Harry Potter et le phénix

Chapitre 13 : La Chambre des Secrets

2966 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/09/2021 19:36

Quelques jours plus tard, Poudlard fut ébranlé par une bien triste nouvelle : Dumbledore avait été suspendu. Apparemment, le conseil d'administration avait estimé qu'il n'était pas à la hauteur de la situation puisqu'il s'était révélé incapable de mettre un terme aux agressions contre les enfants de Moldus.

Je tempêtais :

-Quelle bande d'imbéciles ! Sans Dumbledore, les enfants de Moldus sont condamnés ! Il va y avoir des morts, c'est une question de temps.

Suite au départ de Dumbledore, une atmosphère de terreur et de suspicion s'installa. Les visiteurs étaient désormais interdits à l'infirmerie et nous n'étions autorisés à nous déplacer qu'en groupe. Les professeurs nous menaient de classe en classe. Mais un matin, à l'heure du petit déjeuner, le professeur McGonagall nous annonça enfin une bonne nouvelle :

-Les mandragores sont enfin prêtes à être coupées. Ce qui signifie que nous serons bientôt en mesure de ranimer ceux qui ont été pétrifiés.

Il y eut une véritable explosion de joie. Je ne fus pas surprise de constater que j'étais une des rares élèves de Serpentard à participer à l'allégresse générale.


Hélas, le soir même, le professeur Rogue vint nous faire une terrible annonce dans la salle commune. La main crispée sur le dossier d'un fauteuil, il ne nous cacha rien :

-Le pire est arrivé. Le monstre a de nouveau laissé un message: il a capturé une élève et l'a emmenée dans la Chambre.

Puis il vérifia qu'on était tous là. L'élève en question n'était pas une Serpentard. Il poursuivit :

-Le Poudlard Express vous renverra chez vous dès demain matin. Vous n'êtes plus en sécurité à Poudlard.


Cette nuit-là, je me tournai et me retournai dans mon lit. Je ne savais pas qui était l'élève, mais je ne voyais pas comment elle aurait pu être encore vivante. C'était la fin du collège Poudlard. Une élève y était décédée, comme cinquante ans plus tôt. C'était égoïste, mais je me sentais soulagée en pensant qu'il ne pouvait s'agir d'Hermione, puisque celle-ci était encore pétrifiée, tout comme Justin, Miss Teigne et Nick Quasi-Sans-Tête.

Nick Quasi-Sans-Tête...Est-ce que quelqu'un avait au moins pensé à interroger les fantômes de l'école ? Certains d'entre eux étaient peut-être déjà là cinquante ans auparavant. Si c'était le cas, ils auraient forcément eu un point de vue différent du nôtre. Et quand bien même ? Qu'auraient-ils pu nous dire de plus que ce que nous savions déjà ? Rien, probablement. Pour en être sûrs, encore aurait-il fallu leur demander, mais il était trop tard. Sur ce, je décidai de m'endormir. Ce serait mon seul regret, ne pas avoir interrogé les fantômes de Poudlard. Mais peu importait, je n'allais pas partir à la recherche des fantômes du château en pleine nuit, toute seule, quand un monstre assoiffé de sang y rôdait. En plus d'être ridicule, ce serait complètement fou. Je trouvai enfin la position parfaite et fermai les yeux.

Deux minutes plus tard, je me levai .


J'avais rendu la cape d'invisibilité à Harry, mais ça n'avait aucune importance. Je n'avais plus à craindre d'être renvoyée, et rencontrer un professeur de Poudlard était loin d'être la pire chose qui pouvait m'arriver. J'errais dans les couloirs du château, me demandant si un serpent géant aurait vu à-travers une cape d'invisibilité, quand une idée me vint. Je décidai d'interroger en premier le seul fantôme que j'étais certaine de trouver dans ce château immense. Celui qui ne quittait jamais les toilettes des filles du premier étage. Sans prêter attention au panneau "Hors service" apposé à l'entrée, j'ouvris la porte et entrai. Mimi Geignarde flottait au-dessus du réservoir de la chasse d'eau. C'était un fantôme insupportable, qui passait son temps à geindre et à se plaindre, et dont on pouvait très facilement heurter la sensibilité.

-Bonsoir Mimi, comment ça va ce soir ? demandai-je avec une horrible voix enjouée.

-Ce soir ? dit-elle en me regardant d'un air soupçonneux. Est-ce que tu as une idée de l'heure qu'il est ?

-C'est vrai, excuse-moi de te déranger au beau milieu de la nuit, j'ai une question à te poser. J'aurais voulu savoir si tu étais déjà ici dans...dans les toilettes, il y a cinquante ans.

Mimi Geignarde jeta sur moi un regard condescendant, comme si la réponse était évidente.

-Bien évidemment, dit-elle en haussant les épaules. C'est à cette époque-là que je suis devenue un fantôme.

-QUOI ? Tu veux dire que tu es morte ici, dans les toilettes de Poudlard ? je m'exclamai, oubliant toute forme de diplomatie.

Mimi Geignarde haussa les sourcils.

-Je ne vois pas en quoi ça te regarde, mais oui, je suis morte ici même il y a cinquante ans, dans cette cabine.

-Comment est-ce arrivé exactement, Mimi ?

Mimi Geignarde sembla alors changer du tout au tout, comme si elle était très flattée que je lui pose cette question.

-Oh, c'était abominable, dit-elle avec délectation. J'étais venue me cacher ici parce qu'Olive Hornby s'était moquée de mes lunettes. J'étais en train de pleurer quand j'ai entendu quelqu'un entrer. Quelqu'un qui parlait une drôle de langue. Alors je me suis retournée pour pour lui dire de filer et c'est à ce moment-là que je suis morte.

-Comment ?

-Aucune idée, répondit Mimi dans un murmure. Je me souviens seulement d'avoir vu deux grands yeux jaunes, là, dit-elle en pointant le doigt vers le lavabo qui se trouvait en face de sa cabine.

Je me précipitai et examinai le lavabo centimètre par centimètre. C'est alors que je vis le dessin d'un minuscule serpent gravé sur l'un des robinets d'arrivée d'eau.

-Ce robinet n'a jamais marché, dit Mimi.

Mais lorsque je le tournai, le robinet se mit à briller d'une lueur blanche en tournant sur lui-même.

-Comment as-tu fait ? s'écria Mimi, le visage soudain figé de terreur. C'est impossible ! CE ROBINET N'A JAMAIS MARCHE ! Qu'est-ce qui se passe ?

Je regardai mes mains. Tout comme le robinet, elles brillaient d'une lueur blanche et une chaleur nouvelle se répandait dans mes doigts.


Un instant plus tard, le lavabo bascula et disparut, laissant apparaître l'entrée d'un gros tuyau suffisamment large pour permettre à un homme de s'y glisser. J'avais découvert l'entrée de la Chambre des Secrets. Il n'y avait pas une minute à perdre, si je voulais avoir la moindre chance de retrouver l'élève vivante.

Je me retournai vers Mimi Geignarde.

-Mimi, pourras-tu prévenir les professeurs ? Je pense qu'à un moment ou un autre, je risque d'avoir besoin d'un peu de renfort.

Mimi Geignarde prit un air boudeur :

-Je ne sais pas où ils sont, moi ! Je ne vais pas voler à-travers tout le château pour les trouver ! Et je ne quitte jamais les toilettes !

Je n'avais pas le temps de m'énerver. Je me glissai dans le tuyau et me laissai tomber. J'eus alors l'impression de dévaler un toboggan sans fin. Puis soudain, le tuyau redevint horizontal et je fus projetée sur le sol humide d'un tunnel aux parois de pierre. Je m'enfonçai à l'intérieur mais le tunnel semblait ne pas avoir de fin. Enfin, après une dernière courbe, je me retrouvai à l'entrée d'une longue salle faiblement éclairée. Des serpents sculptés s'enroulaient autour d'immenses piliers de pierre. Je gardai mes paupières à peine entrouvertes, me demandant si le Basilic n'était pas tapi dans l'ombre d'un pilier.

C'est alors que je vis une petite silhouette vêtue d'une robe noire, allongée face contre terre, une silhouette aux cheveux d'un rouge flamboyant.

-Ginny ! je murmurai.

La soeur de Ron.

Je m'agenouillai auprès d'elle et la retournai sur le dos. Son visage était blanc et froid mais elle respirait encore, très faiblement.

-Ginny, réveille-toi !, je murmurai, désespérée.

-Qui êtes-vous ? dit alors une voix.

Je sursautai et me retournai.

Un jeune homme de grande taille et aux cheveux noirs m'observait, adossé contre un pilier. Ses contours étaient étrangement flous.

Je me levai.

-Et vous, qui êtes-vous ? Vous êtes un fantôme ?

-Disons plutôt un souvenir, conservé pendant cinquante ans dans un journal intime ensorcelé.

Il pointa l'index vers un petit livre noir, ouvert sur le sol. Mais je n'en avais rien à faire, j'avais d'autres soucis plus urgents.

-Il faut m'aider, lui dis-je. Nous devons sortir d'ici le plus vite possible. Il y a un Basilic quelque part dans cette Chambre.

Mais il ne fit pas un geste. Il continuait à m'observer et alors seulement je réalisai à quel point les traits de son visage étaient crispés. Je remarquai également qu'il avait l'air furieux et faisait tourner une baguette entre ses doigts.

-Je ne comprends pas ! s'exclama-t-il soudain. Où est Harry Potter ?

-Je ne comprends pas ! m'exclamai-je soudain. Où est ma baguette ?

Le jeune homme étira les lèvres en un sourire.

-Tu n'en auras pas besoin, me répondit-il. Des présentations s'imposent. Je m'appelle Tom Jedusor, j'ai été élève à Poudlard il y a cinquante ans. Et toi, qui es-tu ? Connais-tu Harry Potter ?

-Rendez-moi ma baguette !

-Non, on va d'abord parler.


-Qu'est-ce qui est arrivé à Ginny ?

-C'est une longue histoire, répondit Jedusor. La petite Ginny a écrit ses confidences dans ce journal intime, dans MON journal, pendant des mois et des mois. Elle y a ouvert son coeur et révélé tous ses secrets. Je lui ai répondu, j'ai été très gentil. Je dois reconnaître que j'ai toujours eu le don de séduire les gens dont j'avais besoin. Et j'ai finalement senti grandir en moi un pouvoir suffisant pour déverser un peu de mon âme dans celle de Ginny.

-Qu'est-ce que ça signifie ? je demandai, la gorge sèche.

-Ca signifie que c'est Ginny Weasley qui a ouvert la Chambre des Secrets. C'est elle qui a lancé le monstre de Serpentard sur les Sang-de-Bourbe. Oh bien sûr, elle ne savait pas ce qu'elle faisait.

-Non, vous l'utilisiez. C'est VOUS qui avez ouvert la Chambre.

J'avais du mal à parler d'une voix égale, je me sentais trembler de fureur.

-Exactement. Comme je l'avais fait il y a cinquante ans. J'avais fait accuser et renvoyer ce grand benêt de Hagrid. Mais Dumbledore, qui était professeur à l'époque, pensait que le directeur Dippet s'était trompé de coupable. En réalité c'était moi que Dumbledore soupçonnait. Il m'a soumis ensuite à une surveillance quelque peu agaçante. Il aurait été imprudent d'ouvrir à nouveau la Chambre, j'ai donc décidé de laisser derrière moi un journal intime qui conserverait dans ses pages l'être que j'étais à seize ans.

Le regard de Jedusor devenait de plus en plus avide. Il poursuivit :

-Mais tuer des Sang-de-Bourbe ne m'intéresse plus depuis un certain temps. Pas depuis que Ginny m'a raconté l'histoire PASSIONNANTE d'un certain Harry Potter. D'après tout ce qu'elle m'avait dit sur lui, il était sur la trace de l'héritier de Serpentard et serait prêt à tout pour résoudre le mystère. Alors j'ai kidnappé Ginny, espérant que Harry Potter viendrait à son secours...

-Il semblerait que tout ne se soit pas passé tout à fait comme prévu, je répliquai d'un air triomphant, ravie d'avoir déjoué ses plans.


-Tu feras l'affaire, répondit Jedusor avec un sourire engageant. Par exemple, peux-tu me dire, toi, comment un bébé sans talent magique particulier a pu vaincre le plus grand sorcier de tous les temps ?

-Qu'est-ce que j'en sais, moi ? Je n'étais pas là.

Le faux sourire de Jedusor s'éteignit immédiatement.

-Comment les pouvoirs de Lord Voldemort ont-ils été détruits ? demanda-t-il d'une voix forte.

-Qu'est-ce que ça peut bien vous faire ? je m'écriai. Voldemort a vécu après vous.

Jedusor éclata alors d'un rire aigu et froid qui me donna la chair de poule. Il sortit ma baguette magique de sa poche et écrivit dans l'air en lettres scintillantes :

TOM ELVIS JEDUSOR

Puis il fit un mouvement avec la baguette et les lettres de son nom s'assemblèrent dans un ordre différent :

JE SUIS VOLDEMORT

-Tu vois ? murmura-t-il. Je me suis forgé un nouveau nom, et je savais que le temps viendrait où les autres sorciers auraient peur de prononcer ce nom-là, lorsque je serais devenu le plus grand sorcier de tous les temps !

-Ca risque de vous froisser quelque peu, dis-je lentement, d'une voix remplie de haine. Mais le plus grand sorcier de tous les temps est et restera Albus Dumbledore.

Le visage de Jedusor se crispa tellement qu'il en devint totalement repoussant.

-Dumbledore a été chassé de ce château par mon simple souvenir ! dit-il d'une voix sifflante.

-Il sera toujours présent tant qu'il y aura quelqu'un pour lui rester fidèle ! je répliquai.

Des flammes surgirent alors au sommet du pilier le plus proche. Un oiseau écarlate, de la taille d'un cygne, venait d'apparaître et lançait un chant étrange et merveilleux. Les plumes de sa queue brillaient d'une lueur dorée. Dans ses serres, il tenait une boule de chiffon qu'il laissa tomber à mes pieds. Ensuite il se posa sur mon épaule. Je sentis sa chaleur contre ma joue.

-Fumseck ? je murmurai.

Je sentis les serres de l'oiseau presser doucement mon épaule. Je ramassai la boule de chiffon : c'était le Choixpeau magique.

Jedusor lança un regard amusé au phénix et au Choixpeau, avant de s'écrier :

-Maintenant, nous allons mesurer les pouvoirs de Lord Voldemort, héritier de Salazar Serpentard, à ceux d'une petite idiote insolente, munie des meilleures armes que Dumbledore ait pu lui envoyer, c'est-à-dire un oiseau chanteur et un vieux chapeau.


Jedusor s'éloigna et s'arrêta devant une statue adossée au mur du fond et qui faisait toute la hauteur de la Chambre. Il leva la tête vers le visage en pierre de Serpentard et dit quelque chose en Fourchelang. Le visage se mit à bouger et je vis la bouche de pierre s'ouvrir de plus en plus grand. Quelque chose remua alors à l'intérieur, quelque chose qui sortait en rampant de ses profondeurs. Le Serpent Géant.

Frappée d'horreur, je reculai jusqu'au mur et fermai les yeux. Je sentis Fumseck caresser ma joue de son aile en prenant son envol. J'entendis le rire de Jedusor, un rire si sonore que l'écho le renvoyait dans toute la Chambre.

Il cessa de rire au moment où Fumseck creva les yeux du Basilic.

Je vis les énormes orbites de deux yeux morts et sanglants, et une gueule qui s'ouvrait, immense, hérissée de crochets luisants, des crochets mortels...J'eus à peine le temps de sortir quelque chose du Choixpeau, un objet long et dur. De toutes mes forces, je l'enfonçai dans la gueule du monstre au moment où celui-ci plongeait à l'aveuglette.

L'épée lui transperça le palais. Le serpent vacilla et tomba sur le côté, le corps agité de convulsions. Dans un bruissement d'ailes, Fumseck vint tournoyer au-dessus de moi et laissa tomber le journal intime à mes pieds.

Je glissai le long du mur. Une douleur fulgurante venait de me traverser le bras. Je sentis un flot de sang tiède ruisseler sur ma manche. Un des longs crochets venimeux était enfoncé profondément dans ma chair.


J'entendis alors des bruits de pas précipités :

-Expelliarmus ! cria le professeur McGonagall, déboulant dans la salle.

Ma baguette s'envola des mains de Jedusor. Les professeurs Rogue, Chourave et Flitwick firent irruption à leur tour dans la Chambre des Secrets.

-Où est Ginny Weasley ? hurla le professeur McGonagall, ma baguette pointée sur Jedusor.

-Elle est là-bas, Minerva ! s'exclama le professeur Chourave en se précipitant sur Ginny.

-Il y a aussi quelqu'un contre le mur ! couina le professeur Flitwick, éclairant de sa baguette l'endroit où je me trouvais.

Des pas accouraient dans ma direction, mais je savais qu'il était trop tard. Déjà ma vision se brouillait et la douleur brûlante se diffusait dans mon corps.

-Mon dieu, Miss Wyatt ! s'étrangla le professeur Flitwick. Severus, qu'est-ce qu'on peut faire ?

-Comment vont-elles ? cria le professeur McGonagall en direction de ses collègues, la baguette toujours pointée sur Jedusor.

-Ginny respire à peine ! répondit d'une voix larmoyante le professeur Chourave.

-Miss Wyatt, tenez bon, me dit doucement le professeur Rogue, arrachant le crochet de mon bras. Il le laissa tomber et je l'attrapai, ainsi que le journal intime.

-Ainsi finirent deux autres élèves de Poudlard, sous le regard du corps professoral impuissant, dit la voix lointaine de Jedusor.

-La ferme, vous ! hurla le professeur McGonagall. D'ailleurs, qui êtes-vous ?

-Un souvenir, je répondis.

Et je plongeai le crochet du serpent au coeur du journal intime.


Il y eut un long hurlement perçant, un hurlement terrifiant. Un flot d'encre jaillit du livre à gros bouillons. Jedusor se tordit sur le sol, agitant vainement les bras, avant de disparaître.

On entendit alors un faible gémissement.

-Ginny ! s'exclama le professeur Chourave. Elle va bien, Minerva, j'ai l'impression qu'elle va bien !

-Miss Wyatt aussi ! s'écria le professeur Flitwick d'un ton victorieux. J'avais oublié que les larmes de phénix étaient un puissant remède contre les blessures !

Je relevai la tête et vis Fumseck pleurer. Ses larmes, grosses comme des perles, coulaient sur ma blessure et formaient autour d'elle une tâche brillante.

Je me rendis compte alors qu'il n'y avait plus de blessure.


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