LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)
Chapitre 58 : Un homme agaçant
Le jeu commence et il n’est pas facile, nous devons lancer une petite balle dans des verres, pratiquement à l’autre bout du jardin, et ce serait sans doute plus simple pour nous si nous n’avions pas tous quelques verres dans le nez.
Nous sommes trois équipes de trois et nous nous relayons pour lancer, tout se déroule plutôt bien, si ce n’est que Tao est l’un de mes adversaires et qu’il me lance une ou deux piques, mais je l’ignore royalement. Décidemment, il ne deviendra jamais mon ami, plus il boit plus il me regarde d’un sale œil, sans doute vexé par ma rebuffade de tout à l’heure.
Alors que nous attendons notre tour en discutant, je décide de creuser un peu :
- Dites-moi les garçons, l’un de vous deux connait-il une certaine Sun ? demande-je.
- Oui, répond Nanba. Pourquoi ?
- A quoi ressemble-t-elle ? demande-je.
- Euh… je ne sais pas trop…
Autant aller à l’essentiel, ils ne sauront jamais pourquoi je cherche cette fameuse inconnue :
- Je cherche une petite brune, pour une amie, bref. On ne sait pas si elle s’appelle Sun, Irakusa ou Hinari, explique-je.
- Irakusa est blonde, je suis souvent avec elle en mission, répond Shin.
- Hinari est brune, mais je ne sais pas si je la qualifierais de petite, je pense que c’est Sun que tu cherches, répond Nanba.
- Pourquoi cherches-tu cette fille pour ton amie ? s’amuse Shin. Qu’est-ce que tu mijotes encore ?
- Des trucs de filles, tranche-je d’un ton sans appel. Sun est petite ? Petite comment ? Et Hinari ?
- Quelle enquête ! s’amuse Shin.
Mais Nanba veut sans doute se faire bien voir, parce qu’il répond :
- Oui, Sun doit faire ta taille approximativement, Hinari est plus grande, elle doit te mettre au moins quinze centimètre à vue de nez…
- Je vois… murmure-je en cachant ma déception.
Ça me fait quelque chose franchement. Je n’en reviens pas d’avoir ma réponse.
Tout colle, nous mettions en doute que ce soit Hinari, puisqu’il doit l’avoir rencontré avant grâce à Rinko, et c’est Sun la petite brune. Bon sang, ça me fait tout drôle, je crève d’envie de la voir, de voir quelle genre de fille c’est…
- Comment est-elle ? demande-je.
- Sun ? Elle est sympa… je ne sais pas trop quoi te dire, répond Nanba.
Mais Shin, en qualité de meilleur ami, comprend qu’il me faut plus de détails visiblement :
- Je te parle de Sun si tu me dis pourquoi vous la cherchez ! lance-t-il.
Nanba s’éloigne pour faire son tour, alors je donne de quoi faire à Shin :
- Disons que le garçon auquel s’intéresse mon amie a l’air intéressé par Sun, ne m’en demande pas plus, ce ne sont pas tes histoires Shin ! ris-je.
- Je vois ! Et bien… Sun est gentille, assez discrète, ce n’est pas une combattante extraordinaire mais elle se défend… Par contre, je crois qu’elle a quelqu’un… dit-il d’un ton hésitant.
Dernier clou dans mon cercueil, ça me fait un mal de chien, c’est elle, bon dieu c’est elle.
- D’accord, merci Shin, marmonne-je, complétement déçue.
- Ça n’est pas une bonne nouvelle qu’elle soit prise ? demande-t-il.
- Pas vraiment, disons que ça confirme que c’est elle, soupire-je.
- Ah…
Il me dévisage d’un drôle d’air et je prends sur moi pour afficher une tête un peu plus neutre, il me connait bien, j’aimerais qu’il évite de tirer les bonnes conclusions.
- Hanako ! s’écrie Tao.
Je lui lance un petit regard mauvais, Nanba vient de perdre face à lui et c’est donc Tao qui vient de décider de qui doit boire un verre cul-sec. Je m’avance donc pour le siffler en l’ignorant, mais il m’attaque un peu :
- J’ai décidé de te foutre la misère, je te filerai tous les verres que je gagne, fanfaronne-t-il.
- On peut savoir pourquoi ? demande-je en restant calme.
- J’ai bien envie de te voir te détendre, tu m’as l’air bien trop tendue, réplique-t-il.
- C’est ta sale tête qui me tend, rétorque-je.
- Calme-toi ou je m’en charge, siffle-t-il.
- Viens donc t’en charger, si tu crois que j’ai peur de toi ! m’agace-je.
- Tu ferais peut-être bien demi-portion, menace-t-il en approchant.
Je m’apprête à faire un pas vers lui mais Shin me tire par le bras pour me ramener vers eux.
- C’est ça ! Planque-toi derrière tes mecs ! lance Tao.
Je me retourne vivement :
- Je ne me planque derrière personne ! vocifère-je.
- On dirait bien que si !
- Oh ! On se calme là ! intervient Shin d’une voix ferme en me retournant de force.
Un ami de Tao s’occupe de lui et les tensions s’apaisent mais je ronge mon frein :
- Je n’ai pas besoin de toi Shin, il commence vraiment à me taper sur les nerfs celui-là ! fulmine-je.
- Décidemment, il te cherche ce soir… souligne Nanba.
Il raconte à Shin notre altercation du début de soirée et ils conviennent de m’éloigner de lui dès la fin de la partie. Ça me fait rire un peu, j’ai l’impression d’être avec deux pères inquiets :
- Je lui mets la misère en trois secondes chrono, ricane-je.
- Tu es bien sûre de toi, Tao est un très bon élément, me calme Shin.
- Moi aussi, fanfaronne-je.
- Peut-être pas à ce point, glisse Nanba poliment.
- Je vous surprendrais, réponds-je.
Ils échangent un coup d’œil inquiet qui me fait encore plus rire et notre discussion dévie sur mes capacités à priori faible puisque je suis « coincée » à l’hôpital depuis des années.
Je les regarde avec le sourire aux lèvres, peu impactée par leur faible confiance en moi lorsqu’un grand – et sublime – garçon attire mon attention en arrière-plan.
Je retiens un immense sourire de s’épanouir sur mes lèvres à l’approche de Kakashi en regardant ma montre. Ça fait un peu plus d’une heure qu’il est parti subitement, je n’en reviens pas d’avoir eu raison, ça me comble de joie et d’un peu de fierté.
J’hallucine, on dirait qu’il ne peut pas s’éloigner de moi, ou plutôt qu’il ne peut pas s’empêcher de revenir.
Je me décale de mes deux camarades, l’air de rien, en allant me chercher à boire sur la table contre le mur de la maison, pour lui laisser l’opportunité de venir m’embêter. Je m’en régale déjà, il commençait à me manquer.
- Et bien, je te trouve en drôlement bonne compagnie. Si je t’avais laissé trois heures, il y aurait six garçons avec toi ? dit-il avec tension en se servant un verre à son tour.
- Peut-être bien, après tout, le troisième vient de se pointer, dis-je en le désignant.
Il plisse un peu les yeux, sans répondre, et je continue :
- Je peux savoir pourquoi tu reviens encore d’ailleurs ?
- Je m’ennuie, répond-il.
- Je ne suis pas là pour t’amuser, réplique-je.
- Si, ma bouffonne personnelle, dit-il en retenant un sourire.
- Non mais va te faire voir ! m’agace-je directement.
- Arrête de dramatiser, je plaisantais, soupire-t-il.
- Oui et bien je n’ai pas envie de te voir, tu m’as encore dit des méchancetés avant de partir. Je ne sais d’ailleurs même pas pourquoi je te parle alors que nous sommes censés faire comme si nous ne nous connaissions pas ! râle-je.
- Je ne t’ai pas dit de méchanceté, je t’ai dit d’arrêter de croire que le monde tournait autour de toi, tempère-t-il.
- Oui, et que « tu ne savais pas ce que tu foutais encore vers moi », et pourtant, te revoilà, souligne-je.
- Je suppose qu’il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis, répond-il en haussant les épaules.
Je ne réponds même pas, me contentant de le fixer d’un sale air et il rit un peu. Il a l’air de meilleure humeur, sa « boude » lui a fait du bien visiblement.
- Et bien je vais te laisser Kakashi, j’ai deux ravissants jeunes hommes qui m’attendent.
Il leur lance un regard pour les détailler :
- Sérieux, Shin Nibai ? dit-il d’un petit ton mauvais.
- Quoi Shin ?
- Rien… disons que je ne peux pas critiquer Nanba, je sais que c’est vraiment un mec bien. Mais Shin, je m’attendais à des prétendants un peu plus … je ne sais pas… à ta hauteur.
- A ma hauteur ?
- Plus petits, se moque-t-il.
- Je suis sérieuse Kakashi, dis-je avec sévérité.
- Je trouve que tu mérites drôlement mieux que Shin Nibai, je n’approuve pas, répond-il d’un ton léger.
- Je me fiche pas mal que tu approuves ou pas ! m’offusque-je.
Il hausse les épaules, les détaillants toujours mais ma curiosité l’emporte :
- Pourquoi n’approuves-tu pas Shin ? demande-je.
- Je ne sais pas, dit-il en fronçant les sourcils. Je crois que je n’approuverais pas grand-monde, c’est plutôt Nanba le seul que j’approuverais j’imagine…
- Ah bon ? m’étonne-je.
- Je ne peux vraiment pas en dire de mal. C’est un jônin, un bon… et l’homme en lui-même est irréprochable…
- Alors quoi ? J’ai ta bénédiction pour me marier avec Nanba ? ricane-je.
- Je n’ai pas dit ça non plus, je dis juste que j’aurais du mal à lui trouver des contres.
Je l’observe avec un nouvel œil, je ne sais même pas trop ce que je pense de ce qu’il vient de dire. Je crois que ça me rend triste, j’aurais préféré qu’il n’approuve personne finalement, là il souligne juste à quel point il se contrefiche de moi puisqu’il approuve Nanba… et en plus je viens de découvrir l’identité de son inconnue, ça fait beaucoup de mauvaises nouvelles et ma tristesse s’intensifie, libérant de la colère dans mes veines.
Il est drôlement plus facile de m’énerver après lui que d’être simplement triste.
- Dégage de là Kakashi, fiche-moi la paix, marmonne-je en fixant le fond de mon verre.
- C’est toi qui me cherches moustique, je suis venu en paix.
Je relève les yeux pour le regarder froidement :
- Arrête de m’appeler comme ça, vraiment, gronde-je.
- Pourquoi ?
- Parce que tu n’es pas mon ami, tu n’es pas grand-chose finalement, tu es simplement le crétin qui m’a fait mal au cœur hier, je ne veux plus te parler, je t’avais prévenu, je t’avais dit que si on faisait table rase, ce serait fini.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Arrête de dire ça, dit-il d’une voix plus douce.
Ça m’énerve encore plus, il me fait le coup à chaque fois alors qu’il est amoureux de cette foutue Sun ! Il faut qu’il arrête de me donner de l’espoir comme ça !
- Je n’arrête rien, je ne veux plus que tu m’approches Kakashi ! Je t’ai donné un choix, très simple, c’est toi qui as décidé que c’était fini !
- Je n’ai rien décidé du tout ! Tu me donnes un choix aberrant auquel je n’ai qu’une minute pour réfléchir ! se défend-il.
- Quoi ?!
- Mais c’est vrai Hanako, qu’est-ce que tu voulais que je te dise ?
- Que tu ne souhaitais pas faire table-rase ! Pour qu’on continue de se parler ! m’écrie-je.
- Mais enfin, tu as vu le choix que tu m’as donné ! Soit table-rase et plus de contact, soit pas ! Je veux faire table-rase mais je ne veux pas arrêter de te parler pour autant !
Encore une flèche dans mon cœur, il vient de me lancer une vérité au visage qui me remet carrément à ma place. Je lui ai donné un choix ridicule, il a raison, j’étais tellement matrixée par Sakura que suis partie du principe débile qu’il s’intéressait à moi vraiment, alors que c’est très simple.
Il veut être mon ami. Mon ami. Il veut faire table-rase de nos conneries parce qu’il sait très bien qu’il ne s’intéresse pas à moi mais à Sun. Mais ça ne veut pas dire qu’il ne veut pas que nous soyons amis et qu’on ne se parle plus.
J’en reste complétement douchée, et si je n’avais pas autant bu, je suis pratiquement sûre que je pleurerais.
- Alors ? On peut se parler quand même ? demande-t-il timidement.
- Oui, réponds-je d’une voix blanche.
- Tant mieux, à quoi jouez-vous ? demande-t-il poliment.
- Un jeu, réponds-je bêtement, toujours stupéfaite.
- Oui… je crois que j’avais compris, s’amuse-t-il.
Je le regarde comme si j’avais vu un fantôme, je fixe ses beaux yeux, ces yeux qui me bouleversent depuis des semaines et je dois bien avouer que la pilule est vraiment dure à avaler. Je n’arrive même pas à envisager un monde où il ne serait que mon ami platonique, où ses yeux ne me dévoreraient pas du regard comme ils l’ont déjà fait…
Je l’ai déjà tellement dans la peau que c’est terrifiant.
- Ça va moustique ? commence-t-il à s’inquiéter.
- Très bien, articule-je.
- On ne dirait pas.
Il pose ses doigts chauds sur mon front et j’attrape sa main immédiatement pour la retirer d’un geste sec. Je ne veux pas qu’il me touche, c’est remuer le couteau dans la plaie mais il est drôlement étonné par ma brusquerie alors mes deux neurones se reconnectent :
- Tu es brûlant Kakashi, je ne sais pas quelle fièvre tu imagines pouvoir sentir, explique-je d’une voix atone.
- Je ne sais pas, c’était plus pour la blague, tu n’as vraiment pas l’air bien, dit-il doucement.
Nanba et Shin débarquent là-dessus et je les vois comme des sauveurs vu le contexte.
- Ça va Kakashi ? demande joyeusement Nanba.
- Très bien.
Toujours aussi poli.
- Nous n’avons jamais été présentés officiellement commandant, je m’appelle Shin.
Ils se serrent la main et Shin me fixe :
- Je ne savais pas que tu étais amie avec le commandant, grince-t-il d’un ton plus qu’accusateur.
Je le regarde pour essayer de comprendre, mais Kakashi interprète mal sa voix tendue visiblement :
- Et elle n’a pas le droit d’être amie avec qui bon lui semble ? gronde-t-il déjà.
Shin se ratatine sur lui-même :
- Bien sûr que si ! répond-il vivement.
Kakashi le fixe avec hostilité et Nanba entame un sujet de discussion avec le sourire, pour détendre l’atmosphère, monopolisant Kakashi en lui posant des questions.
Shin me lance un regard vraiment intense, il essaie de me dire quelque chose, mais je n’arrive pas à comprendre quoi, alors nous nous lançons dans un dialogue muet, clignant des yeux et haussant les sourcils avec zèle pour essayer de se comprendre ce qui finit par nous faire franchement éclater de rire, interrompant la conversation des deux autres.
Si Nanba nous regarde avec un air amusé, Kakashi est très tendu mais la voix que j’apprécie le moins de la soirée résonne à mes oreilles :
- C’est à vous de jouer ! s’impatiente Tao.
- Je ne joue plus ! râle-je en lui lançant un regard mauvais.
- Alors moi non plus, ajoute Nanba.
- Et moi non plus, dit Shin.
- Non mais, vous ne pouvez pas planter la partie comme ça ! Ça fait un moment qu’on joue ! s’énerve Tao.
- Mêle-toi donc de ce qui te regarde ! On fait ce qu’on veut ! m’énerve-je.
Il approche à pas de loup et je croise les bras, prête à en découdre une bonne fois pour toutes, mais Kakashi se glisse entre nous :
- C’est quoi ton problème Tao ? gronde-t-il.
- Mon problème c’est qu’elle nous plante alors qu’il n’y a plus que quelques verres à finir !
- Et qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu ne peux pas t’en remettre ? feule-je en me plantant à côté de Kakashi.
- Ce n’est pas cool, c’est vrai, intervient Nanba. Nous n’avons qu’à finir la partie, il n’y en a plus pour longtemps.
Il m’énerve à être si conciliant, il n’a pas compris que j’avais des comptes à régler :
- Je ne finirai pas, m’obstine-je en fusillant Tao du regard. Ce n’est pas à ce crétin de décider à ma place de ce que je veux faire !
- Ce quoi ? grogne Tao d’un ton mauvais en avançant encore d’un pas.
Kakashi ne répond pas mais il gronde doucement. Ça me remue des pieds à la tête, ça m’émoustille de l’entendre gronder, déjà parce que j’adore ça, mais surtout parce qu’il prévient Tao de ne pas s’approcher de moi sous peine de mort, et je trouve ça carrément sexy. Je suis cinglée.
Et ça marche en plus, Tao lance un regard à Kakashi qui l’arrête net et je lis au fond de ses yeux à quel point ça lui coûte. J’ai trop bu pour être raisonnable :
- A ce crétin, oui, je te traite de crétin, insiste-je puérilement.
Tao devient vraiment furieux et il fait un pas de plus vers moi, encore une fois arrêté par le grondement rauque de Kakashi qui se tend un peu plus, tandis que j’affiche mon air le plus insolent. Je n’ai déjà pas peur de base, mais alors à côté de mon loup enragé, je n’ai vraiment mais alors vraiment rien à craindre.
- Ça te pose problème ? claironne-je en lançant un regard victorieux à Tao.
- Il ne vaut mieux pas, tranche Kakashi en avançant d’un pas.
- Aucun problème, attend de te retrouver toute seule toi, marmonne Tao.
- Je te prends quand tu veux ! m’écrie-je en sautant en avant pour l’attaquer.
Mais Kakashi m’attrape dans la seconde, m’envoyant fermement en direction de Nanba et Shin avant de se coller contre Tao :
- Tu la menace encore une fois devant moi et je t’arrache la tête ! aboie-t-il.
Nanba, ce petit ange, intervient à toute vitesse, attrapant Kakashi tandis qu’un ami de Tao lui en colle une derrière la tête et le tire avec eux.
Shin est mort de rire, et je le rejoins dans l’hilarité.
- Mais qu’est-ce que tu fous Hana ?! Tu veux déclencher une guerre ?! se marre-t-il.
- Pas une guerre, un combat, je le termine ! dis-je en riant comme une dingue.
- Tu parles ! Mais avec le commandant derrière toi, tu ne risques pas grand-chose. Tu le connais bien ?
- Ça va… mais pourquoi ? C’était quoi ce regard tout à l’heure ? chuchote-je.
- Il fait partie des gens qui décident ou non de soumettre mon nom au conseil pour devenir jônin, m’explique-t-il rapidement.
- Je n’avais pas fait le lien ! m’exclame-je avec force.
- Chut ! Bon sang Hana tais-toi ! Mais si tu le peux, vante-moi, ajoute-t-il rapidement à voix basse en voyant Kakashi et Nanba qui reviennent.
- Promis ! chuchote-je.
Il me fait un sourire conspirateur que je lui rends tandis que Nanba calme Kakashi d’une voix posée, lui rappelant que la violence ne résout rien, et je ris encore en voyant la tête de Kakashi, qui n’écoute pas un mot du saint Nanba.