La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Chapitre 26 : Le prisonnier d'Azkaban : Chapitre 7

2558 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 05/05/2018 14:45

Un matin comme un autre, la bande était assis à une des tables de la classe de Divination. Ils devaient apprendre à lire l'avenir dans une boule de cristal. Tandis que Diana cherchait à lire dans la boule, Hal commençait sérieusement à s'ennuyer et Barry était en train de dormir. Clark tenta de le réveiller, en vain. À la fin du dernier cours de la journée, les cinq sorciers apprirent la nouvelle. Buck allait être exécuté devant le ministre de la magie et Dumbledore. Diana sentit ses larmes monter et elle décida d'aller voir son exécution.

« - Tu es sûr que tu veux y aller ? répliqua Clark. Tu ne vas pas le supporter...

- Oui, je suis sûre. Je veux être là pour son dernier instant. »

Elle s'essuya les yeux et se rendirent à la cabane d'Hagrid, assez près de l'exécution sans non plus voir l'animal se faire tuer. Ce serait trop triste à voir. Ils virent alors le bourreau s'approcher de sa proie, lever sa hache et l'abattre. Le coup fit envoler des corbeaux qui se trouvaient aux alentours. Diana qui ne put retenir ses larmes plongea son visage sur l'épaule de Bruce avant de l'enlacer avec ses bras. Bien que gêné, le Serpentard se laissa faire et la consola en lui tapotant gentiment l'épaule. Même Barry ne profita pas de l'occasion pour immortaliser cet instant, il n'était pas d'humeur. C'est alors que Clark entendit au loin un couinement, comme celui d'un rat. Avec sa vision parfaite, il regarda au loin et aperçut le rongeur en question qui se dirigeait vers le saule cogneur. Il vit alors un grand chien noir sortir des fourrés et saisir le rat en pleine gueule avant de s'enfoncer dans l'arbre. Intrigué par ce qu'il venait de voir, le Poufsouffle quitta le groupe et se dirigea vers le saule cogneur pour l'examiner. Les sorciers remarquèrent alors que leur ami était parti voir ailleurs et le rejoignirent.

« - Clark, qu'est-ce que tu fabriques ? demanda Bruce.

- Je viens de voir un rat passer par là et un énorme chien noir vient de le saisir.

- Et alors ? Qu'est-ce que tu veux que ça nous fasse ?

- Le chien vient juste de s'être réfugié dans l'arbre.

- Il doit plus avoir toute sa tête, remarqua Barry.

- Mais ça ne vous paraît pas un peu étrange qu'un chien ait réussi à se réfugier sous un arbre qui passe son temps à taper sur tout ce qui bouge ?

- Maintenant que tu le dis, c'est bizarre en effet, approuva Hal. Mais où est-ce que tu veux en venir ?

- Je crois que ce chien n'est autre que Sirius Black, révéla t-il.

- Hein, tu déconnes ? fit Barry. Et puis d'abord, qu'est-ce qui te fait croire ça ?

- J'ai lu dans la Gazette du Sorcier que Sirius Black était capable de se métamorphoser. En plus, comme il traîne aux environs de l'école, ça paraîtrait logique non ?

- Je vois où tu veux en venir, dit Bruce. Mais comment comptes-tu entrer dans ce trou ? Je doute que cet arbre t'en donne la permission... »

Clark se retourna alors vers Barry et ce dernier comprit ce que cela signifiait. Il prit d'abord Hal et le fit glisser jusque dans le terrier. Puis il passa à Diana, à Bruce et à Clark avant de s'y enfoncer lui-même. Dans cet étrange endroit, les cinq sorciers suivirent les petites galeries et tombèrent sur des murs de bois.

« La cabane hurlante de l'intérieur, s'excita Barry. »

Ils montèrent les marches et ouvrirent une porte qui se trouvait devant eux. Une fois tous à l'intérieur, la porte se referma derrière eux. Ils virent alors l'homme qui venait de les piéger : Sirius Black. Ce dernier s'avança alors dans leur direction. Bruce dégaina alors sa baguette, suivi des autres. C'est alors que Lupin fit son entrée et lança un Expelliarmus aux jeunes sorciers. Il s'approcha alors de Sirius.

« - Tiens tiens Sirius, on est dans un piteux état. Ton corps a fini par refléter la folie qui se cache en toi.

- Tu connais ça, la folie qui se cache en quelqu'un, n'est-ce pas Remus ? »

Les deux amis se regardèrent et se serrèrent dans les bras l'un de l'autre. Les sorciers ne comprirent rien sur le coup. Comment Lupin pouvait-il être ami avec ce criminel ?

« - Je l'ai retrouvé, il est là, il est ici ! hurla le prisonnier comme un fou.

- Je sais Sirius, je sais tout.

- Je ne peux pas croire que vous ayez fait ça, dit Diana consternée. Nous avions confiance en vous et vous étiez de mèche avec lui !

- Vous êtes un loup-garou, comprit Bruce. C'est pour ça que vous aviez manqué des cours.

- Depuis quand le savez-vous ? demanda le professeur.

- Depuis le cours du professeur Rogue, répondit le Serpentard.

- Félicitations Bruce, vous êtes vraiment le meilleur détective du monde, dit-il en souriant.

- Assez parlé, s'impatienta Sirius. Tuons-le !

- Attends Sirius, ils ont le droit de savoir pourquoi.

- J'ai suffisamment attendu ! Douze ans ! Enfermé à Azkaban ! »

Le professeur de défenses contre les forces du mal réfléchissa et donna une baguette à Sirius et lui dicta qu'il avait le droit de le tuer. Il parla aussi de Peter Pettigrow et de l'histoire passée. Du fait de la méprise entre Sirius et Peter et du véritable fautif de l'histoire. Alors que la lune se levait doucement pour signaler l'arrivée de la nuit, la discussion continuait entre les sorciers et Sirius Black.

« - Sors vite Peter, sors vite jouer ! s'exclama Sirius en pleine crise de folie.

- Expelliarmus ! »

C'était Severus Rogue qui avait désarmé Sirius en arrivant juste à temps.

« Ah, quelle douce vengeance... dit le professeur de potions en savourant sa victoire. J'esperais être celui qui t'attraperais. »

Le sombre professeur s'en prit à Lupin et Sirius en pointant sa baguette sous le menton du prisonnier en fuite. Il lui expliqua qu'il allait le livrer aux détraqueurs.

« - Attendez professeur Rogue, intervint Bruce. Il faut que l'on sache la vérité.

- Cette affaire ne vous concerne pas monsieur Wayne. Veuillez rester en dehors de tout ça et retournez au château ! Vous aussi ! ordonna t-il en s'adressant à la bande. »

Il pointa de nouveau sa baguette sur Sirius et fit un signe de tête aux jeunes sorciers pour qu'ils le suivent. C'est alors que Diana lança un Expelliarmus à Rogue qui vola au loin dans le lit poussiéreux. Elle exigea de savoir la suite ce qu'expliquèrent Sirius et Lupin. Ils parlèrent de leur ancien ami et du fait qu'il s'était changé en rat pendant 12 ans. Par la suite, Sirius repéra le rat et tenta de lui rendre son apparence normale avec Lupin. Clark attrapa alors le rongeur et Sirius lança un sort pour que Peter retrouve son apparence d'origine. Le rat grandit et se retrouva au sol avec le Poufsouffle accroché à sa taille. Peter Pettigrow était un lâche incontestable. Pendant le court instant où il reprit forme humaine, il tenta de fuir et de rallier les autres sorciers à sa cause, sans succès. Sirius et Lupin le tenant en joue, s'apprêtèrent à le tuer, mais Barry les arrêtèrent.

« - Barry, commença Lupin. Cet homme...

- Je sais ce qu'il est. Mais on va l'amener au château. »

Peter tomba à genoux et remercia le blondinet de tout cœur. Mais Barry ajouta qu'ils allaient l'amener au château pour ensuite le livrer aux détraqueurs. Bruce approuva et rajouta à Sirius qu'il serait reconnu comme innocent et serait libéré. L'homme se calma un peu et accepta. Après ce court moment d'explication, la décision avait été prise. La bande retourna à la surface, suivie de Sirius et de Lupin qui s'occupait de Peter. Une fois à l'extérieur, Sirius respira l'air frais et admira le château au loin. Il se rappela avec nostalgie de ses premières années d'études ainsi que sa rencontre avec Remus et Peter. Barry s'approcha de Sirius qui était perdu dans ses souvenirs.

« - C'est très noble ce que tu as fait pour Pettigrow, avoua Sirius. Il ne le mérite pas...

- Ma mère m'a appris qu'une vie humaine reste une vie. Et puis mort, la vérité serait morte avec lui. Lui vivant, vous êtes libre. »

Sirius donna une tape amicale sur l'épaule de Barry. Mais alors que tout semblait s'arranger, la pleine lune se leva et Lupin commença à se sentir mal.

« Remus mon ami, s'exclama Sirius en se précipitant vers lui. Tu as pris ta potion ce soir ?! »

Sirius tenta de le serrer contre lui mais rien n'y fit, il se changea en loup-garou. Au même instant, Peter Pettigrow profita de l'agitation pour se changer en rat. Une fois la métamorphose achevée, Remus jeta Sirius au loin, laissant les cinq sorciers seuls face à la créature. Alors que le loup-garou s'approcha d'eux, Rogue sortit du trou et s'interposa entre le monstre et la bande. Mais alors que le loup-garou s'apprêtat à les frapper avec sa patte, Sirius qui s'était changé en chien bondit sur lui. Les deux amis se battirent alors dans un combat terrible. Puis pour être sûr que le professeur et ses élèves ne soient pas blessés ou pire, Sirius attira un peu plus loin le loup-garou qui se mit à le poursuivre. La bande se mit alors à les suivre malgré les protestations de Rogue. Ils virent le loup-garou s'apprêtant à donner le coup de grâce au chien, mais ils lui jettèrent des cailloux pour l'en dissuader. La créature lâcha alors le chien et s'approcha de la bande, mais un cri de loup l'interpella. Lupin regarda alors les sorciers avant de s'enfuir. Ils virent alors Sirius qui avait repris son apparence humaine et qui trébucha jusqu'à la rivière. Ils se précipitèrent alors jusqu'au rivage pour aller l'aider. Sirius était salement amoché, mais il respirait encore. Soudain, l'eau se mit à geler et les détraqueurs sortirent des arbres.

« - C'est pas bon, commenta Hal.

- C'est grave pas bon ! s'exclama Barry. »

Plus d'une centaine de détraqueurs arrivèrent tout autour d'eux. Ceux du château et ceux des environs se regroupèrent ensemble. De nouveau collés dos à dos, ils paniquèrent plus que d'ordinaire. Le froid les envahirent et de sombres pensées ressurgirent.

« Il est temps de sortir nos Patronus, s'exclama Diana. On ne s'est pas entraînés d'arrache-pied pour rien ! »

Les autres approuvèrent et sortirent leurs baguettes. Tous les cinq se serrèrent un petit moment ainsi pour se donner force et courage. Les détraqueurs n'étaient qu'à deux pas d'eux. Ils fermèrent leur yeux et respirèrent un bon coup. Puis ils se retournèrent et s'exclamèrent :

« Expecto Patronum ! »

Un énorme jet de lumière expulsa de leurs baguettes. L'étalon de Diana, l'albatros de Hal, le lièvre de Barry, l'aigle de Clark et la chauve-souris de Bruce se mirent à danser autour des détraqueurs. Les cinq sorciers pointaient leur baguette en hauteur avec toute leur force. L'aigle de Clark survolait majestueusement autour du dôme de lumière, suivi par l'albatros de Hal. L'étalon et le lièvre courirent autour des détraqueurs et les repoussèrent avec force tandis que la chauve-souris voletait dans tous les sens, effrayant de plus belle les sombres créatures qui crièrent dans leur fuite. Une fois les détraqueurs partis, la lumière des baguettes s'éteignit doucement. Les cinq sorciers savourèrent ce moment de réussite puis s'étalèrent sur le dos, formant un cercle uni. Ils étaient à bout de force et reprirent leur souffle. Hal se mit à rire, un énorme fou rire qui entraîna les quatre autres.

« - Et dire qu'il y a un an de ça, on était en train de se battre contre le Basilic, puis un an plus tôt, on faisait une partie d'échecs de la mort qui tue ! Ça dépasse l'entendement !

- C'est tellement ça, éclata Barry de rire. Si ça continue comme ça, on va devenir les défenseurs officiels de Poudlard !

- Et pourquoi pas ? fit Bruce. Après tout, c'est toujours nous qui sauvons la situation.

- Bruce a raison ! Et si on fondait une équipe ? proposa Hal.

- Je vote pour, dit Diana. On peut faire beaucoup de bien ensemble.

- Et qu'est-ce que vous proposez comme nom ? demanda Clark.

- J'sais pas, fit Barry. Il faudrait un nom trop cool comme les « Cinq Fantastiques » ou...

- Il faut employer le mot « justice », remarqua Bruce.

- Oh ouais, et puis des noms de code aussi ! En ce qui me concerne, ce sera la Flèche ! Et Diana, tu pourrais être Supergirl !

- Je crois que je préfère me faire appeler la guerrière, renchérit-elle.

- Et toi Hal, ce serait...

- Le gardien, termina t-il. Et toi, Clark ?

- Le boy-scout, répondit Barry. Non, mieux ! L'Homme d'Acier !

- Ça ne fait pas un peu prétentieux ? demanda le Poufsouffle, sceptique.

- Moi je trouve que ça te va bien, répondit Diana.

- Et toi, Bruce ? Comment doit-on t'appeler ? demanda Clark.

- Je ne sais pas, mais évitez de me trouver un nom ridicule, leur demanda le Serpentard.

- Oh je sais, dit Barry. Le Chevalier Noir ! »

Bruce ne dit rien, mais il souria. La fatigue les prirent après toutes ces mésaventures. Le silence retomba, laissant à l'instant présent un petit air de douceur. Alors que le moment était propice à la sieste, une ombre arriva. Sous la lumière de la lune ronde, un homme sortit de l'ombre d'un arbre. Il s'avança doucement vers le groupe d'amis.

« Je suppose que la lumière que j'ai vue était vos Patronus ? J'ai bien fait de confier à Lupin la tâche de vous apprendre ce sort, dit Dumbledore avec tendresse. Vous êtes vraiment très forts et soudés. Je suis fier de mes élèves. »

Les quatre amis sourirent. Le directeur regarda la lune :

« - Je suis désolé que le professeur Lupin aie voulu vous tuer. En tant que directeur, j'ai failli à ma tâche.

- Ce sont des circonstances particulières, dit Bruce. Il n'a même pas eu le temps de prendre sa potion.

- Professeur, qu'est-il advenu de Lupin ? demanda Diana.

- Il court toujours dans la nature, malheureusement. Quant à Sirius Black, il a été arrêté et mis en quarantaine dans une tour du château. Severus Rogue m'a dit que vous étiez dans la forêt et il m'a aussi confié que vous l'aviez attaqué. Il faudra qu'on reparle de tout ça au calme. Maintenant, reposez-vous. »

D'un coup de baguette, Dumbledore les endormit dans un sommeil profond.

« J'ai une grande confiance en vous, je suis sûr que vous aurez un grand avenir. Bonne chance, jeunes sorciers. »

Il les regarda avec affection puis se retourna. Il laissa le soin aux infirmières de les amener à l'infirmerie.

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