TJ n'est pas seule 2

Chapitre 24 : Le départ des jumeaux

5718 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/07/2022 16:31

Le départ des jumeaux

 

Nora venait de ramener Voldemort à la maison. Elle avait essayé tout ce qu’il lui était passé par la tête. Elle avait même essayé le sortilège Endoloris, mais il n’avait même pas sourcillé. Les semaines avaient passé. La jeune femme venait chaque soir pour lui parler de la journée, lui donnait des nouvelles des enfants. Puis les mois avaient continué.

 

Le nouvel an 2008 avait commencé, ainsi que l’anniversaire de Rina, et de Tom. Nora avait longtemps hésité à dire aux enfants que leur père était là, inconscient dans le lit. Mais elle avait fini par ne rien dire, mais si elle doutait qu’ils ne découvrent pas très vite la vérité. Si ça se trouve, ils le savaient peut-être déjà.

-         Bon anniversaire, ma puce ! dit Nora en lui donnant son cadeau, c’était un ensemble de tenue.

-         Merci, maman, fit la petite fille, elle avait neuf ans.

Anora et Toma allaient rentrer à Poudlard, cette année, dans quelques mois. Elle avait envie que Tom voie ça. Ils avaient passé la soirée tous les six. Le mois de janvier, s’était bien passé, Pyrite continuait de suivre les plans de Voldemort, même si la rumeur de sa « mort », se répandait de plus en plus.

-         Il va revenir, confirma, une nouvelle fois, Nora à Pyrite.

-         Je n’en doute pas, madame, mais nous devons marquer un coup. Les gens recommencent à faire n’importe quoi. Hier, nous avons eu une attaque.

-         De qui, sur qui ? demanda Nora, en tendant sa fille Ana, sur ses genoux, et Diya dans son couffin.

Toma était là aussi, mais Anora se trouvait avec Wang, et Rina avec RoseMary, chacun pour suivre les leçons de leurs professeurs particuliers.

-         Des sorciers sur d’autres. Apparemment, cela devient amusant de …. Critiquer les mangemorts, d’insulter quelqu’un d’être un mage noir.

-         Que voulez-vous faire ? demanda Nora.

-         J’ai une idée, dit Toma.

Nora le regarda, c’était la première fois qu’elle voyait son fils agir comme un « enfant politique ». C’était tout de même étrange à dire.

-         Quel est ton idée ? demanda Pyrite, étrangement intéressé par ce qu’un enfant de dix ans pourrait avoir à dire.

-         Occuper leurs esprits à quelque chose. Organiser des jeux, un tournoi de Quidditch ferait l’affaire. Pendant ce temps, il faut punir les coupables.

-         En cachette ? demanda Nora.

-         Non au contraire, contredit Toma.

-         La population doit savoir qui est coupable, qui est puni et pour quelles raisons. Cela montera que nous avons le contrôle de la situation, et dissuader les autres de faire la même chose. Sinon, ils vont gagner en … confiance, et s’attaquer aux autres de plus en plus, fit Pyrite.

-         D’accord ! dit Nora en haussant les épaules, elle n’y connaissait pas grand-chose en politique.

-         Avez-vous eu des nouvelles de l’ordre ? demanda Pyrite.

-         Non, aucune ! répondit la jeune mère.

 

Quelques semaines plus tard, un concours de Quidditch fut organisé, et en même temps de nombreuses arrestations. Il y a eu deux … réactions. La première fut du soulagement de la plupart des gens qui semblait avoir compris que le ministère avait la situation en main, et qu’il y aurait moins d’attaques, qui avait secoué les sorciers. Pyrite avait également demandé aux mangemorts de ne plus chasser les moldus, ou les nés-moldus. Et la seconde réaction fut … l’affolement pour ceux qui espérait plus, ou voulait plus que ce qui leur était accordé.

-         Tu vas bientôt rentrer à Poudlard, dit Pyrite à Toma.

-         Oui !

-         Tu vas faire ton apprentissage magique.

-         Oui !

-         Je compte sur toi pour bien travailler.

-         Oui, répondit le jeune garçon d’un ton évident.

Le jeune garçon avait hâte d’entrer à Poudlard pour découvrir ce nouveau monde, tout comme sa sœur d’ailleurs.

 

Des mois étaient passés, Nora était à nouveau allongée aux côtés de Tom. Aujourd’hui, elle lui parlait de sa journée d’anniversaire avec ses enfants, c’était le 8 juin. Mais le mage noir était toujours inconscient. Nora toussa et remarqua du sang dans sa main. Elle se blottit contre Voldemort, le choc en retour état entrain de commencer. Elle ressentait déjà des effets sur son corps. Est-ce qu’il y avait encore quelque chose à faire ? Nora pleura pendant quelques instants. Mais il fallait qu’elle se montre forte et courageuse pour ses enfants. Elle se dressa et posa ses lèvres sur celles de Tom, et quitta les lieux.

 

Voldemort était plongé dans un « sommeil » particulier. La grotte celte avait « aspiré » sa magie, puis celle habitant son corps, pour le laisser inconscient. Les enfants, en particulier Ano, venait lui rendre souvent visite pour l’observer. Le mage noir se trouvait dans le « noir », quand il vit un flash de lumière devant lui. Il s’avança vers la lumière, mais elle disparut avant qu’il n’ait pu l’atteindre.

 

Quelques semaines plus tard, Nora et les enfants mangèrent le repas tranquillement. Toma et Anora avaient 10 ans, presque 11 ans, et ils devraient bientôt renter à l’école, et donc faire les achats sur le chemin de Traverse.

-         Nous pourrons bientôt faire les achats dès que vous avez reçu votre lettre pour Poudlard, expliqua Nora.

-         Et si on ne la recevait pas, s’inquiéta Ano.

-         Tu as des pouvoirs, tu iras à Poudlard, informa leur mère avec le sourire.

Il y avait aussi Ariana, la fillette avait neuf ans, elle continuait ses leçons avec RoseMary, la voyante. Tout semblait bien se passer. Elle n’arrêtait pas de faire des câlins à sa mère, sans que Nora ne comprît vraiment pourquoi, même si elle avait sa petite idée.

Ensuite, il y avait Doriana, Ana, la petite fille avait deux ans et demi, elle était toujours en train de sourire, et de rire. Elle parlait tout le temps en Fourchelang avec sa grande sœur Ano. Elle faisait la traduction uniquement quand c’était quelque chose d’important.

Et puis la petite dernière de la famille Nadiya, Diya, avait maintenant 7 mois, elle tenait assis dans son parc, ou sa chaise haute pour manger. Nora aimait chacun de ses enfants, et elle savait que son temps avec eux, était compté. Après le repas, elle leur lut une histoire celte, Charles avait laissé son livre pour les enfants. Ils étaient tous là, aucun d’eux ne rechignait à passer du temps avec leur mère.

 

Une fois la lecture finie, les enfants allèrent au lit. Nora repassa voir Voldemort. Elle fut surprise de le voir tourner sur le côté, comme s’il avait bougé dans son sommeil.

-         Tom, s’écria Nora en s’activant auprès de lui, mais il était toujours dans le sommeil.

La jeune femme le poussa pour le remettre sur le dos, puis elle se coucha près de lui, en se demandant ce qui avait changé pour qu’il bouge dans son sommeil.

 

Le lendemain, elle regroupa ses enfants sous le hall, ils avaient tous les deux reçus leurs lettres pour Poudlard. Nora n’avait pas reçu de Tom l’autorisation de sortir, mais … c’était quelque chose qu’elle ne voulait manquer pour rien au monde. Après tout, elle voulait passer le plus de temps avec ses enfants. Elle repensa ce qu’elle avait dit à Toma, il y a des années :

-         C’est tout ce qu’on peut souhaiter. Afin que l’on puisse passer le plus de temps ensemble. Il ne faut pas avoir peur de ce jour, il faut espérer qu’il arrive le plus tard possible !

La famille allait donc se rendre au chemin de Travers, Fenrir avait insisté pour les accompagner, comme la première fois.

-         Au cas où, on croiserait l’ordre ! dit-il.

-         Ça ne risque rien.

-         Je sais, mais au cas où !

-         Et tu vas faire quoi si on les croise ? demanda Nora.

-         Ne sais pas ! bougonna Greyback.

-         Tu as le choix. Tu peux les attaquer, mais ça ne serait pas très … juste ! Tu peux les ignorer, ou même changer de trottoir, et il y a une troisième possibilité, dit Nora.

-         Laquelle ?

-         Leur dire « bonjour », fit Nora.

-         Bonjour ?!

-         Je leur dirais bonjour, fit Toma avec le sourire.

-         Pourquoi ? demanda Fenrir.

-         Qu’est-ce qui les embêterais le plus ? commenta Ano.

-         Et puis, maman nous apprit à être polis, ajouta Rina avec le sourire.

La famille se mit donc en route vers le chemin de Travers, en compagnie de Fenrir Greyback.

 

 

 

 

La famille, accompagnée de Fenrir, se rendit en premier à Gringotts pour prendre un peu d’argent afin d’acheter leur matériel. Nora fronça les sourcils, il y avait encore plus d’argent et d’or que la dernière fois, dans son coffre. Après cela, ils firent le tour des boutiques : Vêtements, Apothicaire, Ménagerie, Chaudron, Librairie et enfin le magasin de baguette.

 

Toma eut une baguette en pommier, avec un poil de centaure, elle faisait 31,6 cm. Ollivanders est plutôt surpris de mettre une baguette si « forte » entre les mains d’un petit garçon. Mais elle a choisi le sorcier. Les personnes qui possèdent ce genre de baguette, sont puissantes, et ayant des aspirations élevées. Ce jeune garçon a un grand idéal. Et le poil de centaure renforce d’autant plus cette particularité.

Anora eut une baguette en if avec une plume de Phoenix, elle faisait 29,7 cm. C’était la même chose pour la petite fille, elle trouvait une baguette en if, signe que la fillette sortait de l’ordinaire, et faisait partit des personnes ayant des baguettes en if, qui était aussi rare que ceux ayant une baguette en pommier.

-         Ton père aussi a une baguette en if, fit Nora avec le sourire.

-         Oh ! fit Anora en fixant sa baguette avec émerveillement.

-         Et ta baguette, maman ? demanda Toma.

-         Aubépine avec un crin de licorne, répondit la jeune femme.

Nora tenait sa fille Diya dans ses bras, mais Rina et Ana étaient devant la porte avec Fenrir. Le quatuor rejoignit le trio, sous le regard inquiet d’Ollivanders. Toute la famille remonta vers le glacier, et s’installèrent à une table.

-         Tu as eu des nouvelles de Wilk ? demanda Nora.

Cet endroit lui faisait penser à l’attaque des loups-garous, c’était il y a quelques années, maintenant.

-         Oui, il est mort, répondit Fenrir.

-         Oh !

-         Tant mieux, dit Anora …. Enfin, je veux dire, il ne fera plus de mal à personne, rectifia la fillette, en croisant le regard de sa mère surprise.

Ils partagèrent un moment à rire, à s’amuser, à vérifier qu’il n’avait plus rien à acheter. Il fut l’heure de rentrer au manoir. Les enfants rangèrent leurs affaires. Nora leur avait offert une valise en cadeau pour leur anniversaire dans quelques jours.

 

Le soir venu, elle retourna auprès de Tom, et le retrouve encore sur le côté, comme s’il cherchait à se réveiller. Elle s’allongea près de lui, et fut encore prise par une quinte de toux, dévoilant du sang dans sa main. Elle essuya sa bouche, et la posa sur celle de Tom. Elle voulait tellement l’avoir auprès d’elle. La jeune femme s’endormit contre lui. Nora fut réveillée par un mouvement. Tom se débattait dans le lit. La jeune femme se leva et l’observa, il semblait se battre dans ses rêves.

 

Elle vit alors du sang sur ses lèvres. Son sang ? Encore du sang ! Est-ce qu’il n’avait pas déjà pris son sang pour se forger un corps ? Est-ce qu’il ne faudrait pas refaire la même chose ?

La jeune femme fit apparaitre un couteau, coupa son bras et le sang coula. Elle se mit au-dessus de la bouche de Tom, et le fit couler.

 

Nora se mit à califourchon sur lui, et posa sa bouche sur celle de Tom. Cela avait un gout de fer, mais elle s’en fichait. Soudain, elle sentit une main se posait sur sa tête, et l’embrassait, il répondit à son baiser. La jeune femme se mit à pleurer de soulagement et de joie.

-         Tommy, murmura-t-elle contre ses lèvres.

Elle croisa son regard toujours aussi violent. Mais elle était tellement heureuse, elle s’effondra contre son corps.

-         Merci, tu es revenu, dit-elle.

Voldemort avala le sang de Nora, et sentit une force puissante se répandre dans son corps. Il souleva la jeune femme et la plaqua contre le lit, il se mit au-dessus d’elle, et lui fit l’amour.


 

Voldemort se leva, il regarda Nora qui dormait paisiblement. Il quitta la pièce, et fit le tour de la maison. Il fut surpris de trouver, un bébé dans la chambre qu’occupait Toma. Il observa sa dernière fille, elle était « grande ». Il se demanda combien de temps, il avait été « absent ». Les autres enfants dormaient, la maison était calme et silencieuse, et étrangement agréable.

Il revint dans la chambre, il attendait le réveil de Nora, il avait de nombreuses questions à lui poser.

 

Nora avait les yeux ouverts et regardait le plafond, elle se redressa soudainement, quand elle sentit plus la présence de Tom à ses côtés.

-         Tom ! dit-elle, il était debout près de la fenêtre. J’ai cru que j’avais rêvé, fit la jeune femme souriante et soulagée.

-         J’ai de nombreuses questions, commença Tom.

-         Tout ce que tu veux, fit Nora, en recouvrant ses seins avec la couverture, la jeune femme était toujours nue dans le lit.

-         Je suis rentré dans la grotte, en mars.

-         C’était l’année dernière, nous sommes en juillet 2008.

-         Un an ! s’écria-t-il surpris.

Il n’avait pas l’impression qu’autant de temps était passé depuis son entrée dans cette grotte.

-         Comment suis-je sorti de cette grotte ? demanda-t-il.

-         Je suis allée te chercher, dit la jeune femme.

-         Et la malédiction ?

-         Ça ne changeait rien, quand je suis rentrée, j’étais déjà …. Maudite.

-         Comment ça ?

-         L’ordre du Phoenix a attaqué le manoir. J’ai conclu un pacte de sang avec Ginny. Si elle attaque notre famille, cela se répercute sur sa famille.

-         C’est de la magie noire, la plus noire que je connais ! s’écria Voldemort.

Il regarda Nora, avec colère, mais qu’est-ce qu’elle avait fait ?

-         Je sais, je vais subir le choc en retour. Ça a déjà commencé, dit Nora avec un maigre sourire. Je crois que tu vas devoir honorer ta parole, ta promesse plutôt que je ne le pensais, ajouta la jeune femme. Tu le feras, n’est-ce-pas.

-         Je te l’ai promis, tu veux que je le fasse maintenant ? demanda Voldemort calmement.

-         Non, je veux au moins voir Toma et Anora rentraient à Poudlard, répondit avec un maigre sourire, alors que des larmes coulaient le long de ses joues.

Voldemort s’avança et recueillit une larme sur la joue de Nora. Puis il quitta la pièce sans dire un mot de plus. Nora se recroquevilla dans le lit.

 

Voldemort remonta vers le grenier, et retrouva ses jumeaux au milieu du couloir du troisième étage. Ils étaient heureux de le revoir.

-         Papa ! dit Anora en courant vers lui, la fillette posa sa main sur sa cape.

-         Vous êtes là, Père, dit Toma en hochant la tête, près de lui.

-         J’ai fini, fit une petite voix fluette dans le grenier.

Le mage noir fronça les sourcils, et grimpa vers les combles. Rina se trouvait près de la table. Voldemort fit le tour et remarqua des petites étiquettes sur la table. Au bout de la table, il y avait son nom, ensuite à sa gauche, il y avait écrit, Anora, la place suivante, Rina, et après Ana, et Diya. A sa droite, il y avait Toma, et deux étiquettes, avec écrire « Fille » et sur l’autre « Garçon ».

-         Deux enfants ? demanda Voldemort.

-         C’est toujours ce que je vois, confirma la petite fille.

 

Voldemort avait du mal à croire que c’était possible. Nora ne pouvait pas survivre encore longtemps. Elle allait subir le choc de la magie noire, du sang, mais aussi la malédiction de la grotte.

-         Bien ! Laissez-moi, maintenant !

-         Bien, papa ! firent les trois enfants en se dirigeant vers la porte de sortie.

-         On va t’aider à faire tout ce que tu veux, papa ! dit Anora avec le sourire avant de quitter les lieux.

Le mage noir se rendit dans son bureau, il voulait trouver de quoi donner du temps à Nora. Il les voulait ses sept enfants.

 

 

 

 

Voldemort était assis à la grande table, il avait appelé tous ses mangemorts, déjà curieux de voir qui allait répondre, et de faire le point sur ce qui avait été fait ces derniers mois. Il ne fut pas surpris de voir Greyback, et Pyrite, de même que Wang, tous les trois s’installèrent à leurs places, après avoir salué leur maître. Montague avait également pointé le bout de son nez, il tremblait comme une feuille, en courbant l’échine devant Voldemort. Flint aussi était là, comme MacDouglas et Andrew, la nouvelle directrice de Poudlard.

-         Maître ! fit le dernier mangemort à se présenter, qui n’était autre que Drago Malefoy.

-         Vous êtes-là, tant mieux pour vous. Les absents seront punis en conséquentes, dit Voldemort.

Les six chaises qui auraient dû être occupé, tombèrent au sol dans un bruit époustouflant, faisant sursauter tout le monde.

-         Maitre, Fourmel a été arrête, il se trouve à Azkaban, expliqua Pyrite.

-         Je vois ! dit Voldemort. Je ne voudrais pas devoir tout recommencer. Maintenant, Greyback, Pyrite. Comment se fait-il que Nora se trouve avec cette malédiction sur le dos ? demanda Voldemort calmement, alors qu’il était dans une rage profonde.

-         Maître ! Commença Pyrite en se mettant à genoux devant lui, Vous savez que j’aurais tout fait pour protéger votre famille. J’aurais moi-même passer ce pacte de sang, pour elle.

-         Endoloris ! dit Voldemort.

Pyrite se tordit de douleur. Le mage noir comprit que le mangemort avait des sentiments pour Nora, pour « sa » femme, pour la mère de ses enfants.

-         Nous en parlerons plus tard, dit Voldemort en levant le sort.

Pyrite se rassit sur sa chaise en reprenant son souffle. Le mage noir se tourna vers Fenrir, et le fixa du regard.

-         Il n’y a aucune excuse, je ne faillerais plus jamais, si votre famille… Je me tuerais moi-même, dit le loup-garou en se courbant au sol.

-         Bien. Maintenant dites-moi ce qu’elle a fait exactement ? demanda Voldemort.

-         Elle … Elle a conclu un pacte de sang avec Ginny Weasley-Potter, que nous avions kidnappé quelques mois plus tôt. Elle a dit que tant qu’il n’arriverait rien à sa famille, il n’arriverait rien à celle de Weasley, expliqua Pyrite.

-         Elle a fait de l’ordre, les protecteurs de mes enfants, c’est … cocasse ! fit Voldemort en riant, il éprouva un étrange sentiment de … fierté. Bien, Miss Andrew ?

-         Ou-Oui, maître ! dit la jeune femme.

-         Comment se passe les choses à Poudlard ?

-         B-Bien.

-         Mes enfants vont arriver cette année, je compte sur vous pour que tout se passe bien, mais ne leur facilitez pas la tâche. Au contraire ! dit Voldemort.

-         O-Oui !

-         C’est dans l’adversité qu’on progresse le mieux, commenta le mage noir, et le reste des élèves ?

-         N-Nous avons la situation en main, les sorciers apprennent ce que vous souhaitez, maître, que les moldus sont une « menace », et nous devons … les éliminer, expliqua MacDouglas, la professeure de la menace moldue.

-         Bien, le Ministère ? continua Voldemort.

-         Les choses sont en bonne voie, toutefois l’incompétence de notre pantin, le ministre, est de plus en plus manifeste. Votre fils pourrait même être plus doué, répondit Pyrite.

-         Bien sûr que mon fils est plus doué que ce pantin, s’écria Voldemort.

-         Oui, maître, pardon ! dit Pyrite en baissant la tête.

-         Nous allons le remplacer, j’ai déjà un candidat en tête, fit Voldemort. Montague, vous êtes le directeur de la Gazette, avez-vous continuer ce que je vous avais ordonné ?

-         Ou-Oui, maître. N…Nous avons publié ce que les sorciers doivent penser, répondit le mangemort. Nous avons fait cela, sous les suggestions de Mr Pyrite, ajouta Montague en lui tendant la une de la Gazette.

Voldemort lu quelques phrases, et jeta un regard vers Pyrite, tous les deux savaient d’où venait beaucoup de ces idées, elles venaient de Toma, de son fils.

-         Je vois, commenta Voldemort.

 

Soudain un drôle de bruit, se fit entendre, tout le monde se tourna pour découvrir une petite fille. Elle était haute comme trois pommes, elle avait le pouce dans sa bouche, et trainait une peluche en forme de serpent.

-         J’arrive pas à dormir, papa ! fit la petite fille, elle gambada vers son père.

Le mage noir la souleva et la posa sur ses genoux. La fillette se calla dans les bras de son père, et regardait les mangemorts en suçant son pouce. Elle avait un regard franc et noir comme celui de son père. Voldemort continua de parler d’assassinat, de meurtres, de prise de pouvoir, malgré la présence d’une si jeune enfant.

-         Malefoy, mon cher Drago, j’ai une mission pour toi. Prépare-toi à voyager, il est temps de partir à la conquête de l’Europe. Tu vas transmettre mon message à tous les ministères, ordonna Voldemort.

-         Bien maitre, fit Drago en baissant la tête.

La petite fille dans ses bras, ne donnait pas un « air » attendrissant au mage noir, non cela le rendait étrangement encore plus féroce.

-         Parfait, vous pouvez partir ! ordonna Voldemort. Pyrite, reste ici, précisa le mage noir.

-         Oui.

 

Les mangemorts quittèrent les lieux, les uns après les autres. Voldemort se leva et déposa sa fille Ana, dans un coin douillet. La petite fille s’assit et observa les deux hommes, l’un face à l’autre.

-         Tu es amoureux de Nora ? demanda Voldemort, exigeant la vérité.

-         Je …. Je ressens quelque chose, je ne peux le nier… toutefois… oui, maître, je le crois.

-         Tu te doutes bien que cette situation n’est pas…. Possible. Nora est …

-         A vous, Maître, je sais.

-         Vu que Toma sera à Poudlard, tu n’as plus de raison de croiser Nora. Le manoir t’est interdit sauf pour les réunions, lorsque je t’appelle. Est-ce clair ?

-         Oui, maître ! dit Pyrite en posant un genou à terre.

-         De plus, tu seras très occupé. J’ai l’intention de te donner le poste de ministre, fit le mage noir.

-         Bien, maitre ! dit William, même si ce n’était pas un poste qu’il voulait précisément.

La fillette se mit à rire, en tapant dans ses mains. Elle applaudissait avec le sourire. Voldemort congédia Pyrite, et ramena sa fille dans sa chambre.

 

C’était le 1er septembre, Nora se tenait sur le quai 9 ¾ avec toute sa tribu, pour assister au départ de Toma et Anora pour l’école de Magie, Poudlard.

-         Surtout, soyez sage, écoutez bien ce qu’on vous dit, fit Nora en souriant, et émue.

-         Oui, maman, firent les enfants avec le sourire.

La jeune mère les embrassa. Toma et Anora dirent au revoir à leurs trois petites sœurs. Nora soupira en posant sa main sur son cœur. Le temps filait si vite, elle savait que c’était peut-être la dernière fois qu’elle voyait ses enfants, ils étaient si beaux, et déjà si « grands ». La jeune femme aurait bien aimé que Tom soit là pour le départ des enfants.

 

Nora était malade, elle savait le moment venu, elle aurait voulu que Tom soit là. Mais voyant son état, Wiskhey avait appelé Charles Gomez.

-         Vous savez que vous ne pouvez rien faire, dit Nora avec un maigre sourire.

-         Je sais, mais je peux au moins, vous ausculter, proposa le médicomage.

-         Vous n’avez rien à craindre, le serment inviolable ne concerne que les enfants, fit Nora pour le rassurer.

-         Pourquoi faites-vous ça ? Vous allez mourir et vous trouver le temps de me rassurer.

-         En effet, je vais mourir, et j’aimerais partir en sachant que tout le monde est heureux, dit-elle en souriant.

Le médicomage commença son auscultation, pendant quelques minutes, il jeta quelques sorts, aucun en effet, on ne pouvait pas soigner Nora, mais il découvrit autre chose.

-         Nora !

-         Quoi ? demanda la jeune femme.

Il ne pouvait rien lui annonçait de pire que vous allez mourir, si ?

-         Vous êtes enceinte ! dit-il en soupirant.

-         C’est impossible … Qu’est-ce qu’il va lui arriver ? demanda Nora en se redressant dans son lit.

-         Vous êtes déjà très fragile, cette grossesse pourrait ….

-         Mettre fatal ! Je vous rappelle que je suis en sursis, je suis déjà mourante. Alors donner la vie pourrait être … bien. Enfin, j’imagine. Ce qui m’inquiète le plus, c’’est les répercussions du choc de la magie noire sur lui.

-         Est-ce que le mage noir a pu t’aider ? demanda Charles.

-         Je n’ai pas demandé … mais … j’imagine que si, oui il le fera, dit Nora.

Elle savait que pour ses enfants, pour son enfant, il le ferait, s’il y avait quelque chose à faire.

-         Merci, Charles de ton aide.

 

Laisser un commentaire ?