Harry Potter et la lumière infinie

Chapitre 6 : Premier contact

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Dernière mise à jour 09/01/2017 16:47

Chapitre 6 : Premier contact

Le château endormi ne trahissait aucun bruit. En plein milieu de la nuit, tous dormaient à poings fermés. Pourtant, à l'abri des regards, Harry, habillé de sa robe de chambre par-dessus son pyjama et enveloppé de sa cape d'invisibilité, avançait dans les couloirs en silence pour éviter de croiser Rusard ou un surveillant, descendant les escaliers et se dirigeait vers un portrait montrant un dragon endormi, dont les narines frémissantes laissaient par moments échapper une flammèche. Il murmura « Poudre d'escampette » et la porte pivota.

La chambre était tout juste éclairée par la lune qui filtrait à travers les rideaux. Jessy dormait sous sa couette et rien ne semblait pouvoir le sortir de ses songes. Pourtant, Harry devait le réveiller. Il ne lui avait jamais parlé de ses cauchemars. Seul Sirius était informé de sa connexion avec Voldemort, mais il ne pouvait pas se permettre qu'il débarque à Pré-au-Lard tant qu'il était recherché par les Aurors, comme il l'avait fait l'année précédente et qui avait failli lui être fatal. Il espérait que son cousin puisse l'aider ou tout du moins comprendre ces visions.

Il enleva sa cape en s'approchant du lit et secoua son épaule. Jessy émit un grognement significatif le tirant de son sommeil. Il mit un moment avant de comprendre ce qui se passait lorsqu'il vit une silhouette debout en face de lui. Il reconnut tout de suite son cousin malgré l'ombre qui l'entourait.

— Harry ? Qu'est-ce que tu fais là ? Bailla-t-il. (Il alluma une petite lampe à son chevet et regarda son réveil) Il est plus de deux heures du matin. Qu'est-ce qui se passe ?

— Jess', je… J'ai fait un rêve effrayant… De Voldemort… Bafouilla-t-il.

— Assieds-toi et raconte-moi, dit-il en se redressant sur ses oreillers.

Harry lui raconta son rêve en détails et ce qu'il avait vécu précédemment. Jessy écouta sans l'interrompre. Il ne pouvait pas lui en vouloir qu'il ait gardé certaines choses pour lui alors que lui-même n'avait pas révélé son secret. Quand il eut fini, il tenta de l'apaiser.

— Je vois. Et tu me dis que ce n'est pas la première fois que tu as de telles visions.

— Depuis que Voldemort est revenu, il m'arrive de ressentir sa colère ou sa joie, quand ses émotions sont fortes. C'est la troisième fois que je vois au travers de lui, mais jusqu'à présent, c'était uniquement quand il tuait quelqu'un. Là, c'était différent. Il y avait quelqu'un d'autre de plus fort que lui. Je ne sais pas qui c'est, mais on aurait dit un monstre dans le corps d'un homme.

Harry trembla au souvenir de ces horribles yeux. Jessy le prit dans ses bras pour le rassurer.

— Ça va aller, Harry. Ça s'est passé sûrement très loin d'ici. Je n'ai pas d'explication à te fournir, mais je suis sûr qu'on en saura un peu plus d'une manière ou d'une autre. Si tu l'as ressenti si violemment, ce n'est pas un bon présage, peut-être même que cela a un rapport avec ce temps… il existe tellement de possibilités. On manque d'informations sur le sujet.

— Tu as sûrement raison. C'est maigre comme information. Si jamais je vois autre chose, je te le dirais.

— En attendant, reste dormir ici, tu retourneras chez les Gryffondor un peu avant que les autres ne se réveillent pour ne pas qu'on te pose de questions.

Harry retira sa robe de chambre qu'il posa sur une chaise et entra dans le lit à côté du professeur. Il s'endormit presque aussitôt contre lui, enfin apaisé.

Jessy le regarda dormir. Son histoire l'inquiétait un peu. Contrairement à beaucoup d'autres, il ne croyait pas que cela soit seulement un cauchemar.

« Un homme qui lance des boules de feu…, se tritura-t-il l'esprit. J'ai l'impression d'en avoir aperçu un lors de mes sorties nocturnes à San Francisco qui possédait ce pouvoir, mais que ferait-il en Grande-Bretagne ? Y en aurait-il d'autres ? Ou juste une coïncidence ? »

Il ne possédait pas de pouvoir pouvant sonder la mémoire de Harry et Dieu seul sait combien il aurait aimé avoir ce don en cet instant. Il le prit dans ses bras pour le rapprocher de lui et plongea dans le sommeil.

La nuit fut courte pour le Gryffondor qui mit un certain temps à se réveiller. Il se sentait bien et quand il rencontra les yeux bleus de son cousin, son sourire s'élargit.

— Salut, Harry, bien dormi ?

— Trop bien ! Au moins, j'ai échappé aux ronflements de Ron et Neville.

— Ah, Ah, Ah ! C'est la joie des dortoirs. Heureusement, je n'ai connu ça que pendant des excursions. Bon, il est temps que tu retournes dans le tien avant que les autres ne se réveillent.

Harry remit sa robe de chambre et alors qu'il passa la tête à l'ouverture de la porte pour voir s'il n'y avait personne dans le couloir, il se retrouva nez à nez avec le professeur Rogue. Il eut un mouvement de recul qui le déstabilisa et le fit atterrir sur les fesses.

— Eh bien, eh bien ! Que fait un Gryffondor hors de son dortoir en cette heure si matinale ? Susurra-t-il.

— C'est bon, Severus. Il est resté avec moi cette nuit. N'imagine même pas lui enlever des points ou le mettre en retenue pour ça. (Il aida Harry à se relever)

— Ce n'était pas mon attention, mais me direz-vous ce qu'il fait ici ? Lança-t-il suspicieux.

— Il est venu hier soir pour que je l'aide à faire ses devoirs et il a fini par s'endormir. J'ai préféré le garder ici plutôt que de l'envoyer errer dans les couloirs au milieu de la nuit.

Harry apprécia que Jessy mente pour lui, l'excuse passait d'autant mieux que s'il avait dû donner l'explication lui-même. Severus le laissa partir.

— Ce n'est pas une bonne idée que vous vous occupiez autant de lui. Autant de favoritisme ne peut que le conforter à ne pas respecter le règlement.

— Et vous ? Pourquoi le haïssez-vous autant ? Que vous a-t-il fait pour que vous vous en preniez à lui constamment ? J'aimerais vraiment que vous me répondiez.

— Cela ne vous regarde en rien, trancha-t-il.

Sur ces mots, il repartit en direction des cachots.

Jessy roula des yeux face à une telle tête de mule. Il se demanda ensuite pourquoi il se trouvait devant sa porte.

Les trois semaines qui suivirent, la météo ne se calma pas davantage. Tout le nord du pays se trouvait bloqué. Les habitants ne sortaient que rarement de chez eux et l'armée fut mobilisée pour aider la population à se ravitailler en nourritures et médicaments.

Chez les sorciers, de nombreux employés du ministère travaillaient à rétablir l'équilibre des saisons, pensant que la magie pouvait résoudre ce problème insoluble.

Dans le sud, par contre, une chaleur cuisante détruisait progressivement la végétation et les habitants ne sortaient que très tôt le matin ou à la nuit tombée quand la température baissait un peu.

Depuis le début de ce temps fou, Scotland Yard avait dénombré un nombre inquiétant de décès dans toute la Grande-Bretagne. À première vue, tout semblait indiqué qu'ils étaient morts soit de froid, soit de déshydratation. Les victimes étaient en effet toutes retrouvés en dehors de leur domicile. Pourtant, les consignes concernant le confinement de la population était strict pour éviter ce genre d'accidents.

Un inspecteur particulièrement ouvert d'esprit trouvait cela bien mystérieux. Les témoignages des familles ou des voisins confirmaient que certaines victimes étaient bien sorties pendant les périodes autorisées, mais n'étaient jamais revenus à leur domicile.

— Inspecteur, voici le rapport de la dernière victime : une jeune femme âgée de vingt-quatre ans, retrouvée dans son jardin, morte de déshydratation.

— C'est insensé ! S'écria l'inspecteur Dawkins, chargé de l'affaire. Comment peut-on mourir de soif à deux pas de sa maison ?

— Je l'ignore, Monsieur. Par contre, nous avons retrouvé des traces de pas à côté du corps qui n'appartenait ni à la victime ni à aucun autre membre de la famille.

— Encore un mystère de plus. (Il soupira) Merci, Lieutenant, vous pouvez disposer.

Dawkins éplucha une nouvelle fois tous les rapports, espérant trouver un indice ou un point commun qui pourrait relier ces morts d'une manière ou d'une autre. Il était dans l'impasse. Il ne comprenait pas comment autant de jeunes gens en bonne santé pouvaient mourir. Il n'avait jamais vu ça. Même un tueur en série ne pouvait pas tuer autant de personnes dans des lieux si éloignés. Un gang organisé ? Mais quel rapport avec les victimes qui semblaient toutes être de bons citoyens ?

Il s'appuya contre le dossier de son siège et pressa ses doigts sur ses tempes. Une migraine commençait à poindre en cette fin de matinée. Il prit son téléphone et fit défiler les numéros enregistrés. Il s'arrêta à un en particulier qu'il avait nommé Black Owl[1]. Un numéro très énigmatique. La première fois qu'il obtint le numéro de la part de son propriétaire, il avait tout de suite essayé de retrouver sa trace par localisation GPS. Malheureusement, le numéro semblait appartenir à personne et aucun opérateur ne le fournissait à leurs clients. Parmi tous les numéros de téléphone existant au monde, un seul semblait totalement inexistant (comme le siège 13 dans les avions). Pourtant, quand il envoyait des messages, IL était là.

Après une hésitation, il inscrivit son message et appuya sur Envoyer.

Pendant son cours, Jessy sentit son téléphone vibrer dans sa poche arrière. Ne pouvant décemment pas sortir un objet moldu devant toute sa classe de deuxième année, il préféra l'ignorer.

À la fin de l'heure, lorsque la porte se referma sur le dernier élève, il prit son téléphone et consulta le message : "Morts suspects, pas d'indices. Décès naturels à première vue. Besoin d'aide – Minuit sur le toit de Scotland Yard. – Dawkins."

Il avait également noté que les morts s'étaient amplifiés depuis le début des intempéries en consultant les informations moldus. À part le propriétaire de la boutique à Pré-au-Lard, tous les décès étaient des gens ordinaires, mais le mode opératoire avait changé : les corps semblaient intacts.

Pendant son cours de chant, Harry remarqua que son cousin semblait ailleurs alors qu'il s'était clairement planté sur plusieurs notes et qu'il ne reçut aucun commentaire de sa part.

— Jess', ça va ? S'enquit le Gryffondor.

— Oui, oui, ne t'inquiète pas. Bon, on en reste là pour aujourd'hui. Tu as beaucoup progressé et j'ai bon espoir pour le concert.

— Tu trouves ? Moi aussi, j'ai l'impression d'être plus à l'aise.

Une fois Harry partit, Jessy consulta à nouveau son message. Ce soir semblait le moment idéal pour partir à la chasse aux indices. Quelque chose se passait derrière ce temps dérégler et il était temps qu'il aille sur le terrain.

Il se trouvait en haut de la tour d'astronomie, revêtu de son par-dessus noir sur ses vêtements noirs. Un vent glacial le frappa d'un froid mordant. Il rabattit sa capuche après avoir mis son masque et s'éclipsa dans la nuit dans une gerbe de lumière bleue.

Harry retrouva Ron et Hermione dans la salle commune, occupés à leurs devoirs. L'ambiance était plutôt joyeuse. Les jumeaux Weasley se tenaient au centre d'un groupe d'élèves. Se comportant comme des vendeurs chevronnés, ils vantaient les mérites de leurs nouveaux produits à destination de leur futur boutique de farces et attrapes. Maintenant qu'ils étaient en dernière année, ils devaient tenter de tester et vendre leurs dernières créations. Une étude de marché selon leurs termes. Les volontaires ne manquaient pas et les résultats faisaient éclater de rire toute l'assemblée.

— Je vois que certains ne se sentent pas concernés par les examens, dit Harry dans un soupir.

— Ce qui n'est pas le cas de tout le monde, aboya Hermione. Ils n'ont aucun respect pour ceux qui travaillent.

— Laisse tomber, murmura Ron à Harry. Elle est énervée parce qu'elle a croisé Malefoy après son cours d'arithmancie – c'est pour ça d'ailleurs qu'elle était boudeuse pendant tout le cours de défense – et depuis, un rien l'irrite.

— Ah oui ? Et qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Harry par curiosité.

— Oh, des bêtises sur toi, tu le connais, il se vante de ses futurs méfaits, lança vaguement Ron.

Il regarda tour à tour Ron et Hermione qui évitaient de le regarder.

— Dites-moi ce qu'il a dit ! Si ça me concerne, j'ai le droit de savoir ! Piaffa-t-il d'impatience.

— Il a, entre autres, dit que tu as changé de bord et que c'était une question de temps avant que tu couches avec un mec, raconta Ron.

— C'est du n'importe quoi ! Je ne suis pas gay ! S'offusqua le Survivant. Bon sang, vous le savez bien !

— Oui, bien sûr, Harry. C'est ce que je lui ai dit, mais après ça, il m'a insulté comme à son habitude. Seulement, tu n'es jamais sorti avec une fille alors des rumeurs circulent, marmonna Hermione.

— Et ça dure depuis combien de temps cette comédie ? Grogna-t-il.

— Depuis quelques semaines…

— Depuis deux mois plutôt, riposta Ron.

Harry s'enfonça dans son fauteuil, levant les yeux au plafond. Il n'avait jamais remarqué qu'il était aussi… quelconque. Il reporta son attention sur ses amis.

— Alors, quoi ? Je choisis une fille au hasard et je lui demande de sortir avec moi ?

— Ça serait un début, mais ne choisis pas quelqu'un pour cette raison. Il y a bien une fille qui te plaît, non ?

Il réfléchit un moment. Il avait vaguement parlé à son cousin d'une fille asiatique à Serdaigle qu'il avait remarqué en jouant au Quidditch. Attrapeuse de son équipe, elle lui avait tapé dans l'œil dès le premier jour. Alors, bien sûr, il l'observait parfois quand il se trouvait dans la Grande Salle, car âgé d'un an de moins, il n'avait pas souvent l'occasion de la croiser, d'autant plus qu'elle était toujours entourée d'un troupeau de filles gloussantes. Autant dire mission impossible.

L'inspecteur Dawkins était penché contre la balustrade et observait la ville éclairée de Londres. C'était un homme dans la quarantaine aux cheveux gris, pourtant, il semblait en avoir dix de plus tant ses années à passer des nuits blanches et à consacrer sa vie au service de son prochain l'avait usé. Malgré la fin de son service, il portait toujours son costume. Aucun vent ne brisa l'air étouffant, pourtant la ville était animée. La population profitait de la nuit pour faire leurs courses dans les magasins qui ouvraient leur porte à la nuit tombée. Big Ben sonnait au loin les douze coups de minuit.

— Vous profitez du clair lune, Inspecteur ? Dit une voix de baryton derrière lui.

Il se retourna d'un coup, surpris par cette apparition. Il ne l'avait pas entendu arriver.

— Vous êtes ponctuel, Monsieur… Comment dois-je vous appeler : Le justicier masqué ?

— Appelez-moi comme vous voulez, ce n'est pas très important. Racontez-moi tout ce que vous savez.

Après une demi-heure d'explications, Jessy demanda :

— Je dois voir les corps. Peut-être que quelque chose vous a échappé.

Ils descendirent dans les sous-sols où étaient entreposés les corps pour les autopsies. Ils ne rencontrèrent personne pendant leur descente.

Dawkins leva le drap couvrant le dernier cadavre.

— Comme vous le voyez, rien ne peut dire si elle est morte d'autre chose que de déshydratation.

— Pourtant, vous semblez penser qu'elle n'est pas morte d'une cause naturelle.

— Il faudrait qu'elle se soit vidée de son eau instantanément pour mourir à deux pas de sa maison. C'est tout à fait impossible. Il fait très chaud, certes, mais pas à ce point-là.

Jessy leva ses mains au-dessus du cadavre et se mit à sonder le corps. Bien entendu, d'un point de vue extérieur, il ne se passait rien.

— Que faites…

— Chut ! Le coupa le sorcier.

Jessy remarqua une émanation presque imperceptible de magie noire. Il comprit que ces morts n'étaient pas dus à une cause naturelle. Les conclusions de l'inspecteur étaient exactes bien qu'ignorant de la véritable cause.

« C'est de plus en plus flou ! Pensa-t-il. Pourquoi des moldus seraient-ils attaqués par des sorciers pratiquant la magie noire ? Il y a vraiment quelque chose qui cloche. Les Mangemorts s'attaquent au moldus sans distinction alors que là, seule une certaine catégorie de personne était ciblée. »

Il recula et s'adressa à l'inspecteur.

— Et vous me dites que toutes les victimes étaient toutes en bonne santé et plutôt jeunes ?

— C'est ça, entre vingt et trente-cinq ans dont la plupart pratiquaient une activité physique. Avez-vous trouvé quelque chose ? Dit-il.

— Peut-être.

— Et alors ? Dites-moi ce que vous savez !

— C'est malheureusement quelque chose qui n'est pas à votre portée.

— Je suis ouvert à toutes suggestions, j'en ai vu d'autres.

— Je n'en doute pas, Inspecteur, mais voyez-vous, vous tournez autour d'une sphère qui vous est interdite d'accès. Laissez-moi m'en occuper et je tâcherais de vous tenir informé de la moindre évolution. Dites-moi juste où se trouvaient chacune des victimes.

— Pas question ! Amenez-moi avec vous ! Contra-t-il.

— Vous êtes têtu… D'accord, vous aurez un petit aperçu de ce que cela implique.

Dawkins lui indiqua le lieu de la dernière victime. Jessy s'approcha de l'inspecteur, mit une main sur son épaule et s'éclipsa.

Au moment où ils atterrirent sur le gazon sec, il lâcha l'inspecteur qui ne recula pas. Il sortit de sa poche une lampe torche et l'alluma. Dawkins observa son interlocuteur, la bouche entrouverte.

— Qu'est-ce que vous êtes ? Un genre de Superman ? Un Alien ?

— Oubliez vos héros populaires et de sciences-fictions, nous sommes dans la réalité. Vous n'imaginez pas dans quoi vous mettez les pieds.

Il contourna le policier et s'accroupit devant la forme qui avait été dessinée, indiquant la position exacte du corps. Il balaya le sol de la lampe. Il remarqua des traces de brûlures en dessous.

— Voyez ce que vous avez ignoré : des traces de brûlure.

— Avec le soleil, le sol est totalement brûlé.

— Mais pas de cette manière : regardez ce cercle parfait. Je pense que c'est un meurtre déguisé en mort par déshydratation.

— Alors, c'est le meurtrier qui a laissé les traces de pas ! En conclut Dawkins.

— C'est fort probable. (Il sortit son téléphone et prit une photo) J'imagine que tous les lieux ont les mêmes marques.

— Maintenant que vous le dites, il me semble avoir vu des traces similaires.

— Donc il n'est pas utile que j'inspecte les autres lieux, ça ne m'apportera rien de nouveau.

— Répondez-moi sur une chose : En quoi ces faits ne seraient pas dans ma juridiction ?

— Tout simplement parce que le meurtrier ne doit pas être très différent de moi. Il existe une autre juridiction compétente pour traiter cette affaire. Tout ce que je peux vous promettre, c'est de tout tenter pour arrêter ces meurtres. N'essayez pas de l'arrêter vous-mêmes, vos armes n'auront aucun effet contre lui.

— Vous me demandez de ne rien faire ?

— Vous ne pouvez rien faire, vous n'avez pas affaire à quelqu'un de… normal. Évitez d'exposer des vies inutilement. Venez, je vous ramène.

Ils disparurent.

Après leur départ, un homme sortit du coin de la maison et s'avança vers le lieu du crime. Il s'était caché en voyant apparaître les deux hommes : un humain et un sorcier à n'en pas douter pourtant, ce dernier était différent, détail qu'il devra signaler à ses supérieurs.

Il observa le sol avec tristesse. Il avait échoué dans sa mission. La jeune femme n'aurait pas dû mourir alors qu'elle était sous sa surveillance, mais occupé ailleurs, il n'avait pas senti le danger. Il se sentait impuissant face à la détresse de ses protégés qui mourraient les uns après les autres. Il n'avait pas d'autres choix que de demander de l'aide. Après un dernier regard, il s'éclipsa.

Le mercredi suivant, tous les élèves étaient en récréation lorsqu'ils remarquèrent l'arrivée en fanfare d'une jeune femme blonde – cheveux bouclés, d'une trentaine d'années, dans un grand manteau blanc en fourrure avec un chapeau en forme de toque assorti, vêtu d'une mini jupe noire, de collant en bas résille et de bottes en cuir noir lui arrivant aux genoux. Le tout respirait l'élégance et une vie fortunée – ainsi que trois hommes faisant léviter du matériel. Elle ne passait pas inaperçue et nombre d'étudiants eurent le coup de foudre en la voyant. Ses origines Vélanes se voyaient grâce à sa peau diaphane et l'aura qu'elle dégageait.

Pénélope "Penny" Lane[2] connaissait son potentiel de séduction et n'hésitait pas à en jouer quand le besoin était nécessaire dans tout ce qu'elle entreprenait. Quand Jessy décida de s'installer en Grande-Bretagne, elle n'avait pas hésité un instant à le suivre puisque l'agence possédait sa maison-mère à Londres. Elle-même née au Pays de Galles, rentrer au pays lui paraissait une évidence, non pas que sa vie en Californie ne lui déplaise, mais un retour aux sources ne pouvait pas faire de mal.

— Mademoiselle Lane, dit le professeur Dumbledore en la rejoignant. Je suis enchantée de vous revoir. Nous vous attendions.

— Merci, professeur Dumbledore. Cela fait si longtemps que j'ai quitté Poudlard que je suis émue de revenir. Si vous permettez, mon équipe attend pour s'installer.

— Oui, bien sûr. Monsieur Potter ne va pas tarder à descendre.

— J'arrive, Professeur. Penny, tu as fait bon voyage ?

— Oh ! Le temps est exécrable entre le nord et le sud. Difficile de dire quel temps je préfère.

— Allons dans mon bureau.

— Tu sais, dit-elle en montant les escaliers, je ne pensais pas qu'un jour, tu serais professeur ici. C'est un nouveau défi que tu te lances ?

— C'était une proposition que je ne pouvais pas refuser sachant que mon cousin est élève ici.

— Ah oui ! Le célèbre Harry Potter. J'avoue que je n'avais jamais fait le rapprochement. Potter est un nom répandu. Alors, tu comptes le faire chanter avec toi ? Je trouve que tu as eu une idée fabuleuse. J'imagine déjà les gros titres dans tous les journaux. Notre compagnie va connaître une gloire éternelle.

Ils déambulèrent jusqu'au bureau de Jessy, devant tous les élèves qui ne les quittaient pas des yeux. Les murmures devinrent rumeurs une fois qu'ils étaient passés et bien entendu, le bouche à oreilles s'amplifiait, faisant circuler des commérages en tous genres. « C'est sa petite amie », « J'ai appris de source sûr que c'était sa femme », « Ah bon ? Je pensais que c'était sa sœur », « Ne dites pas de bêtise, c'est la fille du ministre de la magie qu'il va épouser. », etc. Autant dire que les ragots les tiendraient en haleine pendant longtemps.

Le professeur Rogue les regardaient se diriger vers le bureau de Jessy. Il trouvait ce défilé totalement inutile. En voyant un troupeau d'élèves les suivre, la sentence tomba.

— Cinq points en moins pour tous les Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et (à regret) Serpentard ici présents ! Maintenant filez avant que je vous colle une retenue !

L'effet escompté expédiait tous les élèves en direction de leurs salles de classe respective.

Rogue soupira : « Rien ne changera, un Potter affichera toujours son arrogance à la vue de tous. » Sur ces pensées, il retourna dans sa salle de classe.

Pendant les deux heures avant le déjeuner, Jessy donna tout ce qu'il avait pour produire une chanson intitulée We laughed until we cried[3]. La musique était très rythmée et d'après sa manager, le succès serait garanti. Le titre venait tout juste d'être enregistré que Harry, Ron et Hermione entraient dans le bureau après avoir frappés à la porte.

— Tu as déjà fini d'enregistrer ? Demanda tristement Harry.

— Oui, mais peut-être voudriez-vous écouter, dit-il aux trois adolescents.

— Oui, répondirent-ils en cœur.

Celui qui s'occupait du son fit tourner la bande d'enregistrement. La musique emplissait la pièce.

— Ouah ! Cette chanson est trop belle, s'extasia Ron après la fin de l'écoute.

— Quand sortira-t-elle ? Demanda Hermione.

— Normalement, au début des vacances de Noël, répondit la manager.

— Tu es vraiment doué, Jess', ça me met encore plus la pression pour arriver à ton niveau, dit Harry.

— Ça fait longtemps que je suis dans le métier. Tu viens tout juste de commencer ? Crois-moi, d'ici le concert, tu auras largement le niveau.

— Je le pense aussi, Harry, dit Penny Lane. Croyez-moi, tous les deux, vous allez mettre le feu sur scène. Je suis toute excitée à l'idée du succès planétaire qui sera engendrée.

— Je te fais confiance pour en faire la promotion aux quatre coins du monde, déclara Jessy avec un grand sourire.

— Il faudrait programmer d'autres enregistrements plus longs. Quand tu auras des week-ends disponible, fais-le-moi savoir rapidement et n'oublie pas qu'on doit travailler la chorégraphie pour la scène.

La manager resta déjeuner à la table des professeurs sur invitation du Directeur, pendant que son équipe retournait à Pré-au-Lard pour embarquer le matériel dans le Poudlard Express et manger un morceau aux Trois Balais.

Avant d'aller se coucher, il appela sa famille d'accueil afin de concrétiser son voyage à San Francisco.

— Allô ? Piper ? C'est Jessy !

— Jessy ! Comment vas-tu ? Bon sang, il doit faire nuit chez toi si tu m'appelles à cette heure-ci. Alors, raconte, comment se passe ton travail à Londres ?

— Eh bien, pour le moment, tout se passe parfaitement bien. Je viens d'enregistrer mon premier titre pour le prochain album. Il sort dans quelques jours, il faudra que je vous le fasse écouter.

— Tu pourrais le chanter au P3 si ça te tente ?

— Pourquoi pas, ça serait un bon moyen de le promouvoir.

— J'ai entendu aux infos le problème climatique qui se passe en Grande-Bretagne ? Qu'est-ce qui en est la cause ?

— Personne n'en sait vraiment trop rien, tout ce que je sais, c'est qu'ici, il fait une chaleur infernale et au nord, c'est carrément un froid polaire qui y règne.

— C'est vraiment mystérieux, car ça n'arrive que sur l'île. Partout ailleurs, tout est normal.

— Quoi qu'il en soit, j'ose espérer que ça ne restera pas comme ça indéfiniment. Déjà une grande partie de la population s'est réfugiée sur le continent pour échapper aux températures impossibles.

— Tu devrais peut-être rentrer toi-aussi, ça ne t'apporte pas grand-chose de plus de rester à Londres même si je sais que tu tiens beaucoup à ton pays natal.

— En fait, si je reste ici, c'est parce que j'ai retrouvé mon cousin. Je vous en ai parlé, il s'appelle Harry et vit avec son oncle et sa tante. J'aimerais passer le plus de temps possibles avec lui. D'ailleurs, c'est pour ça que je t'appelais. Comme il est dans une école en pension, il ne peut sortir que pendant les vacances. J'aimerais l'emmener avec moi chez vous pendant une semaine, est-ce que cela vous dérangerait ?

— Au contraire, nous en serons ravies, dit-elle. Il pourra partager ta chambre. Prue et Phoebe n'en verront aucun inconvénient. Vous pensez arriver quand ?

— Eh bien, en partant samedi matin, nous serons là en début de soirée.

— Alors, c'est parfait. Je prépare tout pour votre arrivée. À samedi ! Tu nous manques !

— Vous me manquez aussi ! Passe le bonjour à tes sœurs.

« Voilà une bonne chose de faite, il ne me reste plus qu'à acheter les cadeaux. »

Quelques jours avant le grand départ, le château avait revêtu ses habits de fête. Hagrid avait ramené trois énormes sapins qui ornaient le hall et la Grande Salle. Les professeurs MacGonnagall et Flitwick ainsi que plusieurs élèves s'étaient attelés à la tâche pour la décoration. Par moment, Peeves, l'esprit frappeur, envoyait des boules sur la tête des élèves à portée de tir, mais le professeur de métamorphose finissait toujours par le faire partir. Tous étaient à la fête et nombres avaient déjà l'esprit occupé par les vacances imminentes. Les parents des élèves avaient tous décidé de quitter le pays pour souffler un peu sous des cieux plus cléments.

Les sorties à Pré-au-Lard pour les élèves étaient terminés jusqu'à la rentrée. Jessy profita de ses heures libres le mercredi matin pour s'y rendre. Il avait déjà acheté les cadeaux à Londres pour sa famille d'accueil. Il se voyait mal leur offrir un objet magique alors qu'elles étaient des moldus. Par contre, il devait trouver un présent pour Harry un peu plus original.

Il parcourait la rue principale et entra dans plusieurs boutiques.

« Pas de bonbons, je pense que ses amis y auront déjà pensé, ni écharpe, ni pull, ni gants. C'est trop banal, songea-t-il. Mmm, qu'est-ce qui pourrait lui faire plaisir ? »

Il passa sans s'en rendre compte devant l'ancienne boutique Gaychiffon.

— Cherchez-vous un cadeau pour Noël, jeune homme ? Chantonna une voix derrière lui.

— Pardon ? Dit-il en se retournant.

L'homme qui l'avait interpellé faisait à peu près sa taille, brun aux yeux verts. Il portait un complet veston qui ressemblait à la mode moldue, mais avec les traditions sorcières : Veste en velours prune, chemisier noir à dentelles qui dépassait du col et des manches et un pantalon gris perle. Il devait avoir dans la trentaine et était très séduisant. Son sourire ravageur charma une femme qui gloussa en passant à proximité.

— Eh bien, je vous trouvais bien songeur et j'ai pensé que vous étiez sûrement en train de réfléchir à un cadeau original à offrir.

— C'est exact. Je cherche une idée de cadeau pour mon cousin.

— Puis-je vous faire une suggestion ? Dit-il en lui montrant la façade de la boutique.

— Je… oh ! Mais il s'agit de l'ancienne boutique Gaychiffon.

— En effet, je l'ai acquis tout récemment. Je suis bijoutier.

Jessy regarda l'enseigne nommé Breloques et Merveilles, puis la devanture alléchante. À ce moment-là, il sut quoi offrir à Harry.

Il entra dans la boutique, suivis du vendeur. Il y avait de tout : des colliers, des boucles d'oreilles, des bracelets, des bagues, mais aussi des vêtements ornées de pierres ainsi que des objets plus insolites… une vraie caverne d'Ali-baba.

— Qu'est ce qui vous plairait ?

— Je pense qu'un bracelet serait l'idéal. Je trouve celui-ci particulièrement original.

Le vendeur ouvrit la vitrine et sortit un bracelet en cuir noir et argent. Une tresse tournée trois fois pour donner une épaisseur et attaché à chaque extrémité par un métal argenté finement ouvragé qu'il lui remit. Jessy le regarda sous toutes les coutures et sourit face à sa perfection.

— Très bon choix. Il a la particularité de changer de couleur selon l'humeur du porteur. C'est un modèle très prisé par les jeunes.

— Je vous le prends. Faites-moi un bel emballage, je vous prie.

— Bien sûr, Monsieur. Il se retourna et se dirigea vers l'arrière-boutique où était entreposé de nombreuses boites. Avant de ranger le bijou dans la sienne, il apposa sa main au-dessus et une lumière noire s'infiltra dans le bracelet. Avec un sourire satisfait, l'homme termina le paquet et retourna en boutique.

— Et voilà, ce qui nous fera 25 Gallions.

— Merci pour votre aide. Je suis sûr que Harry en sera content.

— J'en suis certain. Passez un joyeux Noël !

— Vous aussi. Au revoir !

Jessy déjeuna au Trois balais avant de repartir au château pour ses cours de l'après-midi.

Dans la salle commune des Serpentard, Drago, entouré de ses amis, Blaise Zabini, Vincent Crabbe et Gregory Goyle, discutaient de choses et d'autres lorsque Théodore Nott les rejoignit. Tout le monde le connaissait comme étant un garçon solitaire, peu enclin à traîner avec une bande, mais depuis quelque temps – surtout depuis le retour d'un certain Lord – on le voyait plus volontiers avec Drago Malefoy. Leur nouvelle complicité était donc tout à fait normale. Sa dernière lubie était de rapprocher Malefoy et Potter, après tout, comme le disait le diction : sois proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis. Tout le monde s'était d'ailleurs étonné que Malefoy se laisse dicter sa conduite alors qu'il haïssait Potter. Ce changement de comportement n'avait pas échappé à ses plus proches alliés qui ne comprenaient pas ce qui lui passait par la tête.

— Alors, Drago, tu en es où avec Potter ? Tu as pu lui parler ?

— Non, pas encore. Il m'évite ou alors il est entouré de sa garde rapprochée : la Sang-de-Bourbe et le traître à son sang.

— Profite des vacances quand il sera seul. Tu m'as bien dit qu'il passait chaque vacances à Poudlard.

— Pas cette fois, j'ai appris qu'il partait après-demain avec son cousin pendant toutes les vacances, soupira-t-il.

— (Nott réfléchit un moment en fronçant les sourcils, cela changeait tous ses plans) Drago, finalement, je ne resterais pas ici pendant les vacances. Mes parents ont décidé de partir aux États-Unis pour s'éloigner de ce temps pourri.

— Pas grave, de toute façon, j'avais l'intention de passer tout mon temps à étudier.

Nott s'éloigna en direction du dortoir pour faire sa valise.

— Drago, pourquoi tu fais tout ça, demanda Blaise, une fois que Nott fut parti.

— De quoi tu parles ?

— Ben, pourquoi tu t'intéresses autant à Potter ? Que vous vous frittez, vous insultez ou vous balancez des sorts passent encore, mais là, tu flirtes carrément avec lui. Ça fait un moment qu'on t'observe.

— Ne dis pas de bêtises, j'ai juste changé de stratégie.

— Ça a un rapport avec son cousin ? Je sais que tu es fan, on l'est tous d'ailleurs.

— Peut-être bien. Écoutez, ce que je fais ne vous concerne pas pour le moment.

Pansy Parkinson vint se placer derrière Drago et entoura son cou avec ses bras.

— Et si on sortait un peu tous les deux ? Ça fait longtemps qu'on n'est pas resté seuls tous les deux. Je connais un endroit sympa, minauda-t-elle.

Drago s'écarta violemment d'elle.

— Ne me touche pas ! Dégage espèce de troll ! L'injuria-t-il devant tous les Serpentard qui s'étaient retournés.

Elle éclata en sanglot et se réfugia dans le dortoir des filles.

— Là, Drago, tu exagères ! C'est ta petite amie ! S'offusqua Blaise. Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?

— Elle n'est plus ma petite amie. J'ai bien d'autres priorités en tête. Quelqu'un a quelque chose à redire ? Dit-il à toutes les personnes présentes.

Personne ne répondit. Tous craignaient sa colère. Nott, qui avait entendu les éclats de voix, était redescendit dans la salle commune pour observer l'assemblée qui faisait face à Malefoy, en bas des escaliers, un sourire aux lèvres.

À San Francisco, Californie, États-Unis.

Prue rentra de sa longue journée comme photographe. Ses réalisations ont eu un grand succès malgré sa difficile percée dans ce monde où seuls les meilleurs arrivaient à tirer leur épingle du jeu. Il lui arrivait de regretter son départ de chez Buckland qui lui assurait un travail stable, mais les circonstances n'étaient plus idéales pour continuer à y travailler. Au moins, en publiant ses photos dans « 415 Magazine », elle pouvait vivre comme elle voulait sa passion de toujours.

Piper fonça droit sur elle, ne lui laissant pas le temps de retirer sa veste.

— Prue ! Devine la nouvelle : Jessy vient nous voir pendant les vacances et il amène son cousin, Harry.

— Mais c'est génial ! On va enfin connaître le célèbre Harry Potter. Depuis le temps que j'en entends parler. Ça me rassure qu'il aille bien, avec tout ce qui se passe en Grande-Bretagne : le temps et les décès. J'avais un peu peur qu'il ne lui arrive quelque chose. À ce sujet, tu as des nouvelles de Léo sur les circonstances des drames ?

— Non, pas pour le moment. Il est parti voir les fondateurs pour en savoir plus. L'Europe ne fait pas partie de son secteur.

— Bon, de toute façon, on n'y peut rien. On a déjà bien assez à faire ici, bien que je sois ravie qu'il ne se passe plus rien depuis des mois.

— Tu as tout à fait raison. Profitons de cette accalmie temporaire pour-…

La porte s'ouvrit d'un coup.

— Coucou les filles ! Regardez qui j'ai trouvé (Elle leur montra leur chatte, Kit) : elle était en haut d'un arbre alors je suis montée la chercher. Eh ben, pourquoi êtes-vous si euphoriques ?

— Phoebe… Jessy et son cousin arrivent le 20 !

— C'est pas vrai. Oh Oui ! Je sens qu'on va passer un super Noël cette année, s'extasia-t-elle.

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[1] Hibou noir : Parce que Jessy, toujours vêtu de noir, chasse les criminels surtout la nuit.

[2] Le hasard a voulu que je choisisse ce nom pour ce personnage en pensant aux Beatles. Nom qui existait pour une série appelée Almost Famous dont l'actrice, Kate Hudson, jouait le rôle d'une groupie. Finalement, j'ai pris son modèle en plus adulte pour décrire la manager de Jessy.

[3] On a ri aux larmes, on a pleuré de rire

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