Les Chroniques de Tojo

Chapitre 1 : Mon enfance... Jusqu'à Scar.

1859 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 09/11/2016 05:15

Une langue rapeuse me passa sur le crane, puis m'étourdit légèrement. J'ouvris les yeux, et enfin je pu voir une lionne majestueuse au pelage doré et aux yeux bleu azur planter son regard dans le mien. Son expression était douce et admirative, je me le disais déjà. La fine brise printannière nous éffleura le pelage, je hochai la tete, puis la lionne passa encore sa langue sur mon crane. Me voilà au monde, arrivé enfin dans cette vie qui se présente si vive et joyeuse... Ne nous fions pas aux apparences, elle réserve un grand nombre de surprises, croyez-moi.

La lionne, ma mère donc, se leva et d'un mouvement de la queue, m'invita à la suivre au soleil. L'air embaummait le printemps et ses arbres fleuris, ces oiseaux qui virevoltaient dans les airs tels de fines et agiles plumes de diverses couleurs. Le soleil m'ébloui, je passa une patte sur ma truffe, comme si ça me démangeait. Mes yeux se clorent puis un sourire esquissa une bonne apparence à mon visage. Je sentis la queue de ma mère me froller les oreilles, et je m'empressai de la suivre avec une soif de vivre avide.

C'est dans les hautes herbes de la grande savane que ma mère sa hata de m'apprendre la vie. Oui, la vie se devait d'etre apprise, et si un traitre nous l'enseignerait, nous ne devindront guère de bons etres. Pas par pas, ma mère avancait lentement, le ciel se montrait bleu et le soleil brillait sur le territoire, puis moi qui déambulai à ses cotés, inscousiant, chasser les insectes me parraissait bien plus intéressant que les racontards de mon ascendante. Elle me reprit de la voix.

"- Tojo ! M'écoutes-tu ? grinca-t-elle d'une voix pourtant douce, Ce que je t'explique est important pour ce que tu va vivre.

- Oui, enfin non, je jouais avec le grillon, là."

Un lueur d'amertume brillait dans mes yeux quand je fixait l'insecte s'enfuir. Le soleil tapait sur mon pelage sable, je fis volte-face vers ma mère, puis lui supplia d'un ton pressé :

" - Je sais que c'est important, mais est-ce que j'peux aller jouer avec Simba et Malka, s'il te plait !?"

Je lui afficha un sourire édenté, ne pouvant guère résister au charme que je lui faisait, ma mère accepta puis m'accompagna voir Simba et Malka, les fiers males de notre troupe, mis à part Mheetu. C'était non loin de là, une plaine rasé s'étendait à perte de vue. Planté au beau milieu d'une légère vallée, un étang finissait sa crue, débordait légèrement de son lit. En fixant l'horizon, le regard perseverant, j'appercevai mes deux amis jouer ensemble au bord de l'eau. Je m'appretai donc à les rejoindre. Je ne savais toujours pas que sous ce grand jour était caché un des évenements les plus terribles de mon histoire...

 

                                                                                       -------- * --------

 

Près de l'étang, accompagné de Simba et Mheetu, je m'amusais à taper avidement ma patte au bord de l'eau. Le peu d'eau présente ici s'éclaboussait à chaque frappe sur mon visage, puis je me décida à me jeter dans les basses-profondeurs de l'étang. Simba et Malka me rejoignèrent.

"On attends les filles ?, suggéra Malka, Tama m'a dit qu'elle nous rejoindrait avec Kula et Nala. Mheetu ne viendra pas, il est trop petit hahaha !"

Il ricana sous l'acquesiation de ses amis, puis plongea sous l'eau, en resortit comme un ressort et se récéptionna sur mon échine. Je barbota dans le peu qui pouvait me noyer et le propulsa non loin de là, la bataille générale s'annonça lorsque Simba bondit entre nous deux, mais les jolies femelles arrivaient d'un train enjoué, Nala devant, éescorté par Tama et Kula. J'étais en train de tirer la mèche de Malka quand Tama me lanca :

"-Alors frérot, tu joues la hyène-des-bacs-à-sable ??" elle explosa de rires, puis lui tapa ur l'épaule, une larme de joie à l'oeil.

Simba fixait les nuages arriver, un coup de blizzard le poussa en arrière, il se retena sur ses pattes. Les arbres s'agitèrent et les oiseaux regagnaient leur nids, cessant leur circuit aérien. Les zèbres, au loin, réorganisaient le troupeau en se groupant, puis Simba tourna son regard vers ses amis.

"Les gars... Il va y avoir des averses, on doit rentrer, on jouera là-bas !" annonca-t-il.

Les autres acquièserent, y compris moi, puis nous suivames le prince du royaume vers son antre en file indienne. Chumvi fermait la marche, le vent nous poussa encore en arrière, moi, je m'abaissai pour le laisser passer par-dessus mon échine, en abaissant ainsi mes oreilles. Le vent sifflait, passait entre nos corps, cessait de souffler, puis recommençait. Il s'en suit comme ce jusqu'à notre arrivée. Le cher roi Mufasa nous acceuilla dignement, il nous envoya jouer dans l'entrée principale, qui était dissimulée par d'énormes rochers. Je leva la truffe vers les nuages, il filaient à vive allure sur le ciel clair, c'était des nuages blancs, aucune pluie n'allait s'écrouler au sol. Je tendis l'oreille. L'oncle à Simba, Scar, interpella son neveu pour l'ammener quelque part. Je méprisai fort le frère du roi, il avait un air machiavélique et fourbe... Il disait que Mufasa avait une surprise à faire pour son fils Simba, et qu'il l'emmenerait au fond des gorges pour effectuer cela. Simba, aveugle, accepta et suivit son oncle à travers la savane. Je ne savais pas que Mufasa avait préparé une surprise à Simba, et pourtant...

 

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C'est alors que Scar et Simba s'étaient enfuis vers les gorges depuis un bonn moment. Quand j'apperçu de la poussière au fond des gorges, une sentation d'évanouissement m'envahit. J'appostropha Malka et Chumvi pour me suivre voir la scène...

"Les gars ! Venez voir ça !" hurlai-je, puis mes amis accourèrent. "On devrait aller voir, non ?"

Quand nous nous sommes mis à courir vers la falaise, nous nous cachames par derrière un petit rocher. Scar était aggripé au bord, et Mufasa se hata de suivre son frère.

"Simba est en danger !" avais-je entendu souffler Scar. Les deux frères se lancèrent à la poursuite de Simba. En effets, le troupeu de gnou s'était éparpillé dans le canyon, mais au loin, le regard perçant, j'entre-aperçu une orde des hyènes s'enfuir vers les Terres Interdites.

"Ceci est un complot." présagai-je. Malka et Chumvi tressaillirent, moi je m'approchai du bord, et la scène affreuse se déroula sous mes yeux. Zazu était évanoui sur une corniche, plus loins, on pouvait voir, dissimulés dans la poussière, deux silhouettes félines. L'un tenait l'autre, je me doutais que c'était Mufasa qui tentait de sauver sa peau, et Scar, assoifé de pouvoir, le laissa pour lui-meme tomber dans le vide... Voilà. C'était fait. J'entendis Simba s'affoler en criant, puis le dernier rugissement du grand monarque se noya parmis les ténèbres...

Je n'osa guère rejoindre le prince, et je savais que Scar allait s'emparer du territoire... Mais ne pas prévenir les autres n'était pas une faute, car Scar aurait rapporté la faute sur nous. Et dire que les lionnes ne savaient encore rien et étaient heureuses pour la famille royale, qui leur laissait voir leur fierté. Tout cela éffrondré en un claquement de doigts. Je renonca, baissa le regard ainsi que la queue et je m'en alla d'un pas lent et accablé. Malka et Chumvi lançaient des regards entre les gorges et moi qui m'en allait, puis se résignèrent à me suivre.

"Qu'est-ce que j'avais dit..." songeai-je à voix haute. Je sentais mes amis acquieser dans mon dos, d'un air approbateur mais désolé à la fois. Ils restaient interdits et me suivaient comme si que j'étais le successeur du prince Simba...

 

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Une pleine lune baignait de lumière la sombre nuit qui se présentait à tous. Scar déroula son discours, je ne sentis aucune peine, aucun regret, malgré son ton funeste, dans son attitude. Sarabi se réconforta auprès de Zazu, puis je vis Nala se blottir contre Sarafina. On savait tous les sentiments qu'elle éprouvait pour le jeune prince, mais par peur de la mettre mal à l'aise, nous n'avions rien racontés. Tama et moi étions étreingnit ensemble, pleurant la mort du monarque, ainsi que du jeune prince, mais... Sans savoir que celui-ci était en fait fugitif. Je lancai un regard vers les étoiles, parmis elles, une étincellait sur le ciel bleu marine. Une larme dégringola sur ma joue, puis je replongea dans mes funèbres pensées.

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