Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 8 : Retour au château

1868 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/04/2020 01:14

Padfoot observait la petite fille depuis quelques minutes. Elle tentait de faire un casse tête qu'elle avait trouvé dans les affaires de Regulus... Il essayait de s'imaginer si elle était capable de tuer quelqu'un... non, pensa t'il, elle détestait que sa mère blesse ses animaux... Elle serait sans doute incapable de tuer quelqu'un elle même. Mais un doute persistait. Il comprenait la haine qu'Anna avait pour sa mère adoptive, mais si elle réussissait à la tuer... sa vie entière allait être gâché. Et ça ferait de lui son complice. Elle était si jeune... Elle ne comprenait pas toutes les conséquences que cela impliquait.


-- À quoi tu pense? Demanda t'elle subitement. Ça fais cinq minutes que tu me fixe.

-- Euh... fit Padfoot maladroitement. Rien, je pensais à rien.


Anna plissa les yeux en le regardant, puis retourna à son casse tête. Padfoot savait qu'elle avait eu une enfance difficile. Même si elle ne lui aurait pas dis, c'était facile de le constater. Sa mère l'avait fais accusé de complot et envoyé à Azkaban.


-- Tu pense qu'on ne devrait pas aller au château? Demanda alors Anna en le fixant.

-- Peut être qu'il faudrait mieu attendre... on a déjà une baguette, de toute façon.

-- Mais c'est pas la mienne, répliqua Anna. T'es pas obligé de venir. Je vais y aller toute seule.

-- Ne dis pas des bêtises, répliqua Padfoot en roulant des yeux.


Anna savait que Padfoot pensait que ce n'était pas une bonne idée. Mais elle devait y aller. Elle ne voulait pas laisser sa mère garder sa baguette. Elle ne savait pas si c'était de l'orgueil, mais cela l'agacait au plus haut point de savoir que Tracy pensait qu'elle avait le dessus sur elle.

Ils passèrent les quelques heures restantes a s'affronter aux échec version sorcier. Padfoot l'avait trouvé dans son garde robe. Anna perdit les trois parties qu'ils avaient joué et Padfoot ne se gêna pas pour la marché.

Puis, l'heure était venu de partir. Ils allèrent prendre les balais et Padfoot lui fit part des règles.


-- Ne fais rien d'impulsif, gamine. Je n'ai pas envie de retourner à Azkaban cette nuit. Et c'est moi qui a la baguette, alors tu te tiens derrière moi, d'accord?

-- Oui, répondit Anna en levant les yeux au ciel. Mais c'est moi qui connaît le chemin.

-- Tu nous mènera jusqu'à ta chambre, déclara Padfoot.


Anna ressentait un certain stress, mais elle était bien déterminé. Revoir le château Hawell ne l'enchantait guère, mais elle se dit que c'était la dernière fois. Elle voulait que sa mère sache qu'elle ne l'avait pas brisé. Padfoot se dirigea vers la porte de sortie. Il changea leur apparence; Anna avait les cheveux roux et les yeux bruns, tandis que Padfoot avait les cheveux blond et les yeux bleus.


-- T'es bizarre comme ça, commenta Anna.

-- Toi aussi, répliqua Padfoot.


II monta sur son balais et Anna en fit de même. Elle avait déjà fait du balais auparavant et avait adoré la sensation de voler. Elle suivit Padfoot jusqu'à très haut dans le ciel, presque au dessus des nuages. Et ils partirent en direction du château des Hawell.


Tracy lança le journal sur la table avec frustration. Generis passa une main sur son visage, l'air énervé tandis qu'Axel gardait les bras croisés. Ils venaient d'apprendre qu'Annastasia s'était enfuis d'Azkaban.


-- Sale petite peste, rugit Tracy.

-- Comment a t'elle fait? Grogna Generis.

-- Elle est partie avec l'autre détenu, Sirius Black, dit Axel.

-- On doit la retrouver, déclara Tracy d'un air noir. On va la retrouver et la tuer.

-- Quoi? S'exclama Axel. La tuer?

-- Qu'est ce qu'il y a, Axel? Grinca Generis. Cette enfant est intenable. Nous devons l'arrêter.

-- Elle n'est plus ici... dit lentement Axel. Ce n'est pas ce que nous voulions?

-- Nous voulions qu'elle pourrisse en prison! Répliqua froidement Tracy. Maintenant, elle est quelque part dehors et doit déjà préparer sa vengeance.

-- Nous allons envoyer les aigles, dit Generis. Ils vont la chercher.

-- Des aigles ne suffisent pas, grogna Tracy. Il faut absolument la retrouver nous même. On va devoir retrouver Peter. Il m'a promis fidélité après la disparition du Seigneur des Ténèbres... Il pourra nous aider avec sa capacité spécial.


Elle échangea un regard entendu avec son mari et quitta la pièce. Axel ne savait plus quoi penser. Ils voulaient tuer Annastasia, maintenant? Qui était Peter? Il quitta également la pièce et se rendit dans sa chambre.


Anna et Padfoot apercurent le château au loin. Padfoot était impressionné. Anna avait donc grandi dans ce château... Elle se dirigea vers le toit et s'y déposa. Padfoot arriva juste après.


-- Il n'y a pas de protection? Demanda t'il.

-- Non, pas dehors... le château est éloigné de tout. Ils se croient invincibles, ils trouvaient cela inutile.

-- Tant mieux pour nous, souria Padfoot.


Anna les guida jusqu'à la trappe qui menait à sa chambre. Padfoot l'ouvrit et jeta un oeil à l'intérieur. Tout était calme et sombre. Il y avait un lit dans un coin et un bureau de l'autre. Il n'y avait pas de décoration non plus.


-- Je passe devant, dit Padfoot.


II passa dans la trappe avec son balais et Anna le suivit. Cela lui faisait bizarre de se retrouver dans sa chambre. Rien n'avait changé depuis la dernière fois. C'était toujours aussi terne et sans vie. Elle alla fouiller dans son bureau et découvrit sa baguette magique sous une pile de linge.


-- Pas croyable, chuchota t'elle en la brandissant, elle est toujours là.

-- Super, c'était facile, répondit Padfoot. Maintenant, on s'en va.

-- Attend! Chuchota Anna. Je dois aller chercher quelque chose d'autre.

-- Quoi? Répliqua Padfoot, scandalisé. On avait dit juste ta baguette, gamine.

-- Oui, mais il y a la dague de Serpentard...

-- La quoi?

-- Je dois aller la chercher.

-- Où est ce que c'est? Grinca Padfoot.

-- Euh... Je ne sais pas trop. Peut être dans la chambre de Tracy ou dans le salon... ou dans la cave... ou son bureau.

-- T'es sérieuse?


Anna fit un petit sourire innocent en haussant les épaules.


-- Tu ne m'avais pas parlé de ca, gamine, dit alors Padfoot. On s'en va.


II reprit son balais dans ses mains, qu'il avait juste laissé par terre, et s'apprêta à l'enfourcher. Mais Anna partit en courant vers la porte de sa chambre.


-- Anna! Cria Padfoot en chuchotant.


La gamine était sortit et arpentait le couloir silencieusement. Padfoot la rejoignit en quelques secondes et lui prit l'épaule.


-- T'es devenu folle! Dit il à voix basse, énervé. C'est trop risqué, Anna!

-- Il faut que j'aille la prendre, Padfoot! Tracy l'aimait plus que moi même, je dois lui enlever.

-- Anna, tu ne te vengera pas comme ça. Si on se ballade dans le château, on va se faire prendre!

-- Pas si on se dépêche!


Elle repoussa la main de Padfoot et continua à marcher. Elle l'entendit jurer. Il y avait un long couloir avant d'arriver dans le salon. Il y avait plusieurs portes mais Anna savait que c'était des chambres d'invités, même s'ils n'avaient jamais eu d'invités. Alors qu'elle s'apprêtait à ouvrir la porte du salon, elle sursauta en entendant une petite voix aigu.


- Maître Annastasia!


C'était un petit elfe de maison qui s'appelait Penny. Anna l'avait toujours bien aimé, mais c'était surtout l'efle de Tracy. Padfoot fusilla Anna du regard.


- Salut, Penny, répondit maladroitement Anna.

- Maître Annastasia est de retour avec un invité? Couina l'efle.

- Euh... oui, mais juste cette nuit. Euh... ne dis à personne que tu nous a vu, s'il te plait!

-- Penny doit rendre des comptes à maître Tracy, répondit tristement l'efle. Maître Tracy ne serait pas fière de Penny si elle lui cachait cela.


Anna échangea un regard avec Padfoot et celui ci l'empoigna par le bras et l'entraîna vers sa chambre pour pouvoir repartir.


-- T'es fière de toi, j'espère? Gronda t'il.

-- Pas tellement, répondit Anna, elle n'était pas censé être là...

-- Tu ne réfléchis pas avant d'agir, grinca Padfoot. Tu aurais du te rappeler qu'il y avait un elfe de maison.


II rouvrit la porte de la chambre d'Anna et ils entrèrent. Anna se figea sur place; son grand frère Axel se tenait devant son bureau. Padfoot jura fortement et Anna se sentit vraiment idiote. Ils levèrent leur baguette vers lui, qui n'en avait pas.


-- Annastasia, souffla Axel en s'approchant.

-- Laisse nous partir, répliqua Anna d'une petite voix.

-- Tu es venu reprendre ta baguette? Demanda Axel.

-- Ouais, elle est à moi, répondit Anna avec défi.

-- Je sais, lâcha Axel. Je...alors, c'est vrai, tu t'es évadé avec le meurtrier?

-- Ce n'est pas un meurtrier! Répliqua fortement Anna. Il ne faut pas croire tout ce que dise les journaux.

-- Laisse tomber, marmonna Padfoot. Va tu nous laisser partir ou il faut que je te blesse? Ajouta t'il en direction du garçon.

-- Penny nous a vu, ajouta Anna. Elle va aller prévenir Tracy, si ce n'est pas déjà fait...

-- D'accord, allez y, répondit Axel. Anna... Je n'ai jamais voulu ce qui s'est passé.


Anna ne savait pas comment réagir. Padfoot alla reprendre son balais et semblait impatient.


-- Tu m'a traité de traître! Lâcha Anna avec rancune.

-- J'avais pas le choix. Tu connais mère...

-- Tu la choisis à moi. J'ai toujours su que ça finirais comme ça...


Elle lui jeta un dernier regard rempli de rancune et de douleur et s'envola avec Padfoot. Ils filèrent rapidement au loin.


-- La prochaine fois que tu a quelque chose en tête, préviens moi, lança Padfoot.

-- Ouais, répondit vaguement Anna.

-- ... ça va, gamine?

-- Ouais... Je ne pensais pas revoir mon frère.

-- Il avait l'air de regretter... il nous a laissé filer.

-- Il n'était pas armé et tu la menacé. Il n'avait pas le choix.

-- Il aurait pu crier... Il t'a dis qu'il n'a pas voulu ce qui est arrivé.

-- Peut être... Mais je n'oublierai jamais. Il a choisis ses parents Mangemorts.


Padfoot soupira longuement. Anna vivait à peu près les même choses que lui avait vécu plus jeune... son frère Regulus aussi était porté vers les Mangemorts, vers leur parent. Alors que lui, Sirius, les détestait. Tout comme Anna. Il posa sa main sur son épaule et la serra. La gamine lui fit un petit sourire.


-- Au moins, tu a ta baguette, dit Padfoot.

-- J'ai ma baguette, souria Anna.


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