TMNT : Version humaine.

Chapitre 3 : Chapitre 2

2792 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:39

    Cette nuit de septembre s'avérait être plutôt chaude. Les quatre frères se faisaient un plaisir de sauter de toit en toit, sentant la brise leur carresser le visage. Certains soirs, ils leur arrivait d'arrêter certains bandits, ou même des arnaqueurs. Bien sûr ils ne se montraient jamais à la police.

-Les gars, je parie que je peux faire un triple-salto en sautant de cet immeuble à l'autre, s'exclama Mikey en pointant du doigt le grand building qui se tenait en face d'eux.

-Vas-y, fais voir, rèpondit Raph en croisant les bras.

Son frère courut pour prendre élan, et réussit sa figure sans trébucher. Il se retourna pour faire signe à ses frères, qui l'imitèrent sans tarder. Leur jeu dura une heure environ. Il était maintenant 23 heures, et il fallait rentrer.

-Encore une petite demi-heure, Leo ! dit Mikey en joignant ses mains.

-Non, on rentre ! Pas question de rester jusqu'à minuit. Pas quand on a cours le lendemain.

-Je suis entièrement d'accord, approuva Don en reprenant son souffle.

-T'es toujours d'accord avec lui, de toute façon, renchérit Raph. Et en plus...

-Chut ! Le coupa Leo en mettant une main devant sa bouche. Il y a quelqu'un sur l'immeuble voisin.

Ils se cachèrent derrière une cheminée. Les hommes devant eux étaient tous de noir vêtus, ils avaient des costumes, et avaient l'air assez bizarre. 

-C'est marrant, ils ont tous la même tête ! remarqua Mikey.

-Tais-toi.

    Leo s'approcha pour mieux entendre ce que disaient ces étrangers. Ils étaient assez louches et attiraient son intention.

-Kraang doit trouver celle que l'on nomme April, dit l'un d'eux.

-Kraang ? se demanda Leo en se remémorant le bout de métal.

-Mais Kraang ne sait pas où elle habite, répondit un autre.

-Oh ! Ils ont la même vois aussi ! S'exclama cette fois-ci Mikey en bondissant de sa cachette.

     Les trois hommes se retournèrent. Prêts à attaquer, les quatre frères sortirent leurs armes respectives. Donnir s'élança vers les hommes, brandissant son bõ. Il tenta d'en renverser un, mais ce fut l'autre qui le devança : il maintint son arme fermement, empêchant le jeune garçon de continuer sa course. Don ne put non plus retiter son arme. Aussitôt, l'étranger en profita pour le renvoyer un peu plus loin, lui donnant un coup dans l'abdomen. Raph sauta à son tour, imité par Leo et Mikey, et chacun s'attaqua à un membre de l'équipe adversaire. Mais les mouvements des énnemis étaient monotones et agiles. Leurs bras étaient comme élastiques. D'ailleurs aucun des trois n'afficha une expression ou ne prononçat mot. Ils se battaient en silences, comme ennuyés par le combat.

-Non, mais vous résistez ? demanda Raph en esquivant un coup.

-On dirait, oui, répondit Donnie en revenant à la charge.

-Je vais vous montrer comment on se bat ! cria Leo.

Il se jetta à nouveau sur l'un des hommes, qui, étonnement, ne fit que l'attrapper par le pied et le suspendre à l'envers.

-Ou pas, fit le jeune garçon en fixant son adversaire.

Il s'en défit et tomba à la renverse.Finalement épuisés, Leo décida de se replier.

-Face à des adversaires comme ça, on peut rien faire ! Aller, on rentre, les gars.

Ils battirent alors en retraite. Le silence pesait sur eux tout le long du chemin. Ils marchaient dans les rues, et il était maintenant minuit et quart. Leo repensait à ces Kraangs. C'était le même mot qu'avait prononcé Donnie quand il avait recherché l'origine du métal. Kraang. Soudain il releva la tête :

-On doit aller voir April, décida t-il.

-Quoi ? Pourquoi ? demanda Don.

-Tout à l'heure, les hommes ont prononcé son nom. On doit être sûr qu'il ne s'agit pas d'elle.

-Il y a pleins d'autres April dans cette ville, tu sais.

-Donnie ! On ira au cas où.

-Bon, ok. J'espère que c'est pas elle !

Raph et Mikey ne disaient rien. Ils écoutaient juste la conversation de leurs frères, en traînant derrière eux.

         Donnie trouvait ça bizarre le fait que les Kraangs veuillent s'emparer d'April. Ce n'était súrement pas elle, d'ailleurs. Sinon elle l'aurait dit. Et puis, pourquoi aurait-elle un problème avec eux ? Son père n'était qu'un simple scientifique, rien de plus.

                                                                      *        *        * 

-Je vais me coucher, déclara Raph en retirant son bandana, un fois arrivés.

-Bonne nuit, les gars, fit Mikey en quittant le dojo à son tour.

-Bonne nuit, répondirent Donnie et Leo en choeur.

     Aucun des frères n'avait goût à parler de cette soirée. Leo avait raison : leur manque d'entraînement a provoqué chez eux une faiblesse et un manque d'assurance. Le lendemain, chacun se réveilla plus fatigué que jamais. Leo eut du mal à se lever, et encore plus à réveiller ses frères. Il entra d'abord dans la chambre de Don, qui était le plus facile à réveiller. Il avait le sommeil assez léger, effectivement.

-Donnie, lèves toi. C'est l'heure.

-Quoi..? Déjà ?

-Oui. Aller, Don.

Il se leva aussitôt, et Leo le laissa se laver et s'habiller.

-Mikey ? 

En guise de réponse, le blondinet mit son oreiller sur la tête. Leo ouvrit alors les rideaux : un rayon de soleil le salua, ce qui l'éblouit.

-Mike ! Lèves toi, gros paresseux, dit-il en le secouant.

-Laisse moi.

-Mais c'est l'école !

-Ça peut attendre, Leo !

-Non, aller bouge.

-Pffff.

Mikey se leva en rouspétant, sous le regard satisfait de Leo, qui resta pour être sûr que son frère prenait la direction de la salle de bain. Enfin, il prit la direction de la chambre de Raphaël. Il soupira puis se dit tout bas, la main sur la poignée :

-La guerre est déclarée !

Il poussa la porte de la chambre. Le lit de son frère était tout au fond de la pièce, et Leo dû traverser l'océan d'objets éparpillés par terre sans manquer de trébucher pour atteindre Raph.

-Raph, aller, c'est l'heure !

-Non...

Leo attendit quelques secondes, puis rééssaya :

-Debout !

Il ne broncha pas. Leo s'assit sur le lit.

-Tu vas être en retard, Raphaël !

Raph ouvrit aussitôt l'œil. Il se résigna alors à se laisser tirer du lit, cependant en traînant grossièrement des pieds. Leo se re dit à sa propre chambre pour s'y préparer. Aussitôt, tout le monde decsendit pour le petit-déjeuner, jusqu'à ce qu'il se rendent compte que le bus les attendait dehors.

-Comme d'habitude !

Ils rentrèrent sous les grogements du chauffeur.

-Heureusement que je ne vous prend pas l'après-midi, vous quatre !

     Ils continuèrent leur route dans le bus, et chacun prit place. Raph s'assit à côté d'Ondine, Mikey de Rose et Donnie une place tout seul, pesonne n'étant assis là. Leo remarqua que sa place à côté d'April était prise par une fille. Karaï, la nouvelle, passait donc avant eux à l'arrêt. Le bus s'arrêta au prochain arrêt, où deux filles, une brune et l'autre blonde, s'assirent l'une à côté de Don et l'autre de Casey.

 *point de vue Daphné *

Quand le bus arriva, Steph et moi ne savions pas où nous assoir. Le bus était déjà bien plein, ce qui ne nous aidait pas vraiment. J'apperçus alors Karaï, qui me fit un vague sourire. Elle aussi est nouvelle ici. Je ne sais pas pourquoi, mais elle n'aime pas vraiment nous parler en dehors des réunions secrètes entre son père et le notre. M.Oroku le lui défent, j'en suis sûre, pour éviter d'éveiller les soupçons.

    Je regardai autour de moi et j'appercut une place libre à côté d'un garçon avec un bandeau noir sur le front. Je m'assis et il me fit un vague signe de la main, avant d'augmenter le son de sa musique dans ses écouteurs. Je lançai un regard vers Steph, qui avait prit place à côté d'un garçon brun. Le bus reprit sa route. Il me semble que nous soyons les dernières, ma sœur et moi, car il ne s'arrêta pas autre part. Je pus appercevoir les murs blancs de mon nouveau lycée. Il me semblait pas si mal que ça. Il y avait plusieurs bâtiments, une énorme cour de récréation, et un terrain de basket.

-Heu, pardon !

Je me retournai et vit le garçon de ma banquette qui s'était levé, il attendait que je bouge les pieds que j'avait étendu sous le siège devant moi. Je m'excusai et me levai, puis je descend du bus.

- Dory !

Ma sœur m'appelait. Je me retournai. Elle m'a encore appellé Dory !

-Daphné.

-Tu sais, on doit aller voir le proviseur pour nos classes. Tu viens ?

Elle se dirigea vers deux élèves qui étaient dans le bus. Le garçon avait un visage enfantin et de grands yeux bleus, avec un air innocnent dans le regard, et la fille avait des cheveux rouges bouclés, et de beaux yeux verts, je dois le dire.

-Excusez moi, le bureau du proviseur ? demanda ma sœur.

-Par là ! répondit le blondinet en désignant la porte coulissante du hall. Tu prends le premier couloir et c'est la troisième porte à droite !

-Attention, toquez avant d'entrer, prévint la fille. Ou vous risquez de mourir.

-D'accord, merci.

On prit la direction indiquée, et bientôt, on arriva. Ma sœur toqua à la porte, on attend bien d'entendre "entrez" pour pousser la porte. On entra et je vit le proviseur. C'était un homme maigre, bien habillé, et qui m'apparut plutôt anxieux, ou stréssé. Néanmoins il nous fit un sourire.

-Ah, Daphné et Stéphanie Karang. Votre père m'a prévenue de votre arrivée. Vous êtes donc sûres de vouloir étudier ici ? 

-Oui, monsieur. Voici un papier de mon père qui le prouve.

Steph tendit une envelppe et la posa sur le bureau du proviseur. Il nous tendit nos emplois du temps. 

- Vous êtes respectivement en classe de Première 5 et 6. Je vous envoie des surveillants pour vous y conduire.

Je regardai mon emploie du temps, pour vérifier mon nom de famille. C'est bon, il est bien changé. "Karang" au lieu de "Kraang". Mon père ne voulait pas que ça se sache, mais pourquoi ? Steph remercia et on sortit du bureau. Nous nous assîmes sur un banc attendant les surveillants.

-Non, je ne les connaît pas. Je n'ai jamais eu affaire à eux.

-Ah bon, alors c'était pas toi dont ils parlaient.

Le garçon, cheveux noirs, était dans notre bus. Il était accompagné de la fille à côté de Karaï, la rousse. Il disparurent dans les escaliers. Puis, du bout du couloir, deux surveillants arrivèrent. 

-Stéphanie et Daphné Karang ?

-Oui.

-Suivez nous.

On obéit, puis, dans les escaliers, on se sépara. Je fit au revoir à ma sœur, et continuai de suivre le surveillant. Celui-ci entra sans frapper, et le professeur se retourna.

-Oui ?

-Une nouvelle arrivante. Daphné Karang.

Le professeur hocha la tête et le surveillant sortit. 

-Allons, silence ! Silence ! Bien. Voici Daphné Karang, elle va passer l'année avec nous. Allez vous assoir Daphné.

-Encore une nouvelles ! fit une voix.

-Raph ! s'exclama la garçon de tout à l'heure, celui aux cheveux noirs.

-Oh, c'est bon, maugréa le premier.

Gênée, j'avançais entre deux rangées d'élèves qui me fixaient. Certaines filles chuchotaient à mon passage, et je remarquai une place au fond, derrière une fille aux cheveux bleus à côté de ma même aux cheveux rouges, que j'ai vu tout à l'heure avec le blondinet.

-Gut, fit le prof'. Rose, horën ( écoutez).

      Cheveux rouges se retourna. Je jettai un coup d'œil à mon emploie du temps. Génial, allemand. Ici, dans ce lycée, on étudiait trois langues : espagnol, allemand et français. Au moins une matière où je peux assurer ! Là, ils cesseront les rires et les moqueries, quand ils verront que je suis Française.

      Sans le vouloir, j'écoutait la concersation des mecs assis derrière moi.

-Don, April dit qu'elle ne connaît pas de "K". Ils parlaient pas d'elle.

-Ah bon, cool. Mais je m'en doutait, de toute façon.

-Leonardo, horën.

-C'est pas possible, ça, bougonna t-il.

-HORËN !!! s'exclama le prof en sautant sur place.

-Ja, bergebung. (Oui, pardon.)

    Ils continuèrent le cours. Karaï, assise à côté d'un beau garçon aux cheveux auburn, Raph je pense, ne cessait de regarder Leonardo, qui parraîssait fasciné par la leçon. J'espère vraiment qu'on réussira à remplir la mission de mon père. Oh oui, tout le monde va moins rire quand ils verront les Kraangs partout en ville. Papa leur réserve une bonne suprise, à ces New-Yorkais.

    En espérant que le gang des Tortues et celui des Foot ne nous arrêtent pas. Il faudra découvrir qui ils sont avant l'Invasion.

 

 

   

 

Laisser un commentaire ?