Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 26 : Sauver Harry !

3101 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 26/04/2020 15:15

Sirius se tenait là, bouche bée, devant James et Lily. Ceux ci avaient un immense sourire sur le visage et Lily flattait son gros ventre avec le bébé Harry à l'intérieur.


- Vous... Vous voulez que je sois son parrain ? Répéta Sirius pour être sûr qu'il avait bien comprit.

- Oui ! S'exclama James. Tu ne veux pas ?

- Bien... oui, oui, je veux, mais... êtes vous sur que c'est le bon choix ? Je veux dire... Moony est beaucoup plus responsable que moi.

- Paddy... dit alors James. Nous te voulons, toi, pour t'occuper de Harry s'il nous arrivait quoi que ce soit.

- On sait que tu sera excellent, Sirius, dit doucement Lily. Tu es exellent avec ta fille ! Et puis, avec les temps qui courent... nous ne savons pas si nous allons nous en sortir, tu sais. On y a pensé longtemps. Il faut que ce soit toi qui t'en occupe.

- Il ne vous arrivera rien ! Répliqua Sirius. Mais... j'accepte avec plaisir. Je l'aime déjà tellement...


James et Lily eurent des sourires immenses et James le prit dans ses bras.


Padfoot se réveilla en sursaut. Il avait une larme qui avait roulé sur sa joue sans qu'il s'en aperçoive... le rêve qu'il avait fait s'était en fait réellement produit, plusieurs années plus tôt. James et Lily... Ils voulaient qu'il prenne soin de Harry. Sept ans avait maintenant passé et il ne l'avait toujours pas fait. Il avait tellement de remords, bien que ce ne soit pas sa faute. Il tourna la tête pour regarder l'heure et se laissa retomber. Il était sept heures du matin. Beaucoup trop tôt pour aller récupérer son filleul un dimanche matin.

Le sommeil semblait néanmoins l'avoir quitté et il se leva. Il ne prit pas la peine d'enfiler un chandail et sortit de sa chambre. Il jeta un oeil à celle d'Anna et elle dormait paisiblement avec son chat à ses pieds. Il sourit. Il fallait bien que ce soit sa gamine pour qu'il accepte de prendre un fichu chat chez lui... au moins, il n'avait plus jamais uriner devant sa porte, depuis la dernière fois. Padfoot ne savait pas si Anna l'avait contrôler, mais le résultat était bon. Il alla se servir un café pour se réveiller davantage.

Puis, il se transforma en chien pour aller chercher le journal. En revenant dans la maison, il se souvient qu'il n'avait plus besoin de faire cela, à présent... Il était un homme libre. Il ouvrit le journal et vit une photo de lui. Il y avait tout un article sur lui et l'erreur du ministère. Il eut un sourire. Fudge ne devait pas avoir été mis au courant de cette article...

Quelques heures plus tard, Anna descendit le rejoindre en baîllant. Elle avait fait la grasse matinée après avoir veiller tard hier soir. Elle salua Padfoot et alla prendre son déjeuner. Son regard tomba sur le journal qui était resté ouvert sur la page de l'article de Padfoot. Elle la lut.


L'erreur du ministère

Sirius Black a été accusé sans preuve et sans procès de la trahison et du meurtre de James et Lily Potter, il y a de cela sept ans. Il a été déclaré coupable et Mangemort aussitôt. Enfermé à tort, il s'est enfuis il y a plusieurs mois de cela de la prison d'Azkaban. Voilà que cette semaine même, des aurors ont ramené Peter Pettigrew au ministère même. Celui ci a avoué avoir simulé sa propre mort et s'être enfuit, après avoir dit à celui dont on ne doit pas prononcer le nom où étaient cachés James et Lily Potter. Tout le ministère entier se trouvait dans l'erreur la plus totale et souhaitons que Sirius Black ne leur pardonne un jour.


- On devrait le faire encadrer, déclara Anna en prenant une bouché de céréales.

- Ouais, dit Padfoot en riant. Le ministère avouant sa faute.

- Fudge doit être fâché, dit Anna.

- Tant mieux, lâcha Padfoot.

- Quand est ce qu'on va chercher Harry ? Demanda Anna d'un ton joyeux.

- Après ton déjeuner... répondit Padfoot.


Anna se dépêcha de manger tant elle avait hâte de voir Harry et alla rapidement s'habiller d'un pantalon chaud et d'un chandail manche longue.. Noël approchait bientôt et il faisait de plus en plus froid dehors.

Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre de Noël avec Padfoot... Elle n'avait jamais eu de cadeau avec les Hawell. Noël n'était pas fêté mais Axel lui avait donné quelques fois des friandises pour le souligner. Padfoot était beaucoup plus gentil qu'eux et elle se doutait qu'il allait vouloir lui faire plaisir...

Elle enfila son manteau, sa tuque et ses gants et rejoignit Padfoot à l'entrée.


- Bon, dit il, tu dois me laisser parler aux Dursley, gamine. Ne les provoque surtout pas, d'accord ?

- Je n'avais pas l'intention de les provoquer, se défendit Anna.

- C'était juste au cas où...


Padfoot lui tendit sa main et elle la prit pour transplanner devant chez Harry, dans le buisson devant la maison. Ils en sortirent immédiatement et allèrent devant la porte. Padfoot toqua après avoir échangé un regard avec Anna. L'oncle de Harry vient alors ouvrir et eut l'air effrayé en les voyant. Padfoot jouait avec le bout de sa baguette magique.


- Que voulez vous ? Glapit il sans cérémonie.

- Nous venons chercher Harry, déclara Padfoot.

- Chercher Harry ? Répéta Vernon.

- Puis je entrer ? Demanda Padfoot.


Vernon jeta un regard vers Anna, puis vers Padfoot et secoua la tête.


- Je sais de quel espèce vous êtes, dit il à voix basse. Nous n'acceptons aucun de... vous... dans notre maison.

- Vous avez pourtant Harry, déclara Anna en souriant.

- Fichez le camps !


Vernon voulut refermer la porte, mais Padfoot la retenu sans mal. Il défia Vernon du regard et celui ci vira au mauve.


- Disparraissez ! S'exclama t'il.

- Laissez nous entrer et aucun mal ne vous sera fait, dit calmement Padfoot.


Anna était très tenté d'utiliser son pouvoir, mais elle savait que Padfoot ne serait pas très heureux. Elle attendit donc. Une femme apparut à côté de Vernon et Padfoot lui sourit innocemment.


- Petunia Evans ! Dit il.

- Sirius... Black... marmonna la femme. Vernon, c'est le parrain du garçon.

- Nous sommes venus le chercher, dit Padfoot.

- Le chercher ? Pourquoi ? Demanda Petunia.

- Est ce qu'on peut entrer ou vous voulez discuter de cela ici ? Demanda Padfoot.


Petunia jeta un regard derrière eux et vit une des voisines les observer. Elle poussa alors Vernon pour qu'il les laisse entrer.


- Merci ! Fit Anna en entrant.


Petunia referma brusquement la porte et les conduisit au salon.


- Où est Harry ? Demanda Anna.

- Tu a eu une gosse ? Demanda Petunia à Padfoot d'un air dédaigneux.

- J'ai eu une fille, oui, répondit sèchement Padfoot. Maintenant... je suis le parrain de Harry et je viens le chercher. Il va venir habiter avec nous.

- Le garçon doit rester ici, répliqua Petunia. Il est hors de question qu'il vive avec votre espèce...

- Quel est notre espèce ? Demanda alors Anna.

- Des monstres ! Rugit Vernon. Des hors natures.

- C'est vous, les monstres ! Répliqua alors Anna.

- Anna, gronda Padfoot. Laisse moi faire. Où est Harry ?

- Petunia, dit alors Vernon en se tournant vers sa femme, ils veulent amener le garçon... laissons le faire, on sera débarrassé.


Petunia pinça ses lèvres un instant, puis hocha la tête.


- Garçon ! Appela t'elle.


II y eut du bruit dans les escaliers, beaucoup de bruit, et Harry apparut avec son cousin. Il se figea en voyant Padfoot et Anna, puis sourit largement.


- Padfoot ! Anna ! S'exclama t'il. Que faites vous ici ?

- On es venus te chercher ! Répondit joyeusement Anna.

- Tu t'en va, garçon, dit sèchement Petunia.

- Il s'en va ? Répéta bêtement Dudley.

- Oui, Duddy, tu n'auras plus à l'endurer, répondit Petunia.


Padfoot fronça les sourcils.


- L'endurer ? Répéta t'il lentement.

- Je n'ai jamais voulu du gosse de ma soeur, répliqua violement Petunia. On me la imposé.


Padfoot eut un rictus mauvais mais ne dit rien. Il se tourna vers Harry.


- Va chercher tes affaires, bonhomme.


Harry hocha la tête et retourna dans les escaliers. Anna le suivit aussitôt et Dudley également. Ils montèrent tous les trois dans la chambre de Harry. Padfoot, lui, resta avec l'oncle et la tante de Harry.


- Tu devais en prendre soin, Petunia, dit Padfoot d'un air mauvais. Il a l'air de tout, sauf heureux.

- C'est un enfant difficile, répliqua Petunia. Comme j'ai dis, je n'en voulais même pas.

- Tu aurais au moins pu lui dire ce qu'il était, dit Padfoot. Tu lui a interdit de même prononcer le mot magie ! Et tu ne lui as jamais parlé de ses parents !

- Nous ne voulions rien savoir de toutes vos histoires ! S'exclama Vernon. Ses parents sont morts, point ! Il n'a pas besoin de connaître les détails.

- Ce sont ses parents ! C'est ce qu'il est ! Il a le droit de savoir.

- Tu feras ce que tu veux avec lui, dit sèchement Petunia.


Padfoot avait envie de la secouer tellement elle l'énervait. Elle avait caché à Harry le monde à qui il appartenait.

Dans la chambre de Harry, celui ci prenait les quelques vêtements qu'il avait et les mit dans son sac à dos. Anna se tenait devant la porte, barrant la route à Dudley.


- Laisse moi passer ! Brailla Dudley.

- Dégage de la, c'est la chambre de Harry ! Répliqua Anna.

- C'est plus sa chambre ! J'ai le droit de lui parler !

- Dégage ou je te jette un sort ! Lâcha Anna d'une voix effrayante.

- Anna, souria Harry, tu peux le laisser passer. Je m'en fiche maintenant, je m'en vais.

- Bon... fit Anna.


Elle se poussa sur le côté et s'assit sur le lit de Harry. Dudley entra dans la chambre et passa une main dans ses cheveux


- Euh... alors, c'est vrai, tu t'en va ? Dit-il d'un air incertain.

- Euh... fit Harry. Ouais.

- À la prochaine, alors, dit Dudley.


II fit un signe de main et tourna les talons pour sortir de la chambre. Harry et Anna s'échangèrent un regard.


- Ben, dis donc ! Fit Anna, surprise.

- Tu la dis, répondit Harry. Je ne sais pas ce qui lui arrive.

- Il se rend juste compte qu'il ne pourra plus te voir à tous les jours.

- Pour me faire des misères, ouais, dit Harry. J'ai fini !


II se leva avec son sac et sourit. Anna le suivit jusqu'au salon, là où se trouvait Padfoot et les Dursley. Padfoot se tenait contre le mur, les bras croisés. Petunia et Vernon étaient assis sur le divan et remuaient les lèvres mais aucun son ne sortait. Anna se tourna vers son père.


- Qu'est ce que tu as fait ? Demanda t'elle, un sourire aux lèvres.

- Pas grand chose, répondit Padfoot d'un air innocent. Juste un petit sortillège de mutisme... ils pourront parler dès qu'on partira.

- Génial, dit Harry en regardant son oncle virer au mauve.


Anna souria et rejoignit Padfoot.


- Tu as tout ? Demanda t'il à Harry.

- Oui, répondit le garçon.

- Alors, allons y, dit Padfoot. On va transplanner. C'est comme quand tu as transplanné avec l'elfe de maison et Anna.


Harry hocha la tête avec appréhension. Il prit la main de Padfoot et Anna prit l'autre. Ils transplannèrent en quelques secondes et ré apparurent dans le salon du 12, square Grimmaud. Harry perdit un peu l'équilibre et Padfoot dût le retenir. Anna ricana. Remus et Tonks étaient présents dans le salon, tous les deux souriants face à Harry.


- Harry, dit alors Padfoot, je te présente Remus. C'était un ami de ton père aussi... et voici Tonks, ma cousine.

- Salut, dit timidement Harry.

- Salut, Harry, dit Remus d'une voix un peu ému.


Harry semblait plutôt gêné et Anna eut pitier de lui. Elle lui prit soudainement la main en le tirant avec elle.


- Viens, je vais te montrer la chambre que tu pourrais prendre ! S'exclama t'elle avec enthousiasme.


Harry la suivit sans broncher et ils montèrent à l'étage. Ils arrivèrent dans la chambre d'ami qui était voisine à celle d'Anna. Il y avait un grand lit - beaucoup plus grand que le lit d'Harry chez les Dursley - et quelques meubles simples.


- Tu aimes ? Demanda Anna. Tu pourras la décorer comme tu veux quand on va aller au chemin de traverse.

- Je l'aime comme ça, répondit Harry.


II semblait ému et Anna se demanda s'il avait envie d'être seul... Il posa son sac sur son lit et s'y assis.


- Je suis content d'être ici, dit il. Ça fais un peu étrange... J'aurais jamais cru que ça arriverais.


Anna s'assoya à côté de lui.


- C'est dingue, n'est ce pas ? Dit elle en souriant. Tout peut changer du jour au lendemain.

- Comment tu as retrouvé ton père ? Demanda soudainement Harry. Tu m'as dit que tu ne le connaissait pas, avant.

- C'est une longue histoire... en fait, je l'ai rencontré en prison.

- En prison ? C'est donc vrai ?

- Oui... j'étais dans une famille d'accueil, avant. Et ma mère adoptive a ensorcelé les bonnes personnes pour me faire enfermer à Azkaban, la prison des sorciers.


Harry avait l'air ahuris.


- Il y a des mauvais sorciers, tu sais, dit sombrement Anna. Mais l'important, c'est que j'ai retrouvé mon père maintenant et je suis heureuse.

- Qu'est ce qui s'est passé, en prison ? Comment êtes vous sortis ?


Anna se mit alors à lui raconter toute l'histoire. Comment elle était arriver là, comment ils s'étaient évadés ensemble, comment ils avaient su que Padfoot était son père... et comment Voldemort avait voulu effacer les souvenirs de Padfoot. Harry l'ecouta avec empathie et Anna hésita à lui parler de sa propre histoire.

Voldemort avait tué les parents de Harry, mais elle pensa que c'était plutôt à Padfoot de lui raconter l'histoire. Ils discutèrent ainsi pendant une heure entière et Anna lui parla de l'école Poudlard. Harry semblait aussi heureux qu'elle d'y aller dans quelques années, mais il pensa qu'il avait beaucoup de retard par rapport à elle. Anna lui promit de lui montrer plein de trucs.

Ils redescendirent finalement ensemble et Padfoot était toujours avec Remus et Tonks. Harry retrouva son air timide et s'assit avec Anna sur le divan.


- Tu t'es installé dans une chambre ? Demanda Padfoot à Harry.

- Oui, répondit celui ci. Je... merci de m'avoir amené chez toi.

- Ce n'est rien, Harry. C'est chez toi aussi, maintenant, répondit Padfoot.


Harry eut un sourire sincère et Anna ne put s'empêcher de sourire aussi. Elle avait l'impression que Padfoot avait sauvé Harry en l'amenenant finalement ici. Tonks déclara qu'elle devait rendre visite à ses parents et promit de revenir les voir dans quelques jours. Elle salua Remus particulièrement et partit en transplannant. Padfoot et Remus se mirent à raconter à Harry les nombreux souvenirs qu'Anna avait déjà entendu maintes et maintes fois. Elle décida d'aller dans la cuisine pour les laisser un peu ensemble. Elle prit le journal qui traînait sur la table et se mit à le feuilleter. Quelques minutes plus tard, Remus la rejoignit et s'assit avec elle.


- Je vais les laisser ensemble, dit il d'un ton léger. Ils ont besoin de se parler.

- Ouais, dit Anna. Je me suis dit la même chose...

- Ça tombe bien, je voulais te parler, dit alors Remus.

- Euh... pourquoi ?


Anna se sentait toujours mal quand quelqu'un voulait lui parler. Elle repensa à toutes les choses qu'elle avait faites mais rien ne lui revient qui aurait pu contrarier Remus.


- Tonks m'a dit que tu lui avais posé beaucoup de questions... dit Remus.

- Hum, fit Anna. Ouais...

- Aurais tu des questions pour moi ? Demanda alors Remus en arquant un sourcils.

- Bien... si tu le demande... c'est quoi, ton problème de fourrure ?


Remus eut un air soudainement accablé.


- Je voulais te le dire un moment donné, Anna, dit Remus en soupirant. Mais c'est dur pour moi. En fait... j'ai un problème depuis que je suis petit. Je me suis fais mordre... par un loup garou.

- Quoi ? Dit Anna d'une voix blanche.

- J'avais dix ans et je n'ai rien pu faire. C'est pour cela que ton père et les autres sont devenus des animagus. Pour pouvoir venir avec moi au pleine lune... je ne suis pas dangereux pour les autres animaux.

- Oh...

- Qu'est ce que tu en penses ? Demanda Remus.


Anna voyait dans ses yeux qu'il avait peur de sa réaction.


- Je voudrais être animagus moi aussi ! S'exclama t'elle.


Remus eut l'air infiniment surpris.


- Ça ne me fais rien si tu es un loup garou, dit Anna. Je comprends maintenant pourquoi Bonbon te déteste, ricana t'elle.


Remus eut un sourire.


- Tu n'as pas peur de moi ? Dit il.

- Mais non ! Dit Anna en riant.

- J'aimerais que tu ne le dise pas à Harry, d'accord ? Je voudrais lui dire moi même lorsqu'il sera plus à l'aise avec tout ça...


II fit un geste vers la maison en général et Anna hocha la tête. Elle se rapprocha de lui et lui fit un câlin.


- Tu vois, dit elle, ca ne me fais rien que tu sois un loup garou. Je n'ai pas peur de toi... Il ne faut pas que tu aille peur de toi même, ajouta t'elle.

- Que veux tu dire ? Demanda Remus en fronçant les sourcils.

- Ne repousse pas ceux qui t'aime, répondit Anna en haussant les épaules.


Elle souria d'un air entendu et Remus secoua la tête. Cette gamine était la digne fille de son père.



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