Et Sauron attendait

Chapitre 1 : Le venin

Chapitre final

3066 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 19:57

Le Poète est venu ici pour vous conter

La Belle histoire d'un Roi devenu grand et Beau

En le soir de sa vie. Son joug était fort doux

Et ses sujets l'aimaient. Sa filleule chérie,

La triste Eowyn veillait farouchement

Sur son âge avançant tandis que Theodren,

Son tendre fils aimé grandissait brillamment

En prince hardi et preux. Oh, qu'il était fier,

Ce bon roi Théoden, souverain de ces Beaux

Cavaliers du Rohan, force vive des Hommes

Et cauchemars de ceux qui le Laid  adoraient.

Car en ces temps d'Histoire l'oeil en feu corrompait

La Terre du Milieu.

 

Et Sauron regardait.

 

Pour ces visées obscures il avait en ses rets

Piégé Saroumane de Blanc encore paré

Mais à sombre ambition, qui se voyait déjà

Au côté du Prince des ténèbres régner.

Mais les laides armées étaient alors si faibles

Face aux Beaux Cavaliers chevauchant au Rohan.

Les attaquer de front, la tête haute et fière

N'était pas une option, ne fut envisagée en l'aveugle folie

Du Seigneur des Anneaux.

 

Et Sauron attendait.

 

Or il advint que l'un de ces Beaux Cavaliers

Fut mis à terre alors que l'Orc il combattait.

Il ne mourut pourtant, l'Orc au bras retenu

Par le cri résonnant du dieu à l'oeil en feu.

Il fut fait prisonnier. Conduit à Saroumane

Corrompu corrupteur dont la noire magie

Emplie de Mots perfides imageant un poison

Lentement s'insinuant dans le coeur de ce Beau

Cavalier du Rohan qui se mit à flétrir,

Qui se mit à noircir. Son Beau évanoui,

Sa substance volée, une mue imposée

Pour le faire venin pour le faire frapper

En le laissant fort Laid. Car le beau aveuglait

Saroumane l'odieux et sa sombre magie

Visait à le détruire.

 

Et Sauron regardait.

 

Ainsi naquit Grima, la langue de serpent.

Ainsi fut-il créé par Saroumane en Noir

Se cachant en le Blanc. Ainsi fut-il jeté

En terre du Rohan. Ainsi Beau Cavalier

Devint langue perfide. Savourez le tragique

En cette âme volée dont l'Homme se méfiait.

Grand Roi en sa bonté Théoden est naïf

Et souhaite laisser à Grima l'apeuré

Chance d'être écouté. Mais de la bouche du

Vaisseau habité par le laid Saroumane

Sortent mots affûtes s'enfonçant en les plaies

Non assumée du Roi qui au gré de ce temps

Le laissant grisonnant, le couronnant des ans,

Et le faisant, pervers, oublieux d'affronter

Sa propre vérité.

 

Et Sauron attendait.

 

D'une langue fourchue à la musique habile,

Le sbire du laquais, Grima le persifleur

Parvint à se frayer un chemin dans l'esprit

Du bon roi Théoden. Et de là peu à peu,

A coup de mots venteux illusionnant le vrai,

Il découvrit les clés de l'âme ce Roi

Se croyant invincible et s'oubliant si faible.

Défenses fendillées de mots écho de maux.

Murailles égratignées pour le Beau diluer.

Boucliers enfoncés pour le sombre exposer

Perfidies répétées.

 

Et Sauron regardait.

 

Peu à peu fut le Roi vidé de sa substance.

Son âme se ferma. Sa raison se fit rance.

Ses passions s'assombrirent. Il ne resta bientôt

Qu'un vieillard asséché, écho des temps jadis

Où le Roi était bon. Le Laid du fier et noble

Roi des Beaux Cavaliers chevauchant au Rohan.

Et le tragique ici est dans le simple fait

Qu'il se pensait pareil, ne se voyait changer.

Il se croyait toujours être resté le même.

Il ne comprenait pas d'où venait la constante

Lassitude en son coeur, perpétuelle fatigue,

Méfiance sans fin. Il ne la voyait pas

Dans le Laid de Grima dont la voix le berçait

De faux accents du Beau en ces Mots imitant

A satiété ses maux. Et la triste Eowyn

Sans fin versait des pleurs sur son Roi bien aimé

Qu'elle voyait se corrompre.

 

Et Sauron attendait.

 

Sa perfidie haineuse s'amusa à frapper de nouveau

Le Rohan quand l'Orc au bras levé ne se vit arrêté

Et pris de sa laideur la vie de Théodren,

Prince non couronné qui déjà assumait

Le fardeau de ce Roi prisonnier du Laid,

Sans jamais retourner sa peine contre lui.

Déjà Roi couronné, souverain d'une vie

Que l'oeil en feu, rieur, ici lui arracha,

Portant à Théoden un coup si douloureux

Qu'en les Mots de Grima il se réfugia

Plus profond que jamais.

 

Et Sauron se gaussait.

 

En son esprit méchant, le Rohan était mûr,

Il n'avait plus alors qu'a choisir le moment

Où aller le cueillir. Il voulut savourer

L'hallali de sa proie avant de se lancer

En l'ultime curée. Ici fut son erreur,

Le Perdu aime à voir la douleur qu'il vous fait

Avant de décider d'enfin vous achever.

Mais là, pauvre de lui, l'espoir soudainement

Surgit de la forêt. le Pélerin en gris

Emmené par Gripoil, le Roi des Méaras,

En terre des Cavaliers. En terre de Beauté

Corrompue par le Laid. Le noble Mithrandir

A la cape grisée des Compagnons Jurés

Du Porteur de l'Anneau, dissimulant ce Blanc

Qu'il avait accepté. Ses compagnons étaient

Grand-Pas son propre Roi, Gimli coeur de géant

Et l'elfe Légolas, celui dont l'oeil est clair.

Ils parvinrent à jouer le garde qui laissa

Au Mage son bâton. Ils furent alors conduit

Au fane Théoden, avant Roi du Rohan

Et ici pauvre hère, jouet de Saroumane

A la sombre livrée qui s'exposait en Blanc.

 

Et Sauron attendait.

 

Grima à ses côtés, Théoden agressé

Par l'odieuse présence d'un Roi qui était vrai,

D'un Sage de beauté, d'un Héraut de la vie

Et d'un Oeil de raison voulu se réfugier

Dans les noires ténèbres et tenta de chasser

Le Pèlerin en Gris et Belle compagnie.

Mais le Mage de Blanc, se dépouilla du gris,

Assuma son pouvoir et leva son bâton,

Dévoilant Saroumane au travers de l'esprit

Du bon roi Théoden. La lutte s'engagea,

Le Blanc contre le blanc,

L'enjeu était les Beaux Cavaliers du Rohan.

 

Et Sauron regardait.

 

La lutte fut ardue et la victoire amère

Pour Gandalf le blanc arraché à son gris.

Mais elle fut acquise, Saroumane chassé.

Et le Roi libéré dégaina son épée en voulant se venger

En sa juste colère d'avoir ête berné.

L'ennemi était là, sous les traits de Grima

A la perfide langue qui avait violé

Du Roi la noble essence. Mais Grand-Pas intervint,

Interpella le Roi : "Monseigneur écoutez,

Je veux pour vous servir vous dire Vérité.

Grima en sa laideur est sinistre pantin,

Autant que Saroumane est fort manipulé

Par Laide volonté, celle du Dieu dont l'Oeil

Aujourd'hui est fixé sur le fer de l'épée

Sise dans votre main, savourant la victoire

Que vous lui concédez. Vous étes le pantin

Qu'ici vous voulez tuer pour expurger vos haines.

Majesté entendez mes mots qui sont Amour :

Vous vous étes piégé vous-même en votre esprit

Et vous avez offert au perfide Grima

Les clés de la victoire acquise sur vos maux.

Regardez le miroir apposé par mes mots

Sur votre âme en colère. Ne faites l'injustice

Qui vous rendrait petit. Trouvez en votre coeur

La force du Pardon qui vous libérera de la haine poison.

 

Et Sauron attendait.

 

Théoden était Roi, Théoden était Beau.

Il entendit Grand-Pas, dont les mots étaient vrais

Et rengaina l'épée sans que le sang ne coule.

Théoden était Roi et il était trop fier

Pour aller s'incliner devant le Beau Grand-Pas

Non encore couronné. Il lui ouvrit ses bras

Comme au frère bien aimé et l'accueillit alors

De grand coeur en sa cour, lui et ses compagnons.

Grima fut exilé. Sur ses pieds renvoyé

Loin des terres du Rohan et entreprit alors

Son chemin de retour vers le noir corrupteur

Qui régnait sur son Laid. Gandalf souriait.

 

Et Sauron enrageait.

Le Poète est venu ici pour vous conter

La Belle histoire d'un Roi devenu grand et Beau

En le soir de sa vie. Son joug était fort doux

Et ses sujets l'aimaient. Sa filleule chérie,

La triste Eowyn veillait farouchement

Sur son âge avançant tandis que Theodren,

Son tendre fils aimé grandissait brillamment

En prince hardi et preux. Oh, qu'il était fier,

Ce bon roi Théoden, souverain de ces Beaux

Cavaliers du Rohan, force vive des Hommes

Et cauchemars de ceux qui le Laid  adoraient.

Car en ces temps d'Histoire l'oeil en feu corrompait

La Terre du Milieu.

 

Et Sauron regardait.

 

Pour ces visées obscures il avait en ses rets

Piégé Saroumane de Blanc encore paré

Mais à sombre ambition, qui se voyait déjà

Au côté du Prince des ténèbres régner.

Mais les laides armées étaient alors si faibles

Face aux Beaux Cavaliers chevauchant au Rohan.

Les attaquer de front, la tête haute et fière

N'était pas une option, ne fut envisagée en l'aveugle folie

Du Seigneur des Anneaux.

 

Et Sauron attendait.

 

Or il advint que l'un de ces Beaux Cavaliers

Fut mis à terre alors que l'Orc il combattait.

Il ne mourut pourtant, l'Orc au bras retenu

Par le cri résonnant du dieu à l'oeil en feu.

Il fut fait prisonnier. Conduit à Saroumane

Corrompu corrupteur dont la noire magie

Emplie de Mots perfides imageant un poison

Lentement s'insinuant dans le coeur de ce Beau

Cavalier du Rohan qui se mit à flétrir,

Qui se mit à noircir. Son Beau évanoui,

Sa substance volée, une mue imposée

Pour le faire venin pour le faire frapper

En le laissant fort Laid. Car le beau aveuglait

Saroumane l'odieux et sa sombre magie

Visait à le détruire.

 

Et Sauron regardait.

 

Ainsi naquit Grima, la langue de serpent.

Ainsi fut-il créé par Saroumane en Noir

Se cachant en le Blanc. Ainsi fut-il jeté

En terre du Rohan. Ainsi Beau Cavalier

Devint langue perfide. Savourez le tragique

En cette âme volée dont l'Homme se méfiait.

Grand Roi en sa bonté Théoden est naïf

Et souhaite laisser à Grima l'apeuré

Chance d'être écouté. Mais de la bouche du

Vaisseau habité par le laid Saroumane

Sortent mots affûtes s'enfonçant en les plaies

Non assumée du Roi qui au gré de ce temps

Le laissant grisonnant, le couronnant des ans,

Et le faisant, pervers, oublieux d'affronter

Sa propre vérité.

 

Et Sauron attendait.

 

D'une langue fourchue à la musique habile,

Le sbire du laquais, Grima le persifleur

Parvint à se frayer un chemin dans l'esprit

Du bon roi Théoden. Et de là peu à peu,

A coup de mots venteux illusionnant le vrai,

Il découvrit les clés de l'âme ce Roi

Se croyant invincible et s'oubliant si faible.

Défenses fendillées de mots écho de maux.

Murailles égratignées pour le Beau diluer.

Boucliers enfoncés pour le sombre exposer

Perfidies répétées.

 

Et Sauron regardait.

 

Peu à peu fut le Roi vidé de sa substance.

Son âme se ferma. Sa raison se fit rance.

Ses passions s'assombrirent. Il ne resta bientôt

Qu'un vieillard asséché, écho des temps jadis

Où le Roi était bon. Le Laid du fier et noble

Roi des Beaux Cavaliers chevauchant au Rohan.

Et le tragique ici est dans le simple fait

Qu'il se pensait pareil, ne se voyait changer.

Il se croyait toujours être resté le même.

Il ne comprenait pas d'où venait la constante

Lassitude en son coeur, perpétuelle fatigue,

Méfiance sans fin. Il ne la voyait pas

Dans le Laid de Grima dont la voix le berçait

De faux accents du Beau en ces Mots imitant

A satiété ses maux. Et la triste Eowyn

Sans fin versait des pleurs sur son Roi bien aimé

Qu'elle voyait se corrompre.

 

Et Sauron attendait.

 

Sa perfidie haineuse s'amusa à frapper de nouveau

Le Rohan quand l'Orc au bras levé ne se vit arrêté

Et pris de sa laideur la vie de Théodren,

Prince non couronné qui déjà assumait

Le fardeau de ce Roi prisonnier du Laid,

Sans jamais retourner sa peine contre lui.

Déjà Roi couronné, souverain d'une vie

Que l'oeil en feu, rieur, ici lui arracha,

Portant à Théoden un coup si douloureux

Qu'en les Mots de Grima il se réfugia

Plus profond que jamais.

 

Et Sauron se gaussait.

 

En son esprit méchant, le Rohan était mûr,

Il n'avait plus alors qu'a choisir le moment

Où aller le cueillir. Il voulut savourer

L'hallali de sa proie avant de se lancer

En l'ultime curée. Ici fut son erreur,

Le Perdu aime à voir la douleur qu'il vous fait

Avant de décider d'enfin vous achever.

Mais là, pauvre de lui, l'espoir soudainement

Surgit de la forêt. le Pélerin en gris

Emmené par Gripoil, le Roi des Méaras,

En terre des Cavaliers. En terre de Beauté

Corrompue par le Laid. Le noble Mithrandir

A la cape grisée des Compagnons Jurés

Du Porteur de l'Anneau, dissimulant ce Blanc

Qu'il avait accepté. Ses compagnons étaient

Grand-Pas son propre Roi, Gimli coeur de géant

Et l'elfe Légolas, celui dont l'oeil est clair.

Ils parvinrent à jouer le garde qui laissa

Au Mage son bâton. Ils furent alors conduit

Au fane Théoden, avant Roi du Rohan

Et ici pauvre hère, jouet de Saroumane

A la sombre livrée qui s'exposait en Blanc.

 

Et Sauron attendait.

 

Grima à ses côtés, Théoden agressé

Par l'odieuse présence d'un Roi qui était vrai,

D'un Sage de beauté, d'un Héraut de la vie

Et d'un Oeil de raison voulu se réfugier

Dans les noires ténèbres et tenta de chasser

Le Pèlerin en Gris et Belle compagnie.

Mais le Mage de Blanc, se dépouilla du gris,

Assuma son pouvoir et leva son bâton,

Dévoilant Saroumane au travers de l'esprit

Du bon roi Théoden. La lutte s'engagea,

Le Blanc contre le blanc,

L'enjeu était les Beaux Cavaliers du Rohan.

 

Et Sauron regardait.

 

La lutte fut ardue et la victoire amère

Pour Gandalf le blanc arraché à son gris.

Mais elle fut acquise, Saroumane chassé.

Et le Roi libéré dégaina son épée en voulant se venger

En sa juste colère d'avoir ête berné.

L'ennemi était là, sous les traits de Grima

A la perfide langue qui avait violé

Du Roi la noble essence. Mais Grand-Pas intervint,

Interpella le Roi : "Monseigneur écoutez,

Je veux pour vous servir vous dire Vérité.

Grima en sa laideur est sinistre pantin,

Autant que Saroumane est fort manipulé

Par Laide volonté, celle du Dieu dont l'Oeil

Aujourd'hui est fixé sur le fer de l'épée

Sise dans votre main, savourant la victoire

Que vous lui concédez. Vous étes le pantin

Qu'ici vous voulez tuer pour expurger vos haines.

Majesté entendez mes mots qui sont Amour :

Vous vous étes piégé vous-même en votre esprit

Et vous avez offert au perfide Grima

Les clés de la victoire acquise sur vos maux.

Regardez le miroir apposé par mes mots

Sur votre âme en colère. Ne faites l'injustice

Qui vous rendrait petit. Trouvez en votre coeur

La force du Pardon qui vous libérera de la haine poison.

 

Et Sauron attendait.

 

Théoden était Roi, Théoden était Beau.

Il entendit Grand-Pas, dont les mots étaient vrais

Et rengaina l'épée sans que le sang ne coule.

Théoden était Roi et il était trop fier

Pour aller s'incliner devant le Beau Grand-Pas

Non encore couronné. Il lui ouvrit ses bras

Comme au frère bien aimé et l'accueillit alors

De grand coeur en sa cour, lui et ses compagnons.

Grima fut exilé. Sur ses pieds renvoyé

Loin des terres du Rohan et entreprit alors

Son chemin de retour vers le noir corrupteur

Qui régnait sur son Laid. Gandalf souriait.

 

Et Sauron enrageait.

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