Collide of Eternal Horizon Tome 8 : White Wolf Sword
Suite aux récents événements survenus à Zora, Alice et ses amis ont décidé de rester un peu plus longtemps dans la ville du dieu de la lune, histoire de se reposer et de faire connaissance avec leurs nouveaux alliés.
Dans le manoir de Sin, le dieu de la lune en question, Erza aide Sara avec des caisses de marchandises lorsque Alice descend les escaliers et arrive dans le couloir.
Sara : Merci Erza, c’est bon comme ça.
Erza : De rien, n’hésitez pas si vous avez besoin d’autre chose.
La mage en armure pose la dernière caisse sur la pile et prend un instant de répit. Sara réajuste sa cravate rouge et jaune et se tourne vers l’escalier quand elle entend le bois craquer sous les pieds d’Alice.
Elle lève la tête vers elle et la dévisage avec un grand sourire.
Sara : Ah, voilà notre belle au bois dormant !
A mis hauteur, Alice frotte ses yeux avec la manche de son gilet et les rejoins d’un pas encore endormi.
Alice : Mhh... salut...
Alice : Vous faites quoi ?
Erza : J’aidais Sara à transporter des caisses de marchandises.
Sara observe la nouvelle fournée de caisses qui viennent d’être déposées par l’une des servantes et place ses mains sur ses hanches en observant le travail qui l’attend.
Sara : On reçoit beaucoup de colis des quatre coins du monde.
Sara : Comme vous le savez, le commerce est la principale source de revenus pour la ville.
Sara : Zora est l’une des seules villes où l’on peut trouver tout et n’importe quoi.
Alice : Sin a l’air d’avoir trouvé une formule qui fonctionne.
Alice passe sa main dans ses cheveux et se recoiffe vite fait avant de rejoindre ses deux amies dans le couloir de l’entré. Face à son air impressionné, Sara la dévisage et pointe les caisses du doigt.
Sara : Ouais, d’ailleurs, Alice, pendant que tu es là... ça te dirait de m’accompagner en ville ? J’ai des marchandises à distribuer.
Alice lui rend son sourire et la rejoint, curieuse d’en savoir plus sur le mode de fonctionnement de la ville de Zora.
Alice : Oui, ce serait avec plaisir.
Sara lui fait un clin d’œil espiègle et tous deux se dirige vers la porte du manoir d’un air enthousiaste.
Sara : Je te ferai visiter deux ou trois coins sympas.
Alice : J’ai hâte d’y être.
Au fond du couloir, à l’entrée de la salle de réunion, Akali est occupé à s’entretenir avec Sin.
Akali : On a des infos sur la fuite des chasseurs d’Avalon ?
Le dieu de la lune observe l’archive holographique en face de lui et fait défiler les rapports sur les deux intruses.
Sin : Non, j’ai posté des troupes aux quatre coins de la ville, mais toujours aucune trace des sœurs Bloodwings ou d’Ethernia.
Akali : On doit rester sur nos gardes, elles pourraient encore traîner dans les parages.
Des bruits de pas se font entendre dans la cage d’escalier. En passant une tête dans le couloir, ils aperçoivent Alice et Sara qui descendent et qui se précipitent vers la porte d’entrée.
Sara : Salut, je vais faire la distribution avec Alice.
Sin : Faites attention, on ne sait pas si le danger est encore présent ou non.
Sara lui fait un signe de la main d’un air peu effrayé et montre Alice d’un geste de la main.
Sara : Ne t’inquiète pas, je veillerai sur elle.
Alice la regarde et fronce les sourcils d’un air peu convaincu.
Alice : Ouais... dit celle qui s’est fait dessus la dernière fois.
Sa camarade en uniforme scolaire échappe un rire nerveux et la pousse vers la porte de sortie.
Sara : Oui, mais maintenant je sais à quoi m’en tenir... hé... hé...
Sara : Allez, à toute !
Tandis qu’elles s’éclipsent Sin dévisage Akali, un peu inquiet.
Sin : Tu es sûre qu’on peut les laisser seules ?
Sa comparse pose ses mains sur ses hanches et souris en jetant un regard vers la porte d’entrée.
Akali : T’inquiète, Alice s’est bien améliorée depuis son premier combat. Laissons-les se détendre un peu.
***
Alice suit Sara dans les rues de Zora et l’aide aux différents points de livraison, visitant la ville au passage. Une fois le travail fini, elles se promènent un moment.
Sara : Ça y est, c’était le dernier.
La jeune fille pousse un soupir et étire son bras engourdi, ressentant encore le poids des colis.
Alice : Et tu dois livrer tout ça toute seule à chaque fois ?
Sara : Non, d’habitude, Luna, Diane et Trivia m’aident.
Alice pense : Ah, les domestiques...
Sara la devance et se place en tête d’un pas enthousiaste
Sara : Viens, je vais te montrer un coin sympa.
Elle conduit Alice vers un banc, puis s’assoit avec elle.
Sara : D’ici, on a une vue sur le port.
En face d’elles se trouve un imposant complexe illuminé avec différents bateaux, plus ou moins perceptible dans la nuit.
Alice : Tu n’as pas menti en disant que Zora était spécialisée dans le commerce de grande échelle.
Sara : Sin aime voir les choses en grand, on va dire.
Alice profite du moment et se confie sur ses récentes inquiétude. Ethernia était la priorité, mais depuis quelques jours, un élément inhabituel lui fait se poser encore plus de question.
Alice : Pendant qu’on est là, j’aimerais te poser une question.
Sara : Oui, vas-y ?
Alice : Depuis mon arrivée à Zora, je n’arrête pas de voir une étrange femme-renarde.
Alice : J’ai l’impression qu’elle me suit en permanence... Tu ne saurais pas qui c’est ?
Sara réfléchit à la question puis secoue la tête d’un air négatif
Sara : Une femme-renarde...? Mh... non, désolée, ça ne me dit rien.
Alice : Ok, merci quand même.
Sara : Si tu veux, tu peux demander à Sin, il en saura peut-être plus à ce sujet.
Alice : J’essayerai, merci pour le conseil.
***
À l’autre bout de la ville, dans les ruelles d’un quartier peu fréquenté, Léna et Keterressa trouve un coin à l’abri des regards. Rowan, l’aigle de Léna, vient se poser sur son bras, marquant la zone comme étant sûr.
Léna : C’est bon, on ne risque rien ici.
L’écoutant à peine, sa sœur par plus loin dans l’allée et donne un coup de pied dans une poubelle, frustrée.
Keterressa : Fait chier !
Keterressa : Si ce trou du cul de dieu de la Lune n’était pas intervenu, on aurait déjà la clé entre nos mains !
Léna reste calme et la dévisage, prenant le temps de prendre du recul sur la situation
Léna : On a fait ce qu’on a pu, ils étaient trop nombreux.
L’aînée des deux sœurs se pose sur un vieux tabouret et se frotte la tête, essayant de se calmer un peu.
Keterressa : Oxxo ne va pas aimer ça. Il va encore péter un câble...
En réponse, Léna lève les yeux au ciel.
Léna : Il pète toujours des câbles...
Keterressa se relève avec un nouveau sursaut de colère et s’éloigne d’un pas lourd, son cri résonnant contre les bâtiments alentour.
Keterressa : Rhaa... foutue gamine !
Keterressa : Tout ça, c’est de sa faute, à elle et son équipe de salopes.
Elle se laisse aller et se tourne vers sa sœur, résolue
Keterressa : Ah...Je vais rentrer faire notre rapport et essayer de sauver les pots cassés.
Keterressa : Tu viens ?
Léna paraît préoccupée par quelque chose, mais regarde sa sœur, cachant ses intentions.
Léna : Non, pars devant. J’ai une dernière chose à régler.
Elle regarde son aigle qui est posé sur son épaule et part dans une ruelle opposée à celle de sa sœur.