Other Heroes

Chapitre 22

1746 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 29/02/2020 16:19

« Écoute, je n’ai pas envie de me battre avec toi, je suis déso… Non ! Ne fait pas ça ! »


Izuku s’agenouille, la main droite au sol, prend appui et fonce à toute allure vers lui. Le scientifique, à son tour, s’équipe de son armure de nanorobots en une fraction de seconde avant l’impact. Poing en avant, il décoche un coup sur le thorax de l’homme avant de traverser le mur en béton. Ils se retrouvent dans le vide, où tous les couloirs sont visibles sans voir le bout.


Pendant la chute, Hinoarashi tend ses mains rouges vif vers l’adolescent, en envoyant des flammes vers lui pour l’écarter et se rattrape sur un rebord pas loin. Il prend appui, et se propulse à son tour contre lui dans les airs, en assénant un coup brûlant sur la tête. Mais pendant ce temps, Izuku lance son pied propulsé dans les côtes.

Puis l’homme s’envole dans un pilier en béton, en tentant encore une fois l’atteindre une dernière fois, en préparant son arme qui est dans le bras qui propulse une boule de feu. Mais il rate sa cible.


Il se retrouve allongé au sol sur un des étages plus bas, crachant du sang après avoir rétracté son casque dans l’armure.


Le jeune homme rejoint Hinoarashi sans trop de difficultés, en ayant un regard noir.


« Tu veux faire quoi d’elle, enflure ? »

Ce dernier se relève difficilement, regardant la photo dans sa main.

« Elle ? C’est ma femme…

– Att.. Quoi ?! »


En apprenant la nouvelle, il comprend que l’homme n’est pas celui qu’il croit être. Izuku se retrouve à genoux en larmes.


« Tu… Tu as quoi jeune homme ?

– Je comprends que maintenant, tout ce temps, je t’ai détesté sans te connaître vraiment, tu es mon père.

– Attend, tend quoi !? Je ne savais même pas qu’Inko était enceinte de moi ! Je suis fière d’avoir un enfant comme toi, un héros, tu peux t’approcher pour voir ? Tu t’appelles comment ? Moi c’est Hisashi.

– Izuku, papa, snif »


 Il caresse son visage, en ayant les larmes à l’œil.


« Tu lui ressembles beaucoup, au moins tu as les mêmes cheveux que moi. Mais ton alter n’as rien de commun dans la famille, tu ne craches pas de flamme ou l’attirance des objets comme ta mère.

– En gros, j’ai eu très tard, il y a deux ans, comme ça. Mais je suis tellement heureux de te retrouver ici, mais pourquoi tu es avec cette secte ? Comment tu fais pour faire des flammes sans passer par la bouche ? Désolé, j’ai beaucoup trop de questions, je ne t’ai jamais connu. »


Izuku s’effondre en larmes.


« Hé ! Je suis là Izuku, tout va bien. Voilà, calme-toi, va dans mes bras, tu as bien besoin. »


Il se sèche les yeux.


« Je suis vraiment désolé de ne pas être à tes côtés depuis tout ce temps. Comment te raconter ça… C’était très difficile au départ de ne plus voir ta mère… snif… Un jour, je ne sais plus quand, je faisais une machine dimensionnelle avec un collègue américain, je crois David, je ne sais plus trop…

– Mais je le connais, Shield ? C’est lui qui a dit de venir ici.

– Ouais, c’est bien ça ! J’espère qu’il va mieux que moi, c’est une drôle de coïncidence que tu le connais.

– C’est grâce au numéro 1, All might que je le connais.

– Alors, il est toujours numéros 1, ça fait longtemps dis-donc.

– En fait, il, il est mort…

– Ah bon ? Je n’en reviens pas.

– Tu es sorti il y a combien de temps ?

– Pour être honnête, je ne sais pas du tout. Même mon âge, la date, l’année… Je résume comme on n’a pas le temps, il faut qu’on arrête Re-Destro dans son délire avec ton aide. »


17 ans avant les évènements, quartier de Musutafu, en automne.


Dans un supermarché, un homme habillé en chemise bleue en sort avec un petit sac d’encas. C’est Hisashi Midoriya, futur père d’Izuku, rentrant à son appartement pour sa pause du midi pendant sa journée de travail. Il monte les escaliers de son immeuble tranquillement sans se trop se soucier de quelque chose.


En rentrant à l’intérieur dans le salon, il salue sa femme Inko, qui vient de se réveiller.


« Salut chérie, comment tu vas aujourd’hui ? »


Il l’embrasse avec sincérité.


« C’est plutôt à moi de dire, je viens de sortir de mon lit. Ah ! tu as ramené des makis ! Mes préférés !

– J’ai dû prendre au supermarché, je n’avais pas le temps, je t’ai pris aussi une ramune aux pommes. J’ai pris des nouilles sautées. Je dois me dépêcher, ma découverte doit être prête aujourd’hui.

– Tu peux me dire qu’est-ce que c’est, chéri ?

– Ah non désolé, je ne peux pas, mon collègue ne veut pas que je dévoile le projet.

– Allez quoi, je t’aime, tu sais. Tu peux l’inviter à dîner, tu sais.

– Pourquoi pas, tiens, prend ça, ah ah ah. »


Hisashi la chatouille pour la taquiner un peu.


« Ah ah ah ! Arrête !

– D’accord, toute façon, il faut que je mange, chérie.

– Après, tu voudrais aller dans notre chambre ? Ça va te booster avant de bosser. » Dit-elle en faisant un clin d’œil.


« Il n’y a pas de problème, tu es super, j’ai de la chance de t’avoir.

– Je sais ! »


Après avoir fini tout ce qu’il avait à faire, ils ressortent de la chambre.


« C’était la meilleure chose de ma vie ! Mais bon je dois aller désolé.

– Avant de partir, si on a un enfant un jour, tu voudrais l’appeler comment ?

– Oh, je ne sais pas encore, on reparlera de ça ce soir ?

– D’accord, file, chéri. » Dit-elle toute rouge.


Hisashi ressort de son appartement tout souriant, descend à toute vitesse des escaliers, puis dans la rue en direction de son lieu de travail. La pluie commence à tomber peu à peu sur le chemin accompagné d’une brise. Il salue quelques personnes sur son passage. Plus loin, la route est barrée de tous les bords par des barrières de travaux.


« Je jurai que tout à l’heure ce n’était pas barré. Bon plus qu’à passer par là… »


Il continue alors son chemin en prenant la ruelle étroite à sa droite. Une silhouette dans l’obscurité se tient face à lui sous la pluie.


« Bonjour, monsieur, est-ce que je peux passer ? »


La personne ne répond pas mais avance vers lui, se révèle être une grande personne en cravate.


« Je vais être en re... retard, excusez-moi. »


Il ne bouge pas d’un pouce et commence à répondre.


« Vous savez Monsieur Midoriya, je suis très intéressé par vos recherches depuis que vous avez quitté les études.

– Merci je suis flatté, mais on peut parler de ça plus tard ? Je dois vraiment partir. »


Hisashi repart en contournant l’homme mystérieux. Soudain, avant d’atteindre le bout de la ruelle, il se retrouve bloqué par une force invincible, l’étranglant légèrement. Derrière, l’homme tend sa main vers lui.


« Monsieur, je n’ai pas fini avec vous.

– Laissez-moi ! Au secours !

– Personne ne peut vous entendre, j’ai créé un champ de force qui insonorise notre conversation. Alors, reprenons, je suis intéressé par votre découverte récente. C’est en quelque sorte à propos de l’existence des univers parallèles.

– Comment vous !?

– Oh, vous savez, j’ai des oreilles partout. Et j’ai besoin de vous pour mener à bien mon projet.

– Vous pouvez toujours rêver !

– Toute façon, vous n’avez pas le choix ! »


Tout autour des deux hommes, l’environnement se noircit jusqu’à ne plus distinguer quelque chose. Hisashi ressent soudainement un liquide qui l’étouffe. Quelques secondes plus tard, le liquide s’expulse de sa bouche, en se retrouvant au sol dans un hangar désaffecté.


« Où, où je suis ? Ce ne n’est pas le quartier où on était !

– Maintenant que vous êtes avec moi mon cher, vous travaillerez jusqu’à ouvrir une dimension.

– Mais c’est de la folie ! Je n’ai aucun moyen de le faire ! J’ai envie de rentrer voir ma femme ! Laissez-moi !

– Mais arrête de chialer ! Je te donne ce qu’il faut et on n’en parle plus. Si tu tentes de t’échapper, tu mourras immédiatement. J’ai demandé à ton nouveau collègue Daruma. Il m’a aidé à te faire une perfusion d’un poison extrêmement mortel s’il est activé avec cette télécommande. Bien maintenant au boulot et sois à mes ordres ! Retiens mon nom, All for One ! »


De retour dans le présent.


« Voilà pourquoi j’ai disparu avant ta naissance Izuku. Depuis ce jour, il m’a fourni cette armure pour transmettre mes flammes sur tous les parties du corps que je veux. J’ai dû être obligé de faire des trucs pas très jolis à faire quand j’était sous ses ordres… J’ai dû pleurer toutes les nuits en ne voyant plus ta mère et ne plus avoir de liberté. Il m’a littéralement coupé du monde extérieur ce fou ! Puis il y a quelques jours, il m’a prêté à cette société, car il n’avait pas les moyens. Voilà l’histoire, je suis vraiment désolé de tout ce que j’ai fait.

– Je comprends maintenant, je suis aussi désolé papa de t’avoir frapper. Maintenant, il faut qu’on arrête ce gars !

– Avant de l’attaquer, il faut lui piquer la télécommande qui pourrait me tuer. Je sais où il est, suis moi ! Trouve un moyen de prévenir tes amis de nous rejoindre, on aura besoin de renforts. Re-Destro a réussi à faire fonctionner le portail et à ramener son père défunt d’une autre dimension. À eux deux, ils sont très dangereux.

– Bien, on fait comme ça, plus rien ne m’étonne maintenant. Allons-y ! »



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