Un garçon un peu trop spécial...

Chapitre 1 : Volpina

Chapitre final

1616 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/10/2019 22:24

C'était bientôt fini. Il ne lui restait plus qu'à retirer son pendentif, et tout redeviendrait comme avant. Du moins, c'est ce qu'elle croyait.

Les deux héros étaient perchés sur la tour Eiffel, se battant sans relâche contre leur ennemie, qui n'était nul autre que Volpina. Celle-ci esquissa un sourire triomphal et lança aux deux héros :

-Laisse moi te proposer un marché Ladybug... Et tu ne pourra pas le refuser !

Intrigués, ils arrêtèrent leurs assauts mais restèrent tout de même sur leur gardes.

-Quel genre de marché ? Demanda Ladybug avec assurance, fixant son ennemie avec une grande intensité.

-Celui-ci !

Elle se tourna vers eux pour leur dévoiler un jeune homme blond, qui pendouillait dans le vide, retenu par son bras.Ladybug vacilla : c'était Adrien, et il était retenu par son bras ! seulement son bras !

Volpina ne manqua pas de remarquer le changement d'émotions de sa rivale, et, tirant cela à son avantage, elle lui lança :

-Si tu veux le revoir vivant, il va falloir me donner ton Miraculous.

Elle savait ce qu'il lui restait à faire. Elle porta donc ses mains à ses oreilles.

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Il était abasourdi. Jamais il n'avait vu sa Lady dans un état pareil ! Elle qui était si forte, si courageuse et si intrépide, comment pouvait-elle se laisser faire pour ce simple garçon ?

-Ladybug, ne fait pas ça ! c'est une illusion !

et ce qu'il vit lui fendit le cœur. Sa Lady pleurait. Rageusement, elle essuya ses larmes du revers de la main et lui lança en hurlant :

-COMMENT EST-CE QUE TU OSES ME DIRE CA !!!

Cela suffit à faire taire le félin. Il savait d'avance que dans la bataille de la persuasion, il était automatiquement le perdant.Il se contenta alors de la fixer.

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Elle ne comprenait pas. Intérieurement, elle ne comprenait pas. Comment ce crétin de chat pouvait prétendre que son Adrien, qui était en grand danger, n'était qu'une illusion ? Est-ce qu'il tentait de lui faire comprendre qu'elle était devenue folle ? En tout cas, ce dont elle était sûre, c'est qu'elle s'en fichait de sa vie, et qu'elle ferait tout pour son grand amour. De toute évidence, elle n'avait pas le choix. Elle arracha alors littéralement ses boucles d'oreille et les lança à son ennemie, qui lâcha son otage pour rattraper les précieux bijoux. Marinette était désormais détransformée, et elle n'avait rien raté. Non seulement Volpina venait de lui mentir, mais en plus elle avait gâché sa vie et celle de son grand amour, et elle ne pouvait plus rien faire à présent. Des larmes coulèrent sur ses joues, et elle se laissa tomber dans le vide, ne pouvant plus tenir. Elle vit sa vie défiler devant elle : ses parents qui la serraient dans ses bras, Alya qui se moquait gentiment d'elle parce qu'elle était encore en retard, Adrien qui lui souriait, ou même Chloé qui la menaçait. Elle ferma alors les yeux, puis tout devint noir.

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Il fixait le vide, hébété. Non seulement, sa Lady était entrain de tomber dans le vide, mais en plus, il venait de découvrir qui était sa Lady, celle-ci n'étant nul autre que sa timide et maladroite camarade de classe qui lui faisait chavirer le coeur. Sans réfléchir, il s'élança dans le vide lui aussi, et il tenta de rattraper sa coéquipière. Une fois chose faite, il accrocha son bâton sur l'une des parois de la tour de fer, et il reprit son équilibre, tout en soutenant Marinette délicatement mais fermement. Il sauta à terre à l'aide de son arme et il scruta les environs, à la recherche d'un endroit à l'abri des regards. Finalement, il s'élança dans les airs et sauta de maisons en maisons, jusqu'à trouver refuge sur un toit. Celui-ci possédait, à sa gauche, une grosse cheminée et de l'autre côté, un mur en béton, séparant la maison sur laquelle il était d'une autre. Il s'assit de manière à laisser reposer la tête de sa camarade sur ses jambes, et il tenta de la réveiller en l'appelant par son véritable nom, sans succès. Il attendit alors qu'elle se réveille, priant intérieurement pour qu'elle le fasse au plus vite, car il avait réellement besoin d'elle. 

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Il faisait noir. Et froid. Tout était si sombre ! Est-ce que c'était ça, mourir ? Elle n'en savait rien. Elle tenta de se relever, mais elle sentait que ses membres ne lui répondaient pas. Elle tenta de parler également, mais même les muscles de sa mâchoire ne voulaient pas lui obéir. Elle décida alors d'attendre. Au bout de quelques minutes, elle entendit une voix;elle paraissait lointaine mais elle pouvait la reconnaître entre mille : Chat Noir. Elle tenta de lui répondre, mais elle ne pouvait toujours pas. Une pensée vint lui titiller l'esprit : Chat Noir l'avait appelée par son prénom ! Comment diable était-ce possible ? Puis soudain, l'évidence la frappa de plein fouet : elle se souvenait de tout maintenant ! De Volpina, d'elle entrain de gronder son pauvre chaton et de lancer ses boucles d'oreille à son ennemie et Adrien entrain de tomber dans le vide en même temps qu'elle. D'ailleurs.... Où était Adrien ???? 

Ces pensées la ramenèrent à la réalité brusquement, si bien qu'elle se redressa avec une telle rapidité qu'elle manqua de se cogner contre son partenaire. Elle plissa les yeux à cause du soleil, puis elle se mit à pleurer. 

-Marinette, tu vas bien ? 

Elle sursauta. Elle en avait presque oublié la présence de son coéquipier, puis elle se reprit :

-Où est Adrien ? 

Il soupira. Elle n'en pouvait plus.

-Il est mort, c'est ça ?!

C'était au tour du félin de sursauter. Décidément, elle n'avait d'yeux que pour lui. Il s'apprêtait à lui répondre, mais la coccinelle fut plus rapide :

-Pourquoi est-ce que tu m'as sauvé à sa place ? Pourquoi ? Je mérite tout ce qui m'arrive ! Tu aurais dû le sauver ! Je n'avais pas donné mon Miraculous pour rien !!!!

Cette fois, s'en était assez. Il se releva brusquement, et déclara :

-Détransformation !

Une vive lueur verte l'entoura, et il redevint ce gentil garçon blond aux yeux verts. Il vit Marinette le fixer avec effroi, puis elle ouvrit et ferma la bouche à plusieurs reprises, tel un poisson hors de l'eau.

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C'est pas possible ! son cerveau lui jouait sûrement des tours. Après tout, elle vient de se réveiller d'un choc, c'était tout à fait normal. 

-C'est pas possible. Adrien est bien trop sage pour être ce chat dragueur et quelques fois imbécile !

Elle le vit s'asseoir, enfin là, ce n'était pas vraiment le bon verbe : il s'était littéralement jeté au sol, au point qu'elle se demanda s'il n'avait pas eu mal aux fesses, vu la force avec laquelle il s'était assis. Elle le vit prendre sa tête entre ses mains et inspirer bruyamment. Elle le regarda faire, intriguée, osant à peine bouger, de peur de l'interrompre. 

-Tu te souviens de notre premier jour ? Celui où tu m'avais fait la tête pendant pratiquement une journée parce que Chloé avait collé un chewing-gum sur ta chaise, et que j'essayais de te l'enlever, puis tu es arrivée pile à ce moment là et tu m'as accusé. Puis en fin de journée je t'ai proposé mon parapluie pour me faire pardonner, et même qu'il s'était refermé sur ta tête. 

Là, c'était bel et bien clair. Adrien est Chat Noir.

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Il attendait patiemment sa réaction. Là, elle ne pouvait plus nier. Au bout d'un moment, il l'entendit souffler :

-Désolé... J'aurais pas dû..

-Ne t'inquiètes pas pour ça. Mais maintenant, nous avons un miraculous à récupérer.

Il la vit sursauter, puis il arqua un sourcil en sa direction. Celle-ci, gênée, baissa la tête et se contenta de fixer ses pieds.

-J'avais totalement oublié.

Elle avait prononcé cette phrase comme un murmure, si bien qu'il remercia intérieurement son ouïe sur-développée. Il se tourna en sa direction, et la fixa. Il resta ainsi pendant quelques minutes, et il aperçut les joues de sa coéquipière se teinter d'un belle couleur rosée. Alors c'était elle, la fille derrière le masque qui faisait battre son cœur ? Il amorça un pas en sa direction, puis deux, jusqu'à l'atteindre. Celle-ci avait reculé jusqu'à se retrouver bloquée par le mur de la cheminée, puis elle avait baissé les yeux, gênée. Mais Adrien s'en moquait. Il aurait pu rester là à l'observer durant des heures, mais sa conscience lui criait qu'elle voulait plus. Il souleva son menton avec ses doigts, la forçant à le regarder droit dans les yeux, et il se perdit dans ses yeux bleus lagon. Finalement, il pencha sa tête sur le côté et l'embrassa.


                                   *FIN*

Voilà ! je suis contente de moi, ça m'a prit au moins deux looongues semaine XD Dites moi ce que vous en pensez, et donnez moi des idées pour d'autres fanfics. Vous pouvez même me faire des propositions, je suis preneuse !



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