L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
[La conversation en italique a eu lieu dans le chapitre précédent, mais je la remets ici pour ceux qui ne lisent pas les chapitres MA afin qu’ils ne ratent pas les premiers « Je t’aime ». Le chapitre est en dessous]
J’embrasse sa joue en la serrant encore plus fort. Sent-elle que je lui crie mon amour par ce baiser ? Je n’en suis pas sûr, je veux lui dire, j’en ai besoin.
Elle se tortille dans mes bras pour me faire face, sans doute légèrement alarmée par mon comportement après des mois de distance et je plonge mon regard dans ses grands yeux. Elle a les plus beaux yeux que je n’ai jamais vu, c’est un si beau rose, assez sombre mais vif, intense. Comment puis-je l’aimer à ce point ?
- Tu es parfaite, dis-je.
- Qu’est-ce que tu as ce soir sérieusement… ? demande-t-elle en riant.
- J’ai perdu tellement de temps… j’ai déjà passé ma vie à t’attendre Hanako et maintenant que tu es là, je perds des semaines à ne pas te serrer contre moi, réponds-je.
Ses yeux s’agrandissent sous la surprise et elle se fend d’un sourire lumineux.
- Tu es toute ma vie, dis-je avec aplomb.
Je l’embrasse puis sème des baisers le long de sa mâchoire tandis qu’elle sourit toujours.
- Tu es mon amour …, murmure-je contre sa peau.
- Kakashi…, commence-t-elle.
Je la coupe en l’embrassant, sentant son cœur qui accélère à une vitesse ahurissante et son émotion l’envahir, j’ai pris cette voie et je veux finir. Je me détache de ses lèvres pour plonger dans ses yeux où je trouve le courage nécessaire :
- Je t’aime.
Ses sourcils se crispent sous l’émotion et ses yeux s’embuent instantanément tandis qu’elle glisse l’une de ses mains sur ma joue. Je caresse son nez du mien tendrement, tellement heureux d’avoir enfin pu lui dire et une larme de bonheur roule sur sa joue :
- Je t’aime aussi Kakashi, murmure-t-elle.
Mon cœur s’envole et nous nous embrassons passionnément. La fille de mes rêves vient de me répondre qu’elle m’aimait aussi et je crois que rien ne pourrait gâcher ce moment, rien ne pourrait altérer la joie intense, le bonheur profond que je ressens d’apprendre qu’elle m’aime. Elle m’aime bon sang, cette femme absolument renversante, dont je suis fou amoureux depuis des mois m’aime. Je ne sais pas comment une chose pareille est possible, comment un si grand bonheur peut me frapper, mais après une vie de souffrance, je prends.
Mes émotions sont complétement exacerbées, tout l’amour que je contiens au fond de moi s’autorise enfin à envahir mon corps comme il ne l’a jamais fait. Je la serre contre moi comme si nous pouvions fusionner et je la laisse réparer mon âme qui se remplit de lumière et de chaleur. Je l’aime tellement fort, tellement intensément ; j’ai l’impression que personne n’aime comme je l’aime dans ce monde.
Chapitre 40 : Le sceau
Je ne pensais pas que nous pouvions passer autant de temps à faire l’amour en une nuit. Une foule de blagues obscènes à ce sujet m’ouvrent enfin les portes de leurs compréhensions.
Personne n’est venu nous déranger ce matin quand nous ne nous sommes pas présentés au laboratoire et j’apprécie.
Elle s’étire paresseusement à côté de moi avant de me lancer un regard rieur :
- Et si on passait toute la journée au lit ? dit-elle en se redressant sur un coude.
Je l’attrape par les épaules et la plaque contre moi en une fraction de seconde, la faisant crier de surprise :
- C’est une idée…, murmure-je, déjà séducteur contre ses lèvres.
Ses yeux sont remplis d’amour, ils le sont depuis longtemps mais j’ai maintenant l’honneur d’avoir un mot à mettre sur ses regards que j’aimais au-delà de tout.
Je la chatouille sans raison et elle se tortille en riant contre moi, l’une de nos activités que je préfère. Alors que nous jouons ainsi, je passe ma main sur son ventre et je me rappelle ce que j’ai cru voir hier soir pendant nos folies, une sorte de mirage quasi invisible très intriguant. Je me redresse pour aller l’inspecter ce qui la fait rire :
- Mais qu’est-ce que tu inventes encore ?! glousse-t-elle.
- J’ai cru voir quelque chose cette nuit…, réponds-je.
- Il faut dire que tu n’avais pas les idées particulièrement claires cette nuit…, susurre-t-elle.
Elle caresse ma joue du bout de ses doigts tandis que je suis toujours penché sur son ventre, je ne réponds pas et scrute sa peau avec concentration, ce qui ne lui plaît pas beaucoup :
- Je ne parlais pas d’analyser mon ventre quand je t’ai demandé de passer la journée au lit, ronchonne-t-elle.
- Je suis désolé, c’est cette histoire de sceau d’Orochimaru qui m’est revenu en tête. Je veux juste être sûr…, me justifie-je.
Je ferme mon œil noir pour me concentrer sur ma vision avec le sharingan, évitant tout biais et je l’aperçois à nouveau sous certains angles. On dirait des marques sous forme de mirages très légers, vacillants, imperceptibles à l’œil classique, déjà pratiquement invisibles au sharingan.
Je me recouche dans le lit en réfléchissant à cent à l’heure. Un sceau ? Je n’ai jamais vu un sceau pareil, je n’ai jamais entendu parler de sceau invisible… je ne comprends pas ce que je vois.
- Qu’est-ce que tu as vu ? s’angoisse-t-elle, inquiète de ma réaction.
- C’est impossible à décrire, mais tu as définitivement quelque chose sur le ventre, réponds-je pensivement.
Elle s’agite subitement pour regarder son ventre sous toutes les coutures et j’arrête rapidement ses mains :
- Ce n’est rien, arrête de paniquer ! dis-je en riant.
- Mais qu’est-ce que c’est ?! s’écrie-t-elle.
- Aucune idée, jamais entendu parler d’un truc pareil. Mais je pense qu’on est au meilleur endroit pour le découvrir, nous en parlerons à Orochimaru, dis-je calmement.
Elle se détend un peu et je pose une main protectrice sur son ventre mais son cœur volète rapidement dans sa poitrine.
- Viens contre moi, ordonne-je.
Elle vient se caler dans mes bras à toute vitesse et je pose mon front contre le sien :
- Arrête de t’inquiéter, au pire ce n’est qu’un sceau, la rassure-je.
- Oui…, répond-elle d’une petite voix préoccupée.
Je la connais et je sais ce qui lui fera oublier cette histoire :
- Hanako ?
- Oui… ? murmure-t-elle, perdue dans ses pensées.
- Je t’aime.
Ses yeux s’allument de leur éclat le plus joyeux et elle m’embrasse fougueusement, m’écrasant contre elle.
*
Nous finissons par sortir de la chambre pour nous doucher en milieu d’après-midi et décidons de passer le reste de la journée dehors afin de respirer un peu l’air frais. Nous nous installons sous un arbre pour lire ensemble, elle s’allonge la tête sur ma cuisse et je m’appuie contre un tronc, absorbé par mes déchiffrages du livre de l’ermite. Nous passons une belle après-midi, prolongeant ce petit temps à deux que nous nous offrons depuis hier soir, savourant notre relation qui a évolué cette nuit avec nos premiers « je t’aime » et je crois que ça nous fait un bien fou de nous retrouver ainsi.
Lorsque la nuit tombe, nous rejoignons le laboratoire histoire de faire acte de présence.
- Hé bien, on ne vous attendait plus, dit Kabuto sans relever la tête de son microscope à notre approche.
- J’ai raté l’entrainement …, commence-t-elle à l’intention d’Orochimaru mais il balaie sa phrase d’un revers de main.
- Observe plutôt les insectes que Kabuto étudie, nous avons découvert qu’ils sont attirés par la chakra, ça peut se révéler utile même si je ne sais pas encore comment.
Elle obéit docilement et je m’approche d’Orochimaru, penché sur un gros grimoire. Je ne sais pas comment aborder le sujet après lui avoir assuré qu’elle n’avait rien, et cela revient à insinuer que je l’ai mieux regardé, ce qui me met extrêmement mal à l’aise. Je ne sais même plus si je le considère comme l’un de mes pires ennemis ou comme le maitre d’Hanako et dans les deux cas, je n’apprécie pas qu’il ait une idée de ce que nous avons fait cette nuit.
Il lève le nez et me regarde avec lassitude. Il sait que je ne lui tourne pas autour par plaisir, et je me décide dans l’intérêt d’Hanako :
- Elle a quelque chose. Sur le ventre, dis-je simplement.
- Je croyais qu’elle n’avait rien…, dit-il avec une pointe d’agacement en claquant son gros livre.
- Oui et bien elle a quelque chose, rétorque-je.
- Je l’avais pourtant bien dit ninja copieur, tu ne crois pas que tu aurais pu vérifier avant ?! siffle-t-il, légèrement en colère.
Je me tais même si j’ai bien envie de lui dire que sa présence malsaine est bien la seule raison qui fait que je n’ai pas pu vérifier avant.
Il se lève et prépare la table en pierre du centre de la pièce, recouverte de livres depuis des mois. Hanako vient s’y installer docilement et relève son haut. Son ventre est constellé de petites marques rouge après notre nuit et je rougis violemment.
Orochimaru lève un sourcil en me regardant, d’un air toujours agacé :
- Hé bien, il aura fallu que tu y regardes de plus près que je ne le pensais pour remarquer quelque chose…, me critique-t-il.
- Ça ressemble à un sceau mais pratiquement invisible, je n’ai jamais entendu parler d’une telle chose, tranche-je pour changer de sujet.
- Tu n’as pas entendu parler de grand-chose à mon échelle, il y a des milliers de techniques dans ce bas monde et ce n’est sûrement pas à Konoha qu’on entend parler de toutes, répond-il simplement.
Il ferme les yeux et effectue toutes sortes de mudra compliqués pendant un certain temps, quand finalement apparaît sur le ventre d’Hanako un sceau bien visible. Je me force à ne pas faire un bond en arrière pour ne pas l’inquiéter mais même Orochimaru reste sans voix.
- Donc… elle n’est pas née avec ? demande-je.
- A priori non…, répond Orochimaru.
- On aurait scellé ce chakra en moi ? Mais quand ? Je n’en ai aucun souvenir, intervient Hanako.
Orochimaru lui lance un regard bizarrement doux :
- Si j’en crois mon expérience des sceaux et le passé de tes parents, je serais tenté de te répondre à ta naissance ma chère…, lui dit-il.
Il se met à faire les cents pas en fixant le sol, les mains dans le dos, il a l’air inquiet et agité, je ne l’ai jamais vu comme ça. Hanako se redresse et observe la marque noire sur son ventre avec de grands yeux affolés :
- Pourquoi ne la voyait-on pas ? demande-t-elle.
- Elle avait subi une technique poussée de dissimulation, j’ai pris du temps à l’annuler, répond Orochimaru.
Il continue de marcher en se parlant plus à lui-même qu’à nous :
- C’est très inquiétant… vraiment très inquiétant… si qui que ce soit aperçoit ce sceau en connaissant ses capacités il risquerait de vouloir lui prendre et la tuerait en le faisant…
J’ai presque envie de rire de l’ironie de ce qu’il vient de dire, sachant qu’il veut lui-même récupérer ce chakra à l’origine et il se tourne subitement vers nous :
- Il faut absolument qu’on le dissimule à nouveau, il n’y a pas d’autre possibilité, ce sceau doit rester entre nous. Il n’y a que moi qui m’emparerait en temps voulu de cette force. Ça risque de me prendre au moins la nuit pour maitriser la technique de dissimulation à laquelle je pense alors laissez-moi, déclare-t-il.
Nous repartons docilement dans notre chambre et elle relève tout de suite son haut pour aller s’observer dans le petit miroir cassé que nous avons installé il y a quelques mois. Elle s’observe sous toutes les coutures en fronçant les sourcils, visiblement ça ne lui plait pas du tout, mais il faut dire que c’est surprenant et ça me fait moi aussi tout drôle de la voir avec un sceau qu’elle n’a jamais eu apparent.
Je viens me caler contre son dos, mon visage contre son cou, pour l’observer avec elle mais elle le cache immédiatement de ses mains :
- Ne regarde pas ça ! C’est affreux, couine-t-elle.
- Mais non… ça ne te va pas si mal…, murmure-je contre sa peau.
Je peux voir à l’éclat de ses yeux que je la rassure déjà un peu et elle enlève timidement ses mains de son ventre :
- Tu crois… ? demande-t-elle, toute hésitante.
- Mais oui… ça te donne même un petit côté sexy…, susurre-je au creux de son oreille en passant une main sur son ventre.
Elle ne peut s’empêcher de rire en se tortillant contre moi et je vois que je l’ai complétement rassurée cette fois. Elle tourne la tête pour me regarder avec ses yeux pleins d’amour et de gratitude :
- Mais qu’est-ce que je ferais sans toi… ? demande-t-elle en baissant doucement mon masque.
- Moins de folies de ton corps, réplique-je.
Elle rit un peu plus tandis que je la soulève rapidement et l’entraîne avec moi.
*
Le lendemain nous sommes tous autour de la table en pierre tandis qu’Orochimaru se concentre. Il fait plusieurs tentatives, toutes aussi compliquées les unes que les autres et finit par réussir sa dissimulation. Si je ne le détestais pas, je le féliciterais sans doute parce que je vois en direct la complexité des techniques qu’il a déployé les unes après les autres pour protéger Hanako.
Avoir appris que ce qu’il y a en elle n’était pas héréditaire a tout de même relancé la curiosité d’Orochimaru qui a immédiatement voulu fusionner avec Hanako afin de voir s’ils pouvaient découvrir d’autres choses à l’intérieur d’elle.
Naruto m’a déjà raconté ses conversations avec Kurama en son for intérieur et je ne trouve pas l’idée d’essayer stupide, en revanche, ils ont prévu d’en profiter pour tenter de faire passer plus de chakra en elle et je m’y suis farouchement opposé mais personne ne m’a écouté. Maintenant que je sais qu’il s’agit d’un sceau, ma pire crainte est qu’ils le brisent, ce qui entrainerait peut-être la mort d’Hanako selon la puissance de ce qu’elle renferme. Ils m’ont assuré que c’était la dernière fois qu’ils faisaient cela mais que l’occasion était trop belle pour la laisser passer et je n’ai pas eu le choix que de me taire lorsqu’Hanako m’a volé dans les plumes alors je boude dans un coin depuis, avec maturité.
Comme la dernière fois, ils s’écroulent de fatigue après leur expérience et Hanako dort jusqu’au lendemain matin à poings fermés. Lorsqu’elle se réveille elle ne sent rien de différent si ce n’est forcément une beaucoup plus grande quantité de chakra et donc plus de puissance.
Ce n’est que dans l’après-midi que nous découvrons une nouveauté, et pas des moindres, lors de leur entraînement de sabre quotidien, alors qu’Orochimaru l’attaque plus rapidement et vicieusement que d’habitude, nos mâchoires se décrochent lorsque sa lame au complet ainsi que ses mains s’illuminent de chakra rose flamboyant.
Je n’imagine même pas la létalité de ses coups avec ce chakra puissant. Même Orochimaru préfère arrêter le combat que risquer de se faire blesser, alors qu’elle n’a pourtant encore jamais réussi à le toucher lors de leurs entraînements.
Elle fonce immédiatement sur moi pour me sauter dans les bras avec sa tête la plus fière :
- Tu as vu ça ?! piaille-t-elle.
- Euh… oui, bafouille-je en jetant un regard ahuri à Orochimaru qui me retourne le même.
Il propose de trouver des cobayes pour expérimenter tout ça, ce qu’elle refuse farouchement avant de lui faire une longue leçon sur l’importance d’une vie humaine qu’il écoute en ricanant. Je le soupçonne de bien aimer lorsqu’elle le réprimande et d’avoir proposé ça uniquement pour qu’elle sorte de ses gonds… ils ont vraiment une relation particulière.
Pendant les dernières heures de l’après-midi, il l’aide à manipuler ce chakra, le faire apparaitre et disparaitre à volonté, sur ses mains, sur sa lame, sur les deux en même temps, mais aussi sur ses kunaï. Elle se sert à priori de son raiton, mais ce n’est pas une technique connue, ça ne pourrait de toute façon jamais l’être puisque c’est son chakra qui s’est déployé tout seul lorsqu’Orochimaru a été plus vicieux dans son attaque. Ce chakra est vraiment fascinant, je n’arrive pas à intégrer qu’il ait une sorte de conscience propre, mais difficile de le nier lorsque des choses pareilles se déroulent sous vos yeux…
Alors qu’elle fait ses exercices contre un clone d’Orochimaru, je la dévore avec les yeux de l’amour et de la fierté. Elle est stupéfiante avec sa lame rose flamboyante qui fend l’air à toute vitesse, précise et létale, ses yeux qui luisent doucement et sa mine concentrée. Elle est devenue excellente et en tellement de domaines… ce n’est plus la ninja qui a quitté Konoha il y a quelques mois…
Forcément, elle est désormais l’élève d’un des trois ninjas légendaires.
Ce constat me donne le tournis, Orochimaru a formé une grosse quantité de disciples, mais il n’y a qu’Hanako qui a pu bénéficier d’un apprentissage aussi large et complet, avec un maitre sincèrement impliqué. Il ne lui a pas simplement appris à se battre et débloqué de la puissance, il lui a tout appris. Et bien que j’aie assisté à tout ça, je ne peux toujours pas croire le niveau qu’elle a acquis ces derniers mois.
Orochimaru interrompt mes pensées en se plantant devant moi :
- Que dirais-tu d’un combat au sabre ninja copieur ?
- C’est une plaisanterie ? demande-je.
- Aurais-tu peur que je ne te tue ? ricane-t-il.
J’hausse un sourcil.
- J’aimerais connaitre ton niveau, précise-t-il.
- Nous nous sommes déjà battus.
- Je sais bien, mais j’aimerais vérifier quelque chose. Un combat sans technique, simplement nos lames. Sinon tu n’as aucune chance face à moi, ajoute-t-il de son ton moqueur.
Je lève les yeux au ciel, m’empare de la lame d’Hanako et effectue quelques mouvements pour chauffer mes muscles. Ça fait si longtemps que je n’ai pas eu de vrai combat que je suis tout excité, je dois bien l’admettre.
- Enlève ton bandeau, ajoute-t-il simplement.
- Tu n’as aucune chance si je l’enlève, fanfaronne-je.
- C’est bien ce que j’espère.
Je découvre mon sharingan et je m’élance contre lui. Dans un premier temps, j’analyse sa façon de se battre, il se débrouille évidemment très bien mais j’estime rapidement être meilleur que lui en combat de lame pure. Il s’abrite trop derrière toutes ses puissantes techniques sans doute, et puis je possède mon sharingan c’est vrai que c’est un avantage énorme. Je vois venir chacun de ses coups au ralenti et je détecte tous ses schémas de combat.
L’affrontement est très rapide, en quelques minutes je pose ma lame sur sa gorge. Je suis tenté une seconde de le tuer mais je me reprends tandis qu’il ricane et qu’Hanako m’applaudit avec zèle en sautillant, toute fière. Orochimaru lui lance un regard presque attendri avant de reposer les yeux sur moi :
- Vous ne devez pas être beaucoup en ce bas monde à posséder un sharingan et maîtriser l’art du sabre à ce point. Je n’en connais que deux pour être précis. J’aimerais beaucoup qu’Hanako t’affronte maintenant que j’ai vérifié ton niveau qui est, je le reconnais, excellent.
Je n’ai pas encore accepté qu’elle vole déjà le sabre d’Orochimaru et se place face à moi avec un grand sourire, m’attaquant directement. Je pare sans problème tous les coups qu’elle tente de m’asséner et elle redouble de vitesse. Je tente une attaque basique qu’elle arrête facilement alors j’en tente une deuxième, puis une troisième et elle arrête tout fluidement. Je complique mes attaques et elle réagit au quart de tour sans se démonter. C’est un plaisir de constater moi-même à quel point elle est devenue bonne, la voir se battre est déjà spectaculaire, mais pouvoir le tester ainsi est incroyable.
Je n’en crois pas mes yeux et je me laisse aller à des techniques plus vicieuses. Nos lames ricochent l’une contre l’autre à une vitesse folle, et j’ai beau lui délivrer certaines de mes attaques les plus rapides et les plus pointues, je n’arrive pas à percer sa défense.
Notre combat parait sans issu, elle ne peut pas me toucher car je suis trop rapide et je ne peux pas la toucher parce qu’elle me voit venir dans son esprit. Je suis presque perturbé de ne pas réussir à la vaincre même en livrant toute mon expertise, je n’ai pas l’habitude qu’on me tienne en respect au combat et encore moins par mon petit ange adoré.
- Frustrant n’est-ce pas ? ricane Orochimaru.
- Surprenant, le corrige-je en tentant encore un coup bas contre elle.
Il soupire en nous observant :
- Ma petite, je crois que je n’ai plus grand-chose à craindre pour ta sécurité au combat, dit-il d’une voix étrange.
Hanako arrête notre combat pour l’observer, aussi étonnée que moi par la pointe d’émotion que nous avons cru déceler dans sa voix et il reprend :
- Je pense qu’entre tes progrès et la protection du ninja copieur, je n’ai plus à m’en faire pour toi. Enfin, quand tu m’auras rendu un parchemin de bonne qualité sur les antidotes de poisons rares évidemment.