Le Harry Potter dont vous êtes le héros 3 - Gryffondor édition encore
Trelawney est enthousiasmée par ta déclaration.
« Les troubles gastriques font partie des syndromes souvent rencontrés par les plus grand voyants ! J’en suis moi-même une preuve vivante ! C’est très bon signe M. Potter, vous êtes un élément prometteur. Allez donc à l’infirmerie, Mme Pomfresh saura quoi vous donner. »
Avec un clin d’oeil complice que tu juges révoltant, elle met fin au cours et tu te dépêches de sortir avant tout le monde.
Tu décides de te balader un peu dans les étages, et ton sens de l’orientation étant ce qu’il est, tu es bientôt complètement perdu dans les couloirs interminables de Poudlard. Au moment où tu te demandes comment appeler à l’aide tout en gardant ta dignité et sans avoir l’air d’avoir besoin d’aide, tu entends un bruit derrière toi.
C’est Malefoy, le visage pâle, qui avance courbé en se tenant la poitrine d'une main, l'autre main tenant fermement un petit objet que tu ne distingues pas bien. Ton soulagement est vite éclipsé par une sensation de lassitude : il va encore te barber avec ses conversations fades où il est rarement question de toi et de ton génie. Mais bon, si tu veux regagner un jour ton dortoir, tu n’as pas le choix. Il va falloir subir sa compagnie,
« Bonjour Malefoy, comment vas tu, il fait beau aujourd’hui, je ne suis pas du tout perdu ! Je me balade dans les couloirs, et je sais parfaitement d’où je viens, où je suis et où je vais ! Je connais ce château comme ma poche ! Je n’ai besoin de personne, personne tu m’entends ? Personne !! Laisse-moi !!!»
Tu t’en vas en courant, et te retrouves encore plus perdu qu’avant. Heureusement Malefoy te rattrape, et tu remarques qu’il garde le poing serré sur un petit objet mystérieux.
Avant que tu n’aies eu le temps de l’interroger là-dessus, il détourne ton attention :
« Tu as entendu pour Sirius Black ? Il paraît qu’il veut infiltrer Poudlard pour te tuer. »
Hein ? Décidément, que ce soit chez les Dursley ou à Poudlard, on dirait que tout le monde veut ta peau. Même avec ton narcissisme extrême, tu as du mal à justifier ça. L’argument « Ils sont tous jaloux » ne peut quand même pas tout expliquer ! Une chose est sûre, tu refuses de montrer à Malefoy que tu ne sais pas du tout de quoi il parle.
Tu prends un air pénétré : « Oui, bien sûr, j’en ai entendu parler. »
Malefoy, intéressé, attend que tu poursuives. Tu ne sais pas quoi dire et restes silencieux.
Il insiste :
« Et tu n’es pas plus inquiet que ça ? Ou furieux ? Je veux dire, tu dois bien avoir envie de te venger, non ? A ta place j’aurais déjà fait quelque chose. »
Ah zut, ça se corse ! Tu comprends de moins en moins ce qu’il veut dire. Mais il ne doit pas le savoir ! Tu balaies ses propos d’un geste désinvolte du bras :
« Tu sais, ce n’était pas si terrible. Dans la vie, c’est important de pardonner. Tendre l’autre joue, comme disait Bouddha. Et puis, j’ai mieux à faire que de penser à ces bêtises ! »
Malefoy recule, le visage pâle : « Tu veux dire que tu te fiches de ce qu’il t’a fait ? »
Pour ce que tu en sais, ce Sirius Black ne t’a rien fait du tout. Et puis avec ce nom ridicule digne du plus emo des adolescents adeptes de pentagrammes dessinés à la craie, tu ne vois pas comment il pourrait représenter une quelconque menace.
« Ce n’était rien du tout ! Si je devais me mettre en rogne pour si peu, je ne serai pas Celui-Qui-A-Survecu, tu sais. » Tu lui adresses un sourire paternaliste : « Il faut savoir choisir ses combats dans la vie. »
Malefoy a l’air stupéfait. Bien. Tu as encore réussi à sauver ta réputation.
Va en 20.