Fána, la couleur de mes pierres

Chapitre 1 : À travers les montagnes du nord

688 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 24/06/2019 20:43

Fána , la couleur de mes pierres


Chapitre I : À travers la montagne


Thranduil, le roi des Elfes gris, avait dû fuir Vertbois-le-Grand à cause de Sauron. En ce moment il guidait son peuple à travers des montagnes du nord. Ses longs cheveux blonds se collaient à son visage à cause de la sueur et de la saleté. Il frôlait du bout de ses doigts le côté du tunnel creusé dans la pierre. Il ressentit une petite douleur au bout d'un de ses doigts. Il se retourna et vit une petite pierre précieuse qui se détachait de la roche. Il leva sa main en signe d'arrêt et cacha son doigt qui saignait dans un pli de sa robe. Il contempla la pierre précieuse. Elle était magnifique et brillait de milles éclats. Thranduil voulu décrire sa couleur. Un seul mot lui vint à l'esprit, fána. Ce mot vient d'une langue elfique plus très utilisée, le quenya. Ce mot voulait dire blanc éclatant, lumineux. Il demanda à ses gardes d'enlever cette pierre précieuse de la roche. Les gardes lui obéirent et commencèrent à creuser. Le reste de ses sujets s'assirent par terre pour se reposer.

- Arquon ! commença le roi, je veux que tu prennes avec toi un groupe d'éclaireur pour savoir ce qu'il y a après dans le tunnel.

- Entendu Meletyalda, répondit Arquon.

Le groupe d'éclaireurs partit dans les tunnels obscurs. Thranduil enleva sa cape et la posa par terre puis s'assit dessus. Les paniers de nourriture étaient passés de mains en mains. Il ne restait plus beaucoup de nourriture et les tonneaux d'eau étaient presque vide. Quand Thranduil eu enfin un panier de nourriture dans ses main, il prit qu'une tomate. Il trouvait injuste que le roi pouvait manger plus que son peuple car au fond ils sont tous des Elfes. Les Elfes les plus anciens contaient des histoires aux plus jeunes. Certains Elfes se rapprochaient de lui pour demander quelques choses. Un garde s'approcha de lui et lui donna la pierre précieuse couleur fána. Il remercia le garde et se leva. Le roi s'approcha du creux où avant se trouvait la pierre précieuse qu'il tenait dans sa main. Il y déposa une bague. Cette bague était ensorcelée. Il en avait une deuxième exactement la même. Le porteur d'une des bagues pouvait savoir où se située la deuxième. Thranduil déposa la bague dans le creux car il soupçonnait qu'il y avait plus de pierres précieuses fána, il suffisait de creusait un peu. Après une heure (ou plutôt ce qui lui semblait une heure car dans des tunnels comme celui-ci on perd souvent la notion du temps) le groupe d'éclaireurs revinrent au campement (si on peut appeler cela un campement).

- Meletyalda ! commença essoufflé et tout excité Arquon, on a trouvé la fin du tunnel !

- On pourra enfin sortir de ce húna de tunnel ? demanda Thranduil joyeux.

- Pas vraiment Meletyalda, répondit Arquon coupable, il y a une grande porte en pierre avec des runes.

- Des runes firyar ?

- Non Meletyalda, c'est des anciennes runes.

- On se lève, cria soudain Thranduil, il faut continuer la route.

Sa phrase a provoqué chez certains des soupirs et chez d'autres des cris mais tout le monde se leva et commença à marcher. Après une heure de marche assez lente, ils arrivèrent devant la porte en pierre où étaient écrites des runes. Le roi qui avait reçu une bonne éducation pouvait lire ce qu'il y avait écrit. Il lisait à haute voix. Cela sonnait comme des grognements mélangés à des sifflements. Quand il termina de lire l'inscription la porte grinça et s'ouvra. La lumière provenant de l'autre côté de la porte les aveugla. Quand ils s'habituèrent à la lumière, Thranduil regarda de l'autre côté de la porte.

- On est sauvés !!! s'exclama Thranduil.



Traduction de quelques mots:


- Meletyalda = (ici) Votre Majesté

- húna = (ici) satané

- firyar = humains

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