Un monde sans haine

 

Alors qu’ils prenaient leur petit déjeuner, Sakura reçu un message de l’hôpital. Un élève de l’académie s’était intoxiqué pendant un court pratique sur les poisons et son expertise dans ce domaine était requise, afin de guérir le jeune garçon.

« Désolé Naruto-kun. Je suis obligée d’y aller, mais je ne sais pas combien de temps ça va me prendre. Suivant les mélanges qu’il a fait, ça risque d’être long.

- Ne t’inquiète pas, je comprends. J’irai voir si Kakashi-sensei à une mission pour moi, autrement je passerai te trouver à l’hôpital.

- D’accord. A tout à l’heure alors ?

- A toute à l’heure, Sakura-chan. »

Sakura embrassa Naruto avant de partir pour l’hôpital de Konoha. Peut de temps après, Naruto parti à son tour, mais sa destination n’était pas la maison de l’Hokage. Une fois arrivé, il frappa à la porte et attendit.

« Naruto ? Qu’elle bonne surprise, je ne savais que tu étais revenu au village. Sakura n’est pas avec toi ?

- Bonjour Mme Haruno. Nous sommes rentré hier soir, mais Sakura a été appelée à l’hôpital pour une urgence.

- Je vois. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?

- En fait, je souhaiterais vous parler, ainsi qu’à votre mari. Si ça ne vous dérange pas.

- Bien sûre. Entre, je t’en prie. »

Mme Haruno guida Naruto jusqu’au salon où elle l’invita à s’asseoir. Elle appela M. Haruno qui s’occupait de son jardin potager. Naruto se leva pour saluer poliment le père de Sakura. Tous deux s’installèrent, tandis que Mme Haruno arrivait avec un plateau sur lequel était posé trois tasses de thés fumants.

« Alors mon garçon, de quoi voulais-tu nous parler ? Commença M. Haruno.

- Hé bien, pour commencer, Sakura m’a parlé de votre réaction lorsque vous avez appris que nous étions ensemble.

- Et nous en sommes sincèrement désolé, Naruto. Intervint Mme Haruno.

- Ne vous inquiétez pas. Je comprends parfaitement et il se peut que j’aurais réagit de la même manière à votre place. Monsieur et madame Haruno le fixait avec intérêt, attendant patiemment la suite. Je ne suis pas venu pour vous faire la leçon, mais pour vous expliquer ce qu’il en est exactement de ma cohabitation avec Kyuubi.

- Continue. L’invita M. Haruno.

- Pour bien comprendre, je dois vous expliquer ce qu’est vraiment un Bijuu. Mais je ne suis pas très doué pour donner un court, alors j’espère que je ne vous ennuierai pas. Déclara Naruto avec un sourire gêner.

- Ne t’inquiète pas. Le rassura Mme Haruno. En tant que civil, on ne nous dit pas tout. Ce sera certainement intéressant pour nous d’en savoir un peu plus.

- Alors voilà. A l’origine, il n’y avait qu’un seul Bijuu : Jyuubi. Le Rikudou Sennin l’avait scellé en lui. Un peu avant sa mort, il le divisa en neuf entités. Les neuf démons à queues que nous connaissons.

- Mais pourquoi avoir fait cela ? Créer neuf démons, c’est insensé ? S’exclama M. Haruno.

- Le terme démon est venue bien après. Les Bijuu ne sont pas méchant par nature, mais les hommes ont craint leurs puissance et on commencé à les combattre dans le but de les contrôler et de s’approprier leur force. Evidemment, les Bijuu se sont défendus et au vu de leurs pouvoirs, les pertes du côté des ninjas étaient très importantes ce qui n’a pas arrangé leurs réputations.

- Je crois que je commence à comprendre. Déclara Mme Haruno. En fait c’est à cause de la soif de pouvoir des hommes que les Bijuus sont devenu ce qu’ils sont.

- Exactement. Moi-même j’ai longtemps considéré Kyuubi comme une nuisance. Un fardeau qu’on m’avait imposé et qui m’avait causé tant de souffrance durant mon enfance. De son côté, Kyuubi me considérait comme un humain de plus qui n’en avait qu’après sa puissance et notre cohabitation n’a pas toujours été sans mal.

- Comme le jour où tu as blessé Sakura ? Questionna M. Haruno.

- Elle vous en a parlé. Répondit Naruto en baissant les yeux. Ce jour restera à jamais comme une pierre dans mon cœur. Je m’étais juré de ne plus recourir à la puissance du Kyuubi. J’avais trop peur de blesser, à nouveau, ceux qui m’étaient cher. Mais lors de mon combat contre Pain, j’ai à nouveau laisser Kyuubi prendre le dessus sur moi et j’ai fais courir un risque immense aux habitants du village. Continua tristement Naruto.

- Mais ce jour là, tu n’as blessé personne. Tu as même convaincu Pain de ressusciter tout le monde. Dit Mme Haruno.

- Oui, mais sans l’intervention du Yondaime.

- Tu veux dire ton père. Le coupa M. Haruno avec un petit sourire. Naruto les regarda d’un air étonné.

- Ne lui en veux pas, mais Sakura nous a parlé de ça aussi. Expliqua-t-il avec amusement. Naruto sourit.

- Sans l’intervention de mon père, Kyuubi se serait totalement libéré et je n’ose pas imaginer ce qui se serait passé.

- Mais aujourd’hui, on raconte que tu as maîtrisé cette puissance. C’est juste ? S’enquit Mme Haruno.

- Dans un premier temps, oui. Répondit simplement Naruto.

- Dans un premier temps ?

- J’ai affronté Kyuubi pour lui prendre son chakra et avec l’aide de ma mère… Naruto marqua une petite pause, pendant que les parents de Sakura allaient le prendre pour un fou.

- Sakura nous a brièvement expliqué. Annonça Mme Haruno en l’invitant à poursuivre.

- Grâce à son aide, j’ai réussi à me l’approprier. Mais c’était un pouvoir à double tranchant, car lorsque que j’utilisais le chakra de Kyuubi, il me pompait le mien en contrepartie.

- Tout cela est bien compliqué. Soupira Mme Haruno. Mais tu as dans : Dans un premier temps. Ce n’est plus le cas maintenant ?

- Tout à fait, Mme Haruno. Lors de mon combat contre Tobi, j’ai appris que l’Akatsuki avec collecté les Bijuu dans le but de reformer le Jyuubi. En attendant de les avoirs tous, Tobi les maintenait captifs et les soumettaient à sa volonté. Avec l’aide de Kurama, j’ai pu les libérer et je suis devenu ami avec eux.

- Kurama ? Questionnèrent les parents de Sakura d’une seule voix.

- C’est le prénom de Kyuubi. Expliqua Naruto avec un grand sourire. En fait, ils ont tous un prénom qui leurs a été donné par le Rikudou Sennin lui-même. Aujourd’hui, nous sommes amis et collaborons comme de vrais coéquipiers. Il n’y a plus aucun risque qu’il ne fasse des dégâts pour le plaisir. »

Monsieur et madame Haruno dévisageait Naruto avec étonnement et admiration. Comment un enfant qui avait été si mal traiter dans son enfance. Renié, mis à l’écart et rejeté comme la pire des nuisances pouvait se tenir, aujourd’hui, devant eux sans une once de rancoeur. Tenant un discours qui balayait des siècles de croyances et de craintes qui avaient régies et motivés bon nombre de guerres et d’exactions par le passé.
Naruto remarqua le regard insistant des parents de Sakura et commença à se sentir mal à l’aise.

« J’espère ne pas vous avoir ennuyer. Dit-il timidement.

- Bien au contraire Naruto. Commença M. Haruno. Comme l’a dit mon épouse, tous les détails ne sont pas communiqués aux civils et tes explications nous ont appris bien des choses et rassurés sur notre avenir.

- J’en suis très heureux, M. Haruno. C’est justement l’avenir qui m’amène chez vous, aujourd’hui.

- Qu’est-ce que tu veux dire. Demanda le père de Sakura.

- Hé bien voilà. Commença Naruto en se grattant la tête d’un air gêné. Je voulais vous demander la main de Sakura-chan. »

A ces mots, Mme Haruno laissa échapper un petit gloussement d’excitation et posa une main sur l’épaule de son mari. M. Haruno, quand à lui, croisa les bras sur son torse et baissa les yeux, comme si il réfléchissait. Naruto remarqua que son visage s’était assombri et jugeât qu’il devait plaider sa cause auprès de son potentiel beau-père.

« M. Haruno. J’aime votre fille de tout mon cœur et ce depuis la première minute où je l’ai rencontrée. Elle est intelligente, dévouée et entière. Son sourire illumine ma vie et je ne conçois pas mon existence sans elle. Mon désire le plus cher est de la protéger et de faire d’elle la plus heureuse des femmes. Je donnerais ma vie, sans hésiter, pour son bonheur. C’est pour cela, M. Haruno, que je suis venu vous demander humblement la main de votre fille. »

M. Haruno ne répondit pas tout de suite. Naruto attendait patiemment sa réponse, mais il sentait une légère angoisse monter en lui. Pourquoi hésitait-il autant ? Finalement, il releva la tête et regarda Naruto droit dans les yeux.

« Je regrette mon garçon, mais ma réponse est non. »

Ce « non » claqua comme un fouet aux oreilles de Naruto. Il eu soudainement l’impression que le canapé sur lequel il était assit, s’était dérobé sous lui et qu’il tombait dans un puit sans fin. Atterré par ce refus catégorique, Naruto baissa la tête en signe de reddition. Il avait bien compris qu’il ne servirait à rien d’argumenter.

« Je comprends. Déclara-t-il en se relevant. Je suis désolé d’avoir abusé de votre temps. Merci pour votre accueil et pour la tasse de thé. M Haruno, Mme Haruno. » Les saluât-il avant de prendre congé.

Mme Haruno était désarçonnée par la réponse de son mari. Elle regardait tour à tour Naruto et son époux en essayant de comprendre.

« Asseyes-toi mon garçon. » Lui ordonna calmement le père de Sakura.

Naruto se retourna en le regardant avec étonnement.

« Asseyes-toi, je t’en prie. » Insista M. Haruno en désignant le siège qu’il avait occupé plus tôt de la main. Naruto s’exécuta. Mme Haruno observait son mari avec inquiétude.

« Tu dois être en train d’imaginer que mon refus est en lien avec ton statu de jinchuuriki. Commença-t-il.

- Ce ne serait pas la première fois que mon statu est un problème. Commenta tristement Naruto.

- Pas cette fois-ci. Naruto était stupéfait. Alors pourquoi ? Anticipa M. Haruno. Sakura nous a parlé de ses craintes concernant le combat qui t’attend contre les Uchiha. Comprends-moi bien, Naruto. Sakura est ma fille unique et comme tous les pères, je ne souhaite que le meilleure pour elle et son avenir.

- Alors vous pensez que je ne suis pas ce qu’il y a de mieux pour elle ? Demanda Naruto légèrement irrité par cette remarque.

- J’ai entendu ma fille nous parler de toi et je t’ai entendu parler de ma fille. Je n’ai aucun doute quand à la pureté et la sincérité de votre amour l’un pour l’autre. De plus tu es l’héritier du plus prestigieux Hokage qui n’ait jamais officié et toi-même tu es sûrement l’un des ninjas le plus brave et le plus puissant que cette terre n’ait jamais compté. Un humble citoyen comme moi ne peut rêver mieux pour sa fille.

- Là j’avoue que je ne comprends plus. Déclara Naruto, autant dubitatif que gêné par tant d’éloges.

- Je ne veux pas que Sakura soit une veuve d’à peine vingt ans.

- Oh. Maintenant je comprends mieux. Répondit Naruto. Ce combat est inévitable et je suis prêt à tout pour protéger Konoha.

- J’en suis bien conscient et nous t’en remercions d’avance. Mais le fait est que ce combat sera d’une intensité inimaginable et que toi-même doute de son issue.

- Comment en être sûre. Tout peut arriver dans ce genre de situation. Murmura Naruto.

- C’est pour cela que je te propose un marché. Naruto regarda intensément le père de Sakura.

- Je vous écoute.

- Je vous donne ma bénédiction, fait ta demande à Sakura et nous célèbrerons votre union après cet affrontement.

- Mais si… Commença Naruto.

- C’est là qu’intervient notre accord, Naruto. Le coupa M. Haruno. Bats-toi, gagnes et surtout survit. Je suis convaincu que tu en es capable. Si tu tiens cet engagement, je serai fière et plus qu’honoré de t’avoir pour beau-fils. Marché conclu ? » Demanda-t-il en se levant et en  tendant sa main.

Naruto pris quelques secondes pour réfléchir. Finalement son visage se parât d’un sourire déterminé. Il se leva à son tour et serra la main de M. Haruno.

« Marché conclut ! Affirma-t-il.

- J’ai confiance en toi, mon garçon. » Ajouta le père de Sakura avec un large sourire.

Les deux hommes restèrent ainsi un instant. Les yeux dans les yeux, l’air satisfait de leur accord. Pendant ce temps, La mère de Sakura pleurait de joie.

« Ma petite fille va se marier. Sanglotait-elle.

- Allons ma chérie. C’est une bonne nouvelle. La réconforta son mari.

- Je sais. Mais c’est plus fort que moi.

- Maintenant je sais de qui Sakura-chan a hérité sa sensibilité. » Commenta Naruto en rigolant.

Tous trois partirent d’un grand éclat de rire. Naruto était aux anges. Non seulement il allait pouvoir demander à Sakura de l’épouser et se petit moment de rigolade lui donnait un avant-goût de ce que pouvait être la vie de famille et cela lui plaisait.

Lorsque Naruto quitta la résidence des Haruno, il était déjà 14h15.

« Il faut que je me dépêche, bon sang ! » Se dit-il.

Naruto était tout excité à l’idée de demander Sakura en mariage. Il voulait faire sa demande aujourd’hui même. Il fallait impérativement qu’il trouve une bague. Naruto commença par se rendre à l’hôpital.

« Bonjour. Est-ce que Haruno Sakura est ici ? Demanda-t-il à la réceptionniste.

- Désolé Naruto-san. Sakura-san est toujours dans le laboratoire à la recherche d’un antidote. Elle ne peut pas être dérangée pour le moment. Voulez-vous lui transmettre un message. ?

- Dite-lui simplement que j’ai passé et qu’on se retrouve ce soir.

- Très bien, ce sera fait.

- Merci. » Répondit Naruto.

Si tôt après il disparût dans un flash de lumière jaune, laissant la réceptionniste complètement éberluée derrière son comptoir.

Sakura était épuisée. Le cocktail de poisons qu’avait maladroitement réalisé le jeune étudiant de l’académie avait rendu la création d’un antidote complexe et elle avait du faire appelle à toutes ses connaissances dans ce domaine pour y arriver. Heureusement, la formule mise au point avait fonctionné à merveille et le jeune garçon devrait être totalement remis d’ici quelques jours.

Le soleil commençait à disparaître derrière les montagnes qui bordaient Konoha lorsque Sakura arriva à la maison. Elle n’avait qu’une envie. Se blottir dans les bras de Naruto et prendre un bain bien chaud. Mais dès qu’elle poussa la porte, elle vit tout de suite qu’il y avait quelque chose d’étrange.
La pièce principale était faiblement éclairée et un sentier fait de pétales de fleures de cerisier partait de la porte d’entrée. Sakura le suivit du regard, il menait jusqu’au jardin où Naruto l’attendait, le sourire aux lèvres. Sakura retira ses sandales est suivit la piste des pétales de fleure. Arrivée sur le pas de la porte vitrée, elle pu découvrir la décoration que Naruto avait réalisé. Le sol était jonché de centaine de petites lanternes en papier de soie blanc ou rose pâle. Des bandes de ces mêmes papiers étaient suspendues entre la maison et les arbres du jardin et créaient une sorte de canopée qui ondulait paresseusement au gré d’une légère brise et de la chaleur dégagée par toutes les bougies.
Emerveillée, Sakura s’avança lentement dans le jardin pour s’arrêter à quelques centimètres de Naruto. Elle plongea son regard dans le sien. Il avait l’air satisfait de son effet. Tous deux restèrent quelques instants, les yeux dans les yeux. Ce moment était parfait, il ne nécessitait aucunes paroles. Finalement, Sakura brisa le silence.

« Qu’est-ce qui me vaut l’honneur de cette mise en scène, Naruto-kun ?

- Tu m’as dis un jour que notre vie de shinobi nous privait du luxe de prendre notre temps et tu sais mieux que quiconque que je ne suis pas du genre patient. »

Disant cela, Naruto pris les mains de Sakura dans les siennes et posa un genou à terre. Sakura commençait à réaliser ce que Naruto s’apprêtait à faire et elle sentit son cœur accélérer brutalement.

« Sakura Haruno. Veux-tu me combler de joie en me faisant l’honneur de devenir ma femme ? »

Sakura cru que son cœur allait s’arrêter. Elle était surprise, mais pas effrayée. L’état qui la caractérisait le mieux en cet instant était : Bonheur. Un bonheur si intense que des larmes de joie s’échappèrent de ses yeux. Elle serra les mains de Naruto avant de répondre.

« Oui…Mille fois oui, Naruto Uzumaki. Je souhaite de tout mon cœur devenir ta femme. »

Sakura se pencha pour embrasser Naruto. Dès qu’il se séparèrent, il se releva et sorti d’une de ses poches un petit écrin rouge. Il l’ouvrit doucement et présenta son contenu à Sakura qui écarquilla les yeux, émerveillée.

« Elle est magnifique. Murmura-t-elle. »

Naruto prit la bague et la glissa délicatement au doigt de Sakura, qui la contempla un instant. C’était un anneau d’or blanc avec une fine ligne d’or rose. Une pierre, que Sakura ne connaissait pas y était incrustée. Elle ressemblait à un diamant, avec des reflets émeraude et saphir. L’ensemble était sobre, mais d’une grande finesse.

« Où as-tu trouvé une telle merveille ?

- La bague vient de Suna et la pierre de Kiri. On ne la trouve que là-bas. Une chance que j’avais fait livrer des kunais pour le Hiraishin dans tous les villages cachés.

- Naruto-kun, tu es vraiment le garçon le plus surprenant que je connaisse. Il va falloir qu’on fixe une date.

- A ce sujet, j’ai bien peur qu’on doive attendre un peu. Répondit Naruto en se grattant la tête d’un air gêné. Sakura le regarda avec un mélange de surprise et de tristesse.

- Pourquoi attendre ? Tu viens de dire… Commença-t-elle un peu irritée.

- C’est un marché que j’ai fais avec ton père. La coupa gentiment Naruto.

- Mon père ?

- Quand tu es partie, ce matin. Je suis aller voir tes parents pour leur demander leur bénédiction. Ton père n’était pas d’accord.

- Grrr ! Je vais aller lui dire deux mots à celui-là ! Rugit Sakura en brandissant son poing fermé.

- Ce ne sera pas la peine, Sakura-chan. Il m’a expliqué ses raisons et elles sont toutes à son honneur. Mais il m’a proposé un marché.

- Lequel ? Demanda Sakura qui s’était quelque peu calmée.

- Il m’a donné sa bénédiction et je pouvais te demander en mariage, mais les noces seront célébrées une fois que j’aurai battu Sasuke et Madara. Expliqua Naruto.

- Mais ça implique que tu gagnes et que tu vives. Répliqua Sakura d’une voix teintée d’espoir.

- Exactement. » Répondit Naruto avec un grand sourire.

Sakura fût submergée par une vague de joie et fondit en larmes. Naruto ne parlait plus de mourir avec Sasuke. Il voulait se battre, il voulait vivre pour Konoha et surtout pour elle. Sa vision allait se réaliser. Tout du moins, en cet instant, elle en eu l’agréable impression. Naruto la prit dans ses bras et lui chuchota d’une voix douce.

« Sakura-chan. Je t’aime de tout mon cœur et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour gagner. Je veux t’épouser et devenir un mari, un père et un Hokage dont tu pourras être fière.

- Naruto-kun… » Commença-t-elle.

Sakura ne pu terminer sa phrase. Naruto s’empara de ses lèvres et ils s’embrassèrent longuement sous la canopée de papier, au milieu des centaines de petites lumières qui éclairaient leur jardin.