Contre tout espoir
- Bien, disons alors que tout cela n’était qu’un regrettable accident. Séverus, je compte sur vous pour donner au professeur Slughorn toutes vos potions afin qu’il les analyse, comme ça nous serons sûr qu’un événement comme celui-ci ne se reproduira pas.
- Bien, professeur. Je tenais encore une fois à présenter mes excuses en mon nom mais également pour mon apprenti qui a mal étiqueté les bouteilles d’encre et de potions.
- C’est oublié, voyons, à partir du moment où monsieur Jedusor n’a pas de séquelles de ce qui lui est arrivé…
Le directeur Dippet commençait à regretter d’avoir convoqué le garçon dans son bureau. Son regard vide, fixé sur lui, lui donnait la chair de poule. Il se devait de couvrir ses professeurs, évidemment. Il était lâche et il le savait. Mais de toute façon, un orphelin sorti de nulle part n’aurait jamais gain de cause devant le magenmagot. Et puis Dumbleodre lui avait assuré que Séverus était de bonne foi. Et Dumbledore avait toujours raison.
- Ca va aller, Jedusor ? On oublie l’affaire ? demanda Dippet comme s’il s’adressait à un simple d’esprit.
Séverus regarda le garçon dans les yeux, un éclair menaçant dans le regard. Mais Jedusor se contenta de rester impassible.
Je te tuerai, toi, et ton apprenti. Je commencerai par les yeux, je n’ai jamais aimé qu’on me regarde. Puis je m’attaquerai au visage, comme ça, plus personne ne vous reconnaîtra. Enfin, je vous arracherai membre par membre jusqu’à ce que vous ne ressembliez qu’à de faibles morceaux d’êtres humains pas finis. Puis je m’attaquerai à tous ceux qui auront l’audace de s’en prendre à moi, l’héritier de Salazard Serpentard en personne. Lorsque j’aurais retrouvé mon héritage. Tous se prosterneront à mes pieds.
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Sang. Il sent le sang. Sang froid, enterré depuis plus de mille ans dans les fondations du château. Il lui suffisait de parler aux écailles luisantes et aux yeux de mort.
Jedusor glisse silencieusement sur le carrelage. Il entrouvre la bouche comme pour gouter l’air, puis la referme, toute détermination retrouvée. Il pousse la porte des toilettes des filles.
- AAAAAAAAHHHHHHH ! Un garçon dans les toilettes des filles !!!!!
La violence du hurlement réveilla en lui un plaisir encore inconnu. Mais pour sa mission, il fallait qu’il s’arrête.
-Tais-toi, Mimi, je me suis perdu, c’est tout. Ne t’inquiète pas, je m’en vais.
- OOhh, Tom, tu es sûr ? Je veux dire, je suis seule ici, tu peux venir m’y rejoindre quand tu veux.
- Oui, ça va aller, je vais chercher les toilettes des garçons.
- Je peux te montrer, si tu veux.
- Ce n’est vraiment pas la peine. A… Bientôt, Mimi.
Mimi rougit tellement que ses boutons d’acné paraissaient pales en contrepartie.
- Au revoir, Tommy, minauda-t-elle.
Le garçon se retint de vomir au visage de la Sang-De-Bourbe qui avait eu l’audace de lui faire des avances. Il avait pourtant savamment préparé son coup… Il avait passé plus de deux semaines à emprunter des livres à la bibliothèque sur Salazard Serpentard. Il avait appris à le vénérer, il lui avait rendu hommage, à lui, son véritable ancêtre. Sans doute était-il lui aussi un sang pur comme les aimait Salazard. Sinon, comment expliquer sa puissance ?
Une longue baguette blanche jaillit, un éclair de magie brute en sortit. De la fumée nauséabonde de chair grillée. La mouche tomba sur le sol. Il se sentait mieux.
Un oiseau qui passe devant la fenêtre. Et tout à coup cet oiseau a le visage de cette sale Sang-de-Bourbe. Le visage de Mimi explose. Le tas de plumes descend de plus en plus vite à mesure que le sang en imbibe la plus infime parcelle.
Mais tuer des animaux ne l’intéressait plus. Désormais, il avait une nouvelle cible : il allait épurer l’école. Seuls les élèves dignes d’y étudier de par leur sang y entreraient. Les autres seraient massacrés pour avoir eu l’audace de croire qu’ils pouvaient l’égaler.
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- Alors, Harry, tu as fini de corriger les copies que je t’avais demandées ?
- Depuis quand je suis ton esclave, Sev ?
- Depuis que je suis ton maître. Je suis censé t’apprendre suffisamment de choses pour que tu passes tes maîtrises de potion et de défense.
- Et bien sûr, les copies bourrées de fautes des premières années m’aideront à réviser le programme de la maîtrise.
- C’est formateur. Et puis ça forge le caractère.
Un coussin vola à travers le salon et sembla un instant se coller contre de gras cheveux avant de s’écraser au sol.
Séverus se retourna dans un bruissement de robes. Son regard menaçant aurait ébranlé la Grande Muraille, serait resté inébranlable même sous un Tsunami. Et pourtant, la lueur dans les yeux de son compagnon le fit vaciller.
Sans un mot, il se dirigea vers la chambre la plus proche. Dans une ambiance de mausolée, ses vêtements glissèrent lentement sur le sol. Une porte qui se ferme doucement, un corps frêle qui se tend, des mains qui se touchent frileusement. Un pas en arrière, Séverus sent son dos frôler le coton de ses draps. Un mouvement du bassin et c’est sa tête qui touche l’oreiller derrière lui. Un poids sur son ventre, de légers poils de barbe naissants qui lui piquent la lèvre.
Il goute à la douceur sucrée du visage poupin qui s’impose au sien. Cette virilité naissante sur la lèvre rendait Harry plus désirable que jamais. Il ne bouge plus. Sa passivité est comme une invitation, une acceptation. La façon de graver la beauté de ce moment dans sa peau, sans prendre le risque de le dénaturer.
Des mains inquisitrices explorent leur nouvelle acquisition. Les lèvres suivirent et un râle s’échappa de la bouche du plus âgé qui souleva légèrement son bassin et écarta les jambes. Un voile de quiétude sembla recouvrir la scène.
Aucun des deux ne parla pendant ce temps. Lorsqu’Harry se laissa aller, repu, Séverus sentit le charme se rompre. La nausée l’envahit alors qu’il comprenait ce qu’il avait fait. Un garçon si jeune, un novice. Comment avait-il pu se laisser berner par un vieux livre ensorcelé ?
Je t’ai trahie, Lily.
Il se détesta.
- Séverus ?
Une voix rendue rauque par les cris. Une incitation au péché.
- Séverus, reviens !
Un silence pesant s’abattit sur Harry. Il se leva tout doucement. Son corps nu se posa comme un point d’interrogation à l’entrée du salon.
- Rhabille-toi.
- Quoi ?
- Je t’ai dis rhabille-toi !
Incompréhension. Douleur. Trahison.
- Pourtant, tu ne semblais pas aussi farouche, tout à l’heure.
- Ce n’est que la magie. Une stupide magie. Dumbledore nous a envoutés, c’est sûr.
Une porte qui claque. Le silence.
Le manque s’abattit à telle vitesse sur lui qu’il eut l’impression d’étouffer. Il était drogué, ça au moins, c’était vrai. Mais le salut viendrait. Il commençait la désintoxication.
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La chute fut brutale. Son corps se prit dans un tas mou et chaud. Son menton rencontra violemment le sol.
Le retour à la réalité fut encore plus violent ; il venait de trébucher sur le corps d’un élève. Son cerveau se mit en marche de lui-même. Quatrième année Poufsouffle. Stebbins. Un né-moldu.
Le cauchemar commençait.
Il se releva comme il put et vit les mains du garçon qui serraient une plaque d’argent à hauteur de visage : prix du meilleur joueur d’échec du tournoi de 1939. L’expression de terreur sur le visage de l’adolescent, la rigidité du corps, tout correspondait. Sur le mur, en lettres de sang :
« La Chambre des Secrets a été ouverte. Ennemis de l’Héritier, prenez garde. »
Il chassa l’impression de déjà vu et la vision de Ginny, étendue sur le sol de la Chambre. Il sortit sa baguette et fit léviter le corps. Direction l’infirmerie.
Rentrer à l’appartement était inenvisageable. Il bloqua toute émotion pouvant lui rappeler les événements récents. Seul comptait maintenant de prévenir Dumbledore.
- Il faut prendre des mesures, professeur ! Nous ne pouvons pas le laisser attaquer les nés-moldus ! La prochaine fois, il y aura des morts !
- Calme-toi, Harry ! Je comprends ta panique, mais nous avons la situation bien en main. Les professeurs vont patrouiller dans les couloirs et renvoyer tous les élèves dans leurs maisons respectives. Quant à Jedusor, nous ne sommes même pas sûrs que ce soit lui ! Il n’est qu’en première année !
- Je l’ai vu tuer une mouche, hier, en classe. Simplement en pointant sa baguette sur elle. Il est capable de beaucoup plus de choses que vous ne pouvez l’imaginer. Et puis n’allez pas me faire croire qu’il y a d’autres fourchelangs ici !
- D’après ce que m’a dit Séverus, il y a vous.
- Enfin, Albus, vous n’êtes pas sérieux !
- Vous semblez tellement pressé à l’idée de tuer un enfant…
Une chaise vola vers Albus qui l’arrêta d’un geste de la main. Furieux, Harry essaya néanmoins de reprendre le contrôle de ses pouvoirs. Faire de la magie accidentelle à 17 ans pouvait s’avérer plus dangereux qu’à 11. Quoi que, lorsqu’on s’appelait Jedusor…
- Sortez de cette pièce, Harry, et retournez dans vos appartements. Je vous ferai appeler si j’ai besoin de vous.
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Tu es à moi, moi seul suis digne de te commander. Mon héritage, mon instrument. Glisse, glisse silencieusement. Rapproche-toi doucement. Mon serpent. Mon basilic.
Ouvre tes yeux, et le jugement viendra. Mais ne me regarde jamais, à moi. Ton maître. Sens le sang impur, traque le sang mêlé. Tue, mange, nourrie-toi. Tu es bien maigre, mon serpent. Je vais te nourrir.
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- Accio Choixpeau magique !
Un bout de chiffon sortit lentement par la fenêtre du bureau du directeur, lequel était bien heureusement en train de dîner dans la Grande Salle. Il l’attrapa au vol. Il devait sauver les élèves. Il était et resterait un Gryffondor. Et un Gryffondor ne laisse pas des élèves se faire pétrifier s’il peut l’en empêcher. Une épée et sa baguette devraient lui suffire. Après tout, il avait réussi à le tuer à douze ans avec moins que ça.
La marche jusqu’aux toilettes lui sembla bien plus longue que prévu. Même caché sous sa cape d’invisibilité, Harry se démenait pour passer entre les élèves qui descendaient surexcités à la Grande Salle.
La main sur la poignée de la porte, il attendit un instant. Un bruit lui parvenait de l’intérieur. Un faible crachotement. Il tendit l’oreille. Doux, enjôleur. Je te nourrirais, tu vivras en roi auprès de moi. Glisse, petit serpent. OUI !!!!! Harry défonça la porte. Et la vision d’horreur qui s’imposa à son esprit lui donna des cauchemars pendant des mois.
Myrtle, première année Serdaigle, allongée par terre, les yeux grands ouverts fixés en une expression de stupeur. Au-dessus du corps, celle qu’on appellerait désormais Mimi Geignarde, et qui essayait de se rendre compte qu’elle était bloquée pour l’éternité sous sa forme d’adolescente. L’accès à la Chambre se ferma brutalement lorsque ses pas retentirent dans la pièce. Jurant, Harry se contenta d’arranger le corps de Mimi, ignorant les hurlements d’incompréhension du fantôme. Il n’avait pas le temps de prévenir qui que ce soit. Il se pencha sur le robinet gravé d’un serpent et chuchota « ouvre-toi » en fourchelang. Puis sauta par l’ouverture.
Les yeux hermétiquement fermés, Harry avança à tâtons, serrant toujours le choixpeau dans sa main droite et sa baguette dans la gauche. Il lança un protego et se dirigea au bruit des écailles qui glissaient doucement sur le sol craquant de cadavres de rongeurs.
Un sifflement, comme une épée qui fend l’air, mais beaucoup plus lourd, retentit. Harry n’eut pas le temps de se baisser et une immense queue recouverte d’écailles le frappa. Le souffle coupé, Harry s’effondra au sol, et sa tête heurta un rocher. Il s’évanouit.
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Séverus se haïssait. Après avoir cédé à ses impulsions et couché avec Harry, il se détestait. Mais depuis qu’il avait vu la souffrance dans le regard du garçon, il se haïssait. Il s’était pourtant promis de ne plus faire de mal aux gens qu’il aimait.
Car il avait beau se voiler la face, il n’y avait qu’un mot pour décrire ce qu’il ressentait. Il était tombé amoureux. Et il ne pouvait pas le supporter. Car cela l’obligeait à s’impliquer dans la relation, donc à décevoir son compagnon. Il n’avait rien de bon à lui offrir. Autant arrêter tout de suite.
Il devait aller le voir et lui expliquer. Pour la première fois de sa vie, Severus Snape envisageait l’idée de s’excuser pour son comportement. Tout pourvu que la situation retourne à la normale. Il souffrait énormément. La douleur qu’il ressentait lui donnait la nausée tellement elle était forte. Plus que tout, il avait envie de le serrer dans ses bras, de ressentir son corps chaud contre le sien, sa tête contre sa poitrine, faisant résonner dans tout son être les battements de son cœur. Mais il devait se retenir. Pour le bien de tous les deux.
Toc Toc.
Toc Toc Toc !
TOC ! TOC !
- Ca va, je viens !
Sans doute Saint Potter avait oublié le mot de passe. Au vu de ses performances scolaires, il en était capable. Il n’avait rien à faire avec quelqu'un comme lui.
Mais Potter ne portait pas une grande barbe châtain et des lunettes en demi-lune.
- Séverus, venez tout de suite. Une élève a été tuée dans les toilettes des filles. Je soupçonne Harry d’être entré dans la Chambre. Jedusor a disparu.
Séverus bouscula le vieil homme. Les murs s’effaçaient devant lui, laissant le passage aux fous. Aux fous d’amours qui sentaient que l’être aimé était en danger. Tout ce dont il avait essayé de se convaincre s’effritait à présent, tombait en poussière, tout comme sa résolution de se tenir éloigné d’Harry. A ce moment-là, il aurait donné n’importe quoi pour pouvoir lui dire qu’il l’aimait.
Il arriva dans le couloir des toilettes. Seuls quelques professeurs étaient présents et bloquaient le périmètre. Les affaires de Poudlard ne sortaient pas du château dans la mesure du possible.
Un petit bonhomme complètement dépassé par les événements s’approcha de lui.
- Séverus ! Vous vous rendez compte ? Une élève assassinée ! Il y a un tunnel au centre des toilettes ! Le monstre a dû passer par là !
- Mon apprenti ! Armando, il fait que j’essaie d’entrer. Je pense qu’il était présent, il m’a dit avoir entendu un bruit bizarre venant de ce couloir ! Je ne l’ai pas cru, mais à présent, il a disparu et Albus m’a dit qu’une élève avait été…
- Chut ! Il ne faut pas que les élèves soient au courant. Nous l’avons emmenée à l’infirmerie, nous ne préviendrons les parents que lorsque nous en saurons d’avantage.
- Je vais le chercher. Occupez-vous de bloquer le couloir et envoyez les autres professeurs patrouiller.
- Je… Euh, oui, ça me semble une bonne idée, mais Séverus, vous aurez besoin d’aide, si jamais le monstre…
- Donnez-moi une heure. Si je ne suis pas remonté, appelez les aurors.
- Les aurors ? Croyez-vous que ce soit…
Mais Séverus ne l’écoutait plus. Il entra d’un pas résolu dans la pièce, et s’éclaira d’un lumos. Il invoqua un bouclier autour de lui, et sauta dans le trou béant.
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- Réveillez-vous.
Harry sursauta violemment mais il avait trop mal pour se lever. La voix sifflante qui l’avait réveillé provenait de Tom. Il voulut lever sa baguette. Mais celle-ci avait disparu. Il se rappela rapidement que Tom n’était pas censé être au courant qu’il savait qu’il était l’héritier.
- Tom ? demanda doucement. Tu vas bien ?
- Je vais bien, siffla l’autre. Vous en êtes un, aussi.
- Un quoi ? demanda Harry.
- Un fourchelang. Vous me comprenez.
Il avait été bête. Note pour plus tard : lorsque la voix de quelqu'un semble siffler, c’est qu’il parle fourchelang. Il s’était trahi.
- Oui, je te comprends. Je suis comme toi, tenta Harry, sentant que le garçon hésitait.
Il ouvrit les yeux. Ils étaient dans la Chambre. Tom était à ses côtés, tenant les deux baguettes entre ses mains. Et les pointant sur lui. Une drôle d’impression traversa Harry alors que ses yeux se plongeaient dans ceux du garçon. Un picotement dans tous ses membres. Sa cicatrice sembla essayer de sortir de sa tête. Il se massa rapidement le front.
- Il faut qu’on sorte d’ici, Tom. Il y a un monstre dans cette pièce.
- Il ne viendra que si je l’appelle.
- Pourquoi le ferais-tu ?
- Pour tuer ceux qui m’ont fait du mal. Vous par exemple, accusa le garçon.
- Je ne te veux pas de mal.
En disant ces mots, Harry se rendit compte qu’il y croyait vraiment. Il sentait tout cet amour que Séverus avait refusé d’accepter. Cet amour qui avait besoin d’exister. Il oublia tout ce qu’avait fait Jedusor. Il ressentait un besoin impérieux de le protéger, de lui montrer qu’il existait autre chose que la violence. Il pouvait l’aider à changer. L’éduquer, comme si c’était son enfant; Dumbledore avait bien dit que l’amour était une véritable magie capable de changer les choses et les gens ? Il pouvait faire changer Jedusor.
- Alors ce n’était pas toi, pendant la retenue ?
Le tutoiement semblait être venu plus facilement, plus naturellement que le vouvoiement. Harry sentit sa vigilance baisser en flèche.
- Non, ce n’était pas moi. Je n’ai pas fabriqué cette potion.
- Je crois que le professeur Prince veut me tuer, chuchota Tom, sa voix simulant à merveille sa terreur.
Ce disant, il se rapprocha doucement d’Harry. Le jeune homme le prit en pitié et le serra contre lui. Comment avait-il pu songer un seul instant à tuer un enfant ?
- Je te protègerai.
Séverus lui manquait déjà. Peut être comprendrait-il qu’il n’était pas nécessaire de tuer. Peut être l’aiderait-il à élever le garçon. Il sortit lentement sa cape d’invisibilité et en recouvrit le garçon et lui-même.
Le serpent resserra ses anneaux autour du corps de son futur repas. Harry, plein de bonnes intentions, se leva et referma lui aussi ses bras sur le petit corps accroché au sien.
- Suis-moi, je sais où on peut se cacher.