Étrangère

Chapitre 20 : Crainte

3232 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 25/05/2017 13:44

Après cette soirée, une semaine nous passa sous le nez à toute vitesse. Une semaine pendant laquelle certaines choses avaient changé. Je ne logeais plus chez mon Caporal. Mes amis ayant mis la main à la pâte, j'avais regagné plus vite que prévu mon ancienne chambre. À nouveau propre et meublée, ça me faisait bizarre de revenir dans cette pièce. La première nuit, je n'avais pas su dormir. Repensant à tout ce qui avait bien pu m'arriver, mon cerveau n'avait pas su se déconnecter. En quittant la chambre de mon supérieur, je n'avais aperçu aucune réaction de sa part. J'avais osé espérer qu'il soit un peu triste ou quelque chose dans ce genre. Mais non, rien du tout. C'était impassible qu'il m'avait rendu mes affaires puis fermé la porte au nez sous prétexte qu'il avait d'autres choses à finir. Les jours suivants, j'avais eu du mal à le croiser. Les seuls réels moments où je pouvais le voir étaient lors des repas ou des entraînements. Seulement, quelque chose me disait qu'il cherchait à m'éviter. Un soir, je l'avais suivi discrètement sur le toit. J'avais tenté en vain de lui parler, d'entamer avec lui une potentielle conversation. Mais je me faisais toujours réprimander, ne cessant de me répéter que je perdais mon temps. Il n'était plus aussi doux et protecteur qu'avant. Bien décidée à en savoir plus, j'avais alors ramené le sujet de la soirée sur le tapis. J'avais sentis que ce n'était pas un sujet sur lequel il voulait s'attarder. Je n'en fis cependant qu'à ma tête en lui demandant de tout m'expliquer. Il était d'abord resté silencieux comme à son habitude, jusqu'à ce qu'il me dise cette phrase.


"Je ne me souviens de rien"


À l'entende de sa phrase, mon cœur avait raté un battement. Comment pouvait-il avoir tout oublié ? Il allait recommencer à ne plus me parler sous un prétexte qu'il gardera encore certainement secret. C'était bien lui ça, il préférait oublier plutôt que d'assumer. Depuis ce soir là, 4 jours passèrent. À mon plus grand étonnement, il recommençait petit à petit à revenir vers moi. Même si ce n'était pas comme nos taquineries habituelles, je prenais ces mots comme un effort de sa part. Un "bonjour" comme un "dors bien" comptait toujours pour moi. En y réfléchissant maintenant, il voulait juste que je fasse de même que lui. Il voulait que j'oublie absolument tout ce qui s'était passé. C'était une façon pour lui de me dire que je ne devais avoir aucun espoir auquel me rattacher. Notre relation resterait la même. Si de cette façon je pouvais rester à ses côtés, alors je l'acceptais.


Je devais cependant arrêter de penser à tout ça et me concentrer plutôt sur l'instant présent. C'était d'un œil affûté que je regardais les charrettes défilées sous mes yeux. J'étais cachée derrière un mur entrain d'observer les soldats tous alignés, attendant patiemment leur ordres. Quelques secondes plus tard, je vis la personne que je recherchais courir devant moi.


-Annie ! l'appelais-je discrètement.


La blonde s'arrêta, d'abord étonnée de la voix qu'elle avait pu attendre. Elle fit ensuite demi-tour puis se dirigea à la hâte vers la ruelle où je me situais. En voyant à nouveau son visage pâle, je ne pus m'empêcher d'avoir une once de compassion envers elle. Sa bouche était légèrement ouverte tandis que ses yeux représentaient toute l'incompréhension que son cerveau pouvait ressentir. Maladroitement, je la saluai.


-Salut.. c'est vrai que tu fais partis des brigades spéciales maintenant.


-Hana, qu'est ce que tu fais dans cette tenue ? me questionna t-elle.


Ses yeux me scrutèrent alors de haut en bas. En effet, je paraissais plus que suspecte dans ma longue cape verte. Ayant de même ma capuche sur la tête, il était clair que je cherchais à me cacher. Je lui expliquai alors que j'étais le porteur et que je cachai mon équipement sous mon imperméable. Elle sembla dubitative jusqu'à ce que je soulève un peu mon vêtement pour lui montrer.


-Qu'est ce que ça signifie ?


-Est ce que tu veux bien m'aider à faire s'échapper Eren ? lui demandais-je droit au but.


Bizarrement, elle réagit directement à l'entente de ce prénom. Toujours aussi perplexe, elle me posa un tas de questions. Pour qu'il s'échappe où ? Pour qu'il fuit où dans ces murs ? Désobéir aux ordres du gouvernement ne plaisait pas vraiment à Annie. J'étais très bien placée pour savoir qu'elle se foutait des règles pourtant. Je lui expliquai du mieux que je pouvais que cacher Eren n'était que temporaire. Me rebeller n'était pas mon but. C'était en fait une rébellion déguisée d'une partie des bataillons. Le fait de cacher Eren n'était qu'un gain de temps pour rassembler les éléments qui nous permettront de renverser l'influence des autres.


-Les éléments pour la renverser ? On a quelque chose d'aussi favorable ? Tu te fondes sur quoi ? m'interrogea t-elle toujours aussi méfiante.


Elle posait trop de questions, c'était mauvais signe. Elles étaient de plus en plus difficiles à répondre sans que je ne lui déballe d'éléments trop directs. Elle me regardait toujours de ses grands yeux bleus intimidant. Je devenais de moins en moins convaincante.


-Je ne peux pas te le dire, lui dis-je coincée.


-Excuse-moi mais c'est hors de question. Je ne dirai rien alors fais ce que tu veux, me répondit-elle après avoir soupirer.


Elle était entrain de partir. J'avais profondément merdé. Annie était têtue et briser petit à petit sa méfiance était plus qu'impossible. Armin avait pourtant insisté pour que ce soit moi qui essaye de la convaincre. Je commençais de plus en plus à remettre en doute la jugeote de mon ami. Sous un élan de panique, je me mise à la supplier.


-Annie ! Je t'en prie ! Si on ne fait rien Eren va se faire tuer !


Elle s'arrêta tout à coup. Peut être que j'avais encore une chance de la raisonner. Je saisi alors immédiatement cette opportunité pour lui sortir tout le blahblah que j'avais soigneusement préparé à l'avance. Ayant donc toute son attention, je lui racontai que ces gens qui ne comprenaient rien agissaient dans leur seuls intérêts. Sans le savoir, ils courront toute l'humanité vers l'auto destruction. Je me plaignais peut être de ne pas être très convaincante à ses yeux mais je n'avais pas d'autres choix. Bien sûr, je la rassurai que j'éviterai qu'elle ait des ennuis mais pour passer les contrôles à l'intérieur du mur Sina, j'avais besoin de son aide.


-J'ai l'air de quelqu'un de si bien que ça à tes yeux ? me demanda t-elle étonnement.


-Quelqu'un de bien.. ? Annie tu es quelqu'un de bien car tu es mon amie et que tu as ma pleine confiance. Cependant si tu ne m'aides pas aujourd'hui, tu deviendras pour moi.. quelqu'un de mauvais, lui mentis-je.


J'étais maintenant bien placée pour savoir qu'Annie était quelqu'un qu'il fallait prendre par les sentiments. La faire culpabiliser pouvait faire naître chez elle l'envie de changer. De plus, elle tenait à notre amitié. J'étais la première personne à être venue directement vers elle. Nous n'avions pas eu des conversations interminables mais des liens s'étaient créés entre nous. Regrettable que ces liens seront peut être brisés si je découvrais la vérité sur elle. Elle tourna alors légèrement la tête puis me regarda du coin de l'œil. La peur qu'à n'importe quel moment elle puisse partir définitivement me ronger l'esprit. Mais étonnement, elle enleva son fusil de son épaule et le positionna devant elle. Je ne compris pas tout de suite jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole.


-D'accord. Je te suis.


Annie venait d'accepter. Elle venait d'avaler une énorme mise en scène. Ma mission était de la convaincre afin qu'elle me suive et nous prouve ce qu'elle était réellement. Sa brigade avait reçu un message comme quoi certains membres du bataillon avait une réunion importante à la capitale royale. Les ordres d'Annie étaient qu'elle devait les escorter le temps qu'ils traversent la ville par la rue centrale. Ce qu'elle ne savait cependant pas, c'était qu'il y avait une mission cachée derrière ce vulgaire mensonge. Au fond de moi, j'espérais toujours qu'Annie n'était qu'une humaine, une amie en qui je pouvais placer ma pleine confiance. Elle n'était pas le titan femelle.


Nous étions à présent tous les cinq, Armin, Mikasa, Annie, Eren et moi entrain de marcher lentement dans une ruelle silencieuse. Évidemment qu'il n'y avait personne, ça faisait partie du plan. J'étais vraiment stressée qu'Annie découvre la vérité derrière tout ça. Peut être qu'elle m'en voudra si il s'avère qu'elle n'était pas une traite. Je n'arrivais toujours pas à m'imaginer qu'elle soit l'ennemi de l'humanité.


-On les a passé plus vite que prévu. Ça ne m'étonne pas des brigades spéciales, râla Eren.


-Ne regarde pas partout de cette façon, le réprimanda Mikasa.


Ces deux-là jouaient très bien la comédie. En y repensant, il y avait quelqu'un d'autre qui devait galérer en ce moment même. Il fallait bien un leurre pour faire croire qu'Eren était dans la charrette. Le destin avait choisi que Jean jouerait son double. Cette mascarade n'allait pas durer très longtemps mais il ne devait absolument pas se faire remarquer. Il n'y avait pas qu'Annie qui n'était pas au courant de notre mensonge. Comme en lisant dans mes pensées, Eren se mit à se plaindre de la non ressemblance entre lui et Jean. Personnellement, je trouvais qu'ils ne se ressemblaient pas du tout mais étant donné qu'ils avaient tous les deux un regard de brute et une tête de bandit, ça devrait faire l'affaire.


-Bon sang, je n'ai pas une tête de cheval ! Franchement Hana, tu me trouve aussi moche que lui ? me demanda t-il réellement irrité.


-Si j'avais refusé de vous aider, comment comptiez-vous franchir les murs ? me coupa Annie.


La blonde était toujours aussi méfiante. Cependant, j'étais à court d'arguments pour ses questions. À mon plus grand bonheur, Armin décida qu'il était temps pour lui de mettre en jeu ses talents de persuasions.


-On comptait utiliser la manœuvre tridimensionnelle.


-Ce n'est pas insensé ? Vous auriez pu fuir avant d'entrer à Stohess. Pourquoi ici, maintenant ?


-Je pensais que la difficulté de la ville augmenterait nos chances de réussite. Il est mieux de gagner du temps pour fuir plutôt que de se rebeller directement.


Je n'aurai pas répondu mieux que Armin. Heureusement qu'il était là sinon je ne savais comment on aurait réussit à contourner les questions de la blonde. La tension redescendit petit à petit quand elle acquiesça, signe qu'elle avait compris. Nous nous regardions tous en même temps pour se rassurer mutuellement. Le pire restait à venir.


Nous marchions encore quelques instants jusqu'à apercevoir notre destination finale. C'était une sorte de passage qui menait vers les ruines de la ville souterraine. Armin s'empressa de nous indiquer que c'était le bon endroit en le pointant du doigt. En observant Annie, je voyais que l'incertitude régnait sur son visage.


-Ici ?


-Oui on va passer par là, conclut le blond.


Nous descendions naturellement vers le souterrain tout en faisant semblant de le contempler. Eren faisait des petits commentaires tandis que Armin lui répondait comme si de rien n'était. Seulement, je ne sentais plus aucune présence derrière moi. En me retournant, je vis Annie en haut des marches. Immobile, son regard était vide.


-Annie ? l'interpellais-je.


-Qu'est ce que tu as ? Ne me dis pas que tu as peur du noir, ricana Eren.


Je ne savais pas ce qu'elle était entrain de mijoter mais la distance entre elle et nous s'agrandissait de plus en plus. Elle n'avait vraiment pas l'air de vouloir bouger. Contre toute attente, elle donna raison au brun. Elle nous fit part qu'elle avait peur. Qu'un idiot suicidaire comme Eren ne pouvait pas comprendre ce que ressentait une jeune fille fragile comme elle.


-Une jeune fille comme toi qui se bats aussi facilement contre des hommes est tout sauf fragile, lui répondis-je agacée.


Annie, je t'ai observé. Je savais de quoi tu étais capable. Tu ne connaissais pas la peur, et encore moins la peur du noir. Tu ne trouvais simplement qu'une excuse pour ne pas nous suivre. Qu'est ce qui t'effrayais réellement alors ?


-Arrête tes conneries et dépêche-toi ! s'impatienta Eren en continuant d'avancer.


Mes pas s'arrêtèrent lorsqu'Annie se plaignit une nouvelle fois. Nous répétant qu'elle n'irait pas, que cet endroit lui faisait peur. Elle était claire, si nous ne regagnions pas la surface elle ne nous aiderait pas. Un silence s'installa. Le vent faisait voler ses cheveux blonds me rappelant par la même occasion ceux du titan femelle. S'il te plaît, ne nous montre pas que nous avions eu raison de t'accuser.


-Qu'est ce que tu racontes idiote ? Dépêche toi de venir ici ! Ne te fous pas de nous ! s'énerva le brun.


-Eren ne crie pas, le réprimanda la brune.


-Ce n'est pas grave hein Mikasa ? Depuis tout à l'heure, il n'y a bizarrement personne dans les environs, nous dit-elle d'une voix monotone.


Les quelques soldats mis au courant de cette mission se cachaient sur les toits ou derrière les murs, attendant notre signal de détresse. La situation était entrain de prendre un tout nouveau tournant.


-Vraiment ça me blesse, chuchota t-elle en me fixant.


Pendant quelques secondes je ressentis de la peine pour elle. Ce sentiment ne devrait pas apparaître pour une telle personne. Le doute qu'elle soit le titan féminin me rongeait de plus en plus de l'intérieur. Son comportement rendait le fait encore plus évident.


-Depuis quand tu me regardes avec ces yeux-là Armin ?


Elle semblait toujours aussi impassible comme si nos réponses n'allaient rien changer à son état d'esprit. Je voyais Armin trembler. Il tenait dans sa main droite un pistolet fumigène qu'il devait tirer dès lors où la situation basculerait. Cependant, il en profita pour la mettre face aux faits. Lui demandant premièrement pourquoi ce jour-là elle avait l'équipement de Marco ? Je n'étais pas encore dans l'enceinte des murs à ce moment là mais j'en avais entendu parler. Il ne pouvait pas se tromper car il connaissait les quelques bosses et égratignures sur l'équipement, étant donné qu'ils les avaient vérifié ensemble. Elle nous répondit simplement qu'elle l'avait ramassé.


-Alors les deux titans d'Hanji c'est toi qui les a tués ? lui demandais-je nerveusement.


-Va savoir.. mais si tu avais des doutes sur moi depuis notre précédente rencontre pourquoi ne pas avoir agi plus tôt ? me répondit-elle en regardant ailleurs.


Sa voix était monotone. La situation semblait la désintéressée totalement. Je ne savais même pas si ma réponse allait avoir un quelconque impact sur elle. Pourtant à chaque fois que je lui mettais notre amitié sous le nez, elle semblait tiquer. En me concentrant légèrement, je pris bien soin de choisir mes mots.


-Parce que je ne veux pas y croire ! lui criais-je. Au fond de moi j'ai envie de leur crier au visage qu'ils ont tous tord. Mais toi aussi Annie c'est parce qu'au moment où j'aurai dû finir dans la bouche de ce titan, tu m'as sauvé n'est-ce pas ?


-Qui c'est. Je ne pensais pas que tu me ferais un coup comme ça. À ce moment-là j'aurai dû..


Elle m'en voulait. Elle ne m'avait peut être rien fais personnellement mais tout ces gens qu'elle avait tué, je voulais les venger. Ce n'était pas avec des réponses aussi évasives que j'allais encore réussir à la défendre devant les autres. Je comptais lui répondre mais Eren me coupa dans mon élan. Il se dirigeait en colère vers elle, lui hurlant qu'il était encore possible qu'elle soit assez bête pour ne pas comprendre dans la grave situation dans laquelle nous étions. Il lui criait de venir de nous rejoindre, qu'elle pouvait nous prouver des choses en entrant dans ce sous-sol. Par son manque de réaction, je ne pus m'empêcher de faire de même et de lui implorer de nous rejoindre. Il fallait absolument qu'elle nous prouve que nous avions tord de penser qu'elle était le titan femelle.


-Je ne peux pas y aller, dit-elle une nouvelle fois.


-Arrête tes conneries ! cria Eren.


-Oui parle-nous Annie ! On peut encore se parler pour..


-Ça suffit, s'impatienta Mikasa.


D'un pas rapide, elle enleva sa capuche en s'avançant vers Annie. Elle jeta par la même occasion son imperméable et sortit une de ses lame. Mikasa était énervée, elle comptait en finir maintenant et pour de bon.


-Je vais te tailler en pièces, titan femelle !


Elle avait accentué sur ses derniers mots. Nous ne pouvions plus résonner Mikasa à présent. Attendant une réaction de la part de la blonde, nous recevions d'abord un long silence pendant lequel seul le vent nous était audible. Ce n'était que quelques secondes plus tard qu'elle nous montra son visage avec un rouge inhabituel aux joues. Elle éclata littéralement de rire sous nos yeux. Son rire me faisait froid dans le dos. Nous la regardions, se demandant la cause de sa folie soudaine. Elle avait vraiment l'air de se marrer. Une fois redevenue assez calme, elle s'adressa à moi.


-Hana, je suis contente d'être quelqu'un de bien pour toi. Tu as gagné pour ton pari. Mais moi j'ai parié sur cet instant-là !


Air malicieux au visage, elle ouvrit la bouche en rapprochant d'un seul coup son doigt. Merde, elle comptait vraiment se mordre. Par réflexe, Armin tira son fumigène avant que plusieurs soldats sortent de leur cachette en se précipitant vers Annie. Ils réussirent brillamment à la maîtriser puis à lui mettre un tissu entre les dents. Je ne savais pas pourquoi mais l'envie de l'aider me posséda pendant un quart de seconde. Mikasa m'interpella aussitôt quand elle remarqua que mon pied s'était déplacé vers la blonde. D'ailleurs, à en juger par son visage elle était en colère. Tout à coup elle tendit son bras, mettant bien en évidence une bague en acier sur son index. Elle appuya avec son pouce dessus et fit sortir une sorte de pique. Ne me dites pas qu'elle comptait se couper avec ça ? Je remarquai la même chose que Mikasa car celle-ci tira aussitôt Eren par la capuche. Je fis de même avec Armin en m'engouffrant dans le passage souterrain. En regardant en arrière, je vis la blonde se couper le doigt. Ainsi, un éclair jaune gigantesque fit éruption. L'espoir auquel j'avais cessé de me rattacher était entrain de s'envoler.


Annie, je ne pouvais plus rien faire pour toi.

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