L'amour n'est pas un long fleuve tranquille

Chapitre 6 : Un séjour mouvementé à la Magic City

7995 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 24/09/2020 22:39

Chapitre VI : Un séjour mouvementé à la Magic City.


           Nous sommes partit de Stark Industries, et nous avons pris la route pour un petit restaurant en bord de mer. Nous nous installons en terrasse, et nous déjeunons en tête à tête. Le repas est plus qu'agréable, et Tony semble d'excellente humeur. Après le repas, mon amant me propose d'aller faire les boutiques ensemble, ce que j'accepte avec plaisir. Tony fidèle à sa réputation de play-boy, se montre charmeur, et minaude toute la journée avec moi. Il se balade bras dessus, bras dessous avec moi, sans la moindre gêne, tandis que moi, je suis un peu mal à l'aise. Surtout lorsqu'on nous prend en photo sans même nous demander notre avis. Lorsque j'en fais part à mon amant, il me dit que de toute façon, maintenant, cela a déjà fait le tour des réseaux sociaux, et qu'il faut que je me prépare à faire la Une des journaux demain. Malgré cela, l'après-midi fut plutôt bon, et le seul problème qui se pose à nous, ce fut de savoir comment on va ramener toutes les choses que Tony a acheté dans la journée. Le milliardaire ne s’est en effet pas privé pour m'acheter des cadeaux hors de prix. Même si, je lui ai dit que j'en n’avais pas forcément besoin, mes plaintes sont tombées dans l'oreille d'un sourd. Si cela lui plaisait, il le prenait. Une fois le problème des cadeaux résolues, Tony me propose de rentrer à sa villa plutôt que d'aller jusqu'au Manoir des vengeurs. Ainsi, nous serons plus tranquilles, et en toute intimité. Nous prenons donc la route de la villa de l'ingénieur qui se situe dans les beaux quartiers de Miami.


           Quand nous arrivons, la villa de Tony est à couper le souffle. Très moderne, celle-ci est perchée sur une falaise, et a directement vue sur la mer. Je me gare dans la cour, toujours impressionné, par le cadre de vie de mon amant.

–     Alors que penses-tu de ma maison ?

–     Dire que je ne peux même pas me payer un deux pièces à Brooklyn, dis-je soufflé.

–     Si tu veux un petit deux pièces où dormir, je peux te proposer mon dressing, dit-il en rigolant.

           Je l’attrape par la taille, et je le colle à moi. Je lui mordille l'oreille pour le punir, ce qui fit rire mon amant qui tente de se dégager de mon étreinte. Je lui déclare alors :

–     Tu es méchant quand tu t'y mets Stark, tu ne vas quand même pas me laisser dormir dans ton dressing, si ?

–     Je préférerais t'avoir dans mon lit, avoue-t-il en passant ses bras autours de mon cou.

–     Oh, et si tu me faisais visiter pour commencer ?

–     D'accord, me dit-il tout sourire.

           Je le suis dans la grande villa. L'intérieur de sa maison est tout aussi impressionnant que l'extérieur. Tout est moderne, et démesuré, toutefois, Tony ne pris pas la peine de me montrer vraiment la maison. Il me conduit directement à sa chambre. Lorsque je passe le bas de la porte, le brun passe ses bras autours de mon cou et m'oblige à me pencher afin de m'embrasser tendrement. Il me dit alors en me désignant la chambre d'un geste :

–     Voici la chambre, je te propose maintenant de visiter le lit. Dit-il sensuellement.

–     Hum...avec plaisir.

           J’attrape Stark par la taille, et je l'embrasse passionnément. Je le soulève, sans le moindre problème, pour le porter jusqu'au lit. Il noue ses jambes autours de ma taille afin de ne pas glisser, et nous poursuivons notre baiser jusqu'à ce que j'arrive aux pieds du lit. Une fois le baiser rompu, je jette mon amant sur le matelas avant de ramper au-dessus de lui. J’attrape sa taille pour le soulever jusqu'à moi, et je l'embrasse à nouveau avec passion. Il glisse ses bras autours de moi avant d’agripper mon t-shirt pour l'enlever. Une fois mon haut enlevé, je surpris à nouveau ce regard d'envie qui se dessine sur le visage de l'ingénieur. Une fois encore, il se mord la lèvre inférieure alors qu'il me détaille du regard, ce qui décuple mon envie de lui. Je ne saurais dire pourquoi, mais chaque fois que je le vois ainsi, cela me rend fou de désir. Je le repose sur le lit, et tout en l'embrassant avec passion. Je commence à le déshabiller et mon amant en fait de même avec moi. Lorsque nous fumes nus, je glisse mes doigts dans son intimité ce qui lui arrache un soupire de plaisir. Quant à lui, il attrape de ses mains agiles mon intimité pour commencer à jouer avec. Nos préliminaires s’enchaînent, et j’aspire de plus en plus à m'unir à lui. Je fini par retirer mes doigts de mon amant puis je l'embrasse avec passion. Le mécanicien me rend mon baiser, et lâche à son tour mon intimité. Je descends le long de son cou, avant d'aller jusqu'à son torse pour y déposer des petites marques. Le milliardaire sourit avant d'ajouter :

–     Ce n'est pas juste…je ne peux même pas en faire de même....

–     Dommage pour toi, dis-je en l'embrassant. Tu sais, rien ne t'empêche de tenter de m'apposer des marques.

–     Hum, laisse-moi essayer alors.

           Il vient alors me déposer une marque dans mon cou, et m'en laisse plusieurs sur le torse. Quant à moi, je commence à mon tour à masturber mon partenaire, qui a de plus en plus de mal à garder son sérieux. Il finit par arrêter ce qu'il fait avant de me dire, entre deux souffles :

–     Je te trouve très beau comme ça...

           J'embrasse passionnément mon ingénieur avant de me redresser, et de l'installer au-dessus du moi. Il s'installe donc à califourchon sur moi, puis après quelques baisers, il s'empale sur moi. Il commence des mouvements de bassin tout en venant m'embrasser de temps à autres. J’imite mon partenaire en retenant difficilement mes soupires de plaisir. J'agrippe les parties intimes de mon amant afin de lui procurer un maximum de plaisir. Les vas-et-viens se font de plus en plus rapides, nos souffles de plus en plus saccadés, et le plaisir ne fait que de monter. Plus le temps passe, et plus notre plaisir se décuple, jusqu'à atteindre son paroxysme. Je viens alors en lui dans un ultime râle de plaisir tandis que lui ne tarde pas à venir non plus, relâchant sa semence sur nous. Il se défit de mon emprise et me dépose un tendre baiser sur les lèvres. Je lui murmure alors :

–     Je t'aime.

           Il se contente de m'embrasser en guise de réponse avant de se laisser retomber sur le lit, l'air épuisé. Je m'installe à ses côtés, et je me contente de le fixer. J'adore le visage de Tony, mais j'aime aussi son corps, le son de sa voix, son humour et même ses sautes d'humeurs. En fait, c'est tout simple, je l'aime tout court, et je ne peux plus me passer de lui. Même si nos journées sont rythmées par des disputes, je l'aimerais toujours de la même façon. Ça c’est une certitude. Mon amant se redresse un peu, et caresse doucement mon torse en faisant la moue :

–     Hum, les marques sont déjà en train de disparaître....

–     Désolé, dis-je l'air faussement embêté.

–     Et, comment tu comptes te faire pardonner ? Me demande-t-il le plus sérieusement du monde.

–     En t'embrassant avec passion.

–     J'aime la passion, alors j'attends mon baiser.

           Je m'approche le plus doucement possible de Stark, et j'appose mes lèvres sur les siennes. C'est le plus doucement possible que j'entame le baiser, et ma langue se glisse dans la bouche de mon partenaire. Nos langues dansent sensuellement, et notre baiser dura aussi longtemps que possible. Lorsque je le romps, mon ingénieur me regarde avec un air très doux. J’ai réellement l'impression qu'il est heureux quand je le vois ainsi. Je le serre dans mes bras, et pose mon front contre le sien.

–     Il est fatigué mon petit papy ?

–     Oh tu sais, moi je pourrais remettre le couvert avec toi maintenant, si tu veux. Après tout, mon sérum de super soldat me permet de récupérer très très vite, dis-je en lui caressant le torse.

–     Déjà ? Me dit-il visiblement surpris par ce retournement de situation.

–     Oh que oui, surtout quand je te vois coucher comme ça, avec ton petit regard de romantique.

–     De romantique ? Me demande-t-il avec un petit sourire charmeur.

–     Oui, ce petit regard que tu me lance depuis toute à l'heure, il me fait fondre.

–     Oh, c'est toi le romantique ce soir.

–     Oui, ça c'est uniquement parce que je sais ravaler mon ego, dis-je en lui déposant un petit baiser.

–     Oh je peux être romantique quand je veux ! Dit-il faussement vexé.

–     J'attends de voir ça.

–     Déjà je peux te lancer des regards romantiques qui te font fondre, réplique-t-il avec un brin d'amusement dans la voix.

–     Et c'est super efficace !

–     Et je peux faire un truc encore plus efficace que ça, me confie-t-il dans un murmure.

–     Ah oui ? Quoi donc ?

–     Suis-moi.

           Il se redresse, et m’attrape par la main pour me forcer à le suivre. Il m’emmène dans la salle de bain, et me plaque contre la paroi de la douche à l'italienne. Stark allume l'eau qui commence à couler sur nous. En quelques secondes, nos corps ruisselent d'eau, tandis que, Tony se hisse sur la pointe des pieds pour venir m'embrasser avec passion. Il glisse sa main le long de mon torse, avant de s'attarder sur mon membre qui est déjà au garde à vous. Il délaisse ma bouche pour continuer ses baisers dans mon cou, puis sur mon torse. Il s'attarde un peu sur mes tétons avec lesquels il joue avec sa langue m'arrachant déjà quelques soupires de plaisir. Finalement, il descend encore plus bas, et me dit avec amusement :

–     Cette fois, tu me préviens, sinon je mords.

           Et avant que j’aie eu le temps de répondre quoi que ce soit, il a déjà commencé. Il joue avec moi ce qui m'arrache des soupirs de plaisir. J'agrippe ses cheveux, et je sens déjà mon corps brûler de désir. Je sens de plus en plus le contraste entre mon corps bouillant, et l'eau, qui me semble, à présent glacée qui ruissèle sur moi. Tony continue de jouer avec moi, et mon souffle se fait de plus en plus saccader. Le brun se stoppe d'un coup, et se redresse jusqu'à mon visage avec un petit sourire rempli de malice.

–     Et, c'est l'heure de la punition, me dit-il en passant ses bras autours de moi.

–     Quoi ? Murmure-je entre deux soupires, des soupirs de frustration, cette fois.

–     Oui, pour la dernière fois, où vous n'aviez pas été un gentil garçon.

–     Non...Tony....Sérieux...supplie-je.

           Tony se rapproche de moi, et m'embrasse doucement. Je lui réponds avec un baiser torride avant de le plaquer contre le mur de la douche. Je glisse mes mains le long de son bassin, et je lui demande avec un air de chien battu.

–     Tony....tu ne peux pas…me laisser....

–     Oh si je peux, me dit-il avec un large sourire.

–     Non...c'est cruel.

           Il glisse sa main le long de mon torse avant de descendre jusqu'à mon intimité, qui est toujours aussi tendue. Je pousse un soupire de frustration quand il se contente de l'effleurer avec sa main. Je saisis sa main et je la plaque contre la paroi de la douche. Je scelle mes lèvres contre les siennes et je l'embrasse avec ferveur. Lorsque notre baiser fut rompu, Tony laisse s'échapper un petit rire narquois avant de me dire :

–     Captain America, vous avez l'air tendu

           Je me contente de lui lancer un regard mauvais, car tout ceci est uniquement sa faute. Il s’amuse avec mes envies, et je n’aime pas ça. Cependant, lui, il a l'air d'y prendre du plaisir. Il glisse sa deuxième main libre sur mes parties intimes avant de la caresser avec douceur. Je soupire d'envie quand enfin, le brun se décide à se pencher à nouveau pour reprendre là où il s’est arrêté. Il approche alors sa bouche, mais se contente de lécher mon sexe, sans pour autant le prendre dans son entier.

–     Tony, je te promets de te prévenir, je t'en prie...

–     Oh, est-ce que vous me suppliez Captain ?

–     Oui, oui, je t'en supplie, dis-je désespéré.

           Toutefois, malgré mes supplications, il se redresse et passe ses bras autours de mon cou. Après ce petit baiser, il détaille mon corps avec ce même petit regard lubrique qu'il avait l'habitude de me lancer. Il se mord la lèvre inférieure, et c'est à ce moment-là que je décide, puisqu'il se contente de jouer avec moi, de reprendre les choses en main. Je le plaque contre le mur, et je l'embrasse passionnément. Je l’attrape par la taille, et sans la moindre difficulté, je le soulève afin de le mettre à ma hauteur. Tony enserre ses jambes autours de moi, et s’agrippe à mes épaules pour éviter de glisser. Alors que l'eau, qui me semble toujours aussi froide, coule sur nous, je pénètre l'ingénieur qui pousse un long soupire de plaisir. Cette fois-ci, et contrairement à tout à l'heure, nos ébats sont plus bestiaux. Les vas-et-viens sont plus sauvages, et les soupires de Stark sont déjà plus erratiques. Son étreinte se resserre avec force autour de moi, et je sens tout son corps se crisper à mesure que mes assauts se répètent.

–     Steve....

–     Oui ? Demande-je entre deux souffles.

–     C'est trop…bon...

           Je l'embrasse avec passion, et je lui murmure encore une fois un « je t'aime ». Le temps semble s'étirer mais j'aurais aimé que cela ne s'arrête jamais. Cependant, le plaisir ne fait que de grimper, et il va bientôt atteindre son paroxysme. Je fini par jouir en lui, tandis que dans le même temps, mon partenaire est lui aussi venu. Je reste quelques secondes en lui, savourant autant que possible cet instant, que j’ai trouvé trop éphémère. Tony est essoufflé, et se contente de me regarder avec un petit sourire satisfait. Je fini par me retirer de mon amant avant de le reposer au sol. Il passe ses bras autours de ma taille et pose sa tête sur mon torse. Il demande à J.A.R.V.I.S de couper l'eau et l'IA s'exécute sur le champ.

–     J.A.R.V.I.S est dans la salle de bain aussi ? Demande-je étonné.

–     Bien entendu, dit l'ingénieur toujours essoufflé.

–     Mais il voit tout ? C'est filmé d'ailleurs ?

–     Oui, mais t'en fais, ça va sur les serveurs de la maison, ça ne risque rien. Dit-il l'air sûr de lui.

–     Oui, enfin si quelqu'un arrive à le craquer…et puis je n’aime pas l'idée d'être filmé, dis-je.

–     Tu sais, c'est pareil au Manoir, J.A.R.V.I.S est partout, tu sais.

–     Oui, je m'en doute mais bon, je n'aime pas trop. Dis-je en réalisant que je n'y avais jamais vraiment songé. Tu pourrais les effacer ? Parce que je me dis que si quelqu'un tombe dessus, il serait ravi de voir une vidéo porno de nous deux.

–     On appelle ça une Sex Tap maintenant, et cette fameuse personne aurait intérêt d'être vraiment très doué en informatique si elle veut pouvoir craquer MON J.A.R.V.I.S. Dit-il avec une pointe de fierté.

–     Mais, tu peux quand même les effacer, non ?

–     Roh, t'es pas drôle, et si j'ai envie de revoir mon Captain se transformer en une bête sauvage, je fais comment moi ?

–     Il te suffira de me le demander, et je te ferais un plaisir de te rafraîchir la mémoire.

–     Bien, bien je supprimerais tout ce qui est trop compromettant pour l'honneur de mon Captain America.

           Après cela, nous nous sommes douchés rapidement avant de retourner jusqu'au lit du milliardaire. Celui-ci semble épuisé après tous ces ébats, il se laisse tomber lourdement sur son lit moelleux. Quant à moi, je me glisse dans la couverture, et je m’étire, moi aussi fatigué après notre longue journée. Tony rampe jusqu'à moi, et entre difficilement dans la couverture avec moi. Alors qu'il vient juste de se poser sur l'oreiller, je peux voir que le sommeil rattrape déjà le milliardaire. Il cligne des yeux doucement, et semble avoir de plus en plus de mal à les rouvrir. Je lui dépose un baiser dans les cheveux en lui murmurant un « bonne nuit ». Je passe mes bras autours de lui, et je le rapproche de moi.

Tony se laisse faire, et n'eut même pas la force de réagir. Il soupire, et sombre dans le sommeil. Je ne tarde pas à l'imiter, mais encore une fois, mon sommeil sera de courte durée. Environ deux heures après m'être endormi, Tony me réveille, car il n’arrête pas de se mouvoir. Il marmonne des choses inintelligibles, et visiblement, il est encore en train de cauchemarder. Son souffle est de nouveau irrégulier, et il est tout transpirant. Je ne sais pas trop comment je dois faire pour le réveiller, car la dernière fois, je n’ai fait que le paniquer. Je resserre mon étreinte autours de lui et je dépose un baiser dans ses cheveux, en l'appelant le plus doucement possible. Toutefois, cela ne calme pas mon amant qui bouge de plus en plus. On aurait dit qu'il est en train de reculer, comme s'il essaye de fuir quelque chose. J’essaye d'écouter ce qu'il dit, mais les murmures sont trop bas, et trop bredouillés pour être réellement intelligibles. Toutefois, je comprends quelques brides tels que « non », « pitié », ou « pas ça ». Mais il me manque encore de nombreux éléments pour comprendre réellement ce qui travaille mon partenaire. Je tente toujours de le calmer, quand d'un coup, mon partenaire se réveille en sursaut me donnant au passage un violent coup de coude dans le nez. Je grimace de douleur, tandis que Tony, s’est assis dans son lit, et tente de reprendre son souffle. Je me redresse avec le nez toujours endolori, lorsque j’arrive à la hauteur de mon amant, celui-ci me jette un coup d’œil inquiet.

–     Je t'ai fait mal ? Me demande-t-il essoufflé.

–     Sincèrement, je m'inquiète plus pour toi que pour moi. Tu cauchemardes souvent comme ça ?

–     Je...je suis désolé, je ne voulais pas te réveiller. Me dit-il visiblement secoué.

–     Tony, écoute ça fais deux soirs de suite que tu te réveilles brutalement comme ça.

–     Je pensais que tu avais le sommeil plus lourd que ça, dit-il l'air pensif. Je vais prendre un café, tu devrais te rendormir.

–     Un café ? Ça va t'empêcher de dormir.

–     Je compte pas me rendormir

–     Tony, il est trois heures du matin, tu ne vas quand même pas te lever maintenant ?

–     Si, mais rendors toi. Tu as besoin de sommeil.

           L'ingénieur se lève me laissant seul dans sa chambre. Je ne sais pas quoi faire, mais je ne me sens pas d'aller me coucher, en le laissant ainsi. J’ai envie de savoir ce qui l'empêche de dormir à ce point-là. Je finis donc par me lever pour retrouver Stark dans son immense cuisine. Mais contrairement à ce qu'il m'avait dit, ce n'était pas un café qu'il prenait, mais un verre de Whisky. Sous le choc, je m’avance d'un pas décidé vers le mécanicien, et je lui confisque son verre que je jette dans l'évier. Tony me lance un regard médusé :

–     Hey, tu es chez moi ici, je ne te permets pas de jeter un si bon whisky. Tu te rends compte du prix de la bouteille ? Me demande-t-il comme si de rien n'était.

–     Tony, il est trois heures du matin ! C'est tout ce que tu trouves à me dire ? T’as perdu la tête ou quoi ?

–     Quoi ? J'ai pas le droit de boire ?

–     Pas à cette heure-là !

–     Mais avec toi, c'est jamais l'heure de boire.

–     Mais trois heures du matin, ce n'est pas une heure pour boire ! Pour personne !

–     Bien sûr que si, avant je buvais jusqu'à pas d'heure !

–     Oui et bien maintenant, les choses ont changé. Interdiction de boire à cette heure-là ! Tony, tu as un sérieux problème d'alcool.

–      Je n'ai aucun problème, me répondit-il sur un ton extrêmement agressif.

–     Tony, il est trois heures du matin, et tu t'enfermes dans la cuisine pour boire un verre.

–     Je ne me suis pas enfermé, souligne-t-il.

–     Tony, tu joues sur les mots ! Tu es un alcoolique, tous les jours tu sens l'alcool, et c'est tellement grave que tu deviens ivre au point de mettre ta vie en danger !

–     J'ai juste foiré la mise en place d'une nouvelle arme sur mon armure. Cela a provoqué un court-circuit, c'est tout ! Ça n'a rien à voir avec l'alcool !

–     Tu te fous de moi ou quoi ! Tu étais tellement ivre à cette époque que tu avais du mal à articuler quand tu nous parlais ! J'ai grandi avec un père alcoolique, tu crois que je ne sais pas remarquer quand quelqu'un est ivre ?

–     Sauf que je ne suis pas un alcoolique ! Répond-t-il toujours aussi agressif.

–     Bien sûr que si Stark, et plus vite tu le reconnaîtra, et plus rapidement nous pourront soigner ton addiction.

–     Mais je ne suis pas un alcoolique ! Répète-t-il en tapant du poing sur la table.

–     Tony, il est trois heures du matin, et tu vas boire ! C'est pas un comportement d'alcoolique ça ?

–     Non ! Je suis juste épuisé et je n’arrive pas à dormir. Si boire un verre m'aide à dormir, je ne vois pas où est le problème.

–     Tony, tu n'es pas censé boire pour pouvoir dormir. Et puis, si ce n'était qu'un verre encore, sauf que je te connais, tu ne vas pas t'arrêter à un verre.

–     Qu'est-ce que tu en sais ?!

–     Je le vois ! Arrête de me prendre pour un idiot, je sais pertinemment que tu bois beaucoup, mais je ne te laisserais pas sombrer ! Alors tu remontes avec moi, et sans boire quoique ce soit.

–     Tu me fatigue Steve, je suis chez moi et je fais encore ce que je veux. Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à partir d'ici.

–     Hors de question Tony. Tu peux me menacer ou m'insulter si cela te chante, mais tu ne me feras pas partir. Alors, soit tu montes te coucher avec moi, soit je vide toutes les bouteilles de la maison dans l'évier, compris ?

–     Ça te prendrait du temps, j'ai une cave entière remplie de bouteille de vin.

–     Et combien de fois par mois tu dois remplir cette fameuse cave ?

–     Très drôle Steve. Je ne bois pas autant que ça, arrête de dire que je suis un alcoolique, c'est totalement faux !

–     Alors suis moi, je te préviens, si pour que tu arrêtes de boire je dois toujours être sur ton dos, je le serais. Et tu sais très bien que je suis du genre persévérant.

–     Oui, tu es juste trop stupide pour savoir quand t'arrêter surtout.

–     Jusqu'ici, cela m'a toujours réussi.

–     Ça réussira seulement à te rendre célibataire, me provoque-t-il.

–     Tu serais prêt à me quitter, car tu ne peux pas boire un verre ? N'est-ce pas un comportement d'alcoolique ça ?

–     C'est pas ça ! Répond-t-il avec agressivité. Je n'aime juste pas qu'on me dise ce que j'ai le droit de faire, ou pas.

–     Oh mais tu peux faire ce que tu veux, excepté te saouler au point de ne même pas réussir à parler correctement.

–     Bien, dans ce cas, je peux boire un verre ça ne te dérangera pas, il m'en faut plus que ça pour ne plus pouvoir articuler correctement.

–     Non, alors maintenant tu te lèves, et tu vas te coucher.

–     Sérieusement Cap', tu me fatigue.

–     Peu importe, que je te fatigue ou pas, le résultat sera le même. Tu remontes dans la chambre et tu ne toucheras pas à un verre d'alcool, c'est compris ?

           Tony tape encore une fois du poing sur la table, et fini par se redresser. Il me crache un « tu me saoul » auquel je ne réponds pas. Je sais que les alcooliques peuvent être agressifs et violents quand on les empêche de boire, et c'est visiblement le cas de Stark. Je dois avouer que jamais de ma vie je n'aurais voulu me mettre avec un alcoolique. Ayant grandi avec un père alcoolique et une mère qui n'osait rien lui dire, je m'étais promis de ne jamais reproduire ce même schéma. C'est d’ailleurs aussi pour cela que je ne peux pas laisser Tony sombrer dans l'alcoolisme, car je l'avais promis à ma mère. En effet, alors que ma mère était mourante, elle m’a fait promettre de ne jamais devenir un alcoolique comme mon père, et que je ne laisserais pas l'alcool détruire ma vie. Et c'est bien ce que je compte faire, car si l'alcool est nocif pour les personnes qui le consomme, ce n'est pas mieux pour leurs entourages qui doivent supporter la déchéance de l'alcoolique. C'est pourquoi même si Stark m'insulte, me frappe, ou même me quitte, je n'abandonnerais jamais. Même si cela signifie la fin de notre relation. Sa santé est plus importante que tout le reste.


           Je rejoignis l'ingénieur qui s’est couché, visiblement contrarié, dans sa chambre. Je m'installe à ses côtés sans rien lui dire, et sans le toucher. Je sais que là, il n’a aucune envie de me parler, et si je le pousse dans ses retranchements, il se braquera définitivement. Les heures s’écoulent, et ce n'est que sur le petit matin que je finis par m'endormir. Je me réveille difficilement sans trop savoir quelle heure il peut être, ni combien de temps je me suis assoupi. Lorsque j'ouvre les yeux, les fenêtres qui sont teintées en noir foncées s’éclaircissent pour laisser passer la lumière du soleil. Découvrant par la même occasion la vue sur l'océan qu'offre la chambre de Stark. En parlant du loup, celui-ci a dû se lever avant moi, puisque le lit est désert, et que la place qu'occupe mon amant est déjà froide. Je me lève plutôt rapidement, ayant peur que le play-boy soit parti descendre une bouteille de whisky, alors que j’étais encore plongé dans un sommeil profond.


           Je descends dans la cuisine qui a l'air encore plus spacieuse lorsqu'il fait jour. Elle donne, en effet, sur l'immense salon du milliardaire qui est sobrement décoré. Il est vrai que sa maison est magnifique, toutefois, je trouve qu'elle manque un peu de vie, et on voit clairement que Stark ne passe pas le plus clair de son temps dans le salon. Ne trouvant aucune trace de l'ingénieur, je demande alors à J.A.R.V.I.S où se trouve Stark. L'IA me répond qu'il travaille en bas dans son laboratoire privé. Je descends les marches qui mène jusqu'au garage qui fait office de laboratoire pour Tony. Ses voitures de luxes étant entreposées au milieu des diverses ateliers qui jonchant la pièce. J’aperçus un pan de mur sur lequel on pouvait voir différentes armures d'Iron Man, exposées comme des œuvres d'art. Je toque contre la paroi en verre, car je n’ai pas le mot de passe, afin de la déverrouiller. La porte s'ouvrit, me laissant accéder à mon ingénieur, qui est penché sur un tas de ferraille. Je m'approche de lui, et je dépose un baiser dans son cou. J'en profite pour essayer de savoir si le mécanicien a bu, mais il n’émane pas d'effluve d'alcool de lui. Ce qu'il me confirme par ailleurs :

–     Je n'ai pas bu si c'est ce qui te tracasse, me dit-il froidement.

–     Tant mieux, Tony. Mais, tu as conscience que ce genre de comportement ne plus durer, n'est-ce pas ?

–     Je vois pas le problème. Dit-il sur un ton glacial.

–     Tony, écoute-moi, je ne fais pas ça pour te contrarier, et pour tes cauchemars, on trouvera une solution qui ne nécessite pas de te tuer la santé. Tu sais, mon père est mort à cause d'une cirrhose, et je ferais tout pour qu'une telle chose ne t'arrive pas.

–     Je ne bois pas au point d'avoir une cirrhose quand même.

–     Tu bois bien trop Tony, ce n'est pas raisonnable.

–     Je ne bois pas tant que ça, me dit-il le plus sérieusement du monde. Je bois beaucoup moins que ce que faisait mon père. Et personne ne l'a jamais considéré comme un alcoolique.

–     Tony, j'ai connu ton père jeune, et je ne l'ai jamais vraiment connu dans son intimité...

–     J'espère bien, me coupe-t-il avec un léger sourire.

–     Sérieusement, et je pense que même si ton père avait été alcoolique, je ne suis pas sûr que quelqu'un aurait eu le courage de le lui dire. Et je ne pense pas qu'il se considérait lui-même en tant qu'alcoolique. Pourtant s'en était un, n'est-ce pas ? C'est ce que tu m'avais dit, et c'est comme ça que tu le considérais.

–     Je vois où tu veux en venir, mais je ne suis pas un alcoolique parce que mon père en était un, me fit-il remarquer.

–     Tu n'es pas alcoolique parce que ton père l'était, tu l'es parce que tu bois beaucoup Tony. Tu as le droit de boire un verre de temps en temps, sauf que, c'est tous les jours, et en plus ou moins grande quantité. Mais de toute façon, même si ce n'est qu'un verre, boire tous les jours c'est déjà une forme d'alcoolisme.

–     Oui, oui, me dit-il l'air contrarié. Tu as fini ton serment ? Si tu as faim tu peux aller manger, J.A.R.V.I.S a envoyé quelqu'un acheter ce que tu aimes ce matin.

–     Tu as mangé toi ?

–     Non, pas faim, me dit-il tout en continuant de travailler.

           Je remonte à l'étage, et je prépare un plateau pour nous deux. Tony a fait l'effort de ne pas boire ce matin, alors je compte le récompenser avec des petits gestes d'affections. Après tout, il boit visiblement pour oublier ce qui le fait cauchemarder. Et s'il n'a rien à quoi se raccrocher, il n'aura aucune raison de décrocher. C'est pourquoi, je ferais tout pour lui donner une raison de se battre. Avec l'aide de J.A.R.V.I.S, je prépare des crêpes pour Tony, car je sais que si je me contente de lui ramener des céréales et des fruits, cela ne lui plaira pas. Or, le but est de lui faire plaisir, et non de le vexer.

Sur le plateau, je place donc deux tasses à cafés bien chaudes, deux verres de jus d'orange et de lait, des crêpes avec du sirop d'érable, des céréales et des fruits. Je descends jusqu’au cave aussi concentré que possible pour tenir tout cela en équilibre. J.A.R.V.I.S m'ouvre la porte du laboratoire, sans que mon amant ne me prête la moindre attention. Il est penché sur son travail, et n’a même pas relevé la tête en m'entendant arriver. Je pose le plateau sur une table juste à côté de lui, et je l'interpelle :

–     Tony, j'ai ramené de quoi déjeuner.

–     Je t'ai dit...dit-il en forçant pour fixer quelque chose...que je n'avais pas faim.

–     Je t'ai préparé des crêpes et une bonne tasse de café bien chaude.

–     Bien pose ça là, je finis ce que je fais et je mangerais après.

–     Je l'ai déjà posé, lui fis-je remarquer.

–     Ah, bah merci.

           J’attrape donc ma tasse à café, et je commence à déjeuner tout en fixant mon ingénieur qui est toujours occupé à travailler. C'est tout en continuant à travailler qu'il me demande :

–     Tu comptes déjeuner ici ? Tu serais mieux dans la cuisine ou sur la terrasse.

–     Je suis mieux en ta compagnie, et si tu préfères vivre terré dans ton garage, je peux au moins venir ici pour partager un petit-déjeuner en compagnie de mon chéri, non ?

–     Comme tu veux, se contente-t-il de me dire froidement.

           Je soupire à ces mots. Tony peut être chaleureux, charmeur et joueur mais il peut, la minute d'après, se montrer froid, manipulateur et arrogant. Il n'est pas toujours facile de savoir sur quel pied danser avec lui, car il se vexe de façon aléatoire. Parfois ce qu'on lui dit lui passe au-dessus de la tête, et parfois, une chose moins grave va prendre des proportions gigantesques. Si ce matin sa mauvaise humeur s'explique par les disputes successives que nous avions à propos de l'alcool, j'ai bien peur qu'il reste vexé durant quelques jours encore.


           Et cette impression que j'avais se confirma. En effet, Tony et moi avons décidés de rester à sa villa durant quelques semaines, car il a du travail à faire pour mettre en place la fondation Septembre avec Pepper. Cette fondation a pour but d'aider les étudiants, mais, même ce but charitable, n’arrive pas à le mettre de bonne humeur. Tony a toujours le sommeil aussi agité, et ses nuits sont extrêmement courtes. Toutefois, il refuse de m'expliquer ce qui le tracasse réellement, ni l'origine de ses cauchemars. Encore une fois, c'est en raison de ses cauchemars que l'ingénieur veut se remettre à boire, pour trouver le sommeil comme il me le disait. Cependant, je suis là pour veiller au grain, et je ne le laisse pas toucher à une goutte d'alcool. J’ai, par ailleurs, jeté toute la liqueur disponible dans la maison de mon partenaire, même les bouteilles les plus coûteuses, ce qui m’a valu une engueulade digne de ce nom. Malheureusement, je ne peux pas le surveiller lorsqu'il est en dehors de la villa notamment quand il part en réunion à Stark Industries. Et je ne compte plus les fois où il est rentré totalement ivre de son entreprise, ce qui provoque de violentes disputes. C'est pourquoi, j'ai fini par l'accompagner partout. Je le laisse seul uniquement durant les réunions, mais dès qu'il sort, il me trouve là. Je commence à le surveiller où qu'il aille, et quoiqu'il fasse. Ce qui tape rapidement sur le système de mon partenaire et qui provoque des disputes encore plus violentes. Mais je ne lâche pas, y compris quand des symptômes du manque d'alcool se font sentir. Ses mains tremblent, il vomit, ne dort plus de la nuit. De plus, par moment, il est en sueur et semble fiévreux. Mais le pire, c’est son anxiété qui le rend agressif pour un rien. Parfois, le simple fait de m'entendre respirer lui est tout bonnement insupportable. Mais, tout cela ne m'effraye pas, car mon père a fait plusieurs cures de désintoxication, et il est déjà passé par tous ces symptômes. Et même s'il a toujours fini par replonger, je ne lâcherais pas mon amant jusqu'à ce qu'il aille réellement mieux.


           Mais alors que Stark semble aller de plus en plus mal, Natasha vient me trouver à sa villa. J'avais laissé mon amant se reposer dans sa chambre le temps que Natasha m'explique la raison de sa venue.

–     Salut Steve, comment va Stark ?

–     Mal, réponds-je honnêtement. Mais, je veille sur lui alors ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne guérisse de son addiction.

–     Je n'aurais jamais pensé qu'il était accro à ce point, me dit-elle calmement.

–     Je m'en doute, mais tu n'es pas venue ici pour me parler de Tony, lui fis-je remarquer. Un soucis Nat' ?

–     Oui, je crois bien que oui. Me dit-elle pensive. Tu sais que l'interrogatoire du Fixer n'a rien donné ?

–     Oui, Sharon m'a prévenue qu'il refusait toujours de parler.

–     Mais je crois savoir ce qu'il préparait à Singapour, la mission que m'avait donné Fury le mois dernier, m'a mise sur la piste. Et je crois bien qu'il pourrait s'agir d'un travail pour les Avengers.

–     Ah oui ? Explique-toi.

           Elle m'explique alors que les derniers membres d'Hydra ont reformés leur organisation. Ils ont l'intention de réveiller une immense créature endormie sous la ville de Singapour. L'arrestation du Fixer a ralenti leur plan, mais elle a de forte raison de penser, que celui-ci n’est pas totalement stoppé. Après avoir écouté attentivement les explications de mon amie, je constate qu'il nous manque de nombreuses informations qui nous permettrait de passer à l'action. Car nous ne savons rien de qui allait agir, ni où exactement, et encore moins comment ils comptent s'y prendre pour réveiller et contrôler ce fameux monstre. De même, nous n'avons aucune information réelle sur cette créature, si ce n'est quelques mythes ou folklores locaux. Or, si Hydra s'y intéresse, cela ne peut pas n'être basé que sur des mythes. Je charge donc Natasha et Clint, nos deux meilleurs espions, de trouver où, et quand, ils comptent agir. Et ce qu'ils comptent réellement réveiller. Une fois qu'elle aura de plus amples informations, elle doit revenir me voir. Toutefois, elle souligne que l'aide de Stark pour craquer certains fichiers du SHIELD serait fortement apprécié. Or, vue l'état actuel de mon compagnon, je ne suis pas sûr qu'il puisse faire quoique ce soit. Je lui fis comprendre alors qu'il ne faut pas trop compter sur Stark dans les jours à venir ce que la jeune femme compris sans difficultés.


           Alors qu'elle venait de repartir, Stark vient à moi avec une tasse à café dans les mains. Il semble contrarié, mais ça c’était un peu comme tous les jours ces derniers temps. Il me déclare alors d'une voix quelque peu éteinte :

–     Tu penses que je ne suis plus capable de craquer des fichiers du SHIELD ? Et pourquoi je n'en serais pas capable ?

–     Parce que tu es fatigué ces derniers temps.

–     Tu es pire qu'une mère poule, tu sais. Si je suis capable de craquer les fichiers en étant totalement ivre, je devrais pouvoir le faire en étant sobre depuis des semaines, non ?

–     Sûrement, dis-je ravi de voir qu'il semble avoir toujours confiance en ses capacités.

–     Évidemment, tu diras à Natasha de m'envoyer ce qu'elle veut que je craque, et je me ferais un plaisir d'aider notre espionne en herbe.

–     On ne peut pas vraiment dire que ce soit une espionne en herbe, fis-je remarquer en souriant. Elle sait tout sur tout cette femme.

–     Pas totalement faux. Aller, tu ne veux pas sortir un peu ? J'en ai assez de rester enfermés dans cette maison.

           Et c'est sur la proposition de mon ami que nous sommes sorti ce jour-là. Et depuis, il semble aller de mieux en mieux. Il se reprend en main, non seulement il ne touche plus à l'alcool, mais son régime de vie est bien meilleur. Il prend soin de lui, se douche quasiment tous les jours, exceptés ceux qu'il passe entièrement dans son laboratoire sans en sortir. Il a repris la fabrication d'une nouvelle armure (la marque LII[1] je crois), il mange convenablement et est retourné chez le coiffeur. La seule ombre au tableau est qu'il faisait toujours des cauchemars. S'ils sont moins fréquents, ils sont toujours aussi violents. Il a toujours aussi quelques crises de manque, et son humeur est toujours aussi fluctuante. Mais quand Natasha lui a fait parvenir les dossiers cryptés, il n’a pas fallu plus d'une heure à Tony pour réussir là où les informaticiens du SHIELD échouent depuis des jours. Et ce qu'on découvrit à l'intérieur, n’est pas de bon augure.


A suivre


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Bonjour, bonsoir,


J'espère que ce chapitre vous aura plu ! L'alcoolisme de Stark pose de gros problèmes entre nos deux tourtereaux car évidement, le Captain ne peut pas rester les bras croisés !


En tout cas, si ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à me le dire en commentaire !


Ce chapitre a fait l'objet d'une correction,


Bonne soirée et bonne lecture !


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[1]LII signifie 52 en chiffre romain.

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