Lady of the shadows

Chapitre 47 : Rencontre et Noël

3358 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 01:33

CHAPITRE 47 :  Rencontre et Noël

Judith avait fait la connaissance de sa grand-mère, Lady, bien sûr elle ne savait pas que Hermione et Lady était une seule et même personne. La jeune fille avait transplané dans un nouveau château, avec Lady et ensemble elles avaient passé un mois à apprendre différentes formes de magies. Judith avait de grandes disponibilités magiques.

Mais le 30 juillet, elle devait rentrer chez elle…

-         Si mon père le trouves pas à la maison, il va ameuter tous les sorciers…

Judith savait que son père ferait tout pour la protéger, et elle ne voulait pas le perdre bêtement, elle avait réussi à convaincre Lady qu’elle ne dirait rien à personne, et que tout ira bien, et qu’elle reviendrait les voir…

-         Oui, sans doute ! répondit Lady dans un sourire

-         Je ne comprends pas pourquoi avoir laisser papa à Dumbledore, ce sont tes ennemis ? demanda la jeune fille

-         Justement parce qu’ils sont mes ennemis, que j’ai fait ça pour le protéger de Voldemort, répondit Lady

Judith ne comprenait pas vraiment ce point de vue, mais elle sourit, et Lady la ramena chez sa mère. Hermione lança un sort pour modifier la mémoire d’Amalia, la mère de Judith, pour la persuader que Judith avait passé les vacances ici et repartit vite. Le lendemain matin, Thomas vint chercher sa fille. Ensemble ils transplanèrent dans leur maison, durant le moi d’aout.

Un soir, Dumbledore vint les voir :

-         Bonjour, fit la jeune fille

Elle ne l’avait pas appelé « Oncle Alby », mais ce dernier semblait soucieux pour y faire attention. De plus, il avait sa main noircie, comme morte.

-         Qu’est ce qui vous ai arrivé ? s’écria Thomas

-         C’est une histoire passionnante, je n’aimerais pas la raconter en la gâchant dans la hâte. Ne t’inquiète pas Rogue a fait ce qu’il faut, expliqua son oncle. Judith, tu veux bien nous laisser, je dois parler à ton père ? demanda-t-il

-         Oui ! répondit la jeune fille en se levant de sa chaise pour quitter le salon. Mais elle resta derrière la porte à écouter le conversation.

Ils parlèrent un moment de la dernière réunion, et de ce que Thomas avait à faire dans le ministère. Puis Dumbledore demanda :

-         Tu lui en a parler ?

-         Non ! répondit Thomas

Dumbledore soupira , et dans un sourire bienveillant, ajouta :

-         Tu as encore le temps, mais elle doit savoir, avant qu’elle l’apprenne de la parole de Lady ou de Voldemort, quand ils l’auront kidnappé…

-         Vous pensez qu’ils vont le faire…

-         Sans doute, pas tant que je serais là, mais oui, un jour peut-être.

Le grand sorcier se leva et prit congé de sa famille, Thomas était vraiment inquiet, il regarda sa fille, et ne savait pas vraiment comment lui dire, ni quand.

 

Les semaines passèrent, Judith entra à Poudlard, en quatrième année à Serpentard. Elle avait remarqué que Drago Malefoy semblait sûr de lui, et plus prétentieux et égocentrique que d’habitude. Et elle avait aussi rencontré le professeur Slugorn, qui l’avait invité à son petit club, mais la jeune fille avait refusé l’invitation.  Slugorn était revenu plusieurs fois, à la charge, en vantant les exploits des gens qu’il connaissait, et aussi ceux de Thomas, et de son grand oncle. Judith sourit, il pouvait rajouter ceux de son grand père, et de sa grand-mère sur la liste.

-         Votre père était vraiment très doué, il s’entendait bien avec Lily Evans, la mère de Harry Potter. Vous feriez une belle équipe tous les deux.

-         Non, sans doute pas professeur, je ne pactise pas avec les Gryffondor, répondit-elle dans un sourire coquin, mais assez chamboulé, depuis que tous savait que l’élu tuerais Voldemort, son grand père.

Les cours défilaient les uns après les autres. Au début de sa scolarité, elle allait souvent voir son grand oncle pour lui raconter ses aventures, mais depuis le début de cette année, elle n’y avait pas été une seule fois ne sachant pas trois comment réagir. Elle n’avait pas vu Alberoth depuis plusieurs mois. Elle décida de lui rendre visite à Pré-au-Lard.

-         Je suis contente que tu viennes me rendre visite, ma petite fille, fit Alberoth

-         Grand père !

Ils passèrent un petit moment à discuter, et puis Judith lui demanda :

-         Est-ce qu’on doit pardonner ?

-         Ca dépend, ma chérie !

-         De quoi ?

-         D’un tas de choses ! Comme la confiance, l’amour, l’amiti »

-         Mais tu crois pas que quand on aime une personne et qu’elle nous trahis, n’a-t-on pas au contraire, plus de mal à pardonner.

-         Si surement, murmura-t-il dans ses pensées, le regard vague, il pensait à sa sœur, et ce qui s’était passé, avec son frère Albus !

-         A quoi penses-tu ?

-         A rien, fit-il en secouant sa tête

Judith quitta son grand-père puis passa aux trois balais, où elle retrouva Alexia, son amie. A elle non plus, elle n’avait rien dit. Elle sourit et commanda une bierraubeurre, et passèrent l’après-midi à rire. Au moment de partir, elle alla aux toilettes, une fois enfermée dans une cabine, elle entendit une voix qui dit :

-         Impero, fit-elle, apporte ceci au professeur Dumbledore.

Une porte claqua, puis une autre et Judith sortit, en espérant qu’il n’arriverait rien à son grand oncle. Avec Alexia, elle rejoignirent Poudlard, la jeune fille se posait un tas de questions. Qui avait envouté ? Qui était envouté ? Pourquoi ? Puis elle apprit le malaise de Katie Bell peut-être y avait-il un rapport ?

Elle soupira devait-elle en parler à Dumbledore. A côté de ça, Drago Malefoy semblait de plus en plus faible, et son air narquois disparaissait progressivement, tout comme sa suffisance

 

Vint, enfin Noël, Judith entra chez son père pour les vacances. Ce dernier s’inquiétait pour sa fille, et cherchait un moment, une façon, une opportunité pour lui dire la vérité mais cela ne venait toujours pas, et plus le temps passait, plus s’était dure. De son côté, la jeune fille attendait que son père lui parle, elle aurait aussi de son côté dit la vérité.

-         Joyeux Noël, Papa ! fit la jeune fille, le soir du réveillon, en lui tendant un paquet ;

-         Merci, ma puce !

Elle lui avait offert un détecteur à l’ennemi, un objet qui permet de savoir si les gens qui nous veulent du mal, sont proches ou non.

-         A ton tour, joyeux noël !

La jeune fille avait plusieurs paquets, deux de son père, un contenant un livre sur les potions, qu’elle adorait, et une autre avec un tas de friandises, elle qui était si gourmande.

Alberoth lui avait un offert un livre, et un peu de Galions, Alexia un écharpe fait main, et Albus, un livre très rare sur les potions très anciennes. Puis une magnifique chouette arriva, elle portait un petit paquet. Judith l’ouvrit et découvrit un médaillon avec un serpent entouré d’un « S ». La réplique du médaillon qu’elle avait vu au Square Grimmaud mais en plus petit. C’était un beau cadeau de la part de Lady, elle se doutait que Voldemort n’était pas du genre à faire des cadeaux. Elle aimerait bien en savoir d’avantage sur eux, mais ils étaient si mystérieux.

Puis ce fut la rentrée des classes et un nouveau trimestre commença. Elle était allongée sur un des canapés de la salle commune des Serpentard, quand Drago entra avec ses deux copains, en disant :

-         Elle l’a donnée à Slugorn, et ça devrait arriver à Dumbledore.

-         Qu’est ce qui devrait arrivé à Dumbledore, demanda Judith en s’essayant..

-         Judith ! fit-il surpris, le visage plus blanc que d’habitude

-         Qu’est ce que tu cherches à faire ? interrogea-t-elle

-         Ca ne te concerne pas, répondit Drago

-         Si ça concerne le professeur Dumbledore, ça me concerne aussi !

Elle n’en était plus très sûre aujourd’hui, se demandant sans cesse ce qui était le plus important… Être avec son père, Albus, et Alberoth, même si ces derniers lui cachaient la vérité depuis toujours et l’avait trahi… Ou bien Lady et Voldemort qui étaient après tout, sa famille de sang.  Elle se leva et quitta la pièce en regardant Drago, et soupirant d’un air las et triste.

Après cet événement, Judith surveillait Malefoy, mais elle n’était pas la seule plusieurs fois, elle avait vu le même elfe de maison qui restait toujours collé à Drago. Elle avait aussi essayer de se rapprocher du jeune homme blond, mais il disparaissait souvent dans une pièce du septième étage, et la jeune fille se demandait ce qu’il pouvait bien y faire…

Un matin, elle était assise à la table des Serpentards dans la grande salle et lisait la gazette des sorciers. Dans la colonne fait-divers, il y avait un petit article :

«  Emett Montgomery a été attaqué par un loup-garou, il est mort suite à ses blessures à Ste Mangouste. D’après certaines rumeurs, Fenrir Greyback serait responsable de cette attaque. »

Judith trouvait tous ses événements vraiment triste, combien de fois, elle s’était trouvée devant la porte du bureau de son grand oncle pour lui parler, et combien de fois, elle faisait demi-tour, ou bien quand elle avait la force de frapper, il n’était pas là..

 

Des semaines passèrent ainsi, Judith apporta ses condoléances à Hagrid pour la mort d’Aragog. Elle rentra au château, et en passant devant les toilettes de Mimi, elle entendit quelqu’un pleurait. Elle pensa d’abord que c’était le fantôme, mais une voix plus masculine parlait. Judith poussa la porte, et vit Drago Malefoy de dos, elle ne fit pas de bruit, et resta figé en écoutant ce qu’il disait :

-         Je n’y arrive pas, il a dit que si j’échouais…

Judith fit grincer la porte sans faire exprés et Drago se retourna vivement, et vit la jeune fille, ses traits se durcirent. Judith voulait lui dire qu’il n’avait rien à craindre d’elle, mais quand elle vit la baguette de Drago levait vers elle, elle avança vers lui et dit :

-         Je sais, ne dit rien.

Elle continua à avancer et le prit dans ses bras, et lui murmura :

-         N’abandonne pas !

Puis elle sortit de la pièce, et partit en pleurant vers la lisière de la forêt.

 

Quelques jours plus tard, elle rendit visite à Drago à l’infirmerie qui avait été attaqué par Harry Potter.

-         Qu’est ce qui se passe ? demanda-t-elle avec inquiétude

-         Rien de grave ! répondit Drago en lui tournant le dos

Judith s’approcha, et se pencha au dessus de lui, et lui fit un bisou sur la joue et partit. Elle courut vers le bureau de son oncle, il serait quoi faire, elle était encore une fois prête à tout lui dire. Elle frappa à la porte de son bureau, mais personne ne répondit. Il n’était pas là, elle redescendit que faire maintenant ?

 

Le mois de juin venait de commencer, elle était passé plusieurs fois au bureau de Dumbledore, mais sans arriver à le joindre. Elle avait demandé au professeur McGonagall quand son oncle serait là, pour lui parler de Drago mais elle lui avait fait gentiment remarquer que c’était pas le moment de déranger le professeur pour des amourettes… Judith était vraiment fâchée, et triste.

Judith marchait dans le couloir quand elle entendit un grand vacarme et les ténèbres apparurent, puis la lumière revint, et elle vit Ginny, Ron et Neville marchait le long du couloir, et au loin des Mangemorts qui courraient. La jeune fille comprit que son grand oncle était la cible, elle courut vers son bureau, mais tout était calme de son côté là.

Elle regardait par une fenêtre et vit Rogue et les Mangemorts courir vers le forêt interdite chassait par Harry…

-         Drago ! cria-t-elle

Ce dernier leva la tête, et croisa le regard de Judith, mais Rogue le poussa et engagea un duel contre Potter, puis quelques minutes plus tard, c’était à nouveau le silence… Judith tomba à terre et s’assit prés de la gargouille devant le bureau du professeur Dumbledore. Elle pleurait sans trop savoir pourquoi. Elle avait peur de bouger, et de découvrir ce qui s’était passé..

 

Le professeur Chourave arriva et vit la jeune fille…

-         Judith ?

-         Professeur, où est Dumbledore ?

-         Oh ma chère enfant, elle releva Judith et la prit pas les épaules et ajouta, il est mort !

-         Qui ? Qui l’a tué ? demanda-t-elle en sentant une grande tristesse l’envahir

-         Le professeur Rogue ! répondit le professeur Chourave

Judith sentit un certain soulagement, en apprenant que ce n’était pas Drago.

-         Je vais vous accompagner à l’infirmerie, continua Chourave

-         Non, ça ira, je dois aller voir mon grand-père

-         Mais vous ne pouvez pas sortir de l’enceinte de l’école

-         Je m’en fous ! fit Judith en courant dans le couloir

 

Elle courut sans s’arrêter vers Pré-au-Lard et le pub de la tête du Sanglier. Elle y entra sans frapper, et se jeta dans les bras de son grand père.

-         Albus est mort ? fit Alberoth après que Judith lui ai expliqué la situation

-         Oui ! Qu’est ce que je dois faire ? Je sais que Lady et Voldemort sont mes grands parents ! lâcha-t-elle enfin, sans trop savoir pourquoi pour les mots n’avaient pas été durs à prononcer, alors qu’elle avait passé un an, sans pouvoir le dire !

Alberoth la serra un peu plus dans ses bras

-         Tu le savais aussi ? demanda Judith en se détachant de ses bras

-         Oui, ma puce !

-         Alors vous m’avez tous trahis ! Vous m’avez tous ment, comment avez-vous pu faire ça ? s’écria la jeune fille en colère !

-         Nous voulions ton bonheur !

-         Mon Bonheur ? ou le votre ? Je vous pardonnerais jamais ! cria-t-elle en sortant du pub en courant…

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