Is it love ? Sebastian Jones

Chapitre 23 : Profonde tristesse!

3599 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/12/2018 00:30

Une fois dans ce lieux dépourvu de toutes nuisances sonores , je choisis de m’installer à une table en retrait. Le calme de cet endroit me fait un bien fou. Il me permet ainsi de mieux me concentrer sur mes cours. Cependant mes pensées divaguent et ma concentration est altérée par le souvenir de cette dispute la veille avec cet homme qui a kidnappé mon cœur et qui l'a brisé en petits morceaux. Depuis la mort des mes parents, je suis devenue très sensible et je peine à faire confiance aux gens qui m’entourent. Mes mésaventures dés mon arrivée ici, n’ont en rien arrangé la situation. Le secret sur la véritable nature de mon entourage, Sarah que je croyais être ma meilleure amie, Loan qui…. Et Sebastian… Le simple fait qu’il doute ainsi sur mes intentions me blesse au plus haut point. Je ne sais pas si un jour , il m’arrivera de trouver un minimum de sérénité.


L’heure a défilé à une vitesse folle, me laissant que peu de temps pour rejoindre ma salle. Je range mes affaires, assez précipitamment, dans mon sac et me dirige en direction des couloirs. Soudainement, avant même que je n’ai pu quitter la bibliothèque, quelqu’un y entre… Sebastian ! Il se trouve là, face à moi… Si près mais pourtant, si loin… Son visage ne laisse transparaître aucunes émotions. Il lorgne la salle comme si je n’existait pas. Et dire qu'hier à peine , à la même heure , nous étions blottis l'un contre l’autre dans une étreinte charnelle! Le voir ainsi, maintenant, me peine au plus au point. Ce n’est qu’une fois arrivée à son niveau qu’il semble s’apercevoir de ma présence, et sur un ton glacial, me lance un « Mademoiselle ! ». Le « Monsieur ! » que je lui renvoie , s’échappe de ma bouche en un murmure. La boule dans ma gorge ne me laisse pas m’exprimer comme je le voudrais. Je suis tellement brisée par la distance qu’il nous impose, à tous les deux. A croire qu’il n’est absolument pas touché par cette dispute et qu’il n’en a rien à faire ! Je quitte la bibliothèque, pour rejoindre la porte de l’amphithéâtre dans lequel nous avons cours avec lui. Je remarque que toutes les midinettes ne manquent pas à l’appel. Et parmi elles se trouve Sarah, qui me voyant arriver à bien vite fait de baisser la tête. Je reste en retrait, le bain de foule m'horripilant, aujourd’hui, plus que de d’habitude. Quelques minutes passent avant que notre séduisant professeur ne fasse son apparition, clés en main et prêt à ouvrir la salle, nous laissant entrer dans le plus grand silence. L’ignorance dont il fait preuve à mon égard en dit long. Hors de question pour moi de lui donner matière à être irrité d’avantage pendant ce cours, je me mets donc au dernier rang, là où il ne sera pas gêné par ma simple présence.


Durant tout le cours, Sebastian a soigneusement évité tout contact visuel avec moi et a jugé inutile de m’interroger. La sonnerie retentie enfin, et je m’empresse de sortir avant qu’un sanglot, trop longtemps retenu, n’éclate ici et maintenant. Je me précipite vers l’extérieur… Je sens les larmes me monter ... C’est assise à l’ombre d’un des gigantesque feuillu, que je me laisse aller à mon chagrin. Les jours à venir promettent d’être difficiles à vivre, s’il persiste à m’ignorer de la sorte. Comment dois-je interpréter son indifférence? Lui qui me disait « Je t’aime » hier encore. Était ce un mensonge? Le pensait-il vraiment ? Avec tous ces questionnements, je ne remarque que trop tard la présence intrusive, à mes côtés. Je tourne la tête vers la personne se tenant près de moi et mon regard croise l’ambre des iris de Drogo. Celui-ci me jauge et affiche un air indéchiffrable. 


-" Alex, qu’est-ce qui ne va pas ?


- Rien ! Je t’en pris , Drogo, laisse moi ! S’il te plait ! 


- Non pas cette fois ! Dis moi ce qu’il se passe ? Pourquoi tu pleures ? C’est à cause de ce maudit loup ?"


C’est au moment où j’allais répondre à mon interlocuteur, que devant mes yeux, une scène qui fini de m’achever. Sarah et Sebastian marchant cotes à cotes et plaisantant ensemble. Il n’a décidemment pas mis longtemps à se remettre de notre histoire. Et Sarah ! Cette garce, n’a aucun scrupule à se pavaner comme ça avec lui, alors que cette nuit encore, elle me téléphonait pour me présenter ses excuses. Cette fois s'en est trop , mes yeux de nouveau inondés de ce liquide salé, je me lève et m’enfuis de la fac. Aujourd’hui ça sera école buissonnière ! Je ne peux pas rester là et voir l’homme que j’aime m’ignorer et plaisanter avec mon ancienne meilleure amie qui, de surcroît, a des vues sur lui depuis le début. Drogo, quant à lui tente vainement de me retenir. Je me faufile et lui échappe tout de même !


J’ère dans la ville sans but et sans destination. Je ne veux pas rentrer et impossible de retourner à l’université aujourd’hui ! La simple image de Sebastian et Sarah me fend le cœur et met mon moral en berne. Je continue de marcher , et je me retrouve finalement devant la librairie, dans laquelle j’avais rencontré cet homme la première fois. J’hésite un long moment avant d’y rentrer… Peut-être auront-ils des ouvrages sur les Banshee ?! Je parcours tous les rayons concernant les créatures légendaires, les sorcières, etc… J’emprunte finalement les livres dont j’estime avoir besoin, et me mets en quête d’un endroit calme et peu fréquenté. Je finis par atterrir dans un petit parc bordant la rivière, celui-ci offre multitude de tables de pique-nique en bois brut et quelques jeux pour enfants. Malgré la beauté de ce lieu je constate que sa fréquentation est moindre. Parfait ! Je serais donc tranquille pour pouvoir me ressourcer et essayer d’en apprendre d’avantage sur ma nature.


Je commence à lire le premier ouvrage, puis je passe rapidement au second… Quand soudain, le ciel se couvre de gros nuages noirs et menaçant. Les grondement provenant de ceux-ci n’annoncent rien qui vaille. Je me redresse avec hâte ramassant mes bouquins, et prends rapidement la direction du manoir, avant que le ciel ne me tombe sur la tête . J’opte pour le chemin se faisant le plus court et passe par la forêt. Je slalome entre les gigantesques troncs d’arbres et les bruyères , évitant soigneusement les racines et les branches mortes qui jonchent le sol terreux. En effet, il serait préférable d’éviter d’avoir un accident similaire à celui de la dernière fois, d’autant plus que maintenant que Sebastian m'en veut , je ne dois pas m’attendre à le voir me venir en aide sous sa forme lupine ! 


[Alexandra, ma vieille ! Il va bien falloir que tu apprennes à te débrouiller toute seule maintenant !]


Après une bonne dizaine de minutes à braver ces petits obstacles , j’aperçois à quelques centaines de mètres le manoir des Bartholy. Je continue mon avancée de façon plus assurée, lorsque je sens les premières gouttes de pluie frapper mon visage. Je ne dois pas m'éterniser ici. Attraper un rhume ? Non merci ! Les gouttelettes d’eau se transforment rapidement en rideau , me mouillant de la tête aux pieds, en l’espace de quelques secondes. Heureusement j’arrive enfin jusqu’à la demeure et y pénètre trempée comme une soupe. À peine la porte d’entrée refermée derrière moi, je tombe sur Nicolae l’air soucieux et une grande serviette à la main. 


-"Alexandra, prends ça pour te sécher. Je t’ai aperçu par la fenêtre, que faisais tu dans la forêt par ce temps et surtout à cette heure ? Tu as cours normalement !


- Merci ! J’étais au parc celui qui borde la rivière pour y bouquiner et d’un coup le ciel est devenu menaçant, j’ai pris le raccourci de la forêt. Quand aux raison de mon absence en cours je préfère ne pas en parler, s’il te plait Nicolae.


- Y aurait-il un rapport avec ton professeur de Mythes et Légendes ?


- Comme je viens de te le dire, je préfèrerais ne pas en parler ! Maintenant si cela ne t’ennuis pas, je vais me changer avant de tomber malade. 


- Très bien… Saches que tu peux compter sur mon soutien !


- Merci… C’est gentil… Mais ça ira !"


Je monte rapidement jusque dans ma chambre, et retire mes vêtements trempés. Frigorifiée, je me dirige vers la salle d’eau, et me fait couler un bon bain bien chaud afin de me détendre le plus possible. Une fois la baignoire remplie à la bonne température et parfumé au lilas, je m’immerge à l’intérieur tandis qu’un soupir d’aise s’échappe de ma gorge. Je me prélasser en fermant les yeux, les flashs back de mon beau loup et Sarah me reviennent en pleine tête comme un boomerang. Sebastian, avait l’air d’être heureux tandis que moi je suis affreusement triste. C’est à se demander si toutes ses paroles n’avaient que pour but : me mettre dans son lit. Imaginer un seul instant qu’il puisse se passer quelque chose entre Sarah et lui provoquerait ma perte. 


Après un long moment, je sors de l’eau tiédie, je me sèche. J'enfile un vieux bas de jogging bordeaux et un pull large en laine beige en guise de pyjama, à ma tenue s’ajoute une épaisse paire de chaussettes dans les mêmes tons que mon haut. Bien au chaud dans des vêtements secs, je m’installe en tailleur sur mon lit et continue la lecture que j’avais débuté dans le parc quelques heures auparavant. Ces livres ne font que très peu mention de la Banshee. Pourtant, un détail me saute aux yeux… L'un des ouvrages raconte, que ce mythe est irlandais...Mais ne va pas plus loin dans ses explications ni dans se quelconques détails. Serait-ce pour cette raison que Sebastian voulais organiser ce voyage en Irlande ? Pour en apprendre plus sur ma nature ? 

Cela fait maintenant deux heures que je suis plongée dans ma lecture, que je suis interrompue par une jolie petite chipie aux cheveux roses mais au caractère de… Au mauvais caractère dirons nous ! Sa voix prononçant mon prénom résonne dans tout le manoir. Après quelques instants, la jeune vampire fait irruption dans ma chambre me sommant l’ordre de jouer avec elle, que je suis payée pour ça. Il est vrai que ma fonction première est de m’occuper et jouer avec majesté Lorie. Exaspérée de l’écouter dire en boucle « joues avec moi ! Joues avec moi ! » j'acquiesce finalement en me levant paresseusement.


- " Très bien ! Très bien Lorie, mais par pitié arrête de tourner en boucle ! On croirait écouter un vieux disque rouillé.


- Ah ben tu vois quand tu veux, tu peux être gentille !"


[ Pincez moi je rêve ! ] 


- " Prends donc exemple dans ce cas !" 


La petite se renfrogne, grommelant et pestant à voix basse, contre moi. Nous nous dirigeons vers le salon où Lorie nous à organisé un atelier dessin. Il faut bien avouer que cette petite à un coup de crayon incroyable. Surtout quand il s’agit de représentations macabres… À son âge, mes dessins représentaient souvent, une maison au toit pointu avec quelques touffes d’herbes ici et là et un pommier aux fruits bien rouges s'ajoutaient à ça un soleil avec un sourire sur un coin de ma feuille et des petits papillons, bientôt plus gros que des nuages. L’innocence de cette petite à disparue au fil des années qui se sont succédées après sa transformation. Quel dommage ! Nous continuons nos esquisses jusqu’à l’heure du coucher de la jeune demoiselle. Nicolae est venu nous voir de temps à autres prétextant des excuses plus ridicule les unes que les autres. Le pauvre doit se ronger les sangs de ne pouvoir alléger ma peine. J’accompagne Lorie dans sa chambre , vérifiant qu’elle se mette bien en chemise de nuit et qu’elle brosse correctement ses canines de Vampire. Toilette fini, elle se glisse dans ses somptueux draps de soie rose et je commence à lui compter l’histoire de « Tunny, l'ourson à la bouche cousue ». 


[ Charmant !]


Quelques pages après, la petite s’est finalement endormie. Je sors discrètement de sa chambre afin de reprendre possession de la mienne. Malheureusement, Drogo en a décidé autrement… Adossé au mur à côté de la porte de Lorie, il me dédie un regard indéchiffrable. Il m’attrape le bras avec une telle délicatesse et me tire vers lui afin de me chuchoter quelques mots.


-" Petite chose, ton repas est servi dans le salon.


- C’est gentil, mais…. Je n’ai pas faim !


- Il faut que tu te nourrisse me disais-tu ? Tu ne suis même pas tes propres conseils ! Va manger!


- Non ! Drogo , je n’ai pas faim ne me force pas !


- Très bien ! Mais viens marcher avec moi alors ! Il ne pleut plus et prendre l’air te fera du bien. 


- D’accord , laisse moi juste prendre une veste.


- Je t’attends , ne tarde pas ! 


- Oui."


Je me vêts d’un manteau, d’une écharpe et d’une paire de bottines fourrées et je rejoins le blondinet qui m’attend sagement dans le couloir. Son regard moqueur m’indique que ma tenue doit me faire ressembler à un clown ou alors un esquimaux, mais passons ! Pourquoi bien s’apprêter, pour marcher à la tombée de la nuit qui plus est dans la forêt ?! Nous sortons de l’immense demeure et nous dirigeons vers la forêt… Moyennement convaincue du but de cette promenade nocturne, Je me décide à lui poser la question peu certaine de vouloir connaître la réponse. Nous parlons de Drogo, un tas d’idées farfelues naissent et prennent vie dans son cerveau. 


- "Drogo, où m’emmènes-tu ?


- Chut petite chose, c’est un secret ! 


- Je crains le pire !" 


Il s’arrête brusquement et se tourne vers moi, son visage à changé d’expression passant de l’agacement à la tristesse. Mais que me réserve-t-il à la fin ? 


-" Je suis désolé Alex, mais il faut que je te montre quelque chose. Suis moi ! Il faut vraiment que tu vois ça, c’est important pour toi , à mon avis ! "


Cela ne me rassure absolument pas ! Nous continuons notre route et je reconnais rapidement l’endroit où nous nous trouvons. Le lac ! C’est ici même que j’ai passé le premier instant magique avec Sebastian, celui aussi où j’ai appris sa véritable nature et c’est aussi là que tout a commencé. Au même moment Drogo me fait signe de me taire et de me baisser. Il me désigne cette petite étendue d’eau.


Je regarde impatiemment dans cette direction, après quelques minutes à attendre, ce que je vois me brise le cœur. Sebastian sous sa forme animal arrive lentement et se laisse tomber lourdement au sol. Le regard du loup dans le vide... Il paraît tellement fragile à cet instant. Je continue d’admirer cette bête majestueuse en pleine déperdition qui, de temps à autres soupire de désespoir. Le bruit d’un petit lapin sortant du buisson et se pavanant devant lui comme pour le narguer , ne suffit même pas à le faire réagir. Pourtant, plusieurs nous eûmes plaisanter sur le mets de choix que représentait ce petit animal. La manque de réaction de ce beau loup me fait dire, que son moral est comme le mien : au plus bas. Les larmes coulent, le voir ainsi me peine affreusement. Le beau blond voyant mon mal-être, m’entraine un peu plus à l’écart afin de ne pas être entendus du lycanthrope. C’est en chuchotant à mon oreille, qu’il m’annonce :


- " Depuis votre dispute, il passe son temps libre ici ! Nous ne l’avons pas attaqué par respect pour toi et qu’il est carrément inoffensif depuis. Mais, Alex regarde le ! Et… regarde toi ! J’ai beau avoir son espèce en horreur… Et que la simple idée de te voir avec lui me…. Enfin… Je ne peux pas continuer à te regarder souffrir et ne rien faire…


- Écoute, j’apprécie beaucoup ton geste, mais… Je née peux pas … 


- Va lui parler Alex ! 


- Non ! Et de toute manière, il est passé à autre chose ! Ramène moi !


- Tu parles de Sarah ? 


- Précisément ! Alors maintenant RAMÈNE MOI !


- Tu n’y est pas du…


- Stop ! Arrête ! Il avait l’air très bien en sa compagnie ! Je ne veux plus en parler… "


Les larmes m’inondent le visage, tandis que des spasmes m’assaillent. La douleur dans ma poitrine se faisant plus intense , je lance une œillade suppliante au vampire. Celui-ci comprend et me hisse sur son dos afin de me ramener au manoir grâce à sa vitesse vampirique. Pour éviter tous les questionnements inopportuns de Nicolae , Drogo nous fait passer d'un bon par le balcon de ma chambre. Une fois atterris , je m’installe sur mon lit sans parvenir à cesser de pleurer. Drogo peiné de me voir dans cet état, m’entoure de ses bras puissants et musclés. Je m’accroche à sa veste comme si ma vie en dépendait et me laisse aller à mon chagrin contre son large torse taillé dans le marbre. Épuisée, je m’endors dans contre lui… 



Enfin décidée à parler à l’homme de mes pensées. Je me retrouve devant chez lui, personne ne répond ni ne vient m’ouvrir. Inquiète, je pénètre dans la demeure avec succès. Ce qui me surprend venant de Sebastian, lui, si à cheval sur la sécurité. Je continue à avancer jusqu’à me trouver dans le salon. Mais une fois arrivée dans la pièce, la scène qui se déroule devant mais m'assène un coup des plus fatal. Je ne peux pas y croire ! Par pitié dites moi que ce n’est qu’un cauchemar et que je vais me réveiller ! Comment a t'il pu me faire ça ? Et elle… Cette fois, si elle crois s'en tirer comme ça elle rêve ! La vision de Sarah, sa bouche collée à celle de Sebastian, me mets dans une rage folle. Les voir là, tous les deux à s’embrasser si avidement ... Quelle horreur… 


- " Stop ! Arrêtez ! Sebastian, non ne fait pas ça ! Je t’en pris…


- Il ne t’entend pas Alexandra ! Il n’entend que moi ! Et moi seule !


- Que lui as-tu fais sale garce ?!


- Rien qu’il n’est jamais eu envie de faire ! 


- Que veux tu dire par là ?


- Tu vois si Sebastian est dans cette état, c’est qu’il a toujours eu envie de goûter à la sorcière sublime que je suis." 


[ Eh bien dans le genre prétentieuse ! Finalement Samantha est une petite joueuse comparée à Sarah !]


- " Impossible, il ne se serait jamais laisser séduire par quelqu’un d’aussi vulgaire que toi ! 


- Et pourtant la preuve est là ! Regarde ! Sebastian ? Pour qui ton cœur balance ?" 


C’est en se tournant vers nous, que je remarque le regard vide de Sebastian ! Que lui a-t-elle fait ?


- " Par toi ma fabuleuse sorcière !


- Tu vois ! Maintenant, Alexandra soit gentille et laisse nous tranquille, nous étions occupés !" 


Avant que je ne puisse dire quoi que se soit, Sarah se rue sur mon beau loup, happant sa bouche avec une telle bestialité, que s'en limite écœurant ! Ses mains se baladant sur le torse musclé de l’homme que j’aime sans que je ne puisse dire ou faire quoique se soit, desserrant la boucle de sa ceinture et déboutonnant son Jean. Alors que ses doigts glissent dangereusement vers son sous-vêtement , la voix , bien que lointaine, de Nicolae résonne dans ma tête. Au fur et à mesure que l’écho se rapproche, l’image devant moi se dissipe peu à peu. 


C’est ouvrant les yeux sur mon ôte se trouvant à mon chevet , l’air inquiet, que je comprends que tout ceci n’était qu’un rêve… Un mauvais rêve… 


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