Vivre avec un flic, c'est pas de tout repos

Chapitre 12 : Le face à face

5679 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 29/03/2024 11:00


Pov normal


Alors que Sasuke et Naruto étaient sur le point d'arriver à la gare, Kisame et Itachi étaient déjà sur place, tentant d'ouvrir le casier. 



- Bon sang, cette serrure est coriace.


- Je croyais que tu étais le roi des serruriers, plaisantait Itachi.


- La ferme et laisse moi bosser.


- Fais vite, j'ai un mauvais pressentiment.



Au même moment, Sasuke et Naruto entraient dans l'enceinte de la gare. Ils se dirigeaient vers les casiers et tout particulièrement, le cent deux. Mais, deux hommes s'y trouvaient déjà devant celui-ci, l'un de dos (Itachi) et l'autre, en train d'essayer d'ouvrir le casier. Nos deux flics ne comprenaient pas tout de suite, mais qui, à part eux et l'Akatsuki pouvaient être au courant ? Tout à coup, le casier s'ouvrit.



- Tu vois, comment est le roi des serruriers!


- Police, entendaient-ils soudain. Ne faîtes plus un geste.



Itachi était pétrifié à l'entente de cette voix. C'était celle de son frère.



- Écartez-vous de ce casier! ordonna Sasuke, toujours son arme pointée devant eux. Et toi, retourne toi!



Mais, Itachi ne pouvait pas le faire. Sinon, tout serait fini. Il le reconnaîtrait et tous ces mois d'infiltration, seraient anéantis. Kisame, qui avait le sourire dû au fait d'avoir ouvert ce casier, prit tout à coup un visage plus dur. Il regardait Itachi puis prit dans sa poche une bombe fumigène.



- Écartez vous de ce casier! criait encore Sasuke.



Naruto commença à avancer vers eux, mais au même moment, Kisame jeta la bombe sur lui. De la fumée surgissait et l'enfumait. Sasuke ne voyait plus rien, et ne pouvait tirer, de peur de rater sa cible.



- Les enfoirés, jura Naruto en toussant.



Kisame s'enfuyait en compagnie d'Itachi, oubliant complètement le collier. Sasuke rangeait son flingue et allait vers Naruto.



- Ça va ?


- Oui, vite, rattrapons les.



Sasuke s'exécutait et commençait à courir, suivit de Naruto, qui avait récupéré. De leur côté, Kisame et Itachi couraient, mais ne savaient pas trop où aller, car dans leur précipitation, ils s'étaient perdus.



- Par là, proposait Itachi en indiquant les voix des trains.



Ils couraient vers celle-ci, mais Sasuke et Naruto les pourchassaient. La course poursuite commença à travers l'enceinte de la gare. Arrivés sur les voies des trains, Kisame et Itachi décidaient de se séparer.



- On va les obliger à se disperser, disait Kisame. Tu prends la gauche et moi la droite.


- D'accord, répondait Itachi, qui craignait de tomber sur son frère et ainsi d'être démasquer.



Sasuke et Naruto les virent au loin prendre des directions opposés. Sasuke lui faisait signe de prendre à droite et lui à gauche. Kisame et Itachi se faufilaient à travers les wagons abandonnés de la gare. La tension était palpable. Itachi se cachait et observait Sasuke venir vers lui.



- Non, ne t'approche pas! priait-il.



Mais, Sasuke poursuivait prudemment sa marche. Ce dernier regardait tous les alentours et était à l'affût de la moindre présence. De son côté, Naruto arrivait vers Kisame, qui était caché et qui avait le sourire.



- Approche, et tu vas voir, se disait Kisame.



Alors que Naruto approchait, Kisame prit son flingue et l'arma. Ce dernier attendit que celui-ci approche, mais toujours rien. Bizarre, il regarda dans la direction où se trouvait le flic, mais il n'était plus là. Kisame était plus que surpris.



- C'est moi que tu cherches ? Entendait-il soudainement derrière lui.



Il n'avait pas le temps de tirer, que Naruto envoya son arme au loin grâce à un coup de pied. Mais, Kisame ne se laissait pas faire pour autant. Il donna un coup de poing à Naruto, et se rua sur lui. Une bagarre éclata entre eux. Naruto pointa son arme sur lui, mais Kisame lui tenait le poignet.



PAN PAN PAN 



Juste avant, du côté de Sasuke, celui-ci s'approcha doucement d'Itachi. Ce dernier était de plus en plus nerveux. Tout à coup, des coups de feu retentissaient. Sasuke regardait vers le bruit et Itachi en profitait pour partir.



- Eh, s'écriait Sasuke en le voyant s'en aller.



Il tirait plusieurs balles, mais il manquait sa cible et elles ricochaient sur les wagons. Sasuke courait vers sa direction, mais il ne le vit plus. Il marchait doucement, son cœur battait très fort. Dans son coin, Itachi ne voulait pas sortir son arme, il ne voulait pas l'utiliser contre son frère.



 Ce dernier s'approchait de plus en plus de lui. Alors, pour ne pas l'affronter, il était obligé de fuir. Tout à coup, il aperçut une voiture garer sur le bas côté. Leur seule chance de fuir était cette voiture. Il commençait à se diriger vers celle-ci, mais tout à coup...



- Arrête tout de suite, ne fais plus un seul geste si tu tiens à la vie.



Sasuke était derrière lui, à quelques mètres seulement, alors qu'Itachi levait les mains.



- Retourne-toi maintenant, et doucement.



Non, pas ça, Itachi ne le pouvait pas. Sasuke tira au sol à côté de ses pieds.



- Je t'ai dit de te retourner, ou la prochaine est dans la jambe.



Tant pis, il se retourna avec quelques appréhensions. A la vue de celui qui était devant lui, Sasuke ne réagissait pas. Il était sous le choc. De son côté, pas très loin, Naruto mit un coup de genou dans le ventre de Kisame, mais, celui-ci le projeta au sol. Kisame aperçut son arme, le prit et tira sur Naruto. Mais, celui-ci fit une roulade et se réfugiait derrière un wagon. 



Kisame, qui avait entendu les coups de feu, alla dans cette direction. Mais, lorsqu'il arriva, il se trouva devant une scène assez mystérieuse. Itachi avait les mains levées, et regardait le flic, qui ne bougeait plus. Il était comme pétrifié. Naruto aussi se demandait ce que faisait Sasuke. Il ne réagissait plus, comme s'il était déconnecté.



- Sasuke, qu'est ce que tu as ?



Ce dernier ne répondait pas, toujours les yeux rivés sur Itachi, son frère. Il ne pouvait le croire. Non, cela n'était pas lui, il était en train de rêver. Voyant qu'Atame (Itachi) était en difficulté, Kisame pointa son arme sur Sasuke et s'apprêta à tirer. Mais, Naruto arriva vers son collègue et ami. Itachi vit son coéquipier qui allait tirer sur son frère.



- Non, criait-il.



Mais, Kisame tira plusieurs balles vers Sasuke. Heureusement pour lui, Naruto s'était jeté sur lui et les mit à l'abri des balles, derrière un wagon.



- Amène-toi, disait Kisame en allant vers la voiture.



Il s'exécutait et regardait une dernière fois derrière lui. Par chance, les clefs de la voiture étaient dessus. Naruto sortait de la cachette et tirait encore, mais ne cassait qu'un phare ou deux. Celle-ci s'éloignait à son plus grand malheur.



Pov Sasuke


Je n'arrivais pas à le croire, mais, pourtant, c'était bien lui. Qu'est ce qu'il fabriquait dans l'Akatsuki ?... Arghh, tout ce mélangeait dans ma tête.



- Sasuke, tu vas bien? me demandait Naruto.



Mais, je ne lui répondais pas, toujours plongé dans mes pensées. Tout à coup, un souvenir me repassait en tête : la conversation que j'avais eu avec Itachi.



Flash back


- Si jamais il m'arrive quelque chose, j'aimerai que tu prennes soin de maman.


- Qu'as-tu fais pendant six mois ?


- C'est le flic ou le petit frère qui parle ?


- Les deux.


- Je ne peux rien te dire, mais je veux que tu me fasses confiance.


- Confiance ! Pourquoi veux-tu que je te fasse confiance ?


- De la même manière où tu me faisais confiance, lorsque nous étions petit., où nous avions passé de bon moments.


- Tu as raison de l'employé au passé.


- Tu te trompes à mon sujet, disait-il en appuyant ses deux mains sur la rambarde. J'aimerais te parler de tout, mais je ne peux pas, secret défense.


- Secret défense ?


Fin du flash back



Serait-il l'agent dont les services secrets parlaient ?



- Sasuke, tu m'entends ? 


- Hn.


- Ah ben quand même, qu'est ce qu'il t'est arrivé ?


- Rien, disais-je en me levant.



Voyant ma nervosité, il n'insista pas. Lorsque nous revenions devant le casier, la sécurité de la gare avait déjà bouclé le périmètre. Nous montrions nos plaques, et passions le cordon de sécurité. Le casier était encore ouvert, et le collier était toujours là. Je le pris et le mis dans un sac en plastique. Nous partions ensuite en direction la voiture. Mais, Naruto ne démarrait pas.



- Qu'est ce que tu attends ?


- Que tu m'expliques !


- Ok, disais-je en soufflant. L'homme qui était devant moi, était... mon frère.


- Ton frère ?



Pov Itachi


Alors que nous avions retrouvé sa voiture et que nous roulions direction le repère de l'Akatsuki, Kisame me demandait...



- Pourquoi as-tu crié ''non'' tout à l'heure, lorsque j'ai tiré sur ce flic ?


- Je ne sais pas, lui mentais-je.


- Mouais, me répondait-il pas très convaincu.



Que pouvais-je lui dire d'autre ? ''C'était mon frère et j'avais peur que tu le tues''. Mais bien sûr ! J'étais quand même un peu dans la merde. Il fallait absolument que je prenne contact avec lui. Mais Comment ?



Pov Madara


Alors que j'étais tranquillement devant mon ordinateur, quelqu'un se connectait avec moi.



- Pain, disais-je en voyant son visage. J'espère que tu l'as !


- Il y a eu un gros problème.


- De quel genre ?


- Et bien, ils étaient sur le point de le récupérer, lorsque des flics se sont pointés, et ont pris le bijou.



Ça y est ! Je commençais à avoir la migraine. Je parierai que...



- Est ce que l'un des flics était brun et l'autre blond ?


- Ouais, entendis-je derrière Pain.


- Ok, je m'en occupe, lâchaient-je en me déconnectant.



Il avait fallu qu'il se mette vraiment sur mon chemin, il allait falloir que je sévisse. Je me levais et réfléchissais à une solution. Tout à coup, il me venait une idée. Si je voulais récupérer ce bijou et la puce, je n'avais plus qu'une chose à faire. Je décrochais mon téléphone et appelais un homme sur lequel je pouvais compter.



- Allo? répondait-il.


- Sasori, j'ai un travail pour toi.



Pov Naruto


Alors que l'on rentrait au commissariat, dans le bureau du commissaire, les membres du services secret nous attendaient.



- Bravo, nous disputait Morisaki Tachibana. Vous avez foutu une sacrée pagaille.



Sasuke le regardait d'un air mauvais, et tout à coup, il le prit par le col et le plaqua contre le mur.



- Pourquoi ne pas m'avoir dit que c'était Itachi Uchiwa ?



Les deux autres membres prirent Sasuke par ses bras et l'éloignèrent de Morisaki. Libre, ce dernier remit correctement sa veste.



- LACHEZ MOI ! JE VEUX SAVOIR LA VERITE !


- Cela suffit Sasuke, intervenait le commissaire avant que je le fasse.



Il se calma mais ses yeux en disait long. Je le pris par le bras et le mis à côté de moi. Morisaki nous disait de nous asseoir, ce que l'on fit sans broncher.



- D'accord, je vais vous dire seulement ça... Oui, votre frère est le fameux agent que nous avons envoyé dans l'Akatsuki. C'est un homme en qui on pouvait avoir confiance.


- Pouvait ? Le coupa Sasuke.


- Oui, comme je vous l'ai dit la dernière fois, nous n'avons plus de nouvelle de lui depuis deux semaines.


- Vous avez dit, soit par sécurité, soit il a été découvert et exécuté, ou soit il a tourné sa veste, disais-je en me méfiant moi aussi.


- Oui, mais...


- Vous nous avez menti, lâchait Sasuke énervé. Vous pensez qu'il a tourné sa veste et qu'il vous a trahi.



Morisaki ne disait rien, mais ce silence par contre, le confirmait. Sasuke se leva d'un bond, plaquant ses deux mains sur la table.



- Itachi n'est pas un traite. Il n'aurait jamais fait ça.


- Pourquoi avoir fait appel à mes hommes alors ? Demandait le commissaire.


- Vous ne comprenez pas, éclaircissait Sasuke. Ils se sont servis de nous pour mettre la main sur mon frère et pour récupérer ce maudit bijou.



Sasuke prit un sac de sa poche et le balança sur la table.



- Tenez votre satané bijou, et je ne veux plus travailler pour vous.


- Moi non plus, appuyais-je en me levant également.



Nous franchissions la porte, malgré les appels de Morisaki. Nous allions dans notre bureau et Sasuke s'écroula sur sa chaise, sa tête dans ses mains.



- Écoute, si tu veux te confier, n'hésite pas.


- Merci, disait-il en enlevant ses mains.


- Si tu veux te défouler, je connais un endroit.



Je me levais et il me suivit au sous sol, plus exactement au stand de tir, où se tenait déjà une séance de tir entre plusieurs collègues en uniformes.



- Bonjour lieutenant, nous salua l'un d'entre eux.


- Bonjour sergent.



Je lui tendis une arme du stand et un casque.



- Vas-y, défoule toi.



Il me la prit et arma le pistolet pour le pointer vers la cible. Il vida le chargeur et lorsqu'il eut fini, j'appuyais sur un bouton pour qu'elle vienne à nous. La cible était trouée au niveau de la tête, toutes dans le mille.



- Quand tu te défoules, tu ne fais pas semblant.



Les collègues à côté de nous étaient aussi impressionnés.



- Ouais, mais je ne suis pas en grande forme aujourd'hui.



Je fis moi aussi quelques cibles. C'était vrai que ça défoulait.



Pov Sasuke


Après avoir rendu les armes, nous nous dirigions vers l'ascenseur. Il voulu appuyer sur le deux, mais j'appuyais avant lui sur le moins un.



- Pourquoi ? Me demandait-il étonné.


- Pour ça, lui disais-je en sortant une micro puce de ma poche.


- Ah !! Je me demande pourquoi tu l'as retiré du bijou ?


- Pour savoir ce qu'il renferme, et je n'ai pas confiance en eux.


- Tu risques ta place.


- Oui... je sais.



Nous arrivions à l'étage et nous nous retrouvions dans le laboratoire de Tenten. D'ailleurs, nous l'apercevions en plein travail.



- Salut les gars, lâchait-elle en nous voyant.


- Salut... j'ai besoin de ton aide, la sollicitais-je


- Oui, c'est quoi ?



Je lui donnais la micro puce, et elle haussa un sourcil.



- Tu peux savoir ce qu'il y a dedans ?


- Et bien, je n'ai pas le matériel pour ça, mais je connais quelqu'un qui en a un.



Elle nous dirigea vers la pièce d'à côté, où nous vîmes un homme brun dormir devant son ordinateur. Il avait une coupe au bol et de gros sourcil.



- Lee, criait-elle en le secouant . Réveille toi grosse marmotte!



Ce fameux Lee tombait de sa chaise sous la surprise.



- Mais, qu'est ce qui se passe ?



Il se relevait et nous regardait. Il se rasseyait sur sa chaise et baillait un grand coup.



- C'est pas le moment de dormir, j'ai du travail pour toi.


- Hein ! Et c'est quoi ?



Elle lui donnait la fameuse puce, et il l'examina sur toutes ses formes.



- Tu peux savoir ce qu'il y a dedans ?


- Écoute, cela fait à peine quinze jours que j'ai été transféré ici, et j'ai pas eu le droit à un seul jour de repos. Alors, votre puce va attendre.



Il commença à se lever, mais je mis ma main sur son épaule et le fit se rasseoir.



- Tu te mets au travail tout de suite, lui disais-je avec un air menaçant.


- Ok, pas la peine de s'énerver.



Il se mit en place et posa la puce dans un appareil. Plusieurs chiffres apparaissaient soudain sur l'écran.



- Qu'est ce que c'est que ça ? Demandait Naruto. 


- Ça, ce sont des millions de codes.


- Des millions de codes ? Répétait Tenten aussi ignorante que nous.


- Oui, et ces codes renferment encore d'autres codes. Cela va être très dur de savoir ce qu'il y a là-dedans.


- Je croyais que tu étais un génie? le taquinait Tenten.


- Mais je suis un génie... Tu vas voir, je vais te déchiffrer ces codes en un rien de temps.


- Et cela va prendre combien de temps ?


- Plusieurs heures, me répondait Lee.


- PLUSIEURS HEURES, criait Naruto.


- Vous pouvez rentrer chez vous, nous proposa Tenten. Dès que l'on trouve, on vous appel.


- Ce ne serait pas de refus, je suis fatigué de cette journée



C'était vrai qu'il était déjà dix neuf heure, je n'avais pas vu le temps passer.



Pov Sakura


Alors que j'allais préparer le dîner, j'entendais Sasuke entrer dans l'appartement. Je pénétrais dans le salon et lui fis un grand sourire.



- Bonsoir, disais-je en venant vers lui.


- Bonsoir, me répondait-il en soufflant.


- Il y a quelque chose qui ne va pas ?



Il me regardait avec ses yeux qui étaient un peu perdu. Je fus prise d'une certaine anxiété. Puis, il me prit dans ses bras et me serrait très fort. Je ne comprenais plus rien.



- Je t'aime, me disait-il d'un seul coup.



Puis, il m'embrassait à pleine bouche. C'était tellement bon, que j'y répondis. A peine dix minutes plus tard, nous étions allongés sur le canapé, nus comme des vers. Je ne savais vraiment pas ce qui lui avait prit, mais je lui laissais me faire l'amour comme il savait si bien le faire.



Pov Normal


Dans le repère de l'Akatsuki, Itachi sortait de sa chambre discrètement. Il était vingt heure, et la maison était calme.



- Il faut que j'atteigne le bureau de Pein, se disait-il. Si je veux essayer de contacter mon frère, je dois utiliser son ordinateur.



Itachi avait attendu que ce dernier sorte de la pièce pour s'y rendre. Depuis une semaine, il avait essayé de le joindre par Msn, mais sans succès. Le voir aujourd'hui l'avait beaucoup surpris et encouragé par la même occasion. Il entra dans la pièce avant de regarder à droite et à gauche, s'il n'y avait personne. Après avoir refermé la porte derrière lui, il se dirigeait vers l'ordinateur, qui était déjà ouvert.



- Tu as intérêt d'être devant ton ordinateur Sasuke.



De son côté, Sasuke était en train de se faire un sandwich, en boxer dans la cuisine. Après son ''effort'', il avait eu la dalle. Une fois fait, il se dirigeait vers le salon, où Sakura s'était endormie sur le canapé, toujours nue. Il posa l'assiette qui transportait son énorme sandwich, sur la table, et prit une sacoche, où se situait son ordinateur portable. 



Il avait accumulé un peu de retard, dans les paperasse du restaurant, et voulait donc s'avancer. Il mordit dans son sandwich et regardait son écran. Soudain, il remarquait qu'il avait plusieurs messages, mais surtout, que quelqu'un voulait se connecter avec lui. Que faire, accepter, ou non ?



- Putain, vas-y, accepte, jurait Itachi.



Soudain, à son plus grand bonheur, Sasuke accepta la conversation.



Sasuke 

 Qui êtes-vous ?


Itachi 

 Salut petit frère, c'est moi.



Sasuke se figea, et s'étouffa presque avec son sandwich.



Itachi 

 Faut que tu m'aides, je suis dans la merde.


Sasuke 

 Que se passe t-il ? Les services secret pensent que tu as tourné ta veste.


Itachi 

 C'est faux, si je n'ai pas donné signe de vie, c'est uniquement parce que je pense qu'il y a une taupe chez eux.



Une taupe ? Sasuke se crispa à l'entente de cette phrase.



Sasuke 

 Qui est-ce ?


Itachi 

J'en sais rien, c'est pour ça que j'ai besoin de ton aide.


Sasuke 

 Pourquoi tu ne m'as rien dis ?


Itachi 

 Je ne le pouvais pas petit frère, mais je te demande de me faire confiance.



Confiance, Itachi lui avait dit la même phrase, il y avait deux mois, lors du dîner chez leur mère.



Sasuke 

 D'accord, que veux-tu que je fasse ?


Itachi

 As-tu le bijou ?


Sasuke 

Non, je l'ai redonné à Morisaki.


Itachi 

Et merde !!


Sasuke

 T'inquiète, j'ai la micro puce.


Itachi

Alors, garde là ! Le contenu est très important.


Sasuke 

Que comporte t-il ?


Itachi

Je n'en sais rien, mais pour que l'Akatsuki s'acharne à l'avoir, cela doit être très important.


Sasuke 

Tu dois te sortir de cette merde.


Itachi

J'aimerai bien, mais pour l'instant, je dois me faire très discret. Si la taupe sait que je suis ici, mes heures seront alors comptées.


Sasuke 

Madara est revenu au Japon. Je pense qu'il est impliqué dans l'Akatsuki.


Itachi 

Quoi ?


Sasuke 

Je l'ai revu lors d'un dîner que maman avait donné.


Itachi 

Fais gaffe à toi petit frère, Madara peut très bien te tuer pour obtenir ce qu'il veut.


Sasuke 

Je suis assez grand pour me défendre.


Itachi 

Je ne plaisante pas, il est très dangereux.


Sasuke 

Je te sortirai de cette merde.


Itachi 

Écoute, l'Akatsuki prépare un mauvais coup. Je ne sais pas encore ce que c'est, mais ça risque d'être très gros.


Sasuke

Qu'est ce que je peux faire pour t'aider ?


Itachi

Pour l'instant rien, mais renseigne toi sur un certain Sasori Chyo. Cet homme est très mystérieux et très dangereux. C'est le seul qui n'habite pas le repère de l'Akatsuki. Tu as donc une chance de savoir où il vit.


Sasuke 

Je t'aiderai et te sortirai de cette situation.


Itachi 

Soit prudent petit frère. Je n'aimerai pas que tu te fasses tuer.


Sasuke

Je serai très prudent.


Itachi

Il faut que je te laisse petit frère.


Sasuke

Fais gaffe à toi.


Itachi

Ne t'inquiète pas et fais gaffe à Madara. Il est très dangereux.



Itachi avait coupé sur cette phrase. Sasuke n'en revenait pas. Il avait discuté avec son frère. Sa vie était en danger, mais une chose était sûre, il était toujours en vie et n'était pas un traite. Soudain, il sentit une main sur son épaule, qui le fit sursauter. Il se retourna et aperçut Sakura, entourée d'une couverture.



- Ça va? demandait-elle en l'embrassant sur la joue.


- Ouais, répondait-il en la mettant sur ses genoux.


- Tu discutais avec qui ?


- Mon frère.


- Et comment va t-il ?


- Bien, il est en France, mentait-il.



Elle souriait et prit le sandwich pour y mordre dedans.



- Eh ! Mon sandwich !


- J'avais faim, lâchait-elle en continuant de le manger.


- Si je comprends bien, j'ai plus qu'à m'en faire un autre.



Elle secouait la tête positivement en souriant. Il fit la moue, mais l'embrassait sur le front.



La nuit passa tranquillement, et le lendemain matin, vers sept heure, dans le laboratoire, alors que Tenten s'était endormie sur son bureau, Lee était toujours devant l'ordinateur, en train de déchiffrer le code. Quand soudain...



- Tenten, s'ecriait Lee.



Cette dernière se réveillait en sursaut, elle avait une petite mine.



- Quoi ? lâchait-elle endormie.


- J'ai fini de déchiffrer le code.


- Alors, qu'est ce que ça donne ? Demandait-elle les yeux rivés sur l'écran.


- Je n'en sais rien, regarde, on dirait une... 


- Oh putain ! Jurait-elle la bouche grande ouverte.



Pov Naruto


Alors que j'étais dans les bras de Morphée, j'entendis mon téléphone sonner. Je sursautais et le pris sur la table de chevet.



- C'est qui ? Demanda Hinata à moitié endormie.


- C'est le boulot, lui disais-je en reconnaissant le numéro de Tenten.



Je décrochais et Tenten me demandait de venir au plus vite au labo. Je n'eus pas le temps de lui demander ce qu'elle avait trouvé, qu'elle me raccrocha au nez. Je m'habillais en vitesse, sous le regard interrogateur de Hinata. Je passais prendre Sasuke, qui m'avait appelé peu de temps après.



- Ah ben quand même ! Lâchait Tenten en nous voyant arriver vers eux.


- Qu'est ce qu'il y a ?


- Nous avons trouvé ce qu'il y avait sur la micro puce. 


- J'ai trouvé, rectifiait Lee en pointant son doigt sur sa poitrine.


- Oh, tais toi et montre leur !



Nous regardions le grand écran et nous voyions une sorte de charabia avec pleins de chiffres. Je n'y comprenais rien.



- C'est une formule chimique, nous informait Tenten.


- De quelle sorte ? Demandait Sasuke. 


- C'est un gaz mortel, répondait-elle.


- Un gaz mortel ?


- Oui, celui que l'on utilisait dans les camps de concentration, pendant la seconde guerre mondial.



Je n'en revenais pas, alors ces chiffres pouvaient causer la mort de millions de personnes.



- Donne la moi! ordonnait Sasuke.


- Mais, il faut le dire au commissaire, le prévenait Tenten. C'est très grave.


- Justement, pour l'instant, il ne faut rien dire. On doit éclaircir certains points d'abord.


- De quoi tu parles ? Demandais-je.


- Vous êtes dans la confidence. Vous devriez faire comme si vous n'aviez fais aucune recherche.


- Mais, que se passe t-il ? L'interrogeait Lee. 


- Hier, alors que j'étais sur Msn, mon frère s'est connecté avec moi.


- Quoi ? Lâchais-je vraiment étonné.


- Il m'a dit qu'il y avait une taupe dans les services secrets.


- Une taupe ?


- Oui, si nous le disions au commissaire, il va le leur dire et s'ils le savent, la taupe le saura et ainsi de suite. L'Akatsuki ne laisse jamais de témoins derrière eux.



Tout à coup, je vis Lee pâlir, encore plus qu'un cachet d'aspirine.



- Lee, disait Tenten. Tu as entendu ? On ne dit rien.


- Ça c'est clair, je n'ai pas envie de mourir.



Il enlevait la puce et la donnait à Sasuke.



- J'ai encore un service à te demander, réclamait-il en lui tendant un papier. Trouve moi, tout ce que tu peux sur Sasori Chyo.


- C'est qui lui ? Demandait Tenten. 


- Un membre de l'Akatsuki. Mon frère a dit qu'il était le seul à habiter en ville.


- Et qu'est ce qu'il a dit d'autre ton frère ? Demandais-je. 


- De faire vite.



Ce dernier mit la puce dans sa poche et nous sortions du laboratoire pour nous rendre dans l'ascenseur.



- Tu aurais pu me dire tout à l'heure que tu avais eu ton frère.



Tout à coup, Sasuke appuyait sur le bouton d'arrêt d'urgence. L'ascenseur s'arrêta d'un coup.



- Eh, mais... ?


- Écoute, mon frère est en danger, il est peut être déjà mort à l'heure qu'il est. Il est au bord de la sellette. Je n'ai pas le droit de l'abandonner. Je dois le tirer de cette affaire, et pour ça, j'ai besoin de toi et de ta confiance.



Il me regardait droit dans les yeux. Il était très sérieux et déterminé.



- C'est d'accord, mais par quoi commence t-on ?



Il appuyait sur le bouton, et l'ascenseur redémarrait.



- Tout d'abord, prendre un petit déjeuner, je t'invite.


- Ce n'est pas de refus.



Nous sortions de l'ascenseur et nous nous dirigions vers nos bureaux.



Pov Madara


Alors que j'étais en train de boire mon café, je vis Sasori entrer dans ma chambre.



- Vous vouliez me voir ?


- Oui, installe toi. Tu veux boire un café ?


- Non, je suis pressé.



Il ne changera donc jamais. Je buvais une gorgée de café et posais la tasse sur la table.



- J'ai besoin de toi.


- Pour quelle mission ?


- Celle-ci, lui disais-je en lui posant une photo sur la table.



Il la prit et la regardait en arquant un sourcil.



- Vous voulez que je la tues ?


- Non, que tu me la ramènes.


- Vous avez son adresse ?


- Je te téléphonerai pour te le dire.


- Ok, lâchait-il en la mettant dans sa poche.


- Tiens, disais-je en lui tendant une liasse de billets. Cinq mille dollars maintenant, et cinq mille quand j'aurais la fille.


- D'accord, préparez l'autre liasse.


- Attend, l'interpellais-je en le voyant partir. Si mon neveu se met en travers de ta route. Ne le tues pas, blesse le seulement, j'aurais besoin de lui après.



Il fit un petit sourire et sortis de la chambre.



Pov Sasuke


Nous étions en train de prendre un petit café dans une brasserie. Naruto était à son troisième croissant. Il en avait de l'appétit celui-là. Soudain, il reçut un coup de téléphone et il raccrocha aussitôt.



- Shika et Kiba arrivent.



En effet, à peine dix minutes plus tard, nous les voyions débarquer dans la brasserie. Ils s'installaient et commandaient un café. Je sentais que mon portefeuilles allait souffrir. Puis, nous décidions de tout leur dire.



- Tu as bien fait de ne pas leur donner, approuva Shikamaru.


- Que fait-on maintenant ? M'interrogea Kiba.


- Attendre que Lee ait des infos sur Sasori Chyo.


- En attendant, bon appétit, disait Naruto en avalant un quatrième croissant.



La prochaine fois, ce sera lui qui paiera. Tout à coup, Naruto reçut un coup de fil.



- C'est Lee, il a trouvé quelque chose.



Nous finissions nos cafés et nous sortions de la brasserie. La note avait été salé. Puis, nous arrivions tous les quatre au laboratoire.



- Tu as trouvé quelque chose? demanda Naruto.


- Oui... ah, vous êtes là vous aussi. Comment va Témari ?


- Très bien, elle est en vacance chez ses frères à Hokkaido.


- Il me semblait bien que je ne l'avais pas vu depuis un moment.


- Bon, on pourrait savoir ce que tu as trouvé, m'impatientais-je.


- D'accord, Lee ! 


- Alors tout d'abord, on n'a pas trouvé dans le fichier des casiers judiciaire. Donc, on a fouillé dans le fichier militaire, j'ai eu accès grâce à un ami qui y travail et... 


- Lee, s'impatientait Tenten. On s'en fiche, montre leur.



Lee appuyait sur une touche de clavier, et le visage de Sasori Chyo apparut, un roux aux yeux marrons.



- Je vous présente le sergent Sasori Chyo de l'armée de terre, nous annonçait Tenten. Enfin, ex sergent, il a déserté il y a trois ans. Il est d'ailleurs recherché par les militaires.


- Ce n'est donc pas un débutant, constatait Naruto.


- En effet, appuyais je. Il est même très dangereux.


- Tu as son adresse ? Demandait Shika.


- La seule qu'il a, c'est celle de la base à cinquante kilomètres de Tokyo. Il n'a qu'une famille, c'est une grand-mère qui habite une maison en dehors de la ville.


- Ok, on va aller à la base et vous, vous allez voir la grand-mère, proposait Shika. Ça vous va ?


- Moi ça me va, approuva Naruto.



Nous acquiescions et nous partions du laboratoire. Après avoir trouvé l'adresse de la grand-mère, nous nous y rendions. C'était une petite maison artisanal de couleur blanche. Une petite barrière de bois l'entourait, elle n'était pas très bien entretenu. Naruto frappa à la porte, mais personne n'y répondait.



- Qu'est ce que vous me voulez encore ? Entendions nous derrière nous. 



Nous nous retournions et apercevions une grand mère haute comme trois pomme, avec un panier de fruits sous le bras, les cheveux grisonnant, et une canne à la main droite.



- Vous êtes Grand-mère Chyo ? Demandait Naruto.


- Et vous, qui êtes-vous ?


- Police, lâchait-il en lui montrant sa plaque. Nous aimerions vous poser quelques questions aux sujets de votre petit fils.


- J'ai tout dit à vos collègues, il y a trois ans. Allez-vous en !


- Nos collègues ?


- Oui, avec des uniformes de l'armée.


- Nous ne sommes pas de l'armée, la contre disais-je.


- Oh, alors entrez, cédait-elle en ouvrant la porte.



A l'intérieur, c'était un peu plus entretenu qu'à l'extérieur, mais, dans le style ancien. Ma mère, qui aimait le moderne, s'évanouirait d'un seul coup à la vue de ce salon.



- Vous voulez un rafraichissement ? Nous demandait la dame.


- Non merci, on ne vous embêtera pas longtemps.


- Que voulez-vous savoir ?


- Tout porte à croire que votre petit fils, Sasori, fait partie d'une organisation criminelle, appelée l'Akatsuki.



Elle ouvrait grand les yeux de surprise, puis elle les fermait aussitôt.



- Je savais qu'il allait mal retomber après cet accident.


- Quel accident ? Demandais-je. 


- Il y a trois ans, mon fils a été tué dans un accident de voiture, avec sa femme. Une voiture de police, qui poursuivait des bandits, les a percuté de plein fouet. Ils sont morts sur le coup et l'affaire a été classé. Il s'en est jamais remis. Il est parti de l'armée et je ne l'ai pas revu depuis.


- Vous n'avez donc pas une petite idée, d'où il peut se cacher ?


- Non, absolument pas.


- Il n'avait pas un ami, avec lequel il s'entendait ?


- Il était du genre solitaire.


- D'accord, lâchais-je en me levant. Merci, pour vos renseignements.


- Si vous savez quoi que ce soit, appelez moi.



Elle nous donna son numéro de téléphone. Nous la saluions et nous sortions de la maison. Nous n'avions pas appris grand chose malheureusement. J'espèrais que de leur côté, Kiba et Shika auraient appris plus que nous.



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