entendis frotter ses mains l’une contre l’autre, tentant de les rendre un peu moins froides, puis elles revinrent, tiédies, sur mes hanches qu’il amena un peu plus à lui en tirant dessus; il posa mes pieds sur la table en face de moi, les jambes écartées. Je le sentit se mettre à genoux entre elles et dévisser quelques bocaux non loin.



Une goutte froide tomba sur ma lèvre inférieure, puis une deuxième et une troisième, il fallut quelques secondes avant que je ne ressente le léger picotement caractéristique sur cette zone sensible, passant la langue pour les aspirer et les gouter… acide un peu… sucrée aussi… je passais la langue à l’extérieur rencontrant la pulpe de son doigt de laquelle tombaient les gouttes une à une… je le pris en bouche et l’entendit gémir, se retirant immédiatement :



Une sensation nouvelle m’apparut alors, bien que déjà vécue auparavant, je ne parvenais pas à retrouver d’où cela provenait, la vue étant vraiment un sens auquel on se fie de trop ! Doux et frais, c’était rond, petit… un amas de minuscules boules douces, l’odorat ne m’étant pas enlevé je « trichais » un peu en humant ce que j’avais reconnu comme étant un fruit… je lui dit que c’était d’après moi une framboise, il acquiesça et continua après l’avoir fait disparaître dans ma bouche.


Un peu plus gros, doux mais possédant de très petits poils piquants, un aspect ferme… je traçais la forme du bout de la langue, l’entendant respirer plus rapidement à ce geste… « une fraise »… je mordis dedans et une perle de jus ruissela de ma lèvre jusque sur mon menton qu’il entreprit de lécher lentement, remontant jusqu’à ma lèvre où je ne put m’empêcher de la sucer elle aussi, je le sentit se reculer à regret pour piocher un nouvel aliment derrière lui.



Après avoir changé de position, je sentis tomber dans ma bouche une goutte épaisse et presque chaude à la saveur profonde et sucrée, que je reconnu immédiatement comme étant notre péché à tous les deux… le chocolat ! Je ne dis rien cependant et passant un peu la langue, la sentit se recouvrir doucement de cette matière, une goutte tomba sur le coin de ma bouche, coulant avec lenteur sur l’angle de ma mâchoire, une autre atterrit sur mon menton et glissa le long de ma gorge, cette sensation chaude et épaisse, ce parfum enivrant et sa respiration qui ne trompait personne sur l’excitation qu’il ressentait alors me fit mouiller en poussant un petit gémissement.


Soudain je sentis d’autres gouttes tomber mais sur mes seins dressés, une ou deux au début puis il se mit à verser le reste du contenant sur ma poitrine et mon ventre, reposant le bocal derrière lui, il revint vers moi, passa ses mains dans mon dos et commença à lécher ma peau avec lenteur. Il léchait et suçait mes seins, les nettoyant de l’épaisse matière qui les recouvraient, quand l’un fut fait, il passa au suivant, alternant coups de langue rapides sur mes tétons et passage plus langoureux du plat de la langue sous mes seins et mon ventre, faisant de petits vas-et-vient dans mon ombilic du bout de sa langue, m’arrachant gémissements sur gémissements. D’où lui était venue cette idée brillante? Il m’avait bien dit avoir un panel d’idées au chaud dans sa tête mais je ne me doutais pas qu’il puisse autant se dévergonder, cela me fis sourire entre deux complaintes.


Une fois suffisamment nettoyée pour lui, il me demanda de relever légèrement la tête et de faire attention, ça serait plus liquide que le chocolat, je le sentis alors porter au coin de ma lèvre un verre, à l’odeur j’y devinais le champagne de toute à l’heure… il le fit couler précautionneusement, puis exagérant suffisant le remplissage pour qu’il puisse venir y laper à mes lèvres ce qui en ruisselait, lui faisant un signe de main avant qu’il ne me noie dans les bulles, il reposa le verre et me rapprocha de lui, ses lèvres sur les miennes, buvant à même ma bouche; je sentais le liquide ruisseler sur son menton, j’avais envie moi aussi de le toucher, de le lécher, de l’entendre gémir…


Il me rallongea et continua son exploration, le souffle plus court que jamais quand il écarta largement mes cuisses, offrant à sa vue et à toute autre chose mon sexe découvert. Je le sentit silencieusement souffler un air successivement froid puis chaud sur mes lèvres intimes entrouvertes, me faisant gigoter malgré moi sous son contact. Il prit autre chose derrière, qu’il eut la gentillesse de me faire gouter sur son doigt avant de le laisser couler graduellement entre mes cuisses : du miel ! 


Le contact du liquide qui n’était pas entièrement froid mais pas chaud non plus m’arracha un cri lascif… et le moment vint où il glissa entre mes lèvres, les écartant doucement tendit qu’il remontait la pointe de sa langue jusqu’à mon clitoris, qu’il aspira lentement entre ses lèvres, lui occasionnant de douces morsures enivrantes, il colla rudement ses mains sous mes fesses et se mit à me laper comme un chaton le ferait de son lait, passant sa langue de gauche à droite et de bas en haut ou inversement, gémissant entre mes cuisses de me voir si réceptive; il resserra l’étreinte sur mes fesses les ramenant à lui, s’enfonçant toujours plus dans mon intimité qu’il descendit explorer plus profondément, faisant aller et venir sa langue à l’intérieur de moi.


N’y tenant plus, je quittais les coussins que je broyais de mes mains pour les déposer dans ses cheveux que je me mit à caresser, passant les doigts dans sa longues crinières de jais, pressant plus encore ses lèvres contre moi; je gémis de plus en plus et pris peur un instant d’être entendue à l’autre bout du château lorsque sa langue revenant au point de départ, il enfonça ses doigts en moi, continuant les mouvements que sa langue avant eux exerçait. Je tentais une main vers mon bandeau, désirant le voir là, me dévorant avec passion mais mon geste fut arrêté par une petite tape sur le bout de mes doigts; râlant je retombais alors sur mes coussins, me laissant emplir de cette ivresse jusqu’à ce moment où n’y tenant plus mon esprit pris le contrôle sur ma bouche frémissante :



Je l’entendit grogner entre mes cuisses, il mordit bestialement mon pubis avant de se redresser sur les genoux; je l’entendit faire glisser son pantalon de ses hanches et la seconde suivante il butait violemment au fond de moi, m’arrachant un cri. Je glissais mes mains derrière lui, lacérant son dos alors qu’il accélérait encore, Merlin sait comment, ses mouvements, le bruit de sa peau percutant furieusement la mienne résonnant dans la pièce de manière terriblement excitante. Devenant rapidement de plus en plus dur il prit une de mes mains pour la glisser entre mes cuisses trempées, puis revenant vers mon visage, il caressa ma joue avant de passer son pouce sur mes lèvres et de le pousser doucement dans ma bouche. Je me mit à le sucer langoureusement et ses mouvements devinrent d’un coup aussi erratiques que sa respiration, gémissant et grognant à la fois dans une enivrante complainte à mi-chemin entre le cri et le sanglot; il s’arquât alors violemment et jouit en moi, les saccades ainsi projetées dans mon ventre me faisant décoller moi aussi vers un ciel bien plus haut que le septième tant convoité par tous… et il s’écroula sur moi.




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