LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)

Chapitre 67 : La basse-cour de Konoha

4402 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/07/2025 11:01

Chapitre 67 : La basse-cour de Konoha


Je m’éloigne, complétement déconfite, faisant semblant de ne pas entendre Rinko m’appeler, et je parcours un peu nos rangs à la recherche d’un visage connu mais il n’y en a pas. Il n’y a même pas Nanba, le seul que je connais à peine est Hokuto mais nous nous sommes parlé une minute maximum avant que Kakashi ne nous interrompe samedi soir.

J’observe Sun qui discute avec quelques hommes, la détaillant des pieds à la tête avec mauvaise humeur et elle croise encore mon regard désagréable, tournant vivement la tête. Je vais finir par vraiment lui faire croire que je la déteste… Enfin bon, je la déteste.

-         Salut toi ! s’exclame Sakura en sautant à côté de moi.

-         Mais qu’est-ce que tu fais là si tôt ? m’étonne-je.

Elle éclate de rire et j’aperçois son sac à dos en ouvrant des yeux ronds.

-         Je viens avec vous ! Surprise ! pouffe-t-elle.

-         Oh mon dieu ! Tu plaisantes ?! m’exclame-je en m’agrippant à son bras, soulagée dans la seconde.

-         Et non ! Quand j’ai vu ta tête hier, je me suis dit que je ne pouvais décemment pas te laisser partir sans au moins essayer de venir te tenir compagnie ! Alors j’ai foncé chez Minato hier soir, je lui ai dit que j’avais vraiment besoin d’une mission pour mettre un peu d’argent de côté, s’il n’avait pas quelque chose à me proposer qui nécessiterait peut-être la présence d’un médecin… Puisqu’on avait appris que la mission était plus sensible que prévu, je me suis dit qu’il ne cracherait pas sur un second médecin !

-         Oh mon dieu mais quel génie ! m’exclame-je.

-         Je sais. Bon allez, présente-moi voir un peu nos ennemis, glousse-t-elle.

Je lui montre Sun et elle l’observe un peu :

-         Oui bon, elle ne casse pas trois pattes à un canard… commente-t-elle.

-         Elle est loin d’être vilaine, souligne-je.

-         Elle est loin aussi de t’arriver à la cheville, sérieusement, ça me passe au-dessus, comment a-t-il pu flasher sur cette fille… ?

-         Sakura… la gronde-je, heureuse malgré tout.

-         Franchement elle a l’air chiante comme la pluie, ajoute-t-elle.

-         Sakura ! Arrête ! glousse-je.

-         Mais quoi ? Je suis honnête ! Si c’était une bombe je te le dirais !

-         Oui et bien Madame « Je ne casse pas trois pattes à un canard » a quand même réussi à faire tomber à la renverse notre commandant, râle-je.

-         Tu parles, plus je la regarde plus je me dis que c’est dans la poche. Bon sang, il a passé une nuit avec toi, comment pourrait-il persister dans son obsession pour Madame Canard, soupire-t-elle.

-         Surtout que Madame Canard est prise, argumente-je.  

-         Bon, et notre folle dingue c’est laquelle ? reprend Sakura en parcourant nos camarades des yeux.

-         A ton avis ? soupire-je.

Elle se retourne pour observer mes garçons :

-         La grande dinde accrochée à Kakashi et Rinko en même temps je présume ? rit-elle.

-         Sans doute. Et puisque nous sommes dans le champ lexical de la basse-cour, le pigeon est par ici, dis-je en lui désignant Tao.

-         Et bien, on ne va pas s’ennuyer ! se marre-t-elle.

-         Avec toi, c’est clair que non. Je suis trop heureuse que tu sois là Sakura, vraiment.

Elle me fait un beau sourire et nous discutons joyeusement de notre petite basse-cour en construction.

-         Attention, coq de combat en approche, marmonne-t-elle entre ses dents.

J’éclate de rire et Kakashi nous rejoint :

-         Qu’est-ce que tu fiches là toi ? demande-t-il à Sakura.

Il feint la mauvaise humeur, mais ça ne trompe personne, il est heureux de la voir.  

-         Je m’incruste Kakashi senseï ! dit-elle joyeusement.

-         Je vois ça, comme si nous n’étions pas assez nombreux, répond-il.

-         Je n’avais pas envie de laisser Hanako en votre mauvaise compagnie, après votre crise de vendredi soir, je me suis demandé si elle reviendrait vivante de sa mission, siffle-t-elle avec un regard sévère.

Elle me fait rire et Kakashi me lance un petit regard taquin :

-         Et ça te fait rire toi ? demande-t-il.

-         Oui ! glousse-je.

-         Sache Sakura, que je me suis excusé platement auprès d’Hanako, et il me semble qu’elle m’a pardonné, ajoute-t-il en me lançant un regard plus timide.

-         Evidemment, tu le sais bien, affirme-je en lui sortant un regard de biche.

Nos yeux s’accrochent avec douceur mais Sakura interrompt le moment :  

-         Je ne suis pas sûre d’être d’accord avec ça, vous avez intérêt à montrer patte blanche devant moi cette semaine Kakashi senseï, sinon je la convaincrai de vous rayer de son répertoire, fanfaronne Sakura.

-         Parce que tu imagines avoir tant d’influence ? raille-t-il en la regardant de haut.

-         Elle en a bien assez figure-toi ! interviens-je avec une petite attitude de défi.

-         Je tâcherai de montrer patte blanche alors, reprend-il.

Je suis toute contente, j’en roucoulerais, mais mon moral retombe à l’approche de Sun :

-         Je voulais te remercier Kakashi, Minato a déjà validé mon nouveau rapport, dit-elle.

-         Il n’y a aucun souci, n’hésite pas à me redemander en cas de problème, répond-il.

Je sais qu’il sourit, je le connais assez pour le savoir malgré son masque désormais, mais j’espère qu’elle n’en a pas la moindre idée.

-         Et bien en fait, j’avais quelques questions, le départ va être donné alors je voulais savoir si je pouvais te les poser en chemin ? demande-t-elle.

-         Evidemment, répond-il tout de suite.

Je me décompose complétement et Minato donne effectivement le signal du départ, Kakashi et Sun s’élançant ensemble sous mes yeux déconfits.

Nous nous mettons en route, vers l’arrière du groupe, à observer leur conversation que nous n’entendons malheureusement pas.

-         On s’en fou Hana, glisse Sakura.

-         Je sais bien, j’essaie de garder la face, réplique-je.

-         Au moins, on va bien se marrer grâce à la dinde d’Hinari, me réconforte-t-elle.  

Et effectivement, nous passons une bonne partie de la matinée à rire comme des démons des tentatives désespérées d’Hinari d’obtenir l’attention de Kakashi, interrompant toutes les cinq minutes sa conversation avec Sun. 

Nous plaisantons aussi des noms d’oiseaux que nous trouvons à nos camarades, décrétant que si Kakashi est le coq de combat, Rinko est clairement le paon d’ornement, qui serpente d’un groupe à l’autre avec sa belle queue colorée (son sourire) pour séduire tout le monde.

Le trajet qui aurait été un cauchemar sans sa présence en devient vraiment agréable. Tout me parait moins grave avec elle à mes côtés, je sais que je ne serai pas seule dans un coin à ronger mon frein, que nous rirons quand même malgré la présence de Sun, que nous pourrons commenter les comportements lunaires d’Hinari, que je serai dans sa chambre… C’est vraiment chouette.

Rinko se joint à nous vers midi, et il rit aux éclats lorsque Sakura lui explique rapidement que nous nous amusons à trouver des surnoms à nos camarades et qu’il est déclaré comme le paon. Evidemment, il joue tout de suite avec nous, rentrant les deux pieds en avant dans nos gamineries.

Il attrape ma main un peu timidement et je le laisse faire, parce que je suis verte de jalousie de voir Kakashi et Sun toujours fourrés ensemble.

En début d’après-midi, nous arrivons au bord de la mer où un bateau nous attends pour gagner la grande île du pays des fleurs. Nous arriverons en début de soirée sur place, alors quelques heures de navigation nous attendent.

Nous nous installons tous dans une grande pièce de la cale, pas fâchés de nous reposer un peu et la majorité de nos camarades s’installent à une table pour jouer à un jeu de cartes, auquel participe Sakura.

Je l’observe depuis un siège, dans un coin. Rinko est évidemment le maitre du jeu, focalisant l’attention sur lui, comme d’habitude. Sun discute avec un ninja dans un coin mais je ne vois pas Kakashi. Puisque Minato est absent lui aussi, je suppose qu’ils s’entretiennent quelque part tous les deux.

J’ai déjà reçu quelques regards mauvais de Tao, mais il reste pour l’instant à distance de moi, je me doute que ça partira en vrille à un moment donné entre nous, ça me parait inévitable mais je m’en moque, il ne me fait pas peur et j’ai plutôt hâte de lui mettre une raclée qui le fera se questionner sur mes capacités jusqu’à la fin de ses jours.

Je lis quelques heures mais l’ambiance est tellement étouffante que je décide d’aller prendre l’air sur le pont en fin de journée.

L’air marin me fouette les joues et je m’approche joyeusement de la barrière pour regarder les flots qui tourbillonnent contre la coque du bateau. J’aperçois même quelques dauphins qui nous suivent et je me perds dans leur contemplation quelques temps, un sourire aux lèvres, profitant également du coucher de soleil au loin sur l’horizon.

Je suis heureuse, vraiment. J’ai l’impression que ma vie n’a jamais été aussi douce qu’en ce moment, c’est drôle de me dire qu’il y quelques mois, ni Sakura, ni Rinko, ni Kakashi n’étaient dans ma vie.

Ma relation avec Sakura ne fait que croitre, nous devenons plus proches à chaque jour qui passe. Je ne sais pas trop où j’en suis avec Rinko, mais je sais que j’aime l’avoir dans ma vie, j’aime vraiment ce garçon et passer du temps en sa compagnie, nous avons vraiment bien rigolé tous les trois tout à l’heure, de toute façon il me fait toujours mourir de rire.

Et Kakashi… que dire de Kakashi… Il y aurait trop à dire, notre relation est un vrai grand-huit, mais il me fait vivre et aimer la vie à deux-cents pour cent.

Je soupire un peu, hypnotisée par les rayons orangés du soleil couchant.

Une tête se pose sur mon épaule et je ne peux pas résister, je souris. Evidemment que je souris.

-         Tu m’as l’air bien pensive, murmure Kakashi.

-         J’admire le paysage, réponds-je.

Il pose ses mains sur la rambarde de chaque côté des miennes, me coinçant contre la barrière et je sens la chaleur de son torse contre mon dos. Qu’est-ce qu’il est câlin depuis deux jours décidemment !

-         Et qu’est-ce que tu admires ? demande-t-il.

-         Le soleil, les dauphins… la fin d’une journée…, réponds-je pensivement.

-         Quelle mélancolie… On dirait presque moi, souffle-t-il en riant un peu.

Je ris avec lui :

-         Tu étais avec Minato ? demande-je.

-         En effet, répond-il.

Il glisse son nez contre ma gorge et mon cœur accélère un peu lorsque je sens qu’il a baissé son masque, son souffle me chatouille, réveillant ma peau, et il pose un baiser au creux de ma nuque.

-         De quoi parliez-vous ? demande-je pour me distraire de mon trouble.

-         De toi, avoue-t-il.

-         Tu essaies encore de comprendre pourquoi je participe à la petite expédition à Kiri ? demande-je d’une voix mutine.

-         Oui, mais j’essaie surtout de t’en soustraire. Minato ne lâche rien, ça m’agace un peu, il ne veut toujours pas me dire à quoi tu peux bien servir là-bas, gronde-t-il.

-         Je suis là pour te protéger, plaisante-je.

-         Pfff… pouffe-t-il au creux de ma gorge. Dis-moi la vérité moustique !

-         Vraiment, je suis la meilleure combattante du village, Minato sait que tu serais fichu sans moi, plaisante-je encore.

-         Tu m’énerves, murmure-t-il contre ma peau.

Il frotte encore un peu son nez et je frémis lorsqu’il pose un deuxième baiser furtif sur ma gorge.

-         Si tu m’avais dit que ce serait ça « être amis », je t’aurais moins embêté… murmure-je en rougissant.

-         Ce n’est pas ça que je sous-entendais, soupire-t-il. Mais … je ne peux pas m’en empêcher, c’est insupportable.

-         Ne t’en empêche pas, ronronne-je.

Il m’embrasse encore, plusieurs fois, remontant doucement vers mon oreille comme j’aime qu’il le fasse et mon corps s’impatiente déjà, chauffant sous ses lèvres.

-         Tu as eu une jolie fleur, commente-t-il.

-         Je… oui… bafouille-je.

-         Il est vraiment trop doué, il m’agace lui aussi, ajoute-t-il à voix basse.

-         Tu es amplement plus doué que lui, je t’assure, réplique-je vivement.

-         Dans quel domaine ? me taquine-t-il.

Je rougis en baissant le nez, timide :

-         Tous, réponds-je.

-         Pourrais-tu être plus précise ? Cite-moi un domaine où je suis plus doué que lui, continue-t-il de son ton d’enfant pas sage.

-         Kakashi…, pouffe-je.

-         Allez, juste un seul, fais-moi plaisir, insiste-t-il en souriant contre ma peau.

-         Tu le sais très bien … murmure-je en me mordant la lèvre.

-         C’est tout de même plaisant à entendre, souligne-t-il.

-         Les câlins, chuchote-je.

Il passe ses bras autour de moi, me serrant contre son torse :

-         Ces câlins ? demande-t-il avec une innocence amplifiée.

-         Les câlins d’adultes, précise-je d’une petite voix gênée.

-         Oh…

Il embrasse encore mon cou, aspirant ma peau entre ses lèvres et je ferme les yeux en souriant avec béatitude. Il se déplace encore jusqu’à mon oreille, prenant le temps de me mordiller au passage et mon corps ne devient que sensations, je me perds dans mes souvenirs délicieux et mon souffle s’affole.

-         Ces câlins-là… ? murmure-t-il lorsqu’il atteint le creux de mon oreille.

-         Tu es impossible, soupire-je.

-         Je sais.

Il croque ma joue et je meurs d’envie de tourner la tête pour essayer de l’embrasser vraiment, mais je me retiens de toutes mes forces. Je ne veux pas qu’il arrête ces petits contacts qui me rendent plus heureuse que jamais, alors je ne veux pas lui donner de raison d’arrêter. J’attrape à la place ses bras autour de moi pour le câliner en retour et il me berce gentiment.

-         Il parait que tu me traites de coq ? s’amuse-t-il au bout d’une minute.

-         Tout à fait, c’est Rinko ou Sakura qui m’a grillée ? m’amuse-je.

-         C’est le paon si j’ai bien compris, réplique-t-il en riant.

-         Evidemment, il ne sait pas garder sa langue dans sa poche, ris-je.

-         Ce n’est pas sa première qualité, en effet, répond-il.

-         Non, sa plus grande qualité est d’offrir des fleurs, le taquine-je.

Il se tend un peu avant de me mordre plus fort la peau, me faisant couiner et glousser.

-         Ne m’agace pas comme ça, grogne-t-il.

-         C’est toi qui as commencé avec cette fleur ! pouffe-je.

-         Une fleur… il n’y a que Rinko pour aller t’acheter une fleur pour t’entuber, se marre-t-il.

-         C’est sûr que ce n’est pas toi qui aurais fait ça, l’embête-je.

-         C’est clair, je ne serais jamais allé t’acheter une fleur, commente-t-il.

Je ne réponds pas, un peu peiné par sa réflexion mais il ajoute :

-         Je l’aurais cueilli, ça me parait plus personnel que d’en prendre une au hasard chez le marchand.  

-         Je t’imagine bien aller me cueillir une fleur tiens ! dis-je en riant.

-         Ne me sous-estime pas moustique !

-         Vraiment ? murmure-je.

-         Evidemment.

Je rougis encore, je ne le suis pas, je ne le suis jamais, il est toujours trop imprévisible, je ne sais même pas si je peux le croire ou non. Mais c’est ça avec Kakashi, c’est toujours ça, ne jamais savoir sur quel pied danser, être surprise chaque jour, dans le bon ou le mauvais sens, rire et pleurer, vivre à deux-cents pour cent donc.

-         Tu me dis pourquoi je suis le coq ? reprend-il.

-         Parce que tu te bats, le coq de combat, explique-je.

-         Et pourquoi Rinko est-il le paon ?

-         Le paon d’ornement, il se promène dans les jardins pour parader, glousse-je.

Il rit franchement :

-         Je comprends mieux. Je ne te demanderai pas pourquoi Tao est le pigeon, je pense que je l’ai, la dinde me parait justifiée, mais alors « Madame Canard » je t’avoue que je suis perdu, continue-t-il.

Je rougis jusqu’à la racine des cheveux et mon cœur s’emballe furieusement. Je le sens presque froncer les sourcils :

-         Qu’est-ce que tu as ? demande-t-il.

-         Rien, couine-je.

-         Tu as un problème avec Sun ? insiste-t-il.

-         Pourquoi me demandes-tu une chose pareille ? réplique-je vivement.

-         Sans doute parce que j’ai cru que tu allais faire une crise cardiaque dans mon bureau hier quand elle est entrée…et que tu t’affoles encore en ce moment, répond-il.

Bon sang, il est insupportable à entendre mon cœur en direct. Quelle ouïe.  

-         Je… je ne … l’apprécie pas… avoue-je.

-         Pourquoi ? C’est une femme très gentille pourtant, souligne-t-il.

Mon cœur s’affole un peu plus, je ne supporte pas qu’il la défende, c’est en train de me rendre cinglée, comment peut-il la défendre alors même qu’il me câline, qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez lui ?

-         Mh, marmonne-je avec mauvaise humeur.

Il décale la tête sur le côté pour me regarder et je tourne la mienne vers lui, plongeant mes yeux sans doute furieux dans les siens, le faisant hausser un sourcil.

-         Sujet sensible visiblement, commente-t-il.

-         Sans blague, feule-je.

Il fronce les sourcils et j’essaie de me calmer, me répétant qu’il n’a pas la moindre idée de l’enquête que j’ai mené et qu’il ne me soupçonne sans doute pas une seconde d’être au courant. Ça n’enlève rien à ma tristesse, mais je ne veux pas qu’il sache, je ne veux même pas qu’on parle d’elle.

-         Dans combien de temps arrivons-nous ? demande-je pour changer de sujet.

-         Un peu moins d’une heure moustique, répond-il d’une voix douce.

-         D’accord…. Merci… marmonne-je en scrutant toujours ses beaux yeux.

-         Ça va ? demande-t-il encore.

Je m’apprête à lui dire que non, mais je décide de prendre la chose à revers. Rien ne sert d’encore attirer son attention sur Sun, je préfère largement le reconcentrer sur notre relation :

-         Ça va quand tu me câlines, réponds-je donc du bout des lèvres.

Il rit et se redresse, me plaquant mieux contre son torse, posant sa tête sur la mienne pour observer le soleil qui disparait sous l’horizon.

 

Laisser un commentaire ?