Tout pour être heureux

Chapitre 11 : Mon bonheur à moi, c'est toi

1087 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:07

Alors que Livaï sorti tant bien que mal dans la baignoire, la porte de la salle de bain s'ouvrit doucement.

« Hm ? Je pensais que tu dormais Eren, je ne t'ai pas réveillé j'espère? » me demanda-t-il.

«  Non, je m'étais juste assoupi. » lui répondis-je.

« Oh, d'accord. »

« Hm... Votre dos, ça va ? »

« Disons que j'aurai bien besoin d'un bon massage. »

« Je suis désolé, je pourrais vous en faire un si vous voulez. »

« Tu sais faire ça toi ? Je ne suis pas contre ! » fit Livaï l'air guilleret.

« Je me débrouille plutôt bien, oui. »

« Tu m'as étonné tout à l'heure, je ne pensais que ça allait être moi qui prendrais. »

« C'était mal ... ? »

« Non, ne t'en fais pas pour ça voyons ♥ »

Une fois Livaï seché et habillé, il s'installa dans le canapé.

« Alors, ce massage ? Tu me dois bien ça après tout aha. » fit-il en rigolant.

« Oui, couchez-vous sur le ventre. » lui dis-je en me mettant à califourchon sur son dos.

Je plaçais alors mes pouces juste aux dessus de ses fesses, à la base de sa colonne vertébrale et commençais à décrire des cercles en les déplaçant latéralement vers ses hanches. Je massais en suite ses lombaires et continuais ainsi plusieurs minutes.

« Est-ce que ça vous fait du bien ? » lui demandais-je timidement.

« Tu te débrouilles comme un chef, Eren. »

« Est-ce que je peux vous poser une question ? »

« Oui bien sûr, à la seule condition que tu répondes à la mienne après. »

« Hm, d'accord. Est-ce que... Nous sortons ensembles ? »

« C'est une bonne question que tu me poses là. Il est vrai que nous avons dépassé le stade de la simple relation  enfant / adulte... Mais je pense qu'en effet, oui, nous pouvons nous considérer comme étant en couple.  Est-ce que ma réponse te satisfait gamin ? »

« Oui, merci ! » lui répondis-je en souriant.

« Bien, à mon tour maintenant. Pourquoi continues-tu à me vouvoyez comme si je n'étais qu'un pur étranger ? »

« Je... Je ne sais pas vraiment. J'ai énormément de respect envers vous. Et en plus de ça, vous êtes plus âgé que moi... Mais je peux vous tutoyer si vous préférez ! »

« Tu éprouves vraiment du respect pour moi ? Non, je ne forcerais pas. Appelle moi comme bon te semble Eren. »

« Bien sûr, après tout, vous êtes le seul qui a bien voulu m'adopter. »

« Je vois ... » souffla Livaï.

« J'aurai une autre question. » lui dis-je.

« Je t'écoute ? »

« Comme nous sommes maintenant ensemble... Devons-nous vraiment m'acheter une chambre ? Parce que, vous voyez... »

« Non, nous pourrions plutôt garder cet argent afin de partir quelques jours en vacances une fois que j'aurai mes congés, qu'en dis-tu ? »

« C'est vrai ?! Génial ! » m'écriais-je.

« Bien, je suis content que ça te fasse plaisir. »

« Livaï ... ? »

« Hm ? »

« Je... Je vous aime ! ♥ » m'écriais-je.

« Je t'aime aussi gamin ~ » me répondit-il calmement.

Il ne m'en fit pas plus pour que je me sente aux anges. Certes, Livaï avait pratiquement le double de mon âge, mais jamais je n'avais ressenti ce genre de chose pour quelqu'un.

« Je commence à fatiguer, et si nous retournions nous coucher ? » me fit mon tuteur.

« D'accord. Le massage vous a-t-il fait du bien ? » lui demandais-je.

« Oui, merci Eren ♥ »

« Demain nous pourrions aller faire un tour en ville si tu en as envie. Nous pourrions ainsi passer un peu de temps ensemble. » me proposa-t-il.

« Comme vous voudrez. Mais que diront les gens s'ils nous voyaient ensemble ? »

« Je ne sais pas et je m'en fiche pas mal, du moment que tu es là. Et puis, tu es majeur, ce n'est pas comme si c'était de la pédophile ou autre chose. »

« Oui, vous avez raison. »

« Bien ! Allez, au lit maintenant. » s'exclama Livaï en se retournant sur le dos pour ensuite m'embrasser et me prendre dans ses bras afin de me porter jusqu'à la chambre. 

Il me déposa délicatement sur le lit avant de s'affaler de son côté.

« J'espère arriver à vous rendre heureux ... » murmurai-je.

« Hm ? Mais je le suis déjà, idiot. Ne t'en fais pas pour ça, préoccupe toi plutôt de ton bonheur à toi. Moi, tant que je t'ai à mes côtés, tu n'as pas à t'inquiéter. » me répondit-il, à moitié endormi.

Sur ces mots, je me collais à lui et le serrais dans mes bras. Nous nous endormions tout les deux rapidement, exténués par cette soirée.

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