LE TRIANGLE DE KONOHA (Kakashi x OC x OC)

Chapitre 134 : La vérité éclate

4309 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 19/11/2025 11:43

Chapitre 134 : La vérité éclate


Point de vue de Kakashi


J’attends qu’elle s’exprime, j’attends qu’elle lâche sa bombe, et je vois qu’elle va le faire, ce n’est plus qu’une question de secondes et je suis soulagé lorsqu’elle craque.

-         Je t’en veux de m’avoir quitté évidemment ! Tu connais mon histoire avec les hommes, tu sais comme je les fuis ! J’ai accepté de fréquenter Rinko parce qu’il était sympa, sans prise de tête, qu’il me laissait libre de mes choix, qu’il discutait de tout avec moi, qu’on avançait à mon rythme sans se prendre la tête ! commence-t-elle à crier.

-         Mais qu’est-ce que Rinko vient faire là-dedans ?! râle-je.

-         Parce que tu as tout foutu en l’air Kakashi ! Tu as débarqué avec tes beaux yeux et tu m’as renversée des pieds à la tête ! Tu ne m’as donné aucun choix ! Tu ne m’as pas laissé le choix que de m’attacher à toi et ça m’a terrifié bon sang ! J’avais si peur de ce que je ressentais pour toi, si peur d’avoir constamment envie d’être avec toi ! J’avais peur d’explorer tout ça, peur que tu me lacères le cœur parce que mes sentiments pour toi étaient beaucoup trop forts ! Tu m’as laissée m’attacher à toi, t’ouvrir mon cœur, tu m’as faite croire que je pouvais te faire confiance, que tu serais toujours là, que je pouvais me jeter dans le vide sans crainte et devine quoi ?! Tu m’as détruite lorsque tu m’as abandonnée ! Je ne t’en aurais jamais pensé capable, je pensais que nous étions inséparables, que nous avions besoin d’être l’un avec l’autre, que rien n’était plus fort que le lien entre nous deux et ça ne t’a pas empêché de subitement me laisser tomber en me quittant sans même me donner une seule petite explication ! J’ai cru mourir Kakashi, mourir ! Alors j’ai pris du temps mais j’ai remonté la pente peu à peu grâce à la colère, j’ai fermé mon cœur, je t’en ai évincé jour après jour jusqu’à la dernière petite miette pour être sûr et certaine que tu ne me ferais jamais plus souffrir comme tu l’as fait. Je ne me remettrai jamais avec toi parce que je ne veux pas que tu me bousilles une deuxième fois. Et si tu veux savoir la cause de ma colère, de ma colère brûlante, ce qui a manqué de me tuer mais qui m’a finalement maintenu en vie par haine, c’est que je suis au courant de ce que tu as fait la nuit où nous nous sommes disputés ! Je suis au courant de ta trahison et c’est pour ça que nous ne serons pas même amis ! Parce que je ne peux plus te regarder en face sans avoir envie de vomir pour ce que tu as fait cette nuit-là !

Quoi ?!

-         Bon sang Hanako mais de quoi est-ce que tu parles ?! hurle-je comme un dément.

-         Il faut vraiment que je le dise à voix haute ?! Tu vas vraiment me forcer à dire à voix haute tout ce qui me dégoute chez toi ?! s’époumonne-t-elle.

-         Je n’ai pas la moindre idée de ce dont tu parles ! Alors oui, j’aimerais bien être au courant, parce que je n’ai rien fait cette nuit-là à part errer dans les rues de Konoha comme un cinglé, trop perturbé pour faire autre chose ! Et c’est pour ça que je ne t’ai pas dit ce que j’avais fait ! Parce que je ne voulais pas passer pour un cinglé ! aboie-je.

-         Menteur ! crie-t-elle.

-         Je ne te mens pas ! m’égosille-je.

-         Tu as couché avec Hinari !! hurle-t-elle alors en éclatant en sanglots.

J’en reste complétement muet pendant quelques secondes tandis qu’elle est secouée par ses larmes, les mains tremblantes posées sur ses beaux yeux qui déversent des rivières sur ses joues.

-         Quoi ?! m’exclame-je.

-         Je suis au courant Kakashi ! répète-t-elle.

Ma colère s’évanouit instantanément. Mon esprit intègre vite les informations, c’est l’avantage, parce que je comprends très rapidement qu’elle est persuadée de la connerie qu’elle vient de me dire, et que si elle en est persuadée, alors je comprends drôlement mieux pourquoi elle me rejette aussi férocement et pourquoi elle n’accepte même pas que nous redevenions amis.

-         Je n’ai pas couché avec Hinari ! Bon sang Hanako mais qu’est-ce que tu racontes ?! Comment peux-tu croire que j’ai fait une chose pareille sérieusement ?!

Elle enlève ses mains de ses yeux pour m’observer avec une haine vibrante, une haine de femme trahie. Bordel je ne peux pas croire qu’elle soit sérieuse, je ne comprends même pas où elle est allée chercher une idée pareille.

-         Je ne l’ai pas fait, insiste-je plus calmement.

-         Kakashi, je suis au courant, il ne sert à rien de nier.

Je ne sais même pas quoi dire pour me défendre puisque je ne l’ai pas fait alors je fonce sur elle pour attraper ses mains mais elle les retire furieusement en m’assassinant du regard. Je décide de changer d’approche, parce que je n’arrive pas à croire qu’elle m’en pense capable, elle me connait mieux que ça.

-         Hanako, j’aimerais que tu m’écoutes attentivement, la prie-je d’une voix calme et ferme en plantant mes yeux dans les siens.

Elle renifle, agitant son parfait petit nez, me tuant toujours de ses beaux yeux. Je vais prendre ça pour un oui alors je me lance :

-         Je comprends ta colère, je comprends ta tristesse, je comprends que tu ne sois plus capable de me donner une chance parce que je t’ai brisé le cœur alors que tu avais confiance en moi. Mais regarde-moi dans les yeux, plonge toi au fond de mes yeux et dis-moi si tu penses vraiment que je suis capable d’avoir couché avec Hinari… ? tente-je d’une voix douce.

Je la déstabilise complétement, elle ne s’attendait visiblement pas à ça et je vois le doute qui commence enfin à envahir ses traits, ce qui me rassure sincèrement. J’aurais été extrêmement peiné qu’elle m’en pense capable au point de rejeter en bloc mes paroles.

 Elle garde une mine en colère, mais elle bafouille :

-         Je… je ne sais pas si je peux te croire… c’est Hinari elle-même qui me l’a dit, renifle-t-elle en fronçant les sourcils.

-         Je me fous de ce que t’as raconté Hinari, regarde-moi mon ange et dis-moi si tu m’en penses capable…, insiste-je sur le même ton doux et suppliant.

Elle m’observe longuement, une minute ou deux dans un silence assourdissant. Elle a l’air plongée dans ses pensées, dans ses souvenirs même, je suis sûr qu’elle se refait le film de notre relation, de tout ce que nous nous sommes dit, de l’homme qu’elle connait plutôt que cette histoire sans le moindre sens.

Ses traits se modifient alors, une peine immense déforme son visage tandis que de grosses larmes retombent le long de ses joues et qu’elle se prostre pratiquement sur elle-même. J’en profite pour attraper ses mains et elle me laisse faire cette fois.

-         Non Kakashi, non… je ne t’en pense pas capable… mais… je…, sanglote-t-elle avec détresse.

-         Alors pas de mais Hanako ! Je te promets, je te jure sur ma vie que je n’ai jamais, jamais couché avec Hinari, ni avec aucune autre femme que toi. Je ne sais pas pourquoi elle t’a raconté une connerie pareille, mais tu peux me faire confiance. Je prends l’entière responsabilité du reste, évidemment, mais je t’en prie, ne m’accuse pas de ce que je ne t’ai pas fait. Je sais que je ne suis pas parfait, que je suis carrément compliqué à vivre et à gérer mais je ne t’ai pas trompé Hanako, tu as toujours pu me faire confiance je te le jure, supplie-je en serrant ses mains dans les miennes.

Ses traits s’apaisent enfin et je respire mieux. Elle détourne les yeux plusieurs fois avec sa petite mine contrariée, complétement déboussolée par ce retournement de situation.

-         Tu n’as vraiment pas couché avec Hinari ? murmure-t-elle du bout des lèvres en fronçant les sourcils.

-         Non. J’ai passé ma nuit dans le village, à bout de nerfs, à paniquer et à me tourmenter. Je n’ai rien fait, avec qui que ce soit d’autre, jamais.

-         Mais pourquoi aurait-elle dit une chose pareille… ?

-         Je n’en sais rien, parce qu’elle est cinglée, je m’en fous ! Tout ce qui compte c’est que tu me dises que tu me crois, et si tu as encore des doutes alors je t’en prie Hanako, regarde dans ma tête, vérifie toi-même que je ne te mens pas, chuchote-je.

Elle me reprend l’une de ses mains pour la poser sur ses lèvres tandis que ses larmes redoublent, elle se met à pleurer de tout son cœur, comme si elle relâchait une pression énorme qu’elle retenait depuis des semaines, ce qui est finalement sans doute exactement le cas. Je la tire contre moi pour la câliner et elle se love contre mon torse, complétement secouée par ses sanglots.

-         Je te le jure Hanako, regarde dans ma tête si ça peut t’apaiser, chuchote-je.

-         C’est inutile Kakashi, je te crois…, admet-elle d’une voix brisée par ses pleurs.

Je la câline encore une minute ou deux, jusqu’à ce qu’elle se calme, puis elle quitte l’étreinte de mes bras pour faire quelques pas en croisant les bras, les yeux perdus dans le vague. Elle a l’air plongée dans ses réflexions, les sourcils froncés, sans doute en train d’assimiler la nouvelle et je crois que le mieux que je puisse faire est de me faire tout petit parce qu’a priori, ma vraie rédemption commence aujourd’hui. Du jour où Hanako connait la vraie version de l’histoire et modifie donc mes accusations pour le long procès qui m’attend….

 Elle va avoir besoin de temps, elle doit être perturbée au possible, en train de repasser ces dernières semaines en sachant désormais que je ne l’ai pas trompée. Je n’imagine même pas le bordel qui doit régner dans sa tête à l’heure actuelle. Elle m’en veut tellement, il n’est pas si simple de réinitialiser ses pensées en un claquement de doigts et je l’ai quand même quitté sans une explication alors je lui donne de l’espace :

-         Je suppose que tu as besoin de réfléchir à tout ça, alors je te laisse tranquille, mais si tu veux me parler ou me poser des questions, n’hésite pas, dis-je simplement.

Elle me lance un drôle de regard en hochant la tête, complétement renfermée sur elle-même et dans ses pensées. Elle marche encore quelques minutes avant d’aller se lover contre la paroi de la caverne, rivant ses beaux yeux sur les flammes.

*

Les heures ont passé, elle ne m’a pas décroché un mot mais je ne m’inquiète pas. Je sais qu’elle ne me pardonnera pas facilement, mais maintenant que j’ai compris la cause infondée de sa colère viscérale et que je l’ai désamorcée, je crois qu’elle me pardonnera un jour.

Je m’occupe d’elle comme je le peux à distance, en alimentant le feu et en m’asseyant stratégiquement pour la couper du vent.

-         Tu n’as pas trop froid ? m’inquiète-je.  

-         Un peu, mais ça va, merci Kakashi…, murmure-t-elle simplement sans détourner ses yeux du feu.

Tout mon corps s’éveille tandis que la petite flamme d’espoir prend plus d’ampleur au fond de mon cœur. Elle m’a l’air plus ouverte, plus gentille… Je préfère éviter de m’emballer et attendre demain, que la nuit lui porte conseil, mais ça sent bon.

Alors que je suis en train de poser nos sacs à dos pour faire un « matelas » de fortune, sa petite voix résonne :

-         Mais pourquoi Hinari a-t-elle menti … ? Je ne peux pas m’empêcher de croire qu’elle a fait exprès… je ne comprends pas…

Je me tourne vers elle en haussant un sourcil :

-         Fait exprès ? Ça parait évident puisque c’était un mensonge…, réponds-je.

-         Non tu ne comprends pas Kakashi, elle l’a dit devant moi mais pas à moi. Elle l’a dit à une amie lorsque je lui faisais une prise de sang… une prise de sang destinée à se faire dépister à cause de votre prétendue nuit ensemble… Qui est assez dingue pour aller jusqu’à se faire faire une prise de sang pour qu’une amie la croie… ? murmure-t-elle.

Je m’affole, inquiet qu’elle soit déjà en train de me remettre en question.

-         Hanako, je te jure que je n’ai rien fait…, commence-je.

Elle tourne la tête pour me regarder, les sourcils plus froncés que jamais.

-         Je sais Kakashi, c’est simplement qu’il y a quelque chose de bizarre dans cette histoire… je ne pense qu’à ça depuis tout à l’heure, et peu importe dans quel sens je retourne le problème, je comprends de moins en moins…

-         Ne te triture pas trop l’esprit, Hinari est dingue. Et je ne l’approcherai plus jamais, affirme-je.

Elle me fait un petit sourire vague alors je continue :

-         Arrête de penser à ça, viens te coucher, une longue route nous attend demain… Nous avons des problèmes plus urgents, ordonne-je d’une voix douce mais ferme.

Elle hoche la tête et se lève, mais elle est un peu surprise de me voir m’allonger sur nos deux sacs, stoppant net ses gestes tandis que j’ouvre ma veste et qu’elle comprend.

-         Kakashi, il est hors de question que je m’allonge sur toi, me prévient-elle.

Sa remarque me pique, je pensais vraiment que ça irait un peu mieux que ça entre nous après avoir appris que je ne l’avais pas trompée.

-         Je pensais que tu ne m’en voulais plus viscéralement depuis que…, commence-je d’une voix malheureuse.  

-         Mais justement Kakashi ! Il y a trois heures je me serais probablement jetée sur toi allégrement pour avoir chaud et dormir confortablement ! Avec en prime deux ou trois coups de coudes bien sentis dans tes côtes ! Mais là ! Je ne vais pas dormir sur toi comme une reine alors que tu es presque à même le sol et que tu ne m’as pas trompée ! s’exclame-t-elle.

Je ne peux pas m’empêcher d’éclater de rire, ce qui déclenche un petit sourire sur ses lèvres alors je soulève mon haut pour qu’elle s’enfile dessous. 

-         Allez viens ! dis-je en lui indiquant mon torse.

-         Non ! Tu n’as pas à toujours te sacrifier pour moi ! Je peux dormir par terre ! s’obstine-t-elle.

-         Hanako, ne sois pas pénible…, soupire-je avec lassitude.

-         C’est hors de question ! Mon poids va te casser le dos contre la roche et je vais te geler toute la nuit ! continue-t-elle en croisant les bras.

-         Hanako ! J’ai grimpé à bord de ton maudit ballon, je nous ai guidés dans le blizzard pour trouver une caverne et je me suis démerdé pour allumer un feu avec du bois mouillé uniquement pour te garder en vie ! Alors arrête d’être pénible, parce que si j’ai fait tout ça pour te retrouver morte d’hypothermie demain matin, je risque de te réanimer simplement pour t’étrangler de mes mains !

Elle pouffe avant de finalement trottiner vers moi en ouvrant sa propre veste avant de se glisser sous mon haut comme une chenille. Dès que sa petite tête honteuse sort de mon col, je ne peux m’empêcher de sourire et elle rougit tandis que j’arrive à refermer ma veste par-dessus son corps. Je passe ensuite nos deux serviettes de bain sur nous, et nous arrivons à un résultat pas trop mauvais maintenant que nos deux corps se réchauffent en semi peau à peau.

Elle croise ses mains sur mon plexus et pose son menton dessus en m’observant, me faisant un peu rougir.

-         Dors ! ronchonne-je.

-         Je ne peux pas, je me pose trop de questions, réplique-t-elle.

-         Sur ?

-         Cette histoire avec Hinari. Je veux bien qu’elle soit folle et qu’elle répande la rumeur d’une nuit entre vous deux, mais ses amis devraient la croire sur parole à priori… alors pourquoi cette prise de sang ? Elle a même insisté pour que ce soit moi qui lui fasse… comme si son objectif était de le dire sous mon nez, marmonne-t-elle.

-         Je ne sais pas quoi te dire… je ne vois pas bien comment elle aurait pu se douter que ça te ferait du mal, d’accord nous étions proches, mais de là à soupçonner que nous entretenions une relation…, réponds-je.

-         C’est bien ce que je te dis, c’est trop louche. Et mon ami Shin m’a dit qu’il y avait des rumeurs à ton sujet dans les forces spéciales… des nuits avec d’autres femmes en plus d’Hinari elle-même…

-         Quoi ?! m’exclame-je.

-         Oui… j’avais promis à Shin de ne pas t’en parler pour être honnête. Mais tu comprends sans doute mieux pourquoi j’ai été si prompte à la croire alors que ça faisait déjà quelques semaines que j’entendais des choses bizarres à ce sujet…, soupire-t-elle.

-         Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? C’est pour ça que tu avais abordé le sujet un soir ? m’étonne-je.

-         Oui, je ne voulais pas y croire mais ça me travaillait alors j’avais trouvé un moyen de te poser la question sans trahir ma parole envers Shin.

-         C’est pour ça que tu étais boudeuse après ton restaurant avec lui ?!

Les pièces du puzzle s’assemblent les unes après les autres dans ma tête et je la comprends de plus en plus tandis qu’elle répond :

-         Oui… mais je t’ai cru quand tu m’as assuré que non… je me suis juste dit qu’Hinari et cet « ami mystère » étaient dingues, mais quand elle est allée jusqu’à se faire faire une prise de sang, que je t’ai trouvé dans ta tenue de la veille à l’hôpital à me parler d’une nuit floue et que tu m’as abandonnée dans la foulée… Je n’ai pu qu’y croire Kakashi ! Surtout que tu m’as menti en me disant que tu avais passé la nuit chez Rinko, tout était réuni pour que j’avale cette histoire franchement…

-         J’en conviens et j’en suis sincèrement désolé, murmure-je.

-         J’ai un mauvais pressentiment, je n’arrive pas à faire le lien entre Shin et Hinari, ni à comprendre comment elle a su, parce que je suis sûre qu’elle le sait… Elle sait pour nous deux Kakashi, je le sens au fond de moi. Plus je me repasse le film et plus je suis persuadée que tout était calculé, continue-t-elle.

-         Moustique, arrête de te prendre la tête. Nous en reparlerons si tu veux… et puis Rinko est au courant de tout désormais alors nous n’aurons qu’à poser la question à Hinari directement, nous n’avons plus rien à cacher, propose-je.

-         Oui, c’est vrai…, murmure-t-elle en ouvrant de grands yeux.

-         Allez, dors maintenant. Ça me rassurerait, glisse-je.

Elle pose sa joue contre mon torse et remue pour se caler tandis que je pose mes bras sur elle pour la réchauffer au maximum – et la câliner pour être honnête.

-         Ça ne te dérange pas si je fais ça ? demande-je quand même.

-         Pas du tout, ça me réchauffe, répond-elle pensivement.

-         Arrête de te creuser la tête ! gronde-je.

-         Je ne peux pas ! Puisque je te dis que nous ratons quelque chose ! râle-t-elle.

-         On s’en fou Hanako ! Tout ce qui compte c’est que tu saches que ce n’est pas vrai, je me fous royalement de ce qui peut se dire sur moi tant que ça ne te concerne pas !

Elle grogne de mécontentement en fermant les yeux, calant un peu mieux sa tête contre moi et je ne peux pas m’empêcher de rire lorsqu’elle me pince du bout des doigts pour m’embêter.

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