Un séjour interminable

Chapitre 1 : Arrivée et premier drame

712 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 07/08/2021 23:53


Nous sommes le 30 juillet 1997, au soir. La famille Dursley s’apprête à partir de sa propre maison pour aller se cacher, accompagnés par Dedalus Diggle et Hestia Jones.

« Eh bien, voilà, adieu, mon garçon »

« A un de ces jours, Harry »

« Eh bien… adieu »

Pétunia Dursley rejoignit son mari et son fils, puis la voiture démarra.

 Oh là ! Stop.

Là, normalement, y a toute la bande à Maugrey qui débarque pour escorter Harry jusqu’au Terrier, la bataille des 7 Potter, la mort d’Hedwige, la mort de Fol Œil, et blablabla, vous connaissez la suite. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que les Dursley avaient vécu pendant cette longue année ? Non ? Eh bien vous allez le découvrir…

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Les kilomètres défilaient. Tant et si bien que la route paraissait ainsi interminable. L’oncle Vernon, au volant, demandait plusieurs fois à Dedalus Diggle quand viendrait le moment de s’arrêter. Mais ce dernier, visiblement décidé à ne rien lui dire, se contentait de lui répondre cette même phrase laconique : « sais pas. Continuez, continuez. »

Après avoir roulé plusieurs heures, lorsque l’aube commençait à se lever, Dedalus fit signe à la famille qu’ils étaient arrivés. L’oncle Vernon se gara et tous descendirent de la voiture.

Ils se trouvaient en pleine forêt. Aucun signe d’habitation n’était visible aux alentours, si ce n’était que le petit chalet solitaire qui se dressait devant eux. Hestia Jones s’avança, sortit sa baguette magique, murmura une incantation. La porte s’ouvrit… révélant un véritable paradis. Rien de ce qui se trouvait devant eux n’aurait pu être apparenté à la magie. Le logement contenait tout ce qui pouvait rendre un homme heureux, de la douce température à l’écran TV dernier cri.

-         Eh bien… souffla la tante Pétunia en pénétrant dans le chalet. On peut dire que vous n’avez pas fait les choses à moitié.

-         Mais un sorcier ne fait jamais les choses à moitié, très chère, susurra Dedalus.

Pétunia sourit, s’attendant à voir son mari et son fils s’affaler sur le canapé moelleux, comme à leur habitude. Pourtant… la réaction de Dudley fut bien différente de ce à quoi on aurait pu s’attendre. Le jeune homme se contenta de s’accouder à la fenêtre, observant le paysage morne d’un air pensif. A peine la tante Pétunia avait-elle ouvert la bouche pour réconforter son fils, qu’un hurlement désespéré s’échappa de la cuisine. Tous s’y précipitèrent, inquiets. Mais ils n’y trouvèrent que l’oncle Vernon, à genoux devant la porte du réfrigérateur, tel un lion prêt à bondir vers sa proie. Il rugit :

-         Je rêve ou y a rien à bouffer dans cette baraque ?

-         Ah… oui… marmonna Dedalus, gêné. Nous avons omis d’apporter de la nourriture, aussi, lorsque nous l’avons réalisé, tous les magasins moldus étaient déjà fermés. Je comprends que vous ayez faim, mais si vous refusez de manger des plats provenant du monde des sorciers…

-         Et vous ne pouvez pas faire apparaître de la nourriture normale d’un coup de baguette magique non ?! cria Vernon, toujours écarlate.

-         Voyez-vous, la nourriture fait exception à la loi de Gamp, conformément à la métamorphose élémentaire que tous connaissent, et…

-         Je m’en fiche de tout ce charabia ! C’est que j’ai faim, moi !

Après maintes explications, la tante Pétunia parvint à raisonner son mari. Dedalus marmonna, autant pour lui-même que pour sa collègue :

-         Ce séjour va être long… 



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