Collide of Eternal Horizon Tome 6 : New Dawn

Quelques jours plus tard, environ une semaine avant le Nouvel An. Erza et Tracer profitent du marché de Noël, de nuit, où une foule de gens est déjà rassemblée sur la place de l’Azura Tower.

Tracer passe d’un stand à l’autre avec émerveillement, tandis qu’Erza la suit à son aise, réajustant son écharpe.

Tracer : Whaa !

Tracer : T’as vu, ils ont de la barbe à papa !

Tracer : Et ici, du chocolat chaud !

Tracer : C’est trop super !

Alors que Tracer réapparaît à côté d’elle dans un flash bleu, Erza observe les décorations qui font leur effet.

Erza : Il y a de plus en plus de monde chaque année.

Erza : Enfin, c’est normal, comment résister à ce fabuleux décor ?

Erza : En plus, il y a du gâteau à la fraise !

Elle observe un stand de gâteaux aux fraises, en salivant d’un air ravi, avant de continuer leur balade.

Tracer : C’est dommage, je suis sûre qu’Emily (copine de Tracer) aurait adoré venir.

Son amie l’observe, intriguée.

Erza : Elle ne vient pas ?

Tracer secoue ses cheveux courts et ébouriffés puis baisse le regard, triste mais pleine d’espoir.

Tracer : Non, elle a encore beaucoup de travail. De toute façon, on a prévu de fêter Noël à mon retour.

Elle se tourne et lance un sourire amusé à Erza en la serrant contre elle.

Tracer : Ce qui veut dire qu’on va être entre filles pour la soirée !

Erza : Aha, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de sortie entre amies.

Erza accepte son geste chaleureux et se laisse embarquer alors qu’elles aperçoivent Akali au loin.

***

Dans le bureau de l’Azura Tower, Alice termine de remplir les dossiers pour le festival, la lampe du bureau éclairant faiblement la pièce.

Elle pousse un bâillement et se laisse aller dans son siège.

Alice : Houaaw…

Alice : C’est dingue le nombre de formulaires à remplir juste pour organiser un festival.

Alice : Au moins, maintenant je peux enfin dire que tout est prêt pour le jour J.

Alors qu’elle referme le dossier, son regard se pose sur une photo sur le bureau, représentant Eddie.

Alice : Hmm… je ne savais pas que ton travail pouvait être aussi fatiguant.

Alice : Il n’y avait bien qu’un fou comme toi pour s’autoproclamer maître du monde.

Ses doigts tracent le bord de la photo d’un air nostalgique, puis elle quitte la pièce en fermant la porte, prête à rejoindre les autres.

Alice : Maintenant que j’ai du temps, je devrais peut-être sortir un peu. Ça me fera du bien.

Alice : Je vais peut-être accepter l’invitation de Tracer, finalement.

Alors qu’elle réfléchit à la proposition, un mouvement dans le couloir derrière elle attire son attention.

Alice : Hein !? Qu’est-ce que c’était ?

Elle se retourne et suit l’ombre qu’elle a vue. Arrivée dans le couloir, elle se retrouve face à une femme aux longs cheveux blonds, vêtue d’un gilet rouge, qui lui tourne le dos en essayant de rester discrète.

Alice : Hein ? Hé, vous là-bas !

Alice : Désolée, mais cet étage est interdit aux civils.

Alors qu’elle l’interpelle, la femme se tourne vers elle, surprise et mal à l’aise. Elle se frotte la tête avec un sourire confus.

Femme : Oh… désolée, je me suis trompée d’étage.

Femme : Les erreurs arrivent vite de nos jours…

Femme : Avec tout ce monde, je ne savais plus où donner de la tête.

Malgré l’air désolé visible derrière ses lunettes rectangulaires, Alice avait vu clair dans son jeu. Elle se met en garde et toise la femme du regard.

Alice : Ça m’étonnerait, il faut une carte d’accès pour arriver jusqu’ici. Qui êtes-vous ?

Face à son air sérieux, la femme arrête de rire bêtement et la regarde avec des yeux perçants, un léger sourire amusé aux lèvres, en se parlant à elle-même.

Femme : Ah, je me suis relâchée…

Femme : Moi qui pensais être passée inaperçue. Faut croire que je vous ai sous-estimée.

Sur ces mots, l’inconnue sort un sabre rouge sang et fonce sur Alice sans perdre de temps.