Chronique d'une ninja courageuse

Chapitre 1 : Prologue

930 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 05/05/2014 20:18

Prologue

 
 
Nous avions été appelées pour une mission de la plus haute importance et dont nous ignorions les moindres détails. Les filles et moi étions abominablement stressées. Nous avions été convoquées directement par la Mizukage, c'était étrange. Je me souviens que le ninja qui nous avait apporté la nouvelle semblait affolé. Il nous pria de nous dépêcher, c'était frustrant et assez désagréable je dois avouer. Nous partîmes donc en direction du bureau de la Mizukage-sama. Nous nous dépêchâmes de traverser le village.
Quand nous arrivâmes aux bâtiments du Kage, nous courûmes jusqu'au bureau de celle-ci. Une fois devant la porte, nous toquâmes et entendîmes une douce voix nous répondre :
- Entrez, je vous attendais. Comme vous le savez, si je vous ai fait appeler de toute urgence c'est qu'une chose grave se prépare. Et il se trouve que celle-ci se trame au sein même de notre village.
Nous nous tûmes et écoutâmes la Mizukage parler.
- Il se trouve qu'un des ninja de notre village a découvert durant une mission ce qui se trouve être la base d'un plan secret ayant pour but un coup d'état, reprit-elle.
- Que sommes-nous censées faire, Maître ? dis-je pour les autres.
- Chut, ne soit pas impatiente ! me dit-elle avec un clin d'œil malicieux. Je veux d'abord savoir, laquelle d'entre vous, vous trouvez ... la plus ...
Elle fit une pause, en nous regardant chacune notre tour en tirant la langue :
- ... sexy ?! dit-elle en riant.
Nous la regardâmes bouche bée, ne comprenant pas tout à fait ce qu'elle venait de nous demander. Elle reprit tranquillement :
- Alors qu'elle est votre réponse ? Aucune pour se désigner ? Pas une petite idée ?
- Euh... soufflais-je longuement avant de reprendre, et bien c'est qu’on ne s'est jamais posé la question, bafouillais-je rouge comme une pivoine.  Et puis vous en avez de bonnes, vous ! C'est quoi ce genre de question ?
- Ouais, c'est quoi ça Mizukage ? demanda Sohara. Bon d'accord, tout le monde sait que c'est moi, mais ça ne nous explique pas ce genre de question, Maître !
- Comment ça toi ? Non, mais ça ne va pas ? C'est moi la plus sexy, évidemment ! enchérit Loyo.
- Pardon ? s'exclama Ginia. Vous avez de la merde dans les yeux ou bien ? Allez les filles, vous savez bien que c'est moi la plus sexy ! Bande de folles, dit-elle en tirant la langue avant d'ajouter : on sait bien que vous êtes insipides et sans valeurs, les filles !
Les yeux de Sohara et de Loyo devinrent rouge vif, elles tournèrent lentement la tête vers Ginia.
- Insipides ?! hurla Sohara en armant son poing.
- Sans valeurs ?! explosa Loyo en levant elle aussi son poing.
Les deux poings se frôlèrent et suivirent la même trajectoire. Ginia qui souriait se prit les deux poings en pleine face. Elle vola contre le mur du Mizukage, la tête enfoncée dans celui-ci. L'impact avec formé un trou où on pouvait voir un peu de fumée s'élever.
Après quelques secondes, Ginia leva un petit bras tremblotant avec un minuscule drapeau blanc, toujours la tête coincée dans le mur. Ni une ni deux les deux complices bottèrent les fesses de leur amie bloquée, complètement hystériques.
En parallèle de tout cela, nullement concernée, la Mizukage venait de se servir une tasse de thé.
- Bon, ce sera donc toi, M, qui les départagera, je ne veux pas m'attirer de quelconques ennuis... tu me comprends, très chère, dit-elle avec un sourire empreint de malice.
- Bah oui, évidemment, c'est pas vous qui allez vous faire incendier selon le choix, soupirais-je.
Sans même m'écouter elle reprit :
- Veux-tu du thé, très chère ?
- Mais je m'en fous de ton thé, tu sais où tu peux te le...
D'un coup des morceaux de plâtre et de plaintes volèrent dans la pièce me stoppant net. Je fus d'un coup totalement découragée, et cela se voyait à ma mine déconfite. Lentement j'allais rejoindre la Mizukage, et lui tendit la main avant de dire :
- Ouais, un peu de thé finalement, Mamie...
- Ah, sage décision mon enfant, viens là. Par contre appelle moi encore comme ça, et ce n'est pas le mur qui volera à travers la pièce, ma chère M. On est d'accord ?
- Ouais, ouais Mamie...

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