Lady of the shadows

Chapitre 41 : La vérité et la colère

2501 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:11

CHAPITRE 41 : La vérité et la colère

Ils vécurent quelques semaines dans la forêt interdite, puis dans celle d'Albanie. Une louve et un serpent voyageant ensemble. Hermione lui avait dit le moyen de se faire un nouveau corps. Un ossement du père, la chair du serviteur et le sang de l'ennemi. Il pouvait en avoir un élément très facilement. En revanche, il n'était pas question qu'il demande à Hermione de sacrifier une partie de son corps magnifique.

Un soir, au coin d'un feu, Hermione pouvait parler à Tom, elle voulait lui dire la vérité, toute la vérité. Mais Voldemort de son côté, ne pouvait répondre qu'en fourchelang ce que Hermione ne comprenait pas. Hermione commença son histoire par son voyage dans le temps.

-         En réalité, je m'appelle Hermione Granger et je suis née le 19 septembre 1979. Je t'ai combattu, toi et tes mangemorts, toute mon enfance et mon adolescence puis quand j'ai eu 18 ans, lors d'une attaque à Poudlard. Harry Potter, qui était mon meilleur ami a été tué par une femme que tous appelait Lady. Alors j'ai entrepris un voyage dans le temps pour le changer, mais finalement c'est toi qui m'as changé.

Voldemort réfléchissait à ce qu'Hermione venait de lui dire, il avait bien repéré la petite Granger qui répondait à toutes les questions de Quirell. La petite fille l'avait impressionné, maintenant, il savait pourquoi. Ensuite, elle lui avoua que ses parents étaient bien des moldus et qu'elle était une sang-de-bourbe mais pour le seigneur des ténèbres ça n'avait pas vraiment d'importance. Et enfin le dernier secret qu'elle avait gardé fut révélé, Voldemort avait un fils, il s'appelait Thomas et elle avait confié à Abelforth Dumbledore. Voldemort sentit une profonde colère monter en lui, comment avait- elle put confiner son fils à un Dumbledore ? Il était en fureur et se mit à s'enrouler autour de la jambe d'Hermione et serra assez fort. La femme baissa la tête et posa sa main sur la tête du serpent murmura :

-         Tom, tu me fais mal !

Il cessa de serrer et ondula vers le creux d'un arbre et Hermione s'approcha de lui, s'accroupi devant lui et fit tout bas.

-         Je vais aller rencontrer Thomas et je reviendrais.

Elle se releva et commença à marcher quand un sifflement se fit entendre, elle ne comprenait pas ce qu'il avait dit, mais elle sentait qu'il lui avait donné son accord en quelque sorte. Elle se retourna et s'écria :

-         Je te promets de revenir

Et elle transplana, ses cheveux étaient redevenu châtain, ses yeux chocolats et son visage avait beaucoup de rides, le temps semblait gagner de plus en plus sur elle. Elle marchait dans la ruelle sombre de Pré-au-Lard, elle bouscula une jeune femme d'une trentaine d'année, elles se regardèrent un moment, puis Hermione poursuivit son chemin quand elle entendit la jeune femme criait :

-         Mama ?

Hermione s'arrêta, Margareta était la seule à l'appeler de cette façon, elle se retourna, la jeune femme était en face d'elle. Hermione la prit dans ses bras et Margerta se mit à pleurer en serrant son étreinte. Puis les deux femmes transplanèrent dans l'appartement de la fille adoptive d'Hermione, en quelque sorte.

-         Mama, je suis heureuse de te revoir, fit la jeune femme en servant le thé.

-         Moi aussi, comment vas-tu ?

-         Ca peut aller, je viens de perdre mon travail et je suis célibataire depuis onze ans maintenant, je n'ai jamais réussi à oublier Remus.

Hermione sourit, mais d'un sourire triste et compatissant.

-         Que s'est-il passé ? demanda-t-elle.

-         Et bien, tout a commencé lors de mon entrée à Poudlard pour ma sixième année.

 

Margareta se remémora, et partit dans ses souvenirs, elle entrait en sixième année, et Remus avait rejoins l'ordre, il combattait Voldemort et les mangemorts. Un jour lors d'une sortie à Pré-au-Lard en octobre, Remus était venu la retrouver avec son ami Peter, ensemble ils avaient fait un tour dans le village. Ils étaient allés dans la cabane hurlante, Remus voulait montrer à Margareta, la vie qu'il avait eue ici les soirs de pleine lune qu'il avait passé en compagnie de ses amis, James, Sirius et Peter.

Margareta riait quand deux mangemorts entrèrent dans la cabane. Ils attaquèrent les deux hommes, mais la jeune fille ne savait que faire Lucius avait été un grand frère, elle ne pouvait pas l'attaquer finalement Peter envoya un sort, qui filait droit vers la jeune fille, et elle fut protéger par Lucius. Puis ils transplanèrent :

-         Margareta, qu'est ce qui s'est passé ? demanda Remus

-          Pourquoi, tu m'as attaqué Peter ? interrogea la jeune fille sans répondre à la question de Remus.

-         Tu étais de leur côté, répondit-il simplement

-         C'est vrai ? fit Remus surpris

-         Non ce n'est pas vrai ! s'écria Margereta, je n'ai rien fait

Les aurors arrivèrent en transplanant, Peter leur raconta ce qui s'était passé et la jeune fille de 16 ans, fut conduit auprès du directeur, ses parents furent aussi convoqués. Après de nombreuses conversations, il fut décidé que Margareta pouvait finir ses études à Poudlard, sous étroite surveillante et interdiction de sorties. Après cette entrevue, Remus et Margareta se retrouvèrent (presque) seuls, ils étaient assis dans un couloir.

-         Je ne comprends pas, Margareta, pourquoi n'as-tu rien fait ? demanda le jeune homme

-         Je ne pouvais pas ! répondit la jeune fille.

-         Tu ne pouvais pas ou tu ne voulais pas ?

-         Je... Mais elle ne savait pas quoi dire, elle s'arrêta et regarda le sol.

-         Je crois qu'on devrait se séparer ! fit Remus au bout d'un long moment silencieux

-         Si c'est ce que tu penses, dit la jeune fille, elle se leva et s'tira et ajouta, je vais devoir y aller, Remus !

Elle s'éloigna de lui, puis s'arrêta à quelques mètres de lui, toujours le dos tourné, elle dit :

-         A bientôt, Remus et prend soin de toi.

Puis elle reprit sa route, rapidement Remus toujours assis dans le couloir, regardait l'endroit où la jeune fille avait disparut, il sentit des larmes coulaient sur ses joues et dans un murmure, il dit :

-         Prends soin de toi, mon ange !

 

-         Ca a été aussi simple que ça ! s'étonna Hermione.

-         Moi, je pense qu'à partir du moment où tu dis quelque chose, c'est que tu le penses, il a dit qu'il voulait qu'on se sépare, c'est ce qu'il le pensait, et puis l'amour sans la confiance, ce n'est pas possible, expliqua Margareta.

-         Pourquoi, tu es célibataire encore aujourd'hui ?

-         J'aime encore Remus, mais je ne l'ai pas revu et puis j'ai eu quelques aventures, mais sortir avec un ancienne mangemort n'apporte pas vraiment la sympathie.

-         Mais tu n'as jamais été mangemort, s'écria Hermione

-         Enfin peut importe, la vie n'a pas été facile, sans Dumbledore, je me serais retrouver à Azkaban.

Hermione sourit, ce Dumbledore franchement il faisait beaucoup de choses pour tout le monde.

-         Margaerta, est-ce que tu es toujours en contact avec Thomas, j'aimerais lui parler ?

-         Bien sûr, je lui envoie un hibou tout de suite !

Margareta écrivit une petite missive en lui demandant de venir aussi vite que possible, puis elle confia la lettre à sa chouette, Clover, cette dernière s'envola par la fenêtre.

-         Il a quelques problèmes avec Amalia, en ce moment ! expliqua Magdalena

-         Qui ?

-         Sa femme !

-         Il est marié ! Est-ce qu'il a des enfants ? demanda Hermione.

-         Une fille, elle s'appelle Judith, elle a de longs cheveux bruns, avec les yeux marron comme les tiens, répondit Margareta.

Elles prirent le thé, et des petits gâteaux et discutèrent un moment, une bonne heure passa quand un coup fut frapper à la porte. Cela devait être Thomas, Hermione n'avait jamais sentit autant d'inquiétude que maintenant...

Margareta ouvrit la porte et expliqua la situation à Thomas, avant qu'il rentre.

-         Ta mère est ici ! fit-elle dans un souffle.

-         Ici ? fit surpris Thomas.

Il entra et vit une femme d'un certain âge debout dans le salon, elle avait les mêmes yeux que sa fille, Judith. Elle est de taille mince et moyenne, il était plus grand qu'elle, d'une bonne tête. Il avança et les deux personnes se regardèrent pendant un bon moment, puis Hermione dit :

-         Tu es vraiment très beau !

-         Pourquoi m'as-tu abandonné ? Pourquoi tu reviens maintenant ? Pourquoi es-tu une mangemort ? Pourquoi tu es ici ? Pourquoi tu...s'arrêta-t-il pour reprendre son souffle, il avait posé toutes les questions qu'il avait rêvé de poser à sa mère, pendant toute sa vie, en même pas une minute.

-          Tu devrais t'asseoir, fit Hermione en souriant.

Thomas s'assit dans le fauteuil comme un robot, il allait enfin avoir les réponses, sa mère posa ses fesses sur le canapé en face de lui.

-         Je sais que c'était idiot, mais quand j'ai appris que j'étais enceinte, j'ai eu peur que Voldemort te fasse du mal, ou qu'il te tue, alors je t'ai laissé à Abelforth, et je me suis moi-même effacé la mémoire, ton souvenir n'est revenu, il y a plus de dix ans.

-         Pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?

-         Au début, à cause des mangemorts qui tombaient un peu partout, je ne voulais pas me retrouver à Azkaban puis ensuite je suis partie à la recherche de Voldemort.

-         Vous avez essayé de voler la Pierre Philosophale ! s'écria Thomas.

-         Oui !

-         Pourquoi tu restes auprès de Lui ? demanda-t-il

Dans sa tête, sa mère était une victime de Voldemort, elle le suivait parce qu'elle avait peur, après tout, elle lui avait peut-être sauvé la vie. Hermione, de son côté, cessa de sourire, et regarda Margareta, elle ne savait pas trop quoi répondre.

-         Tu es amoureuse ? interrogea Margareta.

-         Je ne sais pas, avoua Hermione, tout ce que je sais c'est que quand je suis loin de lui, il me manque et je voudrais être à ses côtés, mais quand je suis prés de lui, j'ai envie de le fuir.

-         Tu es bien compliqué ! constata Thomas.

-         Oui, je sais, une amie me l'a déjà dit, répondit Hermione dans un sourire.

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