Annastasia et le pouvoir de l'impérium

Chapitre 15 : La lumière au bout du tunnel

3217 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/05/2020 12:12

Padfoot était une fois de plus angoissé à l'infirmerie. Il avait amené sa fille quelques heures auparavant et celle ci était toujours inconsciente. Il ne savait pas si son coeur de père allait tenir encore longtemps si Anna continuait de l'inquieter autant. Il n'avait pas pu empêcher Harry de rester auprès d'Anna.

Il savait que les deux enfants s'aimaient beaucoup. Ils étaient meilleurs amis et pratiquement frère et soeur. Ils s'étaient adorés dès leur première rencontre il y a deux ans. Padfoot avait vu de l'admiration dans les yeux de son filleul et beaucoup d'affection dans les yeux d'Anna. Sa fille avait un grand coeur et l'histoire d'Harry l'avait beaucoup touché.

Harry aussi avait un grand coeur et la farouche Anna l'avait également touché. Il aimait Anna plus que tout ses autres amis, Padfoot le savait. Il la regardait souvent lorsqu'il était dans la lune. Padfoot avait aussi remarqué qu'il la défendait férocement lorsqu'il se passait quelque chose. Il était aussi inquiet que lui dans la situation présente.

Anna remua quelque peu et porta une de ses mains à son cou. Elle ne sentait rien ; le collier avait donc été retiré. Elle n'était pas certaine que la dague pouvait briser la chaîne, mais elle avait voulu essayer. La petite voix intérieur qu'elle entendait ne s'était pas manifesté. Elle ouvrit les yeux et fut aveuglé par la clarté. Elle porta ses mains à ses yeux et entendit des voix.


- Anna !

- Comment tu te sens ?

- Tu n'as plus le collier !


Anna eut un sourire en reconnaissant les voix de son père et de Harry. Elle retira les mains de devant ses yeux et aperçut leur regard inquiet.


- Je me sens bien, dit elle alors.

- Tu es évanouie depuis trois heures, informa Harry.

- Oh, fit elle.


II y eut un petit silence et Padfoot et Harry ne la lâchèrent pas du regard. Anna ne supportait plus qu'ils soient aussi inquiets pour elle.


- Je vais bien, maintenant ! Lâcha t'elle. Je ne suis plus folle.

- Tu n'étais pas folle, dit Padfoot. Juste influencé. Tu voudrais me dire pourquoi tu ne m'as jamais parlé du collier ?

- Hmm... fit Anna, l'air coupable. Je ne sais pas... Je voulais garder le collier et je savais que tu serais contre.

- Même si tu savais qu'il te changeait ? Demanda Harry.

- Je ne savais pas qu'il me changeait... enfin, si... Mais c'est dur à expliquer. Il me contrôlait.


Harry eut alors un petit rire et Anna le dévisagea.


- C'est drôle, dit Harry, tu as été contrôlé, toi qui a le pouvoir de l'Impérium en toi.


Anna eut un sourire et ria légèrement. La situation était ironique. Padfoot s'autorisa un sourire également.


- Vivement que les vacances de Noël arrivent... dit Padfoot.

- Ouais, dit Anna. Au fait, tu n'as pas oublié mon amour pour les hyppogriffes ?


Padfoot ria en la regardant avec un air découragé. Anna lui avait cassé les oreilles pendant des mois, l'année passé, avant Noël. Elle voulait avoir un hyppogriffe.


- Oublie ça, gamine, pas d'hyppogriffe à la maison, dit il.


Harry riait aussi et l'atmopshère redevient plus léger. Anna se sentait de nouveau bien et à sa place. Elle fut cependant obligé de demander quelque chose :


- Et puis... qu'allez vous faire, à l'heure du rendez vous ?

- Quoi, l'heure du rendez vous ? Demanda Harry.


Padfoot lança un regard éloquent à Anna qui su qu'Harry ne savait pas toute l'histoire. Padfoot ne lui avait pas dit qu'est ce que lui avaient demandés Narcissa et Lestrange.


- Lestrange et Narcissa veulent qu'Anna retourne les voir, dit Padfoot.

- Pourquoi ? Demanda Harry.

- Elle voulait que je fasse quelque chose... Mais je ne me souviens plus quoi. Je me souviens par contre de l'heure du rendez vous...


Harry la regardait bizarrement et Anna sut qu'il savait qu'elle mentait. Elle se sentit plutôt mal et se doutait qu'elle allait devoir tout lui dire une fois qu'ils seraient seuls.


- Les autres professeurs, l'ordre du phénix et moi allons nous y rendre, répondit alors Padfoot. Dumbledore aussi. Elles n'auront aucune chance.

- J'espère, dit Anna. Bellatrix Lestrange est vraiment folle. Elle ne t'aime vraiment pas, ajouta t'elle en direction de Padfoot.

- Je sais, fit Padfoot. C'est réciproque...

- Que s'est il passé entre vous ? Demanda Anna.

- Rien de spécial... c'était comme avec le reste de ma famille. On ne se parlait pas car nous avions des plans différents... Elle a toujours été un peu folle.

- Et Narcissa ? Elle a l'air d'avoir plus de bon sens que Bellatrix.

- Oui, un peu, répondit Padfoot. Nous étions proches étant enfant. Mais elle s'est marié avec Lucius Malfoy, alors...

- Elles sont ignobles toutes les deux, déclara Anna.

- Je sais, dit Padfoot. Est ce que tu as faim ?

- Euh... oui, répondit timidement Anna.


L'infirmière vient lui porter un repas et Anna le mangea en peu de temps. Elle passa la soirée avec Padfoot et Harry. Ron, Hermione et Soleine vienrent lui rendre visite et elle se sentit plutôt gêné. Tout le monde semblaient inquiet pour elle et elle se sentait coupable. Autour de dix neuf heures, ce fut Tamara qui entra dans l'infirmerie. Anna se sentit aussitôt mal de ce qu'elle lui avait fait. Elle avait contrôlé Tamara pour la jeter par terre... Celle ci lui adresse un sourire.


- Heureuse de voir que tu vas mieux, Anna, dit elle.

- Merci, répondit Anna.


Elle sentit le regard de son père peser sur elle. Anna se gratta la nuque d'un air gêné.


- Euh... Tamara, je voulais vous dire, désolé de... d'avoir utilisé la magie sur vous.


Tamara n'était pas au courant de son don et ne devait pas l'être.


- Ce n'est rien, répondit Tamara. Tu n'étais plus toi même... Mais, ce n'était pas de la simple magie. Tu n'avais pas ta baguette...

- Il arrive qu'elle fasse de la magie accidentelle, répondit aussitôt Padfoot.


II sourit et Anna trouvait qu'il n'avait pas l'air naturelle du tout. Elle retient un sourire.


- Oh, d'accord, répondit Tamara. Dis, tu veux venir un instant, Sirius ?

- Euh... oui, dit il. Je reviens dans une minute, dit il en direction d'Anna.


Celle ci hocha la tête et échangea un regard avec Harry. Padfoot suivit Tamara jusqu'à la porte de l'infirmerie.


- Tu me mens, dit elle brusquement.

- Quoi ? Fit Padfoot.

- Ce n'était pas de la magie accidentelle, dit Tamara. J'ai senti quelque chose de spécial...

- Euh, je ne sais pas trop... dit Padfoot en passant une main dans ses cheveux. C'était de la magie accidentelle.

- Tu ne veux pas me le dire ? Dit Tamara.

- Non, ça n'a rien à voir...

- C'est comme tu veux, Sirius. Mais ne me prend pas pour une idiote... Elle a pointé son doigt vers moi ! C'était voulu.


Padfoot se sentit un peu mal de lui mentir ainsi mais il ne souhaitait pas que le don de sa fille s'ébruite. Il n'était pas encore assez proche d'elle pour lui confier cela. Elle avait l'air plutôt contrarié en ce moment.


- C'était de la magie accidentelle, je te dis, dit il finalement. Écoute, je ne souhaite pas parler de ça... elle s'est excusée...

- Donc tu me cache quelque chose ?

- Ça me te regarde pas, Tamara, répondit Padfoot, agacé.

- Très bien, dit Tamara.

- Maintenant, je vais aller retrouver ma fille, si cela ne te dérange pas ?


Padfoot était très agacé que Tamara veule se mêler de ses affaires comme ça. Elle n'était pas bête, certes, mais elle devait comprendre qu'il ne voulait pas lui en parler... Il ne pensait pas qu'elle était comme ça... Elle tourna les talons, l'air hautain, et partit. Padfoot soupira et retourna à l'infirmerie.


- Est ce que je peux sortir d'ici ? Lui demanda Anna.

- Il faudrait demander à madame Pomfresh, répondit Padfoot.


Il vient s'assoir avec les enfants et appela l'infirmière. Elle arriva, l'air plutôt inquiet, mais se calma en voyant Anna en bonne état.


- Est ce que je peux sortir ? Demanda Anna.

- Oh, pas tout de suite, ma chérie. Tu dois passer une autre nuit ici pour que je sois certaine que tu vas bien.

- Mais je vais bien ! Rétorqua Anna.

- Elle peut passer la nuit avec moi, suggéra Padfoot. Je vais la surveiller.

- Hmm, fit l'infirmière en réfléchissant. Il est vrai que miss Black n'a plus le collier, donc le danger à disparu... J'autorise sa sortie à condition qu'elle reste sous ta surveillance et qu'elle ne s'enfuit plus.

- Anna ? Dit Padfoot en la fixant.

- Je ne vais plus m'enfuir, promit Anna d'un air gênée.


Elle put donc sortir avec Harry et Padfoot pour se rendre dans les appartements de ce dernier. Elle était toujours enfermée et sentait que son père avait peur qu'elle n'aille pas bien, mais au moins, elle était ailleurs qu'à l'infirmerie. Elle s'installa avec Harry dans le salon tandis que Padfoot alla se faire une tasse de café.


- Comment est la mère de Malfoy ? Demanda Harry.

- Oh... plutôt hautaine. Un peu comme Tracy était à l'époque... Je ne pense pas que Malfoy a pu faire un choix lui même.

- Il aurait choisit cette voie de toute façon, répondit Harry. Il est prétentieux et arrogant, un parfait Serpentard.

- Ton père aussi était arrogant, commenta alors Padfoot en s'assoyant avec eux.


Harry eut un air indigné.


- Il était arrogant mais il était quand même une bonne personne, ajouta Padfoot avec un sourire.

- Rien à voir avec Malfoy, déclara Harry. Il déteste tous les Gryffondor.

- Comme vous détestez tous les Serpentard... fit Padfoot.

- Oui, mais nous, on a raison, dit Anna. C'est eux, les futur Mangemorts.

- Ça ne veut pas dire, répliqua Padfoot.


Harry secoua la tête d'un air désespéré et Anna rigola. Ils passèrent la soirée dans les appartements de Padfoot et Anna se sentait beaucoup mieux. Elle n'avait pas trop envie de faire face à tous leur amis pour l'instant. Elle se sentait plutôt idiote de s'être comporté de la sorte pendant une semaine...

L'heure du rendez vous arriva rapidement et Padfoot dû partir. Il se tenait devant les enfants et avaient plutôt peur de ce qu'ils pourraient faire en son absence...


- Vous restez ici, ordonna t'il. Allez vous coucher bientôt et surtout, ne sortez pas d'ici.

- Oui, Padfoot, on le sait, répliqua Harry. Et toi, essaie de ne pas te faire tuer.

- Je vais essayer, souria Padfoot. Anna, promet moi que tu ne bougera pas d'ici.

- Je te le promet, soupira Anna. Et si Lestrange n'est pas seule ?

- On sera tout de même beaucoup plus nombreux, rétorqua Padfoot. Ça va bien aller.


II embrassa sa fille et son filleul et sortit des appartements. Les enfants restèrent assis là, plutôt angoissés. Ils se promirent d'attendre que Padfoot revienne pour aller se coucher...

Padfoot se rendit au point de rendez vous avec les autres professeurs et l'ordre. Tout le monde attendaient devant les portes du château. Il aperçut Remus et Tonks avec Maugrey et alla les rejoindre aussitôt. Il leur fit un bref résumé de la situation. Puis, Dumbledore les guida dans la forêt interdite. Padfoot ne savait pas trop à quoi s'attendre mais il était presque sûr que Narcissa ne se présenterait pas. Elle tenait trop à sa couverture... Bellatrix Lestrange serait donc seule. Avec Dumbledore de leur côté de toute façon, ils ne craignaient rien. La marche se fit en silence et ils arrivèrent finalement au point de rendez vous, dix minutes en avance. Tout le monde se cacha et un peu partout et Padfoot resta le plus près. Ils patientèrent quelques minutes. De la fumé noir fit soudainement son apparition et une silhouette apparut. Bellatrix Lestrange se tenait devant eux. Padfoot reconnu parfaitement son visage remplie de folie. Elle regarda autour d'elle avec un air nerveux.

Padfoot sortit alors de sa cachette et la menaça de sa baguette.


- Bella, dit il simplement.

- Je le savais, siffla Lestrange. Ta petite tarée de fille va le regretter.

- N'insulte pas ma fille, s'exclama Padfoot.

- Comme c'est mignon, dit Lestrange d'un ton sarcastique, ta gosse aussi te défend quand je t'insulte ! Où est elle donc ?

- Ça ne te regarde pas ! Répondit Padfoot. Comment oses tu t'en prendre à une enfant ?

- Je ne suis pas seule là dedans, répondit Lestrange. On s'est donné beaucoup de mal pour l'avoir ! Elle finira par nous rejoindre.

- Tu rêve, fit Padfoot.

- Assez parler, maintenant, s'exclama Lestrange. Je dois tenir ma promesse !


Elle dégaina sa baguette magique en une fraction de seconde mais Padfoot s'y attendait. Il contra le sortillège de la mort qu'elle lui lança. Tous les autres sortirent de leur cachette et vienrent se joindre à lui. Lestrange pâlit brusquement et disparu aussitôt. Dumbledore alla se mettre à l'endroit où elle avait disparu et refit le même scénario que l'autre fois pour pouvoir la retracer. Quelques instants plus tard, il savait où se trouvait la petite maison de Lestrange.


- Sirius, tu peux retourner avec Annastasia et Harry. Je pense que ta fille a besoin de toi, dit Dumbledore.

- Je veux l'attrapper avec vous, répliqua Padfoot.

- Nous n'aurons aucun mal à le faire, Sirius. Ta fille a plus besoin de toi.


Padfoot hocha la tête, vaincu. Il est vrai qu'Annastasia devait l'attendre avec impatience, avec Harry. Il était sur qu'ils ne dormaient pas encore. Il dit aurevoir à Remus et Tonks et fit un signe de tête aux autres. Il retourna à Poudlard.

Anna et Harry étaient couchés de part et d'autre du divan et discutait depuis que Padfoot était partit. Anna avait tout raconté à Harry dans les détails.


- Tu crois vraiment qu'elle peut ressusciter un mort ? Demanda Harry, dubitatif.

- Dumbledore m'a dit que c'était possible... avec un objet.

- C'est vrai ? S'étonna Harry, plein d'espoir.

- Oui... mais il dit que l'objet a disparu depuis des années.

- Oh... tu imagines, si on pourrait ressusciter les morts ? Ta mère, ton frère... mes parents.

- Ouais... ça serait comme un rêve.

- Mais cela ne se peut pas, dit brusquement Harry.

- On sait jamais, fit Anna.


II y eut un petit silence dans lequel les deux enfants s'imaginait un nouveau monde, avec tous ceux qu'ils avaient perdus. Anna se perdit quelque peu dans ses pensées. Comment aurait été sa vie si elle avait grandit avec son père et sa mère ?


- Tu n'aurais pas voulu revoir ton frère ? Demanda soudainement Harry. Je veux dire... m'échanger pour le revoir ?

- Jamais je voudrais te sacrifier pour le revoir, répondit Anna. J'y est pensé... mais je t'aime trop pour te perdre.

- Fiou, fit Harry en souriant. Alors, tu m'aimes ? L'agaça Harry.

- Un peu, fit Anna en faisant mine de réfléchir


Harry se mit à la chatouiller et elle en fit de même. Ils riaient pendant plusieurs minutes lorsque la porte s'ouvrit et que Padfoot entra.


- Heureux de voir que je ne vous ai pas manqué, dit il en les observant se chatouiller.

- Padfoot ! Lâchèrent Harry et Anna d'une même voix.


Ils se rassirent sur le divan et Padfoot vient s'assoir avec eux.


- Alors ? Dit Anna.

- Que s'est il passé ? Enchaîna Harry.

- Du calme... Je n'ai rien de vraiment excitant à raconter. Bellatrix Lestrange est venue seule. Elle était en colère... elle m'a attaqué mais j'ai riosté et elle a transplanné. Dumbledore l'a retracé et ils sont tous partit l'attrapper.

- Tu n'y est pas allé ? Demanda Harry.

- Non... Je voulais revenir vous voir, souria Padfoot.


Anna fut touché et elle lui fit un câlin. Harry se joignit à eux. Anna se sentait très heureuse en ce moment et elle se promit de se souvenir de cela lorsque ça irait mal pour elle...

IIs parlèrent encore quelques instants et Padfoot décida qu'il était temps d'aller dormir. Il se coucha avec les deux enfants dans son lit et souhaita que ces enfants ne le quitte jamais. Harry s'endormit rapidement mais Padfoot sentait qu'Anna ne trouvait pas le sommeil. Il se tourna vers elle pour ne pas reveiller Harry.


- Tu ne dors pas, gamine ? Chuchota t'il.

- Non, répondit Anna du même ton.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Je pensais à ce que Dumbledore a dit... est ce que tu sais, toi, quel est l'objet pour ressusciter les morts ?

- Oh... non, je ne le connais pas. Mais je sais que c'est très dangereux et qu'il y a un prix à payer.

- Tu crois que la mère de Malfoy a vraiment l'objet ?

- Non, du tout. Si Dumbledore ne sait pas où est cet objet, Narcissa ne le sait sûrement pas non plus. Elle voulait seulement t'avoir...

- Je m'en doutais, répondit Anna.

- Tu aimerais qu'il revienne en vie ? Demanda doucement Padfoot en parlant de son frère.

- Ouais... j'aurais aimé qu'on aille une deuxième chance... mais jamais contre la vie de Harry.

- Tu l'aimes beaucoup ?

- Ouais, c'est comme un frère. Je m'entend mieux avec lui qu'avec Axel... dis, Padfoot ? Tu aimerais que maman revienne à la vie ?


Padfoot resta muet un instant face à ce chsngement de sujet brutal. Il ne s'attendait pas à cette question.


- Bien sûr que oui... repondit il finalement.

- On pourrait chercher l'objet, nous, dit Anna.

- Je pense que ce serait beaucoup trop dur. C'est une recherche de toute une vie. On ne peut pas passer sa vie à chercher quelque chose vainement... sinon, c'est nous, qui perdons notre vie. Je pense que ressusciter les morts est quelque chose d'impossible... il y aurait trop de conséquence.

- Hmmm... fit tristement Anna.


Padfoot la serra contre lui pour la réconforter. Anna était très reconnaissante envers la vie de lui avoir redonné son père.


- Je suis heureuse de ceux qui sont en vie, dit alors Anna. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, papa.

- Oh, gamine... moi non plus, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. Je suis fière que tu sois ma fille, dit Padfoot d'un ton attendri.


Anna sourit doucement et elle ferma les yeux. Elle finit par s'endormir paisiblement dans les bras de son père. Elle se sentait bien, à présent, et était prête à tout affronter.


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