Princesse de Mirkwood

Chapitre 5 : L'homme du lac

1376 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 13:39

Au bout de la rivière, à l'endroit où l'eau tumultueuse se calmer avant de se jeter dans le lac, Lysia attendait les nains, guettant leur approche debout sur un rocher. Ayant prit de l'avance, elle ignorait que les orcs les avaient attaqués et que la herse avait retardé leur départ. 

Alors qu'elle avait le regard rivé sur le lit de la rivière, un bruit attira son attention derrière elle, elle sauta de son rocher avec son arc en main, prête à lâcher sa flèche au cas où elle est affaire à un ennemi. Face à elle se trouvait un homme aux cheveux noir et à l'air méfiant qui tenait également un arc pointé dans sa direction.

Il ne semblait pas menaçant juste vigilant, aussi elle fut la première à baisser son arc et ranger sa flèche. L'homme l'imita et ils continuèrent de se toiser quelques minutes, c'était un simple homme, un mortel mais Lysia sentait en lui un grand courage et une force de vaincre que très peu d’homme mortel possédé et malgré ses quelques cheveux blancs se mêlant à sa chevelure, il semblait avoir encore bien des années de vie devant lui.

De son côté, le batelier resta surprit de voir une elfe aux frontières de son royaume, d'habitude il a juste à récupérer les tonneaux sans voir personne.

Il fut déstabilisé par sa beauté, très rare furent les fois où il avait put voir des femmes elfes et dans ses souvenirs elles symbolisaient toutes la grâce, la beauté et la douceur. Mais pas celle qui se trouvait devant lui, il voyait dans ses yeux un certain éclat de rébellion et elle était vêtue d'une tunique longue et de pantalon avec des bottes, comme n'importe quel gardes elfe, elle savait se battre, il le pressentait et la façon dont elle avait jaillit devant lui, arc en main en était une preuve.  

-Que faites vous la ? Questionna-t-il enfin

-J'attends quelqu'un... répondit elle brièvement.

Elle observa le bateau se trouvant derrière l’homme et poursuivit.

- Serait-il possible de traverser le lac sur votre bateau? Demanda-t-elle. 

-Pourquoi des elfes voudraient traverser le lac ? S'étonna l'homme. 

-Nous ne sommes pas des elfes ! Déclara Thorin depuis un rocher.

Lysia se retourna vivement pour voir les nains trempés jusqu’aux os quitter leurs tonneaux, aussi, elle vit Fili soutenir son frère qui grimaçait de douleur.

-Des nains ! S’exclama le mortel.

-Il y en a 13, avoua l'elfe, plus un hobbit…

Peu à peu, les nains arrivèrent près du quai d'embarcation et l'homme se chargea alors de sortir les tonneaux de l'eau pour les mettre sur son bateau pendant que Lysia aidait Fili à panser la blessure de son frère et quand ce fut fait, elle revint près du batelier. 

- Acceptez-vous? 

-Qu'ais-je à y gagner ? Répondit-il. 

-Ont vous paiera, répondit Balin en sortant de derrière l'elfe, vos bottes ne sont pas de dernière jeunesse, tout comme votre manteau…

L’homme regarde son manteau avec une grimace, c’est vrai qu’il le portait depuis plusieurs années.

-Et vous devez sûrement avoir des bouches à nourrir… combien ? Continua le vieux nain.

L'homme chargea le dernier tonneau tout en réfléchissant à ce que lui demandait ces nains.

-Un garçon et deux filles...

-Et votre femme j’imagine que c’est une beauté ! Ajouta Balin avec un sourire.

-Oui… c’était une beauté… murmura le batelier la gorge serrée et d’un air triste.

Balin comprit qu’il venait de gaffer et que la femme de cette homme n’était plus de ce monde, aussi le sourire qu’il affichait s’évanouit doucement tendit que l’homme se tourna vers lui.

-Je suis navré… je ne voulais pas vous…

-Roooooh ca va ! Le coupa Dwalin d’un ton grognon, assez de politesse !

L’elfe le foudroya du regard et l’homme lui lança un regard noir.

-Qu’est ce qui vous presse ? Demanda le propriétaire du bateau.

- Ce ne sont pas vos affaires, répondit Dwalin toujours grognon.

-Par pitié maitre nain ce n’est pas le moment de perdre du temps, répliqua Lysia.

-J’aimerais savoir qui vous êtes et ce que vous faites sur ces terres ? Répondit l’homme.

-Nous somme des marchands venus des montagnes bleues et nous allons voir des parents dans les monts de fer, mentit Balin avec un air malicieux.

-Et ils ont eut la mauvaise idée de couper par vert bois sans l’accord du roi, ajouta Lysia se liant ainsi à ce mensonge.

- De simples marchands ? Vraiment ? Douta le mortel.

-Il nous faut des vivres, des outils, des armes, répondit Thorin en s’avançant, vous pouvez nous aider ?

-J’ignore quelles affaires vous faisiez avec les elfes, mais à la vue de l’état de ces tonneaux, ça s’est mal fini… répliqua le batelier, et personne n’entre dans Lacville sans l’accord du maitre.

A l’entente de ceci, les nains échangèrent des regards interrogateurs, si cet homme ne les aidaient pas à passer comment arriveraient-ils jusqu’à leur chère montagne ?

- Toute sa fortune provient du commerce avec le royaume des forêts, il vous mettra au fer plutôt que d’encourir à la colère du roi Thranduil.

Tout en disant cela, il avait détaché la première amarre retenant son bateau à quai et il balança la corde dans les bras de Balin avant de se diriger vers le second point d’amarrage. Thorin fit un signe de tête à son conseillé, le poussant à lui offrir plus que la somme promise.

-Ont doit pouvoir rentrer dans la ville sans être vu, insista Balin.

-Oui bien sur, …mais pour ça il vous faut un contrebandier, répondit le batelier en rangeant son arc et ses flèches.

-Je rajoute ceci à la somme que vous donneront les nains, déclara Lysia en jetant une petite bourse à l'homme. 

Ce dernier l'attrapa habillement et l'ouvrit pour en examiner le contenu et ce qu'il y trouva le laissa stupéfait car la bourse contenait au totale 20 pièces d'or. 

-Alors ? Insista Balin. 

-C'est d'accord, montez ! Accepta l'homme en fourrant la bourse dans une des poches de sa veste.

Les nains ne tardèrent pas pour prendre place sur le bateau, quand ils furent tous montés, Lysia monta à son tour et s'arrêta près du batelier. 

-Comment vous appelez vous ? 

-Bard... répondit il. 

-Merci de nous aider, dit elle en lui posant délicatement une main sur le bras. 

Il restait intrigué par cette femme elfe, il lui semblait l'avoir déjà vu quelques parts mais il ignorait ou. 

 

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