Le Corbeau. Saison 1

Chapitre 3 : III Opération Nocturne

3662 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:54

CHAPITRE III : OPERATION NOCTURNE

 

Pierrick s’était endormi dans son fauteuil. Le corbeau n’était plus sur son épaule. Le feu ronflait toujours dans la cheminée, ou plutôt l’appelait. Le visage de Jonas Marus se dressait hors des cendres ardentes.

« Pierrick, dit-il. Viens vite au ministère, nous avons repéré les complices de Bascœur.

-J’arrive. »

Pierrick s’approcha de l’âtre. Le visage de Jonas disparut. Il jeta une pincé de poudre grise, les flammes devinrent vertes.

« Ministère de la magie, dit-il en entrant dans la cheminée. »

Le feu se gonfla une seconde et quand il redevint normal, Pierrick avait disparu.

           Au Département des Chasseurs, c’était l’ébullition. En passant devant les vestiaires de la section AI, Pierrick entendit ses membres se préparer. A vu de nez, il y avait au moins trois groupes qui se préparaient. Pierrick entra dans les bureaux de la section S. Jonas Marus vint tout de suite à sa rencontre.

« On les a repéré dans une ferme près de Tour, informa t-il.

-Comment a-t-on eu l’information ? demanda Pierrick.

-Un tuyau anonyme. La IRIA a envoyé Franck pour vérifier l’information. Il est toujours sur place en observation. Il dit qu’il y a environ sept ou huit mangemorts.

-Où est Janis ?

-Avec Maldieu et Nide pour régler les détails de l’opération. Pierrick. Deux des mangemorts ont été identifié formellement. Il s’agirait de Névris et Malgéus. »

           Pierrick ne tressaillit pas. Il ne laissait jamais transparaître ses émotions. Kylian Névris était un des mangemorts français à rechercher en priorité. C’était un tueur sans aucun état d’âme qui n’hésitait pas à torturer ses victimes avant de finalement les libérer par la mort. Mais lors de ses pires exactions, il ne les tuait même pas, les laissant dans un état pire que la mort. Il était le bras droit du maître des mangemorts français, Malgéus.

           Le bureau de Maldieu donnait directement sur les bureaux de la section S. quelques minutes après l’arrivé de Pierrick, la porte s’ouvrit laissant sortir Suzanne Janis et Georges Nide, le chef de la section AI. Pierrick avait un profond respect pour Nide. C’était un véritable guerrier. Depuis plus de vingt ans il fut de quasiment toutes les opérations du département des Chasseurs. Son corps couvert de cicatrices étaient là pour le démontrer. A l’instar de Maldieu, il avait perdu son bras gauche, mais celui-ci avait été remplacé par un bras en métal dont la main chromée pouvait se transformer à volonté en un crochet pointu ou en une lame aiguisée. La place de chef du département des Chasseurs lui avait été proposée mais il la refusa. Il estimait que sa place était à l’assaut. Depuis qu’il est devenu chef de la section AI, il n’a d’ailleurs jamais délégué le commandement.

Lorsque Pierrick entra au département des Chasseurs, ses capacités de combat le firent entré dans la section AI sous les ordres de Nide. Ce dernier apprit tout ce qu’il savait au jeune homme. Malgré d’excellent résultat, Pierrick démontra un trop grand individualisme pour le travail effectué dans cette section. Nide le proposa alors pour la section S ou ses qualités seraient mieux utilisées.

Nide aperçut Pierrick et vint jusqu’à lui pour lui serrer la main de sa main de chair. Malgré un visage débraillé, Nide avait un sourire chaleureux dont il n’était jamais avare. Pierrick ne répondit que par un léger sourire froid. Nide y était habitué. Il connaissait l’histoire du jeune homme et savait que certaines blessures ne guérissent jamais ou lentement.

« Tu es un des agents spéciaux de cette opé, dit Nide.

-Oui, normalement.

-On va faire équipe, comme avant. Enfin, comme il n’y a pas si longtemps. A tout à l’heure. »

           Pierrick et Jonas furent appelé dans le bureau de Suzanne Janis.

« Vous allez accompagner et reconnaître l’approche de la section AI, briefa t-elle. Nide y va avec trois groupes, deux d’assaut et un en réserve. Une fois que vous avez reconnu les abords de la ferme et identifier les cibles, vous restez sur place. Laissez faire les AI. Ils connaissent leur boulot. Nous devons les capturer vivant dans la mesure du possible. Malgré ce que dit Riliam. »

Erwan Riliam était le ministre français de la magie. Un homme dur que certains n’hésitaient pas à surnommer « le Sanglier », en rapport à son envie de toujours frapper fort sans chercher, apparemment, à réfléchir. Il s’est toujours montré radical envers les mangemorts. C’est d’ailleurs en appelant à une guerre ouverte contre les mages noirs qu’il a évincé son prédécesseur. Depuis qu’il a pris le pouvoir, les Chasseurs et la Police Magique ont vu leurs pouvoirs légaux augmenter. Si la police magique y voit son compte, les Chasseurs n’ont jamais vraiment apprécié cet état de fait, estimant que la chasse aux mages noirs est une affaire de professionnels et ne doit pas se finir par la mort systématique des suspects. Malgré les ordres répétés du ministre, les Chasseurs n’ont jamais changé leur manière de travailler. Mais jusqu’à maintenant, le ministre n’a pu trouver de raison valable de blâmer Maldieu, les méthodes choisies se montrant efficace.

« Qu’est-ce que le Sanglier a encore demandé ? questionna Jonas.

-Il veut que toutes nos opérations se fassent dorénavant en totale coopération avec la police magique, expliqua Janis.

-Il veut ainsi augmenter le nombre de morts chez les mangemorts. Il n’a toujours pas compris que si on veut arrêter toutes les activités des mages noirs il nous faut les capturer vivant pour pouvoir les interroger. Que va faire Maldieu ?

-Il lance l’opération sans en parler à Dakus. Ce bouffeur de cadavre ne mettra pas le nez dans notre opération. »

           Le bouffeur de cadavre. Yves Dakus. C’était le directeur de la police magique. Un ancien chasseur de la section S viré pour avoir plusieurs fois et sans raison mis à mort des mangemorts. A cette époque, aucun des mangemorts qu’il devait capturer ne survécut. Il aimait tué autant que les plus psychopathe des mages noirs. Il y eut même des rumeurs disant qu’il en avait été un. Lorsque Riliam prit le pouvoir, il voulut mettre Dakus à la tête des Chasseurs. Il y eut un vif mouvement de protestation. Les Chasseurs signèrent tous en bloc leurs lettres de démission. Riliam savait bien qu’il ne pouvait se passer d’eux. L’affaire fit grand bruit. L’opinion publique, ayant peur que l’absence des Chasseurs soit synonyme de recrudescence de violence de la part des mages noirs, adressa des milliers de lettres au ministre pour qu’il conserve Maldieu à son poste. Il fut obligé de céder et confia à Dakus la police magique à laquelle il augmenta les pouvoirs légaux pour permettre à sa politique anti-mage noir de s’accomplir. Dakus n’hésite pas à pratiquer la torture et le meurtre sauvage pour arriver à ses fins. Sous bien des aspects, il est plus à craindre que les mangemorts. Beaucoup de ses propres hommes ne l’apprécient pas mais n’ose pas le dire trop fort. Certains de leurs collègues ayant protesté contre les méthodes de Dakus ayant subitement été muté dans des trous perdus. Du moins officiellement car aucun n’a donné de nouvelles.

           La nuit était noire. La lune était cachée par une épaisse couche de nuages. Les deux chasseurs de la section S reconnaissaient la progression des trois groupes AI. Ils étaient habillés de tenues noires sans capes. Au combat, les robes de sorcier s’avéraient souvent gênantes. Les sorciers avaient presque tous leur baguette à la main. Certains tenaient d’autres objets à l’utilité inconnue. Pierrick avait rangé sa baguette sous sa veste. En travers de son dos, prêtes à être dégainée, se trouvait l’épée chinoise qui trônait habituellement sur sa cheminée. La marche était silencieuse.

           Pierrick fit signe aux groupes de s’arrêter alors qu’ils arrivaient à une haie touffue. Pierrick se métamorphosa en corbeau et s’envola pour repérer les lieux de haut. C’était une ferme de pierre grise. Derrière les fenêtres illuminées, des silhouettes se déplaçaient furtivement. Il fit plusieurs fois le tour de la ferme, repérant les entrés et les mangemorts. Il vit une silhouette tapie dans l’ombre qui rampait vers les chasseurs embusqués. Pierrick retourna vers ses compagnons. Le dernier arrivant était un sorcier avec des lunettes rectangulaires et des cheveux roux.

Il s’appelait Franck Vinol et était membre de la section IRIA des Chasseurs. Jonas et Pierrick travaillaient souvent avec lui. Il était doté d’un esprit fin et cartésien lui permettant d’analyser très justement la plupart des situations. Au contraire de la majorité de ses collègues de la IRIA, il était polyvalent, pouvant aussi bien faire une analyse qu’un interrogatoire ou une investigation sur le terrain. Etant d’origine moldue, il avait une parfaite connaissance de cet univers souvent méconnu des sorciers et pouvait donc effectué des enquêtes dans ce milieu.

           Pierrick reprit sa forme humaine.

« Tu as fait le tour de la ferme ? demanda Franck.

-Oui. Il ne semble pas se douter qu’on les a repérés. Tu sais quelque chose sur l’origine de ce tuyau ?

-Je n’ai pas eu le temps de me pencher la dessus. Mais ça m’intrigue également.

-Ils sont là, pour l’instant c’est tout ce qui compte. Allons-y.

-Pierrick, arrêta Jonas. Janis nous a clairement ordonné de rester en arrière. Ce n’est pas notre travail, laisse faire les AI. »

Nide n’était pas loin et avait tout entendu. Il savait que Pierrick ne supporterait pas de rester en arrière. Il le comprenait mieux que quiconque.

« Je prend le commandement de l’opération. Pierrick j’aurais besoin de toi sur la face nord, au cas où des mangemorts chercheraient à s’enfuir. Jonas et Vinol, vous restez ici. »

Jonas savait où Nide voulait en venir, Pierrick serait seul à l’opposé de la ferme. Il pourrait ainsi se lancer à l’assaut librement. Il ne pouvait qu’acquiescer l’ordre. Pierrick se transforma de nouveau et s’envola pour se mettre en position.

           Nide plaça ses hommes. Un groupe rejoignit Pierrick au nord. Le deuxième se plaça au sud, prêt à investir la grange. Le dernier resta avec Nide à l’est. Nide voulait investir la maison par le nord et l’est au même moment.

           Le groupe de Nide s’approcha discrètement de la maison, faisant attention aux silhouettes qui passaient parfois derrière les fenêtres. Un sorcier sortit une paire de lunettes étrange, elles étaient télescopiques comme une longue-vue et les lentilles étaient des prismes. Le sorcier scruta la maison de haut en bas et même le sol sous ses pieds, ses lunettes faisant le point au moindre mouvement. Finalement, il rangea ses lunettes et leva le pouce à l’attention de son chef.

           Du côté nord, Pierrick et l’autre équipe AI se glissaient vers la porte de derrière. Ils n’avaient plus qu’à attendre le signal de Nide. Malgré les fenêtres fermées, Pierrick perçut des voix. Il tendit l’oreille pour mieux entendre.

« Nous devons le trouver. »

Pierrick ne connaissait pas cette voix, on aurait dit un vieux soufflet poreux. L’autre voix, par contre, était jeune et celle la, Pierrick la connaissait. Il l’avait déjà entendu lorsqu’il était encore à la section AI. Ce jour là, il avait perdu trois compagnons, tués par cet homme. Kylian Névris.

« Je sais maître. Nous faisons tout notre possible. Mais avec les Chasseurs et la police magique qui nous recherchent activement, nos déplacements sont limités.

-Il me faut ce grimoire. Il me le faut absolument. Voldemort n’est plus, c’est à mon tour de prendre le pouvoir. Il n’a jamais cru en l’existence de ce grimoire. Il était trop imbu de lui-même et ça l’a perdu. Je ne commettrais pas les mêmes erreurs.

-Nous le trouverons maître. Je vous le promets. Je vais m’en occuper personnellement. Bientôt, vous serez en possession du Grimoire de… »

Des étincelles rouges fusèrent donnant le signal de l’assaut. Les groupes AI entrèrent d’un coup dans la maison, surprenant les mangemorts. Des éclairs rouges et verts allaient en tout sens. Des mangemorts tombèrent stupéfixés ou saucissonnés. L’assaut avait été si soudain qu’aucun chasseur ne fut touché par les sortilèges lancés trop rapidement par les mages noirs totalement surpris. Les premières salles furent sécurisées rapidement.

Les AI allaient passer aux salles suivantes quand soudain une explosion arracha un mur. Des mangemorts lancèrent des éclairs de diverses couleurs vers les chasseurs. Deux AI tombèrent touchés par des stupéfix. Nide mit hors combat trois mangemorts à lui tout seul en moins de cinq secondes. Un des mangemorts parvint à esquiver plusieurs éclairs. Il assomma un chasseur d’un coup de coude à la mâchoire et désarma Nide d’un experlliarmus. Le dernier chasseur encore armé et debout du groupe lança un maléfice de saucissonnage mais le mangemort lui renvoya en se protégeant derrière un bouclier.

Le mangemort se tourna vers Nide. Il était entièrement chauve. Sa peau était d’une pâleur cadavérique. Mais le plus étrange était ses yeux dont la pupille était violette. Il observait attentivement Nide de son regard inhabituel.

« Georges Nide, dit le mangemort aux yeux violets. Tu es trop vieux pour ce genre d’action.

-Je serais trop vieux quand je serai mort, Kylian Névris.

-Ça, ça peut encore s’arranger.

-Toi d’abord. »

Nide bondit vers Névris. Ce dernier lança un sortilège mortel. Nide mit son bras gauche qui avait prit une forme de bouclier en protection. Le sortilège ricocha et vint mourir sur un mur gris. Le bras de Nide se changea en une lame aiguisée. Il coupa la baguette de Névris d’un mouvement fluide et enchaîna en envoyant son talon sous le menton du mangemort. Névris recula contre le mur et évita de justesse la lame qui vint se ficher dans les briques. Il profita que Nide soit coincé pour le sonner d’un coup de pied circulaire au crâne. Nide encaissa et retira sa lame du mur, refaisant face au mage noir. Névris recula prudemment.

« Tu as toujours de bon réflexe, dit Névris. Mais tu es malgré tout moins rapide qu’avant et ta force de frappe laisse à désirer. On sent que le poids des années se fait sentir.

-La ferme !

-Toujours aussi susceptible. Certaines choses ne changent jamais.

-D’autres ont malheureusement changés.

-C’est la vie.

-Névris, lança un souffle. »

Nide se tourna vers le nouvel arrivant qui s’était glissé dans son dos. Il le reconnut aussitôt, ses yeux blancs délavés, ses cheveux gris très sombre, son visage ridé mais encore alerte : Malgéus.

           Nide était encerclé par les deux plus puissants mangemorts de France. Il ne savait plus sur qui tourner son attention. Malgéus fit comme-ci il n’existait pas.

« Tu as une tâche à accomplir, continua Malgéus. Va.

-Oui maître. »

Névris bondit hors de la maison et disparut dans les ténèbres. Nide enrageait de ne rien pouvoir faire pour empêcher Névris de s’enfuir mais il devait s’occuper de Malgéus.

« Nide, nous n’avons jamais eu le plaisir de nous affronter.

-Jusqu’à aujourd’hui. »

           Malgéus sortit nonchalamment sa baguette de sa poche. Il ramassa la baguette de Nide et lui lança. Nide conserva sa main gauche en forme de lame. Malgéus ne se mit même pas en garde, il restait là, les bras détendus le long du corps. Nide attaqua le premier.

« Petrificus Totalus ! »

D’un geste presque fatigué, Malgéus bloqua le sortilège.

« Accio mur ! »

Le mur se lézarda et les pierres tombèrent sur Malgéus. Ce dernier s’accroupis et fut enseveli sous les décombres. Nide n’abaissa pas sa vigilance. C’était trop facile. Il avait raison. Un éclair le frappa à l’épaule gauche, lui arrachant un cri de douleur et son bras métallique. Son moignon saignait. Les restes du mur s’envolèrent en tous sens, certains percutant le chef de la section AI, l’envoyant au sol. Malgéus se redressa. Il n’avait pas une égratignure. Il était juste un peu poussiéreux.

« Vous êtes fort Nide, souffla Malgéus. Ne souhaitez-vous pas rejoindre mes fidèles et accéder à plus de pouvoir ? Cela vous épargnerait bien des souffrances.

-Te servir serait la pire des souffrances. »

Malgéus eut un rictus de colère, il haïssait qu’on lui dise non. Son rictus se changea en sourire méprisant.

« Je suppose que je devais m’y attendre. Vous faîtes le mauvais choix. Mais les hommes ne remarquent leurs erreurs qu’au moment de leur mort pour la plupart. Pourquoi vous faire attendre ? »

Malgéus pointa sa baguette vers Nide. Ce dernier ne pouvait esquissé le moindre geste, les pierres lui avait brisé le bras en plusieurs morceaux et il ne pouvait plus lever sa baguette ni accéder au reste de son équipement. Il était totalement à la merci du mage noir.

          Malgéus allait incanter le sortilège de la mort quand soudain une masse noire surgit derrière lui et le percuta violement. L’éclair vert vint frapper le plafond dont une partie s’effondra. Malgéus se massa les côtes, là où le sauveur l’avait frappé et jeta sur lui un regard méprisant. Ses yeux se teintèrent de surprise quand il remarqua la jeunesse de son agresseur. Pierrick le menaçait de sa baguette. Ces yeux froids et ce visage ne laissèrent aucun doute à Malgéus. Le mangemort se tourna vers lui, le toisant d’un sourire légèrement méprisant.

« Pierrick Chaldo je présume, souffla t-il. Celui qui est surnommé « le Corbeau ». J’ai beaucoup entendu parlé de toi.

-Moi aussi, fit Pierrick.

-Je resterai bien bavardé, mais j’ai beaucoup de choses à faire.

-Tu ne t’enfuiras pas.

-Je ne fuis jamais. Je pars car il le faut. Mais je suis sûr que l’on se reverra jeune Chaldo. Plus vite que tu ne le crois. »

Pierrick voulut l’empêcher de partir mais Malgéus fut le plus rapide et disparut en un claquement de fouet.

           Une équipe médicale d’urgence fut appelée. Les médicomages de l’hôpital Gardevie appliquèrent les premiers soins aux chasseurs et mangemorts blessés. Les plus gravement touchés furent évacués à Gardevie. Par chance, aucune perte n’était à déplorer chez les Chasseurs. Deux autres groupes AI étaient venus escorter les mangemorts capturés. L’un des deux groupes dû accompagnés les blessés graves à l’hôpital. Nide allait être évacué à son tour mais il interpella Pierrick.

« Pierrick, il faut retrouvé Névris. Il va agir. Je ne sais pas ce qu’il compte faire mais il faut absolument l’en empêcher.

-Je sais. J’ai surpris une conversation avant l’assaut. Ils cherchent un grimoire. Malheureusement je n’ai pas pu entendre le nom. Les interrogatoires nous en apprendront sûrement plus.

-Je te fais confiance. Retrouve Névris et met le hors d’état de nuire. Définitivement.

-Nous devons y aller tout de suite, pressa le médicomage. »

           Non loin de la ferme, Malgéus observait le balai des chasseurs et des médicomages. Malgré la distance, son attention se figea sur Pierrick. Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres.

« Il lui ressemble tellement. »

Il disparut à nouveau.

 

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