Les quatre cités cachées

Aibou !

Hermione faisait face à ces deux hommes sans comprendre ce qu’elle pouvait bien faire là. Elle jeta un rapide coup d’œil vers Dumbledore qui souriait comme toujours de manière bienveillante.

-         Miss Granger, je suis Sebystwin, je travaille au département des mystères. Nous avons des questions au sujet de vos recherches ! dit-il en poussant la lettre d’Hermione à Fleury et Bott’s.

-         Où avez-vous pris connaissance des sept ? demanda le second homme.

-         Euh… C’est… Néné qui en a parlé, fit Hermione.

-         Les recherches que vous effectuer sont du domaine de l’interdit. C’est très simple, je vais vous demande de nous remettre tout ce que vous savez, et si vous continuez vos recherches, vous serez exclus de Poudlard et de la communauté magique. Suis-je assez clair ? ordonna le langue-de-plomb !

-         O-Oui ! dit la jeune fille tremblante ;

Elle sortit le parchemin qu’elle venait d’écrire concernant les sept et le donna aux deux hommes. Hermione n’arrivait pas croire ce qui était en train de lui arriver.

-         C’est la même chose pour, professeur Dumbledore. Vous ne devez plus jamais faire mention des sept !

Les deux hommes se levèrent, rassemblèrent les différents parchemins et quittèrent la pièce sans un mot pour Dumbledore et son élève, les laissant seuls dans la pièce.

-         Je suis désolée, professeur.

-         Pourquoi t’excuses-tu ?

-         Et bien… c’est mon imprudence qui a causé tous ces ennuis.

-         Nous devons faire attention à la façon dont nous posons des questions. Mais nous avons appris une chose intéressante aujourd’hui, n’est-ce-pas ?

-         Que… le département des ministères sait pour les sept et qu’ils ne veulent pas que le reste du monde sache… mais de quoi ont-ils peur ? demanda Hermione.

-         Oui c’est une bonne question. Miss Granger, je vais suggérer de cesser vos recherches.

Le directeur de l’école affichait un air sérieux qu’Hermione n’avait pas l’habitude de voir. Elle hocha la tête et quitta la pièce à son tour. Elle savait que Dumbledore continuerait de chercher des réponses. Elle avait bien l’intention de faire pareil.

Dans la forêt interdite, Sakura se réveilla, elle fut soulagée de découvrir qu’elle n’était plus la captive de Voldemort. Elle avait retrouvé avec joie son frère Toya mais aussi son ami Shaolan, ainsi que Tomoyo, Kero et Yué/Yukito. Elle prit dans ses bras sa famille, mais elle pensa à ses cartes toujours entre les mains du mage noir. Et de sa pierre d’air.

-         On va rentrer à la maison, décida Toya.

Sa sœur avait assez vécu de choses magiques pour le reste de sa vie. La jeune fille avait aussi envie de rentrer à Tomoeda pour retrouver son père et ses amis, mais malheureusement… ce n’était plus possible.

-         Si Sakura rentre maintenant, il saura d’autant plus facile à Voldemort de venir la tuer. C’est ce qu’il faut pour qu’il prenne les pleins pouvoirs de la pierre d’air, expliqua Seto.

-         Donc il faut que Sakura se cache ? demanda Yukito.

-         Oui !

-         Mais où ? Quel serait l’endroit où elle sera en sécurité ?

Seto soupira et se tourna vers Atem, il avait sans doute une idée de l’endroit où la jeune fille serait en sécurité et il conduirait également Néné et sans doute Anna. Voldemort s’en prendrait à elles aussi pour obtenir toutes les pierres.

-         Oh, un mini-Atem ! Tu es trop mignon, fit Néné en serrant Yugi contre elle.

-         Vas-tu cesser de sauter sur les gens ? s’exclama Seto en soupirant.

-         Aibou, je te présente Néné. Néné voici Yugi et Jono-Uchi, présenta Atem avec le sourire.

Néné se décolla un peu de Yugi qui rougissait, la jeune fille sourit, elle le trouvait trop mignon.

-         Aibou, ça veut dire quoi ? demanda Néné.

-         Partenaire !

-         Oh ! Partenaire comme amoureux ou amis ?

-         Amis, fit Yugi.

-         Bon Néné, il va falloir que tu m’expliques deux ou trois choses ! gronda Atem.

-         Yugi, ne le laisse pas me faire les gros yeux !

La jeune fille se cacha derrière le pauvre jeune homme. Il fit un sourire désolé en direction d’Atem.

-         Dis-moi, est-ce la faute de Yugi, si toi et Sakura avaient été kidnappé ?

-         Non, fit la jeune fille d’une petite voix.

-         Ne faut-il pas assumer ses erreurs ?

-         Si !

Néné s’avança toute penaude vers Atem en baissant la tête, honteuse. Soudain deux bras la serrèrent contre lui. Elle sourit et répondit à son étreinte. Le soleil perça les nuages sombres qui avait obscurci le ciel depuis le kidnapping de Sakura et Néné. La jeune fille soupira de bien-être.

-         J’ai tellement eu peur de te perdre ! Ne fais plus peur comme ça.

Atem décolla la jeune fille et essuya des larmes qui avaient coulé sur son beau visage. Elle lui fit un sourire timide.

-         Dis-moi quand-même, ce qui s’est passé ?

-         Et bien… Tu m’avais demandé d’apprendre à mentir, alors je suis allée voir la seule personne qui m’a menti, Drago. Quand il m’a proposé de se retrouver à Pré-au-Lard, j’ai accepté ! Je savais bien que c’était … une bêtise, mais une partie de moi… je l’avoue était contente de… faire quelque chose que tu m’avais interdit après … ce que tu as di-pensé.

-         Qu’est-ce que j’ai dit ?

-         Bon, tu ne l’as pas vraiment dit, mais tu l’as pensé si fort… Que tu voulais plus de moi, fit Néné en se blottissant contre lui.

-         Jamais, je … oui, je l’ai pensé. Mais pas comme tu l’imagines. J’ai pensé que je ne voulais plus de toi ICI, tu es en danger, Néné.

-         Mais tu as … dit que je renaitrais sans cesse, que mon âme est … perpétuelle, fit Néné. Alors c’est vrai que je veux pas mourir, mais…

-         Tu crois vraiment que de te voir mourir, même si je sais que tu vas renaître me fait plaisir. Ou que je ne t’aime pas au point de ne pas te protéger… Et puis, si Voldemort réussit sa manœuvre et parvint à mettre la main sur les pierres, aucun de vous quatre ne pourra renaître.

-         Pardon, je … 

Néné soupira et se mit à fouiller dans les poches du pharaon. Il fronça les sourcils et elle en sortit son collier avec la pierre rouge. Atem soupira et le remit autour de son cou.

-         Quand l’as-tu mis dans ma poche ?

-         Le soir où on est resté tous les deux, murmura Néné avec le sourire.

-         Tu es une vraie chipie, dit Atem en soulevant la jeune fille sous ses fesses.

-         Et toi un sacré filou, ajouta-t-elle en posant ses mains sur ses épaules.

Ils se sourirent et Atem était contente de la retrouver, il ne voulait plus jamais la perdre.

-         Excusez-moi de vous déranger, fit Jono-Uchi, mais il y a … quelqu’un qui demanda à vois Atem.

-         J’arrive.

Le pharaon reposa Néné, il fit un rapide baiser et prit la direction de son rendez-vous. Un centaure demandait en effet à lui parler.

Pendant ce temps-là, Néné rejoignit les autres. Elle s’avança aussitôt vers Yugi, et s’assit prés de lui pour poser mille et une questions. Il connaissait un « Atem » qu’elle ne soupçonnait sans doute pas. Yugi et Jono-Uchi furent ravis de partager leurs aventures au reste du groupe. Tomoyo et Kero firent de même en raconter les histoires que Sakura et Shaolan avaient vécus. La jeune fille en question, rougissait souvent embarrassée. Ils étaient ainsi regroupés autour d’un feu de camp avec des centaures montant la garde.

Sauf Atem, Elsa et Zia les observaient de loin. Leurs proches et amis étaient en train de rires et de sourires, c’est ce qu’ils aimeraient qui dure, mais cela ne serait sans doute pas le cas.

-         Il est temps d’agir, fit Atem.

Il ne laisserait pas Voldemort faire encore du mal à ses proches. Il l’avait déjà laissé trop faire. Zia l’informa que les vampires s’étaient installés dans la forêt, tout comme les géants.

-         Combien ?

-         J’ai pas compté, mais il y doit y avoir une vingtaine de vampires, une dizaine de géants, une centaine de Kappa et des sirènes et une vingtaine de centaures.

-         Est-ce que ça sera suffisant ? demanda Elsa.

-         Je ne sais pas, il faut espérer, répondit Atem.

-         Profitons de cette soirée, décida Elsa.

Elle s’avança vers le groupe pour rejoindre sa sœur qui se trouvait assise prés de Kristoff. Anna lui fit un sourire quand elle prit place entre elle et Seto. Atem hocha la tête et s’installa derrière Néné pour la prendre dans ses bras. Elle se calla contre lui, il avait eu peur de la perdre, et cette peur ne quittait plus son cœur. Yugi à côté d’elle, croisa son regard et lui fit un sourire.

-         Atem, pourquoi tu n’as jamais parlé de nous à Néné ? demanda Jono-Uchi.

-         Je...

-         A mon avis, il avait peur de pleurer, se moqua Néné avec le sourire.

-         Hé ! fit le pharaon en lui donnant un petit coup sur la tête.

-         Non, mais c’est très sérieux. Je pense que de parler de vous, lui causerait de la peine et de voir que vous lui manquez beaucoup, dit Néné avec le sourire en se tournant vers lui.

Ils passèrent une bonne soirée tous ensemble à se raconter leurs histoires, leurs vies, leurs aventures. C’était peut-être leur dernier tout ensemble. Zia savait toutefois qu’il manquait Zao à leur grande réunion de famille.

A Poudlard, Dumbledore faisait toujours les cent pas dans son bureau, quand une petite boule de feu entra et vint chantonner devant lui. Le directeur s’avança vers la fenêtre, il vit Néné et Sakura lui faire coucou. Il fut soulagé de les savoir libres toute les deux.

Hermione avait tout raconté à Harry et Ron. Ils avaient cessé de faire leurs recherches sur les sept, bien que cela rendait les choses encore plus mystérieuses. La Gazette, qui jusqu’à maintenant, publiait des articles sur Atem et cie avait soudain cessé pour se remettre à parler de la « folie » de Dumbledore et la « maladie mentale » de Harry. Hermione supposa qu’eux aussi avait reçu la visite des langues-de-plomb. Si bien que même à Poudlard, les élèves et les professeurs ne parlaient plus d’Atem et des autres, comme s’ils n’avaient jamais mis les pieds à Poudlard. Les professeurs avaient commencé parler des BUSES et ASPICS.

-         Vous ne trouvez pas ça… bizarre que plus personne ne parle d’Atem et des autres, on dirait que tout le monde les a oubliés en quelques jours.

-         Peut-être est-ce le cas ? proposa Ron.

-         Allons Ron, ils ne pourraient pas avoir oublier toute l’école. Pourquoi nous on se souviendrait d’eux ?

-         Hermione ! s’énerva soudainement Harry. Tu penses pas qu’on assez de choses à penser avec Voldemort dehors et Ombrage ici.

La jeune fille le regarda avec de grands yeux, surprise par sa brusquerie. Elle fronça les sourcils et se leva, vexée de l’attitude de son ami. Il avait sans doute raison dans le fond, mais ce n’était pas la peine d’être en colère.

Quelque part, Voldemort « jouait » avec les pierres, celle de la Terre lui avait révélé ses secrets, lui parlant en Fourchelang, la pierre lui avait « appris » une autre langue, celle des insectes, grâce à celui il parvenait à comprendre la pierre d’air qui chantait, mais impossible d’accéder à son pouvoir. Qu’est-ce qui était différente entre les deux sources de pouvoirs ? Puis la réponse fut évidente. Zao était mort, alors que Sakura était vivante. Il fallait qu’il tue la petite gamine afin d’accéder à cette puissance. Une autre partie de lui était tournée vers Harry Potter, la prophétie le reliant au garçon existait toujours, il devait le vaincre, lui aussi devait mourir. La guerre était sur le point de prendre un tournant décisif.