L'Émeraude pourpre fanfiction Drarry

Chapitre 1 : Rencontres Inattendues

3777 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 31/01/2024 11:04

Chapitres 1 : Rencontres Inattendues

Les cendres de la guerre avaient laissé des traces profondes dans le monde magique. Poudlard se reconstruisait lentement, tout comme les cœurs de ceux qui l’avaient fréquenté. Harry, devenu Aurore, s’était engagé pour maintenir la paix enfin retrouvée, ou par dépit, il ne savait pas. Mais c’était ce qu’on attendait de lui, ce que Ron avait fait, et au fond, la voie la plus logique.

Une parcelle de son esprit lui susurrait qu’il aurait dû se poser ces questions plus sérieusement, mais comment aurait-il pu faire autrement ?

Avec les Marws qui rôdaient, la question ne se posait plus. Leur première apparition remontait à près d’un mois désormais. Au début, les Aurores avaient supposé que ce groupe était constitué de Mangemorts ayant réussi à s’enfuir.

Leurs masques, principalement en pierre ou en argile, étaient tachés de ce qui semblait être du sang. Ils avaient attaqué un groupe d’Aurores qui avaient été appelées pour maîtriser une créature devenue violente. Arrivés sur les lieux, les Aurors avaient été pris en embuscade. Les Marws, violents et en nombre trop importants pour la petite escouade, s’étaient toutefois évaporés lorsque des renforts étaient arrivés.

 

Depuis lors, Harry était intrigué par leurs attaques, ils étaient violents et organisés, pourtant ils n’avaient pris aucune vie, seulement de nombreux blessés. Et ils disparaissaient aussi mystérieusement qu’ils étaient apparus. Au fil du temps, les attaques se multiplièrent, et, compte tenu du nombre d’assaillants, les Aurores durent admettre que ces agresseurs ne pouvaient être constitués uniquement des Mangemorts renégats.

Une nuit, alors que l’ancien Gryffondor patrouillait dans les rues sombres de Londres, une ombre se glissa dans son champ de vision. Son instinct se mit en alerte. Mais au lieu d’un ennemi, il découvrit Draco Malfoy, affaibli et blessé, recroquevillé dans une ruelle étroite. Leurs regards se croisèrent, réveillant des souvenirs amers.

Harry hésita un instant, mais, face au regard hagard du blond, sa compassion l’emporta. Il s’approcha de Draco, droit, méfiant, sachant pertinemment que, si Ron avait pu l’accompagner ce soir, il lui aurait crié de l’immobiliser au plus vite. L’héritier n’avait pas été vu depuis près d’une semaine, ce qui alimentait les soupçons quant à son appartenance aux Marws. Pourtant, plus il le regardait, plus l’homme lui semblait inoffensif. Sa respiration était saccadée et ses cheveux trempés ; avec la faible luminosité, Harry n’arrivait pas à savoir si c’était de l’eau, de la sueur ou du sang. Son bras, quant à lui, était étendu sur le sol et couvert de sang. Harry s’agenouilla prudemment.

 

« - Malfoy, qu’est-ce qui t’est arrivé ? »

Demanda Harry avec une pointe d’inquiétude. Draco releva la tête, ses yeux gris ternis par la douleur et le regard hagard.

 

« - je suis… je suis traqué. Par d’anciens… partisans de mon père. Je… »

Le blond reprenait difficilement sa respiration. Ses blessures le maintenaient au sol et lui arrachaient des râles de douleur. Jamais il n’aurait imaginé atteindre un tel creux. Pourtant, terrifié, il prit la décision de demander l’aide de son ancien ennemi.

 

« - J’ai besoin d’aide. »

Harry ressentit une vague de pitié envers son ancien rival. Il était convaincu que les gens pouvaient changer, pourtant l’absence de remarque sarcastique ou de pique de la part de Malfoy lui semblait plus qu’étrange. Avant tout, il inspecta rapidement les environs, lançant quelques sorts pour s’assurer que ce ne soit pas une autre embuscade. Mais lorsque Draco finit par s’écrouler, le Gryffondor lâcha un juron et le souleva.

 

« - Viens Malfoy. »

À peine soulevé, ils transplantèrent. En entrant dans sa maison, Harry lâcha un autre juron, se reprochant de ne pas l’avoir directement emmené à sainte mangouste.

Il avait pris la décision de garder Draco chez lui le temps de le soigner. Depuis la fin de la guerre, il vivait dans un refuge secret, alors si ce petit arrogant avait effectivement à faire aux Mangemorts, mieux valait le garder caché. Il aurait aussi pu représenter un danger pour l’hôpital, puisqu’il soupçonnait que les Mangemorts étaient alliés aux Marws.

La chambre était plongée dans une semi-pénombre lorsque Draco rouvrit les yeux, sa conscience retrouvant le fil ténu de la réalité. La douleur pulsait dans chaque fibre de son être, et il tenta péniblement de se redresser avant de retomber sur le lit, vaincu par l’épuisement. C’est alors qu’une voix familière, empreinte de lassitude, perça le silence.

 

« - Ne bouge pas, Malfoy. »

Draco fronça les sourcils, surpris d’entendre ces mots de la part d’Harry Potter. Là, dans l’encadrement de la porte, se tenait le sauveur du monde magique, le regard perçant. Une pointe d’irritation naquit chez Draco, qui répliqua d’un ton cinglant.

 

« - Um. Vraiment, Potter ? Tes conseils inutiles et évidents sont toujours aussi bienvenus. »

Harry le toisa, son agacement devenant palpable.

 

« - Tu faisait pas le fier hier quand tu agonisais à terre comme un chien. »

Un sourire ironique étira les lèvres de Draco.

 

« - Je vous remercie, oh mon grand sauveur d’avoir eu la hardiesse de me porter secours. »

Les yeux d’Harry étincelèrent de colère pendant un instant avant qu’il ne lâche, agacé :

« - Si tu as un problème avec ça, je peux te ramener là où je t’ai trouvé, et on n’en parle plus. »

Un long silence s’installa, chaque mot pesant lourd dans l’air. Draco le rompit finalement d’une voix calme, presque résignée, dans un murmure à peine audible, inclinant la tête et lui répondant :

 

« - Ce, ce serait peut-être pour le mieux en effet. »

Harry le scruta, perplexe, essayant de comprendre les pensées qui tourbillonnaient dans l’esprit de Draco. Après un moment, le Gryffondor demanda d’un ton plus doux, intrigué :

« - Pourquoi ils te pourchassent ? »

 

La question suspendit l’atmosphère. Draco lui expliqua qu’il pensait que cette traque était une rétribution pour sa trahison lors de la bataille finale. Potter acquiesça, après avoir recueilli le déroulement des derniers événements, il s’en alla au ministère. Mais, lorsque Harry arriva au ministère pour partager ces informations, il fut accueilli par Ron et Hermione qui l’entrainèrent dans le bureau de la jeune sorcière. Une trace de la magie et des gouttes de sangs appartenant au jeune lord avaient été retrouvées sur le lieu de la dernière attaque des Marws. Le ministère et ses amis en avaient conclu que cela constitué une preuve suffisante que Draco faisait partie du groupe. Il ne savait pourquoi, mais il ne dit rien, c’était Malfoy… Un emmerdeur de première, qui à lui seul, avait gâché nombre de ces souvenirs à Poudlard, pourtant… Sans pouvoir l’expliquer, Harry savait que Draco lui avait dit la vérité et voir cette nouvelle facette de sa personnalité était plutôt grisant et surprenant pour le jeune homme. Alors il décida de se taire, le blond resterait caché chez lui jusqu’à ce qu’il obtienne de réelles preuves.

Les semaines qui suivirent leur rencontre nocturne dans la ruelle furent remplies d’incertitudes et de défis pour Harry et Draco. Dans cet espace clos, les quelques échanges étaient tendus et se mêlaient à des moments de silence gêné. Les deux sorciers se tenaient à distance, chacun emmuré dans ses propres émotions et tourments. Mais, malgré leurs réticences, les sentiments refoulés commençaient doucement à remonter à la surface, entremêlés à une rancœur tenace. Un soir, alors qu’ils partageaient un dîner dans la cuisine du refuge, Draco fixa intensément son assiette, les joues légèrement rosies. La tension dans l’air était palpable. Finalement, il brisa le silence.

« - Harry. »

 

C’était la première fois que Draco l’appelait par son prénom, Harry n’était pas sûr d’apprécier le léger frisson et la désagréable sensation dans son ventre suscité par ce simple mot.

« - Je voudrais m’excuser pour tout ce que j’ai fait dans le passé, » dit-il d’une voix empreinte de sincérité.

 

« - Je sais que je t’ai causé douleur et tourment, mais je veux que tu saches que je ne suis plus cette personne. À vrai dire… Je ne sais pas vraiment qui j’étais, ou même, qui est le vrai Draco Malfoy. Je voudrais juste oublier. Et je suis prêt à faire tout ce qu’il faut pour te le prouver. »

Harry leva les yeux et rencontra le regard de Draco. Il sentit un mélange d’émotions l’envahir, allant de la méfiance à l’espoir. Il avait longtemps porté le poids des cicatrices laissées par leur passé tumultueux, mais, devant la vulnérabilité de Draco, il commença à entrevoir la possibilité d’un avenir différent. Peut-être même d’une personne différente. Cependant, ce changement d’attitude étonnait réellement Harry. Ces deux dernières semaines, le blond n’avait pas semblé prêt à la moindre forme d’apaisement. En y repensant, il doit tout de même admettre que le Serpentard ne l’avait pas insulté ou menacé. L’espace d’un instant, cette pensée énerva le survivant : c’était tout de même un comble qu’il se réjouisse que la personne à qui il sauve la vie ne le harcèle pas. Se réjouir ?

Pour la première fois, Harry réalisa que, finalement il n’était pas vraiment contre l’idée de faire une croix sur le passé. Cette animosité l’avait tellement nourri. Pendant des années, il avait détesté, peut-être même haï, l’homme en face de lui, parce que, dès le début, c’était lui, son ennemi. Les pensées se bousculaient dans l’esprit d’Harry. Draco l’avait toujours harcelé, à la seconde où ils s’étaient connus, le blond lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Enfin…

Peut-être qu’au début, son animosité était dirigée vers ses amis, mais… Une expiration de Draco le ramena à l’instant présent. Bien, si son ennemi pouvait se montrer raisonnable, pourquoi pas lui ? Après tout, il ne lui confirait pas sa vie, alors peu importe s’il rentrait dans son jeu.

 

« - Draco, je… je sais que les choses étaient compliquées entre nous, mais si tu es prêt à faire des efforts, je peux te donner une chance. » Répondit-il doucement, ses yeux verts reflétant une lueur d’espoir.

« - Mais il faudra du temps, de la patience et de la confiance pour reconstruire ce qui a été brisé. »

 

Un demi-sourire timide étira les lèvres de Draco, ses yeux brillants d’une gratitude sincère. Il s’était écoulé près de deux ans depuis la mort de son père, survenue peu après son arrestation et son enfermement à Azkaban. Deux ans s’étaient également écoulés depuis sa dernière rencontre avec Harry. Après tout ce cauchemar, Il s’était prostré chez lui et n’était pas revenu pour le procès de Lucius. Leur manoir avait été confisqué et, après avoir emménagé dans une petite maison sur Waystreet, sa mère avait décidé de déménager à Bath. Elle avait bien tenté de le convaincre de l’accompagner, mais Draco avait refusé. Il ne voulait pas imposer sa présence à sa mère, qui reprenait peu à peu goût à la vie, tandis que lui s’enfonçait toujours plus dans un marasme sans fond. Tout ce qu’il connaissait, aimait ou redoutait avait basculé. Son monde n’était plus le même, plus aucune raison ne l’obligeait à porter un masque ou à se comporter comme le lord Draco Malfoy. Il aurait dû se sentir soulagé, cette délivrance, il l’avait si longtemps espéré, pourtant, il était complètement perdu. Un mélange de soulagement et de terreur étreignait Draco. Trop d’émotions l’assaillaient sans qu’il puisse même les identifier clairement. Aujourd’hui, il résidait chez Harry Potter, une idée qui semblait à la fois inconcevable et absurde. Il se demandait ce qu’il restait de l’honneur de sa famille. Il ignorait ce qu’il était censé faire ou être désormais.

Alors, il s’était souvenu de cette envie dévorante d’être ami avec le sauveur. L’importance que cela avait pour lui, à l’âge de onze ans, la honte, la solitude, le déshonneur et l’incompréhension qu’il avait ressentie, face à son rejet ce jour-là. Aujourd’hui, il ressentait la même chose, mais concernant toute sa vie. Draco ne trouvait plus aucune raison de détester Potter. En fait, il aurait simplement aimé pouvoir encore passer ses nerfs sur lui. Pourtant, il savait que, quoi qu’il fasse, cela ne le ferait pas se sentir mieux. Au contraire, seul dans cet endroit exigu, cela ne pouvait être que délétère. De plus, il comptait bien profiter de ce nouveau climat pour cesser de dormir sur le canapé et récupérer un lit digne de ce nom. L’idée d’un changement, aussi minime soit-il, apportait une lueur d’espoir à la complexité de ses pensées tourbillonnantes. Surtout parce que cette idée venait de lui. Il voulait dormir sur un lit, non pas car c’était plutôt déshonorant (bien que cela le préoccupe aussi), mais surtout, car il en avait envie.

Les deux hommes savaient qu’ils devraient affronter de nombreux obstacles pour parvenir à une réconciliation complète, mais le premier pas vers la guérison avait été fait.

Au fil des jours, Harry et Draco commencèrent à partager leurs histoires, à se confier leurs craintes et leurs espoirs. Les conversations qui étaient autrefois tendues et hésitantes se transformèrent en échanges sincères et intimes. Les murs qui les séparaient commençaient à s’effriter, laissant place à une compréhension mutuelle. Ils avaient tous deux vécu une enfance pour le moins catastrophique. Ils se rendirent compte que leurs tempéraments étaient parfaitement complémentaires. Leurs anciennes disputes s’étaient transformées en jeux et le sarcasme et les boutades commençaient à être plus que de simple blague entre amis. Des sentiments autrefois attribués à de la haine se muaient en quelque chose de bien plus complexe et exaltant. Les regards échangés se firent plus intenses, chargés d’une attraction magnétique. Des gestes tendres et furtifs se glissèrent dans leurs quotidiens, leurs mains se frôlant parfois par accident, créant des étincelles invisibles. Ils passaient souvent leurs soirées à faire le point sur les documents que Draco avait traités pendant la journée et sur ce qu’Harry avait appris pendant son travail d’Aurore. Un soir, alors qu’ils étaient installés dans le salon, chacun plongé dans des documents concernant les Marws, un sourire en coin nanisa sur les lèvres de Draco.

 

« - Potter, tu ne crois pas que tes cheveux pourraient rivaliser avec la crinière d’un hippogriffe sauvage aujourd’hui ? »

Harry leva un sourcil avec un faux air indigné.

 

« - Au moins, je ne passe pas une heure devant le miroir à lancer une demi-douzaine de sortilèges pour dompter ma tignasse. »

Draco éclata de rire, secouant la tête.

« - L’élégance, Potter, toujours l’élégance. Et puis, je me dois d’utiliser la nouvelle baguette que tu m’as offerte ; c’est à se demander comment tu as pu avoir une petite amie ! Pauvre Génie »

 

« - Je me demande plutôt pourquoi toi, avec ton joli minois, tu n’en as pas eu une seule depuis qu’on se connaît ! » répliqua Harry avec un sourire malicieux.

Draco se contenta de se redresser en répliquant exactement le même sourire, avant de poser son coude sur le canapé contre lequel il était appuyé et de se pencher vers Harry.

« - Oh Potty si tu savais. Il n’y a pas que les filles en ce qui concerne les relations amoureuses. »

 

Les deux hommes restèrent ainsi, à se regarder dans les yeux quelques instants, leurs cœurs battants à tout rompre. Pourtant, au plus grand dam de Draco, Harry replongea dans sa lecture. Malfoy se demanda ce qu’il aurait souhaité entendre en réponse. En baissant doucement la tête, il se dit que jamais le jeune homme ne lui répondrait qu’il le comprenait ou que lui aussi était attiré par les hommes. En y repensant, Draco se demandait même si l’autre avait bien compris le sous-entendue. Il aurait apprécié qu’Harry exprime au moins la volonté d’en savoir davantage.

En face de lui, Harry ne lisait pas du tout, il se contentait de fixer sa feuille, tentant en vain de donner le change. Son cœur semblait déterminé à lui percer un trou dans la poitrine. Il sentait son sang affluer et une chaleur diffuse transpercer chaque partie de son corps. Ces oreilles qui bourdonnaient, il n’arrivait plus à se concentrer. Le jeune homme ne souhaita pas s’expliquer ce changement d’état. Pourtant, une partie de lui s’obliger à prendre conscience que le blond lui faisait de l’effet, beaucoup d’effet.

Quelques jours de plus s’écoulèrent ainsi, mais les deux hommes n’échangèrent plus au sujet de leurs relations amoureuses respectives, ou de leurs orientations. Ce n’était pas l’envie qui manquait pourtant, les deux sorciers passaient leurs temps à se frôler et à se taquiner. Draco n’osait plus adopter une approche aussi frontale, mais laissait souvent sous-entendre son attirance pour Harry. Bien qu’il se soit d’abord terré dans un mutisme systématique, il avait fini par s’habituer à ce jeu de séduction et même à y participer. Enfin, comme Harry Potter le pouvait.

 

Ils allaient fréquemment de coucher en même temps, Draco avait convaincu Harry d’agrandir la maison et de lui rajouter une chambre. Ce soir-là, en montant les escaliers qui menaient à leurs chambres, Draco en profitait pour reluquer allègrement le postérieur de l’Auror. Cette fois-ci, il osa, disons… l’interpeller :

« - Attends, tu as quelque chose là » Le blond fit doucement passer sa main sur ses fesses. Ce geste, bien que furtif, éveilla une réaction immédiate chez Harry qui se retourna violemment, non pas sans un petit son étouffé. Les joues rouges, attrapant vivement la balustrade d’une main et posant l’autre où avait été celle du blond quelques secondes plutôt. Il lui dit d’un ton saccadé :

« - Non mais ça va pas !? On… on fait pas ces choses-là ! »

 

Le Serpentard monta une marche, réduisant encore plus le peu d’écart qui les séparait. Il approcha un peu plus son visage avec un sourire taquin.

« - Pourquoi pas ? Ça ne t’a pas vraiment dérangé si on se fie à ton gémissement. »

À ce moment-là, le temps semblait suspendu, Draco pouvait sentir le souffle chaud du brun sur son visage. Celui-ci ne pouvait s’empêcher d’avoir l’impression que Draco happés sont souffle. Incapables d’émettre le moindre mouvement, les deux hommes restèrent ainsi pendant quelques secondes. Finalement, Draco finit de resserrer l’espace qui les séparait en collant leurs corps l’un à l’autre. Il passa son bras autour de sa taille et eut le plaisir de constater qu’Harry glissa une main sur celle que Draco montait doucement vers le visage d’Harry.

Pourtant, une missive vient interrompre ce doux moment. Un nouveau assaut des Marws s’annonçait, Harry devait intervenir. Contrairement à la dernière fois, cet assaut était plus violent, et l’un des leurs avait déjà perdu la vie. Harry descendit les escaliers à la hâte, et ce fut avec une grande déception que le blond le suivit et lui prit le bras avant qu’il ait atteint la porte. Le brun se retourna rapidement et dit à la hâte :

 

« - Les Marws, une attaque, c’est grave, je dois y aller ! » Pourtant, Draco ne relâcha pas son bras.

« - Tu peux rester, je suis sûr que la plupart des Aurors de cette planète sont déjà sur le front. »

 

« Draco… Cette fois, une Aurore est morte. »

« Alors je viens avec toi. »

Harry marqua un temps de pause, la détermination qu’il voyait dans les yeux de son vis-à-vis lui fit chaud au cœur. Jamais il n’aurait imaginé Draco Malfoy s’oublier par inquiétude pour lui. 

Pourtant, il reprit le manteau des mains du blond pour le reposer sur le portemanteau.

« À croire que vivre avec un héros c’est contagieux, dit moi ? » Draco ricana, mais reprit vite un air sérieux. Avant qu’il n’ait le temps de répondre, Harry repris.

« Je suis sûr que ton aide nous serait précieuse. Mais à peine tu auras pointé le bout de ton nez, que les Aurors t’auront neutralisé. Ce serait du suicide, stupide, et incroyablement contreproductif.

 

Draco serra les dents, cette situation commencée sérieusement à lui peser, mais il se résigna et laissa Harry partir. Seul.

 

 

 

 

Note de l’autrice : Bonjour, bonjour, j’espère que cette fanfiction vous plait, je la mets à jour en la corrigeant, donc je vais changer quelques passages. (Pas d’inquiétude, le sens profond, ainsi que les événements ne changent pas, mais les fautes sont corrigées et surtout, je détaille davantage et reformule pour que la lecture soit plus agréable.)

Je vous le dirai et inscrirais la date à chaque fois. Une fois que j’aurai jugé un chapitre fini, je marquerai : fini.

Chapitre fini le : 07/12/2024

N’hésitaient pas à me laisser un petit commentaire. Agréable journée. 

 

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