Trouble.
P.O.V Sakura
A peine avais-je franchis la porte de ma maison, j'ai brièvement saluée mon père et suis montée dans ma chambre. Je me suis écroulée sur mon lit en pensant à la façon dont je m'étais ridiculisée et humiliée pour mon premier jour. On aurait vraiment dit un drama... et dire que je voulais juste être une petite élève de rien du tout, invisible, qui ferait ses études dans la plus grande discrétion Hinata et Naruto n'avais pas l'air d'être de mauvaises personnes, à vrai dire je me fiche pas mal que ces deux-là m'aient vu dans un état aussi pitoyable. Mais ce stupide... Sasuke... Qu'est-ce que je vais faire de lui ?
Sasori toqua à ma porte.
- Je suis occupée... marmonnais-je.
- J'entre... fit-il en ignorant ma première phrase.
Il vint s'asseoir sur mon lit malgré les coups de pieds que je lui donnais, et commença les questions que mon père aurait du me poser, mais il était trop absorbé par la télé pour bouger son cul et venir me les demander. Passons.
- Alors, ton premier jour ? Demanda-t-il.
- Est-ce que tu essayerais de faire le grand frère qui s'inquiète pour sa pauvre petite sœur ? Demandais-je, cynique.
- Je n'essaye pas de le faire, je le suis vraiment, rétorqua-t-il en levant les yeux au ciel.
- Je pense qu'on peut difficilement foirer sa rentrée aussi bien que moi, avouais-je.
Il m'interrogea du regard.
- Je ne compte pas te raconter toute ma vie ! M'écriais-je en lui balançant mon coussin.
- Dis-moi seulement les choses qui ne te gênent pas ! Dit-il, exaspérer de mon comportement enfantin.
- Qui aurait pu croire que le gentil Itachi avait un frère aussi détestable... marmonnais-je en guise de réponse.
- Oh, tu as rencontré Sasuke ? Demanda-t-il.
- Evidemment ! Mais je ne m'attendais pas à ça ! Itachi était saoule quand il nous parlait de son petit frère ? Je me rappelle très bien de ses : « Mon frère s'ouvre difficilement aux autres, mais c'est vraiment quelqu'un d'adorable » ou encore « Mon adorable petit frère... »
Sasori ricana.
- Sasuke... à changer depuis la mort de leurs parents, expliqua-t-il.
Hein ? La mort... de leurs parents ? Mais oui, putain ! Comment j'avais pu oublier une chose pareille ?!!!Je savais que les parents d'Itachi était mort alors comment ai-je fait pour ne pas faire le lien quand j'ai rencontré Sasuke ?!
- A ta tête, je devine que tu n'as pas du te comporter d'une façon très douce avec lui, fit Sasori avec un petit rictus au lèvre.
- Ce n'est pas une excuse pour son comportement odieux, me contentais-je de dire.
Il soupira.
- Je doute qu'Itachi lui est parlé de maman.. il doit sûrement penser que tu es une étudiante qui a ses deuuuux parents, fit Sasori en soupirant.
Je l'ai foudroyé du regard. Je détestais parler de la mort de maman. Et lui aussi d'ailleurs.
Pour changer de sujet, il s'arrêta sur un manga qui était sur ma table à chevet.
- Oh ! Tu as acheté le tome neuf ! S'écria-t-il.
J'ai hochée la tête. Puis soupirée en sentant sa question s'approcher vitesse grand V.
- Prête-le moi ! S'écria-t-il.
- Pas question !!
- Allez... s'il te plaît... Je suis ton grand frère adoré, n'est-ce pas ?!
En guise de réponse, je l'ai poussé de mon lit. Nous avons continué à nous chamailler comme des gamins, mais après tout, c'est ce que nous sommes.
- A table ! Hurla mon père.
Le lendemain, je m'étais réveiller sans casser un énième réveil, je m'étais préparée sans trop me dépêcher, ce qui faisait que j'étais relativement de ce qu'on pourrait qualifier de "bonne humeur". Mais ma "bonne humeur" à moi, correspondait plutôt à l'humeur "passable" de quelqu'un. Bref.
- Sakura-chan !
Je me suis retournée et aie vu Hinata.
- Bonjour, dis-je avec autant de gentillesse que possible.
Elle me souria.
- Pour hier... commença-t-elle.
- Ce n'est rien... En fait, je devrais te remercier mais disons que j'ai trop de fierté pour faire ça, avouais-je.
Elle me souria encore une fois.
- Bien, le cours va commencer... fit Yamato-seinsei.
Une fois qu'il eu finit de raconter la guerre, chose inutile. L'histoire est vraiment inutile. Pourquoi est-ce qu'on raconte ce qui s'est passé AVANT ? Mais malgré ça, la fin du cours était arrivé incroyablement rapidement, et mon estomac hurlait à la mort.
- Hinata !
Je me suis retournée en même temps que la concernée pour voir de qui il s'agissait. Puis j'aie remarquée que c'était un groupe de trois filles qui attendait devant la porte.
- Oh, Tenten, Ino, Temari ! S'écria Hinata.
- Dépêche-toi ! S'écriaient les trois filles.
Hinata se tourna vers moi, pleine d'espoir. A vrai dire, ses yeux de chiens battus me faisaient plus de peine qu'autre chose. Je ne voulais pas la décevoir... oui... c'était la seule et unique raison pour laquelle j'acceptais ça. La seule et unique raison, que ce soit clair. Parce qu'elle était pathétique à me supplier... enfin, dans l'histoire, n'est-ce pas moi qui suis pathétique ? Je préférerais éviter de me poser ce genre de question dont je sais pertinemment les réponses.
_ Tu veux que je mange avec vous, c'est ça ? Demandais-je.
Elle hocha la tête.
- Tu viens ? Insista-t-elle.
J'aie hochée la tête à mon tour.
- Hum... les filles, voici Sakura Haruno ! Fit Hinata.
- Tu es la sœur de Sasori ? Demanda une blonde.
J'aie hochée la tête.
- Je m'appelle Ino, continua-t-elle.
- Sakura... marmonnais-je.
- Et moi Temari, repris une autre blonde, l'air bien plus intelligente que la première.
- Et moi... TENTEN ! Hurla une brune.
Je l'aie dévisagée avec intérêt.
Est-ce que par le plus grand des hasard, son but dans la vie était de me briser un tympan ?
- Ne fait pas attention à elle. Elle aime attirer l'attention et elle n'est pas très bien, aussi bien physiquement que mentalement... expliqua Ino.
Tenten lui lança un regard désapprobateur.
- C'est la dure vérité... soupira Temari.
- On va manger ? Je suis affamée ! S'écria Hinata suivie de ses gargouillement de ventre.
Les quatre ont éclatés de rire, tandis que moi, je les observais avec curiosité.
Une fois à la cafétéria, les filles parlaient de plein de trucs inutiles. Comme de leurs futurs/actuel copains, du bal de Noël etc.... Mais malgré ça, j'étais heureuse de pouvoir participer – bien que je ne disais pas grand-chose – à leurs conversations. Temari semblait porter un intérêt particulier pour moi... j'ai déduis ça après qu'elle est à plusieurs reprises essayer de "m'analyser"...
Puis Naruto arriva avec Sasuke et deux autres garçons.
Je reconnus celui qui était venu noir voir sur le toit, hier.
Mais pour ma plus grande surprise, il embrassa Hinata. Temari dû remarquer mon trouble car elle me chuchota rapidement à l'oreille : « Bien qu'elle soit plutôt coincée et tout le bazar, ils s'aiment vraiment » en ricanant.
- Kiba, tu veux bien arrêté de l'embrasser dès que tu la vois ? Demanda Sasuke, cynique.
- Serais-tu jaloux ? Répliqua-t-il.
- Pas vraiment... rétorqua-t-il en levant les yeux au ciel.
Puis ces-mêmes yeux se sont posés sur moi, un rictus apparût sur ses lèvres.
- Tu t'es trouvés des amies ? Félicitation, fit-il.
Je ne répondis pas. Je vis Naruto lui envoyer un regard assassin où Sasuke répondit avec un simple haussement d'épaule.
- Lui, c'est Shikamaru Nara, le présenta Temari en pointant l'autre type.
- Sakura Haruno...
Tout le monde recommençait à parler, de tout, de rien. J'aurais pu restée comme ça des heures... non, honnêtement une heure de plus et je me serais tirée une balle dans la tête. Quelle ironie quand on sait que ma mère... bref.
- Je reviens... marmonnais-je avant de quitter la table.
Je cherchais un panneau qui pourrait m'indiquer où se trouvait l'infirmerie - histoire de prendre quelques médocs pas bien dangereux - quand je suis rentrée dans quelque chose, ou quelqu'un.
- Ils servent à quelque chose ? Demanda le gars que je venais de percuter.
Il avait les cheveux blancs avec quelques reflets bleus. C'est la première chose que j'aie remarquée.
- De quoi ? Demandais-je.
- Tes yeux... ils servent à quelque chose ? Répéta-t-il péniblement.
Ses yeux à lui étaient violets. Bien que cela fût original, je trouvais ça mignon.
- Je ne regardais pas devant moi... dis-je rapidement, avant de continuer mon chemin.
- J'ai rien entendu, lâcha-t-il en soupirant.
- Entendu quoi ?
- Tes excuses... dit-il comme si cela était évident.
- Je suis pressée ! Dis-je en reprenant mon chemin.
Il tendit la main.
Je l'ai interrogée du regard. Décidément, ce type était vraiment bizarre. Même si je ne suis pas la mieux placée pour parler..
- De l'argent alors... pour m'avoir bousculé, expliqua-t-il en gardant son sourire enfantin.
- Je ne vais pas te donner de l'argent parce que par accident, je te suis rentrée dedans ! M'écriais-je, indignée.
- Paye moi à boire dans ce cas.
Ce type... Qu'est-ce qu'il ne va pas chez lui ?! Mais il est tellement honnête que ça en est troublant.
- Pas... pas question ! Continuais-je, toujours étonnée et troublée.
Il me regarda et pour la énième fois, je le vis comme un enfant à qui on avait refusé quelque chose.
- D'acc... d'accord ! M'écriais-je en lui donnant une pièce de deux euro.
- Merci, fit-il en souriant.
- T'as intérêt à me les rembourser ! M'écriais-je, énervée d'avoir céder à son caprice.
- C'est promis, fit-il en me souriant.