LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)

Chapitre 61 : Le temps d'une nuit

4064 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 19/07/2025 09:12

Chapitre 61 : Le temps d’une nuit


Je suis d’un calme absolument olympien. Depuis qu’il m’a embrassée, je suis apaisée jusqu’au fond de mon cœur et je suis en mesure de l’aider, parce que je sais qu’il panique, je sais qu’il se flagelle, qu’il pense que ce que nous venons de faire est ignoble. Mais ça ne l’est pas, ce que nous venons de faire est à mes yeux la chose la plus juste et qui a le plus de sens que tout ce que nous avons fait depuis que je le connais. S’il ne peut pas gérer, alors il peut compter sur moi sur ce coup.

J’attrape doucement ses poignets pour retirer ses mains de son visage :

-         Ça va aller Kakashi, je te jure que ça va aller, le rassure-je d’une voix douce.

Il me lance un regard d’une tristesse infini, fronçant les sourcils, encore plus chamboulé :

-         Regarde-toi… je t’envoie te faire voir comme un connard hier soir, je te fais pleurer, je te crie dessus et tu viens encore me réconforter… dit-il d’une voix brisée.

-         Evidemment, réponds-je avec douceur.

-         Mais pourquoi ? murmure-t-il.

-         Tu es quelqu’un de bien Kakashi, je le sais, je sais que tu peux être l’une des personnes les plus adorables au monde… tu as beau me crier dessus, m’en faire voir de toutes les couleurs, tu reviens toujours, et je sais que tu reviens, je t’attends même. Peu importe ce que je t’ai dit, je sais que je t’attendrai, à chaque fois, dis-je avec aplomb.

-         Mais pourquoi supportes-tu tout ça ? répond-il à mi-voix.

-         Parce que tu en vaux le coup, largement, chuchote-je en baissant le regard par timidité. 

Un petit blanc accueille mes paroles et il détache ses poignets de mes mains. Je crois qu’il s’en va, mais il me prend dans ses bras, calant sa tête au-dessus de la mienne en me serrant :

-         Je ne vous mérite pas, ni l’un ni l’autre. Je ne mérite pas ta gentillesse Hanako, je ne la mérite pas depuis le premier jour, je ne comprends pas pourquoi tu es toujours là… tu mérites tellement mieux que ça. Je suis du plus profond de mon cœur désolé pour ce que je t’ai dit vendredi soir, j’étais vraiment retourné, en colère… Ça ne m’excuse pas…

Je relève la tête, toujours lovée dans ses bras pour le regarder :

-         Pourquoi m’as-tu fait ça ? Je… Je n’ai pas compris ta virulence… ? demande-je d’une voix fluette.

Il pince les lèvres, soupesant le pour et le contre en me regardant avant de choisir l’honnêteté :

-         J’étais jaloux, jaloux que tu aies passé la nuit avec Rinko. Ça m’en rendu cinglé, je n’ai aucun droit d’être possessif avec toi comme je le fais, mais je n’arrive pas à faire autrement… j’ai … besoin de t’avoir près de moi, juste à moi… J’ai réussi à intégrer ta drôle de relation avec Rinko, mais là, ce cap-là… ça a été… très dur. Je suis tellement désolé… tellement désolé Hanako…

Ma bouche s’entrouvre sous la surprise mais un feu d’artifice éclate dans mon cœur lorsqu’il me confirme que Sakura avait visé juste. Il tient à moi, vraiment, je ne sais pas dans quelle mesure mais visiblement ce qu’il ressent pour moi se rapproche plus de ce que je ressens pour lui que d’un jeu comme je l’en ai accusé.

Des rires joyeux éclatent lorsque quelques personnes sortent de la maison en titubant et il se détache une seconde fois de moi, tendu au maximum, aux aguets comme jamais. C’est insupportable, comment le monde peut-il continuer de tourner, comment cette soirée peut-elle continuer alors que nous sommes là, à cœur ouverts, plongés dans nos révélations.

-         Il faut que je m’en aille… chuchote-t-il en regardant les nouveaux venus qui rient.

-         Non, je t’en prie, ne me laisse pas, pas comme ça, pas après ça, supplie-je.

Il reporte son regard sur moi, il a vraiment l’air coupable :

-         Je suis désolé Hanako, mais je ne peux pas rester, je ne peux pas rester au milieu de tous ces gens, risquer de recommencer à te prendre dans mes bras et que Rinko débarque ou que quelqu’un lui dise quelque chose… je ne veux pas encore te faire du mal, je ne veux pas que tu penses que je te « plante » mais … je … je…

Il prend sa tête dans ses mains, les yeux dans le vague et je réalise que je ne peux pas le laisser rester une minute de plus. Quelle torture, il est en train de se torturer pour de bon, il regarde autour de lui comme un animal, analysant probablement chaque fenêtre, sans doute complétement stressé d’y voir Rinko… il ne peut pas tout gérer d’un coup, il ne peut pas surveiller Rinko, enregistrer notre baiser et continuer de parler avec moi de ce qu’il ressent, c’est tellement trop pour lui, je n’en reviens même pas qu’il soit encore là.

-         Rentre chez toi Kakashi, murmure-je.

Il me regarde avec crainte, essayant de comprendre si je lui en veux. J’ai envie de le toucher, de lui prendre la main, de lui montrer à quel point je ne lui en veux pas mais je ne peux pas lui ajouter ça en prime alors je me contente de mes mots :

-         Je t’assure, je comprends, rentre chez toi. On discutera de tout ça quand nous serons seuls, le rassure-je avec mes yeux les plus gentils.

-         Tu es un ange Hanako, un vrai ange tombé du ciel dans ma vie… souffle-t-il.

Je lui souris tristement et il disparait dans la nuit, me laissant meurtrie par son départ, mais comblée par son baiser tandis que je me décide à retourner à la fête.

A peine ai-je mis un pied dans la maison que je réalise deux choses. La première, que j’ai très bien fait de renvoyer Kakashi chez lui et je suis soulagée de me dire qu’il doit déjà s’apaiser. La deuxième malheureusement, c’est que je n’aurais jamais dû le laisser partir sans moi.

Je ne tiens même pas deux minutes, deux longues minutes où son absence me fait un mal de chien, où je ne pense qu’à lui et à notre étreinte comme si rien d’autre n’avait d’importance et sincèrement, je ne suis pas sûre que quelque chose ait réellement plus d’importance que ce moment désormais. J’ai l’impression qu’il y a un avant et un après, que ma vie vient de changer du tout au tout sans que j’arrive à comprendre exactement pourquoi, que je ne vois plus ce qui m’entoure de la même façon, tout est différent alors que tout est exactement comme avant notre baiser autour de moi.

C’est vertigineux, puissant, remuant, je ne comprends rien à ce qu’il se passe en moi mais je sais une chose, c’est que j’ai besoin de lui.

 Je prends donc ma veste et je pars à toute vitesse, survolant les rues en direction de chez Rinko.

*

Je me retrouve là-bas une dizaine de minutes plus tard, dans le silence absolu de la nuit, uniquement perturbé par mon cœur qui volète comme un oiseau en cage.

Je sais qu’il habite juste à côté de chez Rinko, alors je m’enfile dans les bâtiments alentours pour regarder les noms sur les boites aux lettres, les jambes tremblantes.

Je me pose cent questions à la seconde, j’ai peur de le déranger, peur d’être intrusive, je n’en reviens pas d’avoir l’audace de me pointer chez lui au milieu de la nuit. Mais je ne peux pas faire autrement, je ne peux pas ne pas le voir, je ne peux pas mettre un arrêt aussi brutal à cette soirée. J’ai envie de l’embrasser depuis tellement longtemps, je ne peux pas croire que ce soit fait tout comme je ne supporte pas que ça ne recommence pas. C’était trop court, je n’en ai pas assez profité.

Mes yeux tombent sur son nom et un coup d’adrénaline me secoue tandis que je file à la porte indiquée, sur laquelle je toque faiblement, complétement fébrile. Je compte les secondes dans ma tête pour essayer de me calmer lorsqu’il ouvre.

Dès qu’il me trouve sur le pas de sa porte, c’est la surprise qui l’anime :

-         Mais qu’est-ce que tu fais là ? demande-t-il bêtement.

-         Je ne pouvais pas rester loin de toi, murmure-je.

Il lance un coup d’œil inquiet dans le couloir et je le rassure :

-         Je n’ai dit à personne que je partais, je ne suis même pas censée savoir où tu habites, personne ne peut savoir que je suis là, chuchote-je.

-         Vraiment ? demande-t-il.

-         Oui… il n’y a plus que toi et moi, réponds-je.

Il hausse les sourcils, affichant toujours son air surpris.

J’espère ne pas me tromper, j’espère que j’ai vu juste et que je le connais suffisamment, qu’il va se rouvrir maintenant qu’il n’a plus à gérer les éléments extérieurs parce que j’ai vraiment trop besoin de parler avec lui.

Et j’en soupirerais presque de soulagement lorsqu’il me tend une main hésitante, que je saisis tandis qu’il m’attire dans ses bras, chez lui, refermant la porte derrière moi. En une seconde, je me retrouve à nouveau calée contre lui, lovée contre son torse, sauf que cette fois je sais que personne n’interrompra ce moment et c’est incroyable.

-          Je suis désolé Hanako, je suis tellement désolé, je t’en prie, pardonne-moi, pardonne tous mes comportements, pardonne ma méchanceté, mes piques, mon sale caractère… chuchote-t-il.

Son ton est pressé, plein de souffrances et il me serre fort contre lui :

-         Je te jure que te faire du mal est la dernière chose que je veux au monde. Quand j’ai vu ton visage dans la cuisine… quand j’ai eu l’impression que je te faisais peur… je ne peux pas le supporter, je te l’ai déjà dit, je veux être une zone de sécurité pour toi, je veux que tu saches que tu peux compter sur moi en tout temps, c’est ma priorité absolue. Et je sais que vendredi soir, j’ai failli à ça, tu n’as pas pu compter sur moi, je t’ai demandé de partir, si tu savais comme je m’en veux Hanako !

Il détache mon visage de son torse pour me faire le regarder en face, les mains calées sur mes joues, les yeux humides de larmes.

-         Je te pardonne, murmure-je.

-         Je suis venu tu sais, chez toi, ajoute-t-il à voix basse.

-         Comment ça ?

-         Je suis parti deux minutes après vous, je suis immédiatement venu chez toi, je ne supportais pas de t’avoir fait pleurer, de t’avoir dit tout ça … Mais il y avait Sakura, je ne savais plus si je devais toquer ou partir et vous laisser toutes les deux… J’ai tourné cinq minutes devant ta porte mais je ne… je ne me sentais pas de te … d’être comme ça avec toi devant elle. Alors je suis parti, en me disant que tu étais entre de bonnes mains et que tu ne voudrais probablement plus jamais me revoir.

-         Tu étais là… articule-je, complétement abasourdie.

-         Evidemment, mais comment peux-tu croire que je t’ai fait une chose pareille sans rappliquer dans la seconde ! répond-il vivement. C’est toi-même qui l’as dit tout à l’heure, je reviens toujours.

Je souris comme une idiote, posant mes mains sur les siennes, toujours posées sur mes joues :

-         Je ne sais pas Kakashi, maintenant que tu le dis, j’aurais dû m’en douter, réponds-je avec douceur.

Et c’est vrai, alors que j’ai pu prédire presque à la minute ses agissements de ce soir, comment ai-je pu croire qu’il ne viendrait pas… La réponse est évidente, si j’avais été seule, j’aurais su.

-         C’est parce qu’il y avait Sakura, murmure-je en fronçant les sourcils. Et il faut dire que tu n’avais jamais été aussi méchant, ça n’aide pas.

Il pose ses lèvres contre mon front avec force pour m’embrasser avant de murmurer contre :

-          J’aurais dû venir, j’aurais vraiment dû me foutre de la présence de Sakura. Pardonne-moi Hanako, je t’en prie.

-         Kakashi, je t’ai dit que je te pardonnais, souligne-je.

Il me regarde dans les yeux pensivement :

-         C’est moi qui ne me pardonne pas, répond-il finalement.

-         Alors pardonne-toi, insiste-je.

-         Je ne recommencerai plus Hanako, c’est terminé. Je te promets que je ne te ferai plus jamais un coup pareil, que je ne serai plus jamais méchant, que je ne te prendrai plus jamais la tête, dit-il d’une voix grave.

-         Comment peux-tu en être aussi sûr ? demande-je.

-         Parce que tu sais maintenant, tu sais pourquoi je réagis aussi mal, pourquoi je me comporte comme un con avec toi. Je ne peux plus me cacher, ni tenter de te faire croire que je ne t’apprécie pas, c’est terminé, c’est libérateur, chuchote-t-il.

Je souris, de plus en plus happée par ses lèvres qui m’appellent.

-         Je le savais Kakashi, je savais que tu n’étais pas comme ça, que tu mettais un masque de méchanceté… Je n’ai jamais pu croire à ta comédie, à tes yeux furieux, à tes paroles dures…

Il me sourit à son tour, un beau sourire remplit de douceur :

-         Tu es un ange Hanako, un vrai, insiste-t-il.

-         Je ne suis pas un ange.

-         Tu es assurément le mien, répond-il.

Il se penche vers moi et mon cœur bondit dans ma poitrine lorsqu’il m’embrasse une seconde fois. Il m’embrasse avec toute sa douceur, finissant d’assoir ses propos, de réparer mon cœur, de me convaincre qu’il sera gentil désormais et je le crois.

J’ouvre des yeux frustrés lorsqu’il s’éloigne de mes lèvres :

-         Il faut que tu partes … murmure-t-il sans me lâcher.

-         Pourquoi ? couine-je.

-         Parce que même si tu sais, ça ne change rien à la situation, ça ne change rien au fait que je ne peux pas faire ça à Rinko, je ne veux pas être ce genre d’homme, il a une confiance aveugle en moi… reprend-il en se torturant à nouveau.

-         Tu veux vraiment que je m’en aille ? demande-je.

-         Pas du tout, mais il le faut, répond-il.

Je mordille ma joue en l’observant, je ne peux pas partir, je ne veux pas, j’ai trop besoin de lui, de ce moment, de cette douceur, de ce bonheur. Je me hisse sur la pointe des pieds pour l’embrasser et il me laisse faire, se plongeant dans notre étreinte une troisième fois, me caressant la joue de son pouce.

-         Laisse-moi rester, murmure-je. Nous avons déjà fauté Kakashi, nous avons déjà dépassé les bornes de toute façon… Ce n’est pas ce que tu veux ?

-         C’est un rêve pour moi Hanako, un doux rêve mais un rêve quand même, ça ne peut mener à rien, ce n’est pas possible, répond-il tristement.

-         Alors si c’est un rêve, laisse-nous cette nuit. Laisse-nous cette nuit sans culpabilité, sans regards indiscrets, sans personne qui ne vienne toquer à ma porte ou ouvrir notre tente, chuchote-je.

Il sourit faiblement mais ne me dit pas non, alors je continue :

-         Laissons-nous juste une nuit pour nous embrasser, nous câliner, profiter de notre lien si particulier, je t’en prie. Personne ne sait que je suis ici Kakashi, personne ne le sait, ça peut rester entre nous, tu peux me faire confiance.

-         Personne ne sait ? murmure-t-il.

-         Non, il ne viendra jamais me chercher ici, il n’en saura rien, répété-je. Et le rêve prendra fin demain matin. Ce n’est qu’un rêve, laisse-nous le vivre.

Il fronce les sourcils en parcourant mon visage de ses yeux admiratifs :

-         Tu mérites tellement mieux que ça Hanako, tellement mieux qu’une nuit sans lendemain, tu mérites qu’on t’aime et te vénère toute une vie. Pas quelques baisers volés et un retour à la réalité…

-         Et ce n’est pourtant pas ce que j’ai Kakashi, personne ne m’aime, ce n’est pas parce que tu me rejettes ce soir que Rinko se pointera avec une bague devant ma porte demain matin. Alors arrête de croire qu’il est mon prince charmant et que nous finirons heureux, qu’il s’occupera de moi comme il faut pour le restant de mes jours. Si tu penses vraiment que je mérite qu’on m’aime et me vénère toute une vie mais que nous n’aurons rien de plus qu’une nuit, alors aime moi et vénère-moi cette nuit. Si tu en as envie alors offre-moi ce rêve avec toi.

Cette fois, c’est lui qui plonge sur mes lèvres et j’en couinerais de bonheur. Il tend simplement le bras pour fermer sa porte à clé avant de me prendre contre lui comme tout à l’heure, m’enveloppant comme dans un cocon. Je sens ses barrières qui tombent maintenant qu’il se sent en sécurité, maintenant qu’il écarte sa culpabilité le temps d’une nuit. 

Ses baisers sont différents, bien meilleurs que tout à l’heure, il se jette corps et âme à son tour, comme moi lorsque j’ai baissé son masque à la soirée, cette fois c’est lui qui me témoigne une confiance aveugle.

Ses mains me caressent, son odeur m’enivre, sa langue me chatouille, son souffle mon berce.

Je suis vraiment dans un rêve, quel mot bien choisi pour ce qu’il se passe ici. Je pourrais l’embrasser pendant des heures, des jours même, je pourrais passer ma vie à ça. Sa main passe dans mon dos nu, déclenchant des vagues monumentales de frissons avec lesquels il joue, dessinant ma colonne vertébrale avec tendresse, remontant jusqu’à ma nuque où ma chair de poule envahit mes épaules, rendant ma peau plus sensible que jamais.

Il se détache une seconde de moi avec un beau sourire, glissant ses doigts sur mon bras, admirant la trainée qu’il y laisse :

-         Je pourrais passer des heures à jouer avec tes frissons, murmure-t-il.

-         Ma peau ne réagit comme ça qu’avec toi … dis-je en rougissant un peu.

Il se mord la lèvre en souriant, les yeux toujours rivés sur ma peau et je suis subjuguée par son petit air profondément heureux, comme si je lui avais fait un compliment.

C’est comme une flèche tirée en plein dans mon cœur, une bouffée d’émotion m’envahit des pieds à la tête lorsque je vois sa moue adorable et je prends presque peur de la puissance des émotions que je ressens pour lui en cet instant.

Je me jette à sa nuque pour l’embrasser, et il m’attrape en souriant contre mes lèvres, serrant mon dos dans ses bras protecteurs.

Il m’emmène jusqu’à son lit, simplement pour s’y assoir, et je me retrouve à califourchon sur ses cuisses, savourant le bonheur de pouvoir l’embrasser toute une nuit, qu’il ne soit rien qu’à moi, ça me parait trop beau, c’est effectivement un rêve.


* * * * * * * * * * * * * * * *


(Pour ceux que ça intéresse, le chapitre suivant sur la première nuit de Kakashi et Hanako sera publié ce soir ! )


Le chapitre suivant est classé +18 car il contient des parties osées et/ou du lemon, mais il peut être sauté si vous ne souhaitez pas lire des chapitres lemon. Je m’arrange pour qu’ils avancent le moins possible l’histoire afin que vous ne ratiez pas grand-chose.




Laisser un commentaire ?