Chronique d'un sorcier : Première Année

La lettre

Comme tous les sorciers, un jour, on reçoit la lettre. Celle qui change notre vie. Ce matin en me levant je ne m'attend pas à la recevoir et pourtant le hibou était bien là, à la fenêtre de ma chambre m'observant alors que j'était encore coucher. Ce n'est qu'en me réveillant que je l'aperçois, immobile. En me voyant réveillé, il tape deux fois sa patte contre la vitre pour que je vienne lui ouvrir. Je me lève, un peu difficilement mais j'arrive jusqu'à la fenêtre sans avoir trebucher sur un des nombreux livre qui jonchait le sol. Il faut dire que je ne suis pas tres soigneux mais quand ma mère passe par là en un coup de baguette tout se remet en place. J'ouvre donc pour que le hibou puisse me donner la lettre en échange d'un peu de nourriture. Après cela il repart tranquillement dans les cieux pour continuer sa tournée. Je retourne la lettre et voit mon nom écrit à l'encre. Je me demande qui peut bien m'écrire une lettre jusqu'à ce que j'aperçoive le sceau. Et c'est ce sceau qui m'éveille instantennement. Je le reconnais pour être celui de l'école dans laquelle je suis inscrit depuis l'enfance et où pourtant je ne suis pas encore aller. Cette école ou je vais passer sept ans de ma vie de sorcier à étudier pour ensuite ressortir pour aller travailler. Cette école où toute ma famille est allée. Mais malgré cela je n'ouvre pas la lettre. Je n'ai pas peur de l'ouvrir car je suis sûr d'être accepter. Mais c'est que je suis heureux d'avoir reçu cette lettre et après l'avoir ouvert cette enthousiame ne sera plus le même. Je mets la lettre dans ma poche et décide de descendre en bas. Ma chambre se situe au deuxième étage de notre nouvelle maison. Cela va faire deux semaines que nous venons de démenager et je ne m'habitue toujours pas à ma nouvelle maison. J'ai encore du mal à me reperer dans cette maison qui est immense alors que nous ne sommes que quatre: mes parents et mon frère jumeau. Je me dirige vers les escaliers et je passe devant la porte de la chambre de mon frère Cody. Mais la chambre doit être surement être vide, mon frère s'étant fait de nouveaux amis, contrairement à moi. La vie à Londres ne me plait guère. Mais mes parents ont décidés de venir ici pour être plus près de leur travail, au Ministère de la Magie. Je descend donc au rez-de chaussée et me dirige vers la cuisine où un reste de repas m'attend avec un mot écrit par mon frère :

" Ne m'attend pas pour déjeuner, je mange avec Mary et Louis . Cody "

Mary et Louis sont les voisins et nouveaux amis de Cody. Ils se sont rencontrés au parc à coté de la maison la semaine dernière alors qu'il était en train de lire un livre. Mary et Louis sont frère et soeur mais ce sont des Moldus. Il n'y a donc aucune chance qu'ils nous accompagnent à l'école, qui est réservés aux Sorciers.

Je mange donc les restes, après les avoir réchauffés. Puis après avoir mangé ce delicieux festin je decide d'aller faire un petit tour. Je prends mon manteau et mes clés et claque la porte derrière moi. Je ne connais pas encore Londres très bien, je vagabonde donc. J'erre dans les rues pendant une ou deux heures, en laissant deriver mon esprit dans le méandre de mes souvenirs. Je me rememore les souvenirs avec James et William, mes deux meilleurs amis. Je me demande ce qu'ils sont en train de faire. Heureusement ce sont des soricers, nous nous retrouverons donc en septembre, dans un mois. Mais pour le moment je n'ai pas envie de faire de rencontres dans le quartier, sachant que je ne les verrais que deux mois dans l'année et que nous n'avons rien en commun. Le soir venait peu à peu que je decide de rentrer à la maison. Si les parents sont rentrés, ils doivent être en train de travailler, comme d'habitude. Je vais passer la soirée a parler avec mon frère de tout et de rien en attendant que la cuisinière Moldu ait fait à manger. Je rentre donc et me dirige vers les escaliers quand une voix m'appelle du salon et me demande de venir. Je reconnais la voix de mon père qui nous adresse peu la parole normalement.

Intrigué je me dirige dans le salon ou mes deux parents m'attendaient avec mon frère. Ma mère a l'air heureux car elle arbore un sourire qui est inhabituel chez elle. Mon frère me regarde aussi avec un air de bohneur. Et je vois sur la table une lettre. La même lettre que j'avais reçu ce matin. Le même papier, la même ecriture à l'encre et le même sceau. Je fouille dans ma poche arrière et je sors la même lettre et la pose à coté de celle de mon frère sur la table. Ils nous regardent en souriant encore deux minutes avant de nous féliciter et de nous dire à que point ils sont fier de nous deux. La cuisinière vient nous informer que c'est l'heure de manger et on passe à table. Je ne saurais dire pourquoi mais je trouve que ce repas et le meilleur que j'ai jamais mangé de ma vie. La soirée continue ensuite dans le salon où les rires fusent et où les félicitations s'amoncellent. A la fin de la soirée mon frère et moi montions dans notre chambre pour parler :

" On y va, me dit Cody. Je n'arrive toujours pas à croire que l'on y va.

• Moi non plus je n'y crois pas et pourtant on a reçu note lettre d'admission. Je vais enfin revoir James et William, dis-je

• Et moi je vais revoir Judy et Zack.

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Judy et Zack étaient nos voisins avant quand on habitait à la campagne. Ce sont mes amis aussi mais ils le sont plus avec Cody. A croire qu'ils fait toujours de nos voisins ses amis. Ils sont jumeaux comme nous. Ce sont des sorciers donc, avant notre départ ce n'est pas un " Adieu " que l'on 'est dit mais un " A bientôt ".

• Oui on va passer l'année ensemble.

• Il va falloir aller au chemin de Traverse pour faire nos achats de rentrée. J'ai hâte, me confie mon frère.

• Moi aussi, on va enfin tenir notre propre baguette dans les main et faire la connaissances avec Mr Ollivander dont tout le monde parle temps."

Nous continuons de parler de tout et de rien pendant encore une heure et puis je rentre dans ma chambre. Je suis fatigué donc après m'être déshabillait je rentre dans mon lit. Je m'endors quelques minutes après en revant de l'année que j'allais passer.

Le lendemain matin, je me reveille vers 11h. Je ne me lève pas tout de suite car j'ai toute la jourée devant moi mais 10 minutes après, mon frère frappe à la porte et entre. Il m'a entendu me réveillant , nos chambre étant contigues et les murs étant peu épais. Il s'avance dans la pièce, ouvre le placard, choisi une tenue et me la lance en me demandant de m'habiller. Je m'éxecute rapidement en lui demandant pourquoi et il me dit qu'on sort avec Louis et Mary et que ce n'est pas discutable. Je ne suis pas amis avec Louis et Mary et Cody le sait, je me demande donc pourquoi il veux tant qu'on sorte avec eux. Je le rejoins en bas des escaliers et l'on sort ensemble. Louis et Mary sont en bas des escaliers et nous attendent. En me voyant descendre avec Cody, je remarque une petite moue du coté de Mary. Je vois qu'elle ne m'aime pas trop non plus. Nous nous asseyons au square d'a coté et on parle pendant quelques temps. Je ne participe pas à la conversation. A midi nous nous rendons au fast-food le plus proche pou manger. Au moment d'aller au toilettes je coince Cody et lui demande :

" Pourquoi tu m'a forcé de venir avec toi ?

• Papa m'a demandé de t'emmener avec moi. Il veux que tu te fasses des amis Moldus.

• Mais je ne veux pas me faire des amis Moldus.

• Je sais bien mais fais un effort.

• Je..... Je vais essayer. "

Le reste de la journée, j'essaye donc de paraître poli envers Louis et Mary. Je prends part à la conversation et essaye d'être quelqu'un d'ordinaire. A la fin de la journée, au moment de rentrer mon frère me remercie de la journée qui vient de passer car j'ai réussi à me faire passer de quequ'un de normal. Une fois à la maison je monte me prendre une douche. Je reste quelque minutes sous l'eau chaude sans rien faire jusqu'à ce qu'on frappe à la porte de la salle de bain pour savoir si j'allais bien. Je partage la salle de bain avec mon frèe, nos parents ayant la leur. Je me sèche et je sors. Au même moment le téléphone sonne. Je descend répondre. C'est ma mère qui nous disait qu'ils ne rentrerait pas ce soir car ils avaient du boulot. Mes parents sont tout le temps ensemble. Ils travaillent ensemblent, ils mangent ensemblent... C'est soit on ne voit personne, soit les voit tout les deux. Je remonte dans la salle de bain ou mon frère était en train de se doucher. Je lui explique la situation et me repond par un " Comme d'hab", avant de se prendre d'un fou rire. On a onze ans mais on dirait qu'on en a quinze à cause de notre autonomie et de notre maturité, enfin c'est ce qu'on nous dit. On a quand même un reste d'immaturité de temps en temps mais c'est rare. Mon frère descend et nous nous faisons à manger. Nous nous mettons devant la télé et regardons un film d'action Moldu. La soirée se passe et nous allons dans ma chambre Nous continuons à parler, à rigoler et à se rememorer de vieux souvenirs d'enfance. Au bout d'un moment, la fatigue nous prend et nous nous endormons.

Le lendemain matin, quand je me réveille mon frère était encore endormi. Je m'extirpe lentement pour ne pas le réveiller et je descend en bas. Je prend mon petit déjeuner puis je vais dans la bibliothèque. Dans la maison, hormis ma chambre, la bibliothèque est ma pièce préférée. Les murs sont remplis d'étageres en bois. Des tas de livres y sont rangés par ordre alphabétique. Mes préférées sont les récits d'épopées de sorciers ou de monstres magiques telle que Cyprion le centaure ou Hippi l'hypogriffe. Je choisis donc un livre et me cale dans un des fauteuils moletonnés que contient la pièce. Et durant une heure ou deux, je m'adonne au plaisir de la lecture. Mon frère me rejoint peu de temps après. Il n'aime pas trop lire des livres. Il prefere s'informer des nouvelles de notre monde en lisant " La Gazette du Sorcier ". Nous restons là jusqu'à l'heure de manger. L'après-midi nous nous baladons. Et c'est ainsi que ces vacances passèrent. Toutes les journées s'enchainent en étant quasiment les mêmes. Les vacances sont monotones mais c'est reposant aussi de ne rien faire.

Deux semaines plus tard, toujours le même ennui. Mais chaque jour qui passe me rapproche du jour ou j'irais à Poudlard. Et cette pensée me redonne un peu d'espoir. Je descend de ma chambre le matin. C'est un dimanche comme les autres : tout le monde flane dans le maison car personne ne travaille. Je me rend dans le salon et je passe donc devant le bureau de mon père. J'entend une discussion qui provient de cet pièce. Je m'approche et me rend compte que c'est mes parents qui discutaient. Je decide alots d'écouter un peu, indiscret :

" Je viens d'avoir John au téléphone, dit mon père.

• Ah oui et qu'est ce qu'il te voulait ? demanda ma mère

• Il m'a informé de quelquechose à propos de Poudlard.

• Ah oui ? Et qu'est ce qu'il ta dit ?

• Je doit t'informer de quelquechose qui va peut-être bouleverser la scolarité de nos fils.

• Tu commences à m'inquiéter là !

• Non ce n'est pas grave mais ça a son importance quand même !

• Et donc ....

• ..... Harry Potter ira à Poudlard en même temps que nos fils.