En Passant - partie 2

Chapitre 5

3803 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:38

J’ai dépassé les 1 000 vuuuuuues sur fanfic.net ! YEAH ! Merci beaucoup c’est trop bien je suis super heureuse !!

Chapitre 5 ! Ça avance plutôt bien je suis fière de moi !

J’écris une autre fic en ce moment sur Tokyo Ghoul, et j’ai pas posté depuis au moins trois semaines… Arrgh ! Faut que je me bouge ! Mais le ship Eren x Levi est tellement waw :3 Du coup je le fais passer avant… Faut que je me ressaisisse ! è.é

Enfin bon ! Tenez ! Je vais vous dire une anecdote de ma vie magnifiquement supra-intéressante :

Là je commence à écrire ce chapitre il est dimanche, 11h20 du matin. Je me suis couchée à 5h… Et tous mes potes occupent l’espace de ma maison et roupillent (y en a qui ronflent vachement fort ça fait peeuur D: ). Et il pleut hardcore ! D:: Bref, du coup moi je suis levée depuis longtemps et donc je choppe mon PC et je m’installe sur la table de la cuisine… en écoutant la radio France Inter ! Quand tout d’un coup une sauterelle de la taille de ma main casse la vitre, se jette sur moi et me crache de la grenadine au visage ! Puis elle repart en mode tranquille avec un coquelicot à tête de chameau. Nan je rigole la dernière partie est fausse X’) ! Même celle de France Inter hein ! Heu… non en fait ça c’est vrai… Mais c’est bien de se cultiver vous savez !!

Bref bref bref je la ferme et je vous laisse découvrir la suite après tite réponse à reviews (fanfic.net) :

MAc : J’aime bien papoter avec toi XD ! L’anniversaire de Levi va être intéressant, j’y compte bien ! :3 Tu te mettras à genoux. Ou pas. En fait je te réponds et j’ai pas encore écrit le chapitre, et puisque j’écris un peu au feeling… Je prévois pas vraiment ce que je compte mettre dans un chapitre avant de le débuter XD. En plus l’anniversaire va peut-être se dérouler dans le prochain…

Eden661 : Ouais on le connait notre Levi, je dirai même qu’il y a 14 chances sur 15 qu’il fasse la gueule XD ! Merchi pour tes encouragements ! Et bonne lecture ~

PS : Au fait ! Si je vous dis… : Eren Erwin Armin… pas de réaction ? Moi j’vous le dis, ils sont liés, y a un truc pas net… (Si vous trouvez une suite au prénom d’Armin ou bien avant celui d’Eren je vous félicite :3)

Reprenons où nous nous en étions arrêtés… Eren venait d’envoyer sa réponse à Erwin, puis il rangea son téléphone dans sa poche. Il n’était pas loin d’une heure du matin, et le chirurgien était toujours réveillé. Sans doute était-il encore à l’hôpital Rose. Dans tous les cas, notre jeune brun marchait d’un pas vif, heureux, et sifflotant un petit air de sa création. Il s’arrêta un instant, sans rien regarder en particulier, prit une profonde inspiration avec le sourire, et se remit à marcher. Une pluie fine se mit à tomber, mais elle ne parvint pas à noyer la joie d’Eren. Il jubilait. Merde quoi, son ennui allait peut-être s’éloigner.

Parvenu chez lui après plus d’une demi-heure de marche, et son impatience un peu calmée, les paroles de Mikasa lui revinrent en mémoire :

« Arrête de prendre les choses trop à cœur, d’accord ? »

Il grogna.

« Regarde comme tu es déçu après. »

C’était on ne peut plus vrai. Il voyait un peu trop la vie en rose parfois. Avec Eren c’était souvent soit tout noir, soit tout blanc. Mais le gris on le voyait rarement…

« Je sais Mikasa, je sais… » grinça-t-il.

Il fourra la clé dans la serrure sans délicatesse et ouvrit sa porte. Une fois dans la pièce principale il considéra le canapé avec envie, avant de se laisser tomber dessus version « otarie ». Ou « baleine », à vous de voir. A peine sa tête entra en contact avec le tissu qu’il s’endormit comme une masse.

.

.

Un chat. Il y avait un chat. Bleu électrique, avec des yeux multicolores. Bizarre. Il tendit sa main pour lui tapoter le dessus du crâne avant de se rendre compte que l’animal était en réalité dix fois plus grand que lui, et qu’il semblait avoir faim. Il feula, et des centaines de petits pois s’échappèrent de sa gueule, inondant le pauvre Eren et l’étouffant.

« Réveille-toi ma petite scolopendre, fit le chat d’un ton menaçant.

- Hein ?

- Ton réveil sonne trouduc ! Ça fait Tililili ! Tililili ! »

Tililili ! Tililili ! Tililili !

Il ouvrit ses yeux en grand, retrouvant avec stupeur le noir calme et réconfortant de sa chambre. Ouais, un rêve ça s’explique pas, alors pas la peine de chercher. Il se frotta les paupières et bailla longuement, avant de jeter un coup d’œil à son réveil, lui indiquant avec horreur l’heure de se lever : 19 h 30.

Il avait passé son dimanche face à la télévision, complètement claqué, puis s’était endormi aux alentours des quinze heures comme une souche. Ses horaires avaient légèrement changé, mais cela lui convenait. Il travaillait la nuit du dimanche au lundi, de vingt-trois heures trente à cinq heures trente, puis disposait du reste de la journée pour vaquer à ses occupations. Peu de personnes voulaient travailler le dimanche soir, et il avait été le premier à se proposer.

Et c’était parti pour une longue, longue nuit…

.

.

« Merde Eren, qu’est-ce que tu fous ? pesta Jean.

- En quoi ça te regarde ? Allez rentre chez toi, je prends la relève.

- Tu te prends pour une gonzesse ou quoi ? se moqua-t-il.

Il regarda longuement le brun, qui depuis tout à l’heure se fixait dans le miroir, et semblait également attendre que le blond s’en aille. Mais ce dernier n’avait pas manqué de le constater, alors il restait dans les toilettes pour l’emmerder. Eren ne tarda pas à le comprendre. Il lui jeta un regard noir, puis se remit face à son reflet et sortit un objet de sa poche, sous l’œil curieux de son collègue de boulot.

Il s’agissait en réalité de deux petites barrettes violettes.

- C’est pas celles de Christa ? demanda Jean, interloqué. Tu fiches quoi avec ça ?

Le brun grommela une phrase inintelligible, puis se pencha au-dessus du lavabo pour se rapprocher du miroir. Le blond comprit, et il explosa littéralement de rire.

- Merde Eren, t’as l’air trop con !

- Ta gueule ! s’exclama l’autre, se tournant vers lui.

Les deux jolies barrettes ornaient maintenant sa chevelure.

- Tu peux pas aller chez le coiffeur comme tout le monde ?

- La ferme… J’ai la flemme, et j’aime bien ma tignasse. En plus ça protège les oreilles quand il fait froid.

- Oh mon dieu un sur dix l’excuse bidon.

- Blablabla.

De longues mèches lui arrivant à moitié devant les yeux, il avait dû les ramener sur le sommet de son crâne et les attacher. C’était pas terrible. Mais pas si moche non plus. Jean vint à ses côtés lui tapoter l’épaule.

- Tu vas être la risée de l’aile A mon pauvre. Ma pauvre, pardon.

Eren se dégagea et lui empoigna le col, rapprochant un peu son visage du sien.

- Je suppose que je pourrai compter sur ton soutien, Jean.

- Cela va de soi, marmonna-t-il.

Le brun ne sut pas si c’était ironique ou non, mais il remarqua une légère rougeur sur les joues du blond. Il se recula, gêné. Merde, fallait qu’ils arrêtent de trop déconner en soirée, tous les deux. Un petit silence des plus inconfortables prit place dans les toilettes de l’hôpital Rose. Son ami se racla la gorge.

- Hem, on est d’accord que…

- Oui, répondit immédiatement Eren avant qu’il ne dise quelque chose les mettant profondément mal à l’aise. Ne t’inquiète pas.

- On devrait…

- Ouais.

- Bon… Parfait.

Ouais, terminé de se sauter à la bouche quand ils étaient trop bourrés. Sinon ces conneries allaient rapidement empiéter sur leur vie personnelle, jusqu’à prendre le pas sur leur amitié. Et ils ne voulaient pas de ça. Se sentir mal à l’aise en présence de l’autre, s’éloigner. Ils étaient de supers bons potes au fond, et ce même s’ils aimaient se foutre sur la gueule. Eren retrouva rapidement sa bonne humeur et vint lui donner une claque dans le dos.

- Allez fais pas chié et rentre dormir dans ton pieu !

Le blond se mit à rire et se gratta l’arrière de la tête.

- Haha, ouais ! A plus fillette.

Il sortit, laissant le brun derrière.

- Ta gueule, Jean ! » eut-il le temps d’entendre.

Petit malentendu enfin terminé, ouf ! Maintenant les choses allaient petit à petit rentrer dans l’ordre.

.

.

Eren était rentré chez lui il n’était pas loin de sept heures du matin. Il n’était pas particulièrement fatigué, alors il se fit un bol de chocapics, se brossa les dents, puis se changea afin de faire un petit footing matinal.

Vingt minutes après être rentré chez lui qu’il ressortait, en claquant la porte. Il partit en petites foulées, prenant bien garde à là où il mettait les pieds. La neige avait beau avoir fondu, le sol était encore humide, et on ne savait jamais à quel endroit pouvait bien se cacher une petite plaque de verglas. Petite en effet. Mais dangereuse.

Il ne tarda pas à rejoindre le sentier habituel de la voie verte, qui traversait tout le parc. Seul point positif en hiver : peu de passants. Il s’arrêta rapidement pour sortir sa paire d’écouteurs rouges, et monta le volume pratiquement au maximum. Prenant ensuite une grande inspiration, il commença réellement son footing. Poum. Poum. Poum. Ses pas se calaient inconsciemment sur le rythme de la musique entraînante qui passait. Il n’allait pas mettre une berceuse, une chanson d’amour ou je-ne-sais quelle chanson douce, sinon ça ne serait plus de la course mais de la marche ! Voir une sieste… Chaque musique lui dictait en fin de compte une manière d’agir, il devait donc faire bien attention à ses choix en fonction du moment qu’il désirait passer… Oui, il était parfois facilement influencé.

Ses yeux vagabondèrent sur la surface du lac. L’eau était calme, plate. Une brise légère faisait de temps à autre frémir les quelques feuilles qui étaient encore accrochées aux branches des arbres, mais sinon le silence était total. La lumière grisâtre renforçait cette impression que tout était comme figé. Cela ne déplaisait pas à Eren, il appréciait avoir une certaine tranquillité quand il faisait son sport – mis à part la musique qui tapait contre ses tympans bien sûr.

Ses pas le menèrent devant les grilles du zoo. Il s’appuya contre l’une d’elle, essoufflé, et son pied gauche commençant à le lancer. Il appuya sa tête contre le barreau froid, levant les yeux vers le ciel. Un vrombissement le coupa de sa rêverie, et son regard redescendit sur un taxi, qui semblait attendre un client. Ses poings se serrèrent inconsciemment. Qu’est-ce que ce putain de taxi foutait là, à le déranger dans ses pensées ? Il pouvait pas juste dégager ?! Il aurait bien voulu envoyer le chauffeur se faire voir, là, tout de suite.

« Tu as bien prit un pull mon chéri ? Il ne faudrait pas que tu attrapes froid !

- Mais oui maman, t’inquiète pas j’ai pensé à tout. J’suis plus un gamin. »

Une femme et un garçon tirant une valise à roulette, qui était un peu plus jeune qu’Eren, le dépassèrent. Ils grimpèrent dans le taxi, et celui-ci partit rapidement. Le brun fit quelques pas en avant, déboussolé et son cœur le serrant affreusement. Il ne voulait pas qu’ils s’en aillent. Pas encore. Il avala difficilement sa salive, une boule dans la gorge. Merde ! Qu’est-ce qui lui prenait encore ?! Fait chier. Sa cheville gauche se tordit et il tomba à genoux.

« Aïe ! Bordel ! » s’exclama-t-il.

Ça devait bien arriver un jour. Il s’en doutait. Il se redressa tant bien que mal, sur sa jambe droite, puis posa prudemment son pied gauche sur le sol. Ouch, ça faisait vraiment mal. Quel con ! Pourquoi n’écoutait-il donc jamais la petite voix dans sa tête ?! Il tenta de marcher, mais il faillit se foutre sur le cul, par terre sur les graviers, au bout de trois pas à peine pour se mettre à chialer comme un gosse. Avec un long soupir, et s’insultant intérieurement de mille et un noms d’oiseaux, il sortit son téléphone.

« Allô ? répondit bientôt une voix féminine.

- Mikasa ? C’est Eren, salut !

- … Je sais, ton nom s’affi –

- Bref. Tu es disponible ou bien tu travailles ?

- Je commence dans pas très longtemps. Je pars de chez moi dans un peu moins de trois quarts d’heure. Pourquoi ?

- J’aurai un service à te demander…

- Je t’écoute.

- En tant que meilleur ami depuis maintenant plus de dix ans…

- …

Le brun prit son courage à deux mains. Il n’y avait qu’elle qui pouvait être disponible à cette heure-ci.

- Aurais-tu l’extrême gentillesse de passer me chercher au parc pas loin de chez moi, juste en face de l’entrée du zoo… Et de me ramener à mon appart, s’il te plaîîît ?

Cinq secondes au moins s’écoulèrent avant qu’elle ne réponde.

- Pour quelle raison ?

- C’est…

Il soupira.

- C’est ma cheville, elle m’a lâché…

- J’arrive. »

Et elle raccrocha, le laissant là-dessus. Il savait qu’il allait sans doute avoir droit à une petite leçon de morale, mais ça en valait largement la peine. Il sauta à cloche-pied jusqu’à un poteau, puis s’appuya contre, attendant son amie.

Quinze minutes après elle était là, bondissant hors de la voiture avec souplesse, et se dépêchant de lui ouvrir la portière côté passager. Il sautilla jusqu’au véhicule, s’enfonça confortablement dans le siège et attacha sa ceinture. Elle referma derrière lui et fut bientôt à ses côtés, démarrant avec empressement.

« Désolée il y avait pas mal de monde sur la route.

- Pas de problème, c’est déjà super que tu sois venue. Merci, souffla-t-il.

Silence. La noiraude monta un peu le chauffage, remarquant la chair de poule sur les avant-bras du brun. Son index pianotait sur le volant, signe qu’elle avait quelque chose à dire. Ce qui ne tarda pas :

- Eren, commença-t-elle. Tu ne peux pas te permettre d’être aussi négligeant, il faut que tu fasses attention à toi.

Elle lui jeta un coup d’œil inquiet. Il ne répondit pas, attendant la suite.

- Tu… Tu dois faire attention à ton pied, il est fragile, et je ne veux pas que tu finisses avec des béquilles. Et puis crois-moi, tu ne le veux pas non plus.

- Oui, soupira-t-il. Je sais tout ça.

- Alors pourquoi est-ce que j’ai l’impression que tu n’écoutes rien ? haussa-t-elle un peu le ton. Tu n’en fais toujours qu’à ta tête, il faut que ça cesse. Tu dois être plus responsable, ou bien ça va te retomber dessus !

- J’ai besoin de me défouler, de faire du sport, se plaignit-il.

- Alors trouve un sport qui ne te fasse pas forcer sur tes pieds. Il y en a plusieurs.

- Je sais… Mais j’ai besoin de quelque chose qui soit en plein air.

Il avait étrangement l’impression d’agir en un véritable gamin.

- Eren… Je m’en contrefiche. C’est ta santé qui compte.

- Hmph.

Elle patienta quinze secondes, avant de taper de nouveau son index sur le volant.

- Je ferai moins de footing, conclut-il.

Elle hocha la tête.

- Ce n’est pas pour t’embê –

- Je sais Mikasa, je sais.

- Bien.

Ils ne tardèrent pas à parvenir devant l’immeuble du brun. Elle voulut lui ouvrir la portière mais il la retint.

- Je ne suis pas encore un handicapé.

- Oui. Pardon.

Il lui sourit tendrement.

- Merci beaucoup de m’avoir raccompagné. On se contacte rapidement ?

- Oui, et toi appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit. Je prendrai des nouvelles de ton pied.

- Ça marche. A plus ! »

Il claqua la portière. Mikasa le salua de la main, puis s’éloigna en trombe. Elle s’était un peu mise en retard en venant le chercher, mais ça en avait valu la peine. Eren, quant à lui, sauta à cloche-pied jusqu’à la porte de son immeuble. Il eut un peu de mal à la pousser puisqu’elle était lourde, et le fait qu’il ne puisse compter que sur une jambe pour tenir en équilibre ne l’aidait pas vraiment… Il dut utiliser l’ascenseur pour une fois. D’habitude il empruntait les escaliers, même lorsque qu’il avait les bras chargés de courses.

Il retrouva bien vite son lit douillet et s’y laissa tomber, mort de fatigue. Tant pis, il prendrait une douche à son réveil. Il eut une dernière pensée pour le fameux événement de samedi soir. Il allait revoir Levi, et peut-être faire de nouvelles rencontres, qui sait ? Il en ressentait le besoin en tout cas.

Finish ! Je suis désolée j’ai posté un ou deux jours en retard… Pardon ! En plus ce chapitre est un peu plus court… Bref ! Je vous promets que l’anniversaire de Levi se déroulera dans le prochain chapitre !!!

Je tiens aussi à dire que j’ai deux nouvelles idées pour des fics sur Eren x Levi… Mais je vous en dis pas plus ! Et j’en débute pas une avant d’avoir terminé celle-ci !

A très vite !

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