Lady of the shadows

Chapitre 31 : Révélation et Nouvel An

2240 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:29

CHAPITRE 31 : La révélation et le nouvel an

Il courut de son dortoir, vers le bureau du directeur de l’école.

-         Patacitrouille ! dit-il à la gargouille devant la porte…

Le jeune garçon monta les escaliers quatre par quatre et frappa à la porte du bureau. Personne ne lui répondit, il soupira et se laissa glisser le long du mur.

Au bout d’une demi-heure qui parut être des heures au pauvre Thomas, il se décida à partir, ne voyant pas la directeur revenir. Il redescendit les escaliers lentement, il repassa devant la gargouille et arpenta le couloir du troisième étage, puis il descendit, peut-être que son père pourrait lui fournir des explications…

Il poussa la porte du collège et une clé dans le bureau du professeur Dumbledore se mit à bouger mais personne ne la vit vibrer et le jeune homme sortit de l’école… Il arriva su pub, il n’y avait personne un soir de Noël…. Il trouve son père derrière le comptoir.

-         Père, je veux savoir la vérité sur mes parents biologiques, fit Thomas d’un ton dur et impatient.

-         Quoi ? demanda Alberoth surpris.

-         Père, je veux savoir la vérité, s’écria-t-il d’un ton impérieux qui ressemblait fort à celui de Voldemort.

-         Je ne sais pas grand chose, j’ai entraperçut ta mère, ce que je peux dire te dire c’est qu’elle était belle à en coupé le souffle..

-         C’était Lady ? demanda le jeune garçon

-         Je…………. Oui je pense, répondit-il dans un petit soupir et un regard triste.

-         Et on peut supposer que Voldemort est mon père, enchaîna Thomas

-         Je ne sais pas, répondit son père adoptif

-         Pourquoi m’a-t-elle abandonné ? Pourquoi ne revient-elle que maintenant ? Pourquoi m’a-t-elle sauvé la vie ?

-         Je ne sais pas, il faudra lui poser toutes ses questions

-         Quand ? demanda le jeune homme

-         Un jour, répondit simplement le vieil homme dans un sourire.

Au bout d’un long silence, Thomas regarda par la fenêtre, il faisait nuit, il était sans doute assez tard, et il dit :

-         Joyeux Noël, Papa

-         Joyeux Noël, Fiston

 

Voici la rentrée du nouvel an, Lily, James, Sirius, Remus, Peter, Melissa, la nouvelle petite amie de Sirius et Sarah une amie de Lily étaient tous les sept ensemble et il revenaient vers le chère école. Ils venaient de se retrouver tous ensemble devant le Poudlard Express à Londres.

-         Vous avez passé de bonnes vacances ? demanda Lily

-         De merveilleuses vacances, surtout quand j’ai reçu ton cadeau, ma petite Lily, répondit James dans une sourire taquin.

-         C’est pour te remercier de m’avoir sauvé la vie, répondit la jeune fille

-         Je connais un meilleur moyen de me remercier, sors avec moi !

-         Potter ! s’écria Lily en accélérant le pas, vers un compartiment..

-         Qu’est ce que j’ai dit ? fit James, en regardant le dos de Lily disparaître…

-         Vraiment, tu es un cas désespéré, constata Remus, en ouvrant un compartiment vide, pour lui et ses amis…

 

Le chemin jusqu’à l’école se passa sans embuche, Lily était avec Sarah et deux autres filles qui les avaient rejoint, elles se souhaitèrent une bonne année et discutèrent de tout et de rien. Du côté des garçons, Remus resta plongé dans son livre, Sirius ne cessait d’embrasser Melissa. James et Peter s’amusait et discutait de leur vacances…

Ils arrivèrent enfin dans la soirée, et allèrent s’installer à leur table comme tout le monde, et le diner commença.

Thomas se sentait un peu à part maintenant qu’il connaissait la vérité, il regarda la table des Serpentard, en se demanda si sa place n’était pas là bas avec eux. Il soupira et regarda la table des professeurs, il croisa le regard de son oncle, mais le jeune garçon détourna les yeux. Son oncle, lui avait menti ou plutôt caché la vérité, ce n’était pas vraiment agréable, Thomas espérait que son oncle est une bonne explication à son silence.

Dumbledore regardait son neveu du coin de l’œil, Alberoth lui avait tout raconté sur leur entrevue au sujet de ses parents. Le jeune adolescent semblait en vouloir au directeur, celui-ci comprenait parfaitement mais Dumbledore n’avait fait qu’essayer de le protéger.

 

Avant la fin du repas, le directeur se leva et alla à la table des Gryffondor et dit à son neveu :

-         Thomas, j’aimerais que tu me rejoignes dans mon bureau, après la fête.

-         Oui, monsieur, répondit le jeune homme…

Dumbledore avait un sourire sur les lèvres, mais Thomas lui ne souriait pas du tout, ce qui inquiéta Lily, mais elle ne dit rien à son camarade, Thomas finissait son flan et prit le chemin vers le bureau du directeur, sans adresser le moindre à mot à personne.

Les quatre Maraudeurs, le regardèrent passer du coin de l’œil, après son passage, Sirius se pencha vers le centre de la table et dit tout bas :

-         Vous croyez qu’il a fait quelque chose ?

-         Il sera peut-être puni, fit Peter avec espoir

-         Ca m’étonnerais beaucoup pour le petit chou, répondit Sirius

-         Ce n’est pas un chou, s’écria Lily en colère

-         Ah oui ! Il est toujours là à faire la beau, le charmeur, à rendre service, la plupart des professeurs ne jure que par lui, Thomas ceci, Thomas cela…Moi, je te dis que c’est un chou, expliqua Sirius

Lily se tourna vers tous ses camarades, tout le monde semblait d’accord avec lui. Thomas est-il vraiment un chou ?

 

De son côté, Thomas marchait dans le couloir du troisième étage, il arriva devant la gargouille et dit le mot de passe et monta les escaliers, plus calmement cette fois-ci. Il allait écouter ce que son oncle avait à dire. Il frappa à la porte. Dumbledore l’invita à entrer. Thomas ouvrit la porte et la referma derrière lui. Il se tourna vers son oncle, ce dernier était entrain de sourire, le jeune adolescent mit toute sa volonté pour ne pas se mettre en colère, comment pouvait-il sourire ?

-         Tu veux un réglisse ? demanda Dumbledore

-         Non, fit Thomas plus fort qu’il ne le voulait

-         Ah ! Bien, assieds-toi

Mais le jeune homme ne s’asseya pas, il resta debout à fixer Dumbledore pendant un bon moment, puis il demanda d’un ton assez calme :

-         Comment avez-vous pu me mentir ?

-         Je voulais te protéger !

-         Me protéger ? Thomas s’attendait à cette réponse, les gens mentaient toujours pour protéger mais quand même.

-         Je peux comprendre ce que tu ressens ! fit le professeur Dumbledore d’un ton compatissant.

Thomas le regardait un moment, essayant de contenir sa colère, sinon il allait lui jeter quelque chose à la figure, il se mit à faire les cent pas.

-         Ce que je ressens, ce que je ressens ! Votre père est-il un meurtrier ? Votre mère est-elle un assassin ? Non je crois pas ! Votre famille, celle que vous avez toujours connu, vous a-t-elle mentis depuis des années ? Non je ne crois, fit le jeune homme, alors ne prétendez pas comprendre ce que je peux ressentir, ajouta-t-il en criant plus fort.

Il était vraiment en colère, comment pouvait-il comprendre ce que Thomas pouvait ressentir. Dumbledore soupira, puis ferma les yeux un moment, puis il se leva et dit :

-         Je pensais bien faire mais à présent je vais te dire tout ce que je sais, allons nous asseoir.

Il tendit la main vers le siège, Thomas était encore très en colère, et aurait voulu s’en aller sur la champ, mais l’envie de savoir fut plus forte et il s’installa sur la chaise et écouta Dumbledore faire son récit

-         Il y a dix sept ans, Lady est apparut, d’après ce que je sais, elle a toujours suivi Voldemort, mais elle a commencé à faire parler d’elle en aout 1959, beaucoup de personne ont souffert ce jour-là. Elle possède une magie rare et très ancienne, mais contrairement à ce que tu peux penser, elle n’a jamais tué personne, enfin pas directement. Et puis, il y a seize ans, le 20 juillet, elle est apparut seule, avec toi dans ses bras, d’après ton père, elle t’a déposer devant son bar, et a transplané. Je l’ai revu quelques fois, mais elle n’a jamais fait allusion à toi. Je pense que Voldemort ignore ton existence, c’est une des raisons pour les quelles je ne t’ai rien dit.

-          Et Lady ? Vous savez des choses sur elle ? demanda Thomas

-         Il y a beaucoup de zones d’ombres dans son histoire, en fait c’est un vrai mystère !

-         Ah, tu ignores quelques chose, fit Thomas dans un sourire, sa colère avait un peu diminué.

-         Oui, en fait, répondit Dumbledore.

Thomas avait un peu mieux compris les raison du silence de son oncle, il regarda le bureau de son oncle et fit :

-         Je vais prendre un réglisse, fit le jeune homme, en plongeant sa main dans les petites bêtes qui sautillait.

Puis il se leva et prit congé de son oncle, il avança vers la salle commune au septième étage…

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