Lady of the shadows

Chapitre 48 : Le changement et la fin de Margareta

2182 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 06:52

CHAPITRE 48 : Le changement et la fin de Margareta

 

Alberoth essaya de rattraper Judith, mais la jeune fille qui avait quinze ans, courrait vite. Il revint dans son bar, affaibli, et envoya un message à son fils Thomas

« Thomas,

Judith a tout découvert sur ses origines, elle s’est enfuie ! Je pense qu’elle va faire une bêtise, retrouve-la vite ! 

Alberoth »

Le hibou s’envola avec la missive, pourvu qu’elle arrive vite !

Judith courrait devant elle, elle traversa une ruelle de Pré-au-Lard, puis elle sortit sa baguette et le leva, le magicobus arriva, un homme plutôt grand avec un piercing à la narine en descendit :

-         Je suis le contrôleur, montez !

Judith ne le fit pas dire deux fois et grimpa dans la bus, elle paya sa place, et prit le premier lit. Le bus était vide mis à part, je contrôleur et le chauffeur.

-         Où va-t-on jeune fille ?

-         Chez moi ! Au manoir Malefoy ! répondit Judith, le regard rêveur posait sur le décor qui défilait à toute à l’allure. Avait-elle pris la bonne décision ?

Au bout de cinq minutes, elle arriva devant le manoir, elle descendit du bus et d’un pas lent, avança vers la grande grille. Elle ne savait pas trop comment l’ouvrir, elle tendit sa main, et ne sentit aucune résistante, et elle put passer à travers le portail, ce qui surpris la jeune fille, mais elle ne prit pas le temps de comprendre le phénomène. Elle courut vers la porte, et frappa… Un elfe de maison lui ouvrit la porte.

-         Oui, miss ?

-         Je voudrais voir Drago, s’il vous plait

-         Qui est-ce ? cria une voix masculine

-         Une jeune fille, elle demande à voir le jeune maître

Lucius Malefoy, qui venait de s’échapper d’Azkaban, arriva dans le hall et se trouva face à Judith. Il la connaissait très bien. L’idéal serait de l’enfermer, c’était un merveilleux cadeau, pour le maître. Il sourit à cette idée.

-         Que veux-tu à mon fils ?

-         Lui parler, c’est tout ! fit la jeune fille

A ce moment là, Drago arriva dans un couloir, Judith se précipita vers lui, et le prit dans ses bras.

-         J’ai eu si peur !

-         Qu’est ce que tu fais ici, tu n’aurais pas du venir ! fit Drago, les bras ballant, ne sachant pas trop quoi faire, mais son bras trembla dans l’espoir de la prendre dans ses bras.

Lucius qui assistait à la scène, sourit, oui c’est un merveilleux cadeau. Il avança vers elle, et lui attrapa le bras et dit d’un air hautain :

-         Nous allons te trouver une magnifique chambre, dans les cachots !

Il la tira vers lui et l’entraina vers la porte de la cave, quand il sentit la présence de Voldemort, Judith, Lucius et Drago levèrent la tête

-         Maître, je suis désolée, j’allais la faire descendre dans une cellule

-         Non, ne faites pas ça ! s’écria Judith à Voldemort, comprenant assez bien ce qu’il allait faire.

-         Endoloris ! Lucius tomba sous le sort de Voldemort… Tu oses toucher à la chair de ma chair, au sang de mon sang !

-         Arrêtez, je vous en prie, fit la jeune fille,

Voldemort la regarda et stoppa le sort, puis il attrapa le bras de Judith et l’entraîna dans un couloir. Laissant Lucius et Drago, surpris et perplexe face à cette révélation.

 

Judith suivit Voldemort, docilement, ils arrivèrent à une porte, il entra avec la jeune fille. C’était une chambre, il y avait une personne allongée sur un lit et une autre assise sur une chaise. La jeune fille reconnut Lady, qui se leva et se précipita vers Judith. Et sans un mot, Voldemort ressortit de la pièce.

Hermione était assez surprise de la savoir ici, et encore comment elle était arrivé, ni pourquoi. Mais en voyant la jeune fille, elle sut que ce n’était pas le moment de poser des questions. Lady l’amena prés du lit, où était couché une femme qui devait avoir une trentaine d’année…

-         Judith, je te présente Margarta

-         Sa fille, finit la malade dans un faible sourire

-         Fille ? demanda Judith surprise

-         Adoptive, si on peut dire, ajouta Margareta

-         Margareta est mourante, un très rare maladie du nom de Princeradum, c’est une mort des organes, une maladie que même les sorciers ne peuvent guérir, expliqua Hermione

-         Je suis heureuse de faire ta connaissance, ta grand-mère ne parle que de toi !

-         Grand mère ? répéta Hermione, faussement vexée

-         C’est vrai que tu n’en as pas l’air ! rit la jeune malade, puis elle se mit à tousser, une lueur d’inquiétude passa dans les yeux de Lady.

-         On va te laisser, repose-toi ! dit Lady en s’éloignant du lit.

Judith et Hermione quittèrent la pièce et rentrèrent dans une autre salle du manoir, il s’agissait de la grande bibliothèque où la jeune fille avait fait la connaissance de Voldemort.

-         Que fais-tu ici, Judith ? demanda Lady

-         Ils m’ont menti, je ne peux pas leur pardonner

-         Pourquoi ?

-         Parce que je les aime ! répondit Judith, en tombant assise dans un des fauteuils prés de la cheminée

-         Je vois ! se contenta de répondre Lady

Lucius entra dans la pièce et se présenta devant les deux femme, et dit :

-         Allez-vous rester, parmi nous, miss ?

-         Oui ! répondit-elle dans un sourire ! Au fait, ça va mieux ?

-         Oui, miss ! dit-il en sortant de la pièce, pour aller donner des ordres aux elfes de maison, qu’ils préparent la chambre de Judith

-         Qu’est-ce qui s’est passé ? demanda Hermione

-         Et bien euh…. Comment l’appeler ? demanda Judith, je peux pas l’appeler Voldemort, Maître ou Grand-père…

Hermione se mit à rire, cet enfant lui ressemblait beaucoup, plus que Thomas…

-         Je me pose encore la question, avoua-t-elle dans un rire…

 

De leur côté, Alberoth et Thomas assistèrent à l’enterrement de Dumbledore, une belle cérémonie. Puis ils rentrèrent tous les deux à la tête-du-Sanglier. Thomas, assis à une table, sa tête entre les mains, ne savait pas quoi faire ? Il aimait sa fille et voulait la retrouver mais comment faire, elle pouvait être n’importe où. Il avait fait le tour des habitants de Pré-au-Lard, pour savoir si quelqu’un avait vu sa fille, mais le soir de l’attaque de Poudlard et du meurtre de Dumbledore, personne n’avait fait attention à une jeune fille, trop occupé à se cacher dans leurs lits.

Alberoth regardait les photos de sa petite fille riait et chantait, mais sur la plupart des clichés, elle adorait tirer la langue à ceux qui la prenait en photo. Le vieil homme riait, puis une larme tomba sur une des images qu’ils tenaient entre les mains. Après son frère, voilà qu’il perdait sa petite fille, Thomas avait aussi perdu beaucoup de choses…

-         Je vais la chercher ! fit le jeune Dumbledore

 

Des jours passèrent, Judith passait beaucoup de temps avec sa grand-mère, et aussi toute seule dans la bibliothèque à lire, ou à faire des tours dans le parc. Elle ne devait pas sortir de l’enceinte du château de Malefoy. Cela faisait plus d’une semaine qu’elle était au manoir, et elle put enfin revoir Drago.

-         Drago ? appela-t-elle.

-         Oui, miss , répondit-il celui-ci d’un ton las

-         Pas miss, Judith !

-         Mais tu es….

-         Chut ! Où étais-tu ? demanda-t-elle dans un sourire

-         A ton avis !

Judith le regarda, il était très affaibli, un visage maigre, le teint très pâle et il paraissait plus fatigué que jamais. La jeune file se jeta dans ses bras en pleurant et murmura :

-         Je te promet d’arranger tout ça !

Drago se dégagea de ses bras et entra dans sa chambre, laissant Judith seule dans le couloir…

 

Hermione, entra dans la chambre de Margareta, cette dernière avait de plus en plus de mal à rester éveillé, à rester parme les vivants.

-         Je suis désolée, de ne pouvoir te sauver… Si tu étais venue plus tôt !

-         Tu as déjà atténuer la douleur, et je veux partir tranquille

-         Tu n’as pas peur de mourir ?

-         Non, répondit Margareta, dans un murmure en fermant les yeux

-         Au revoir !

-         Au revoir ! répondit Magdalena..

La jeune femme venait de mourir, seule. Hermione ne lui avait pas dit que Remus Lupin s’était marié et qu’il allait être papa… Elle était partit en souriant, sans regret ou remord !

-         Merci ! fit Hermione en souriant tristement, les larmes aux yeux !

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