Le Sort noir à Camelot

Chapitre 1 : Opération Dragon : Rétablir les fins heureuses

Chapitre final

31812 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/11/2016 18:03

A Storybrooke tout se passe pour le moment dans le calme absolu, tout est revenu à la normal depuis que Zéléna a été renvoyer dans son monde par Régina.

Nos héros se reposent et profitent des meilleurs moments ensemble.

Regina et Robin se sont retrouvés à nouveau, Gold est retourné seul dans sa boutique. Les charmants se rassemblent en famille chez Granny accompagnés de leurs amis, tous se passe pour le mieux. Emma vit un nouveau bonheur avec Killian et pourtant elle ressent encore quelque chose qui pourrait arriver.

L'apprenti sorcier qui discutait encore avec Henry à propos de la plume de l'auteur, lui révèle qu'il fut l'apprenti d'un grand sorcier et qui lui avait donné l'ordre d'enfermer l'ex auteur dans le livre. Henry lui demanda alors de qui il s’agissait, il lui répondit que c'était le plus grand mage de tous les temps et que son nom était Emrys plus connu sous le nom de Merlin. Henry sourit car il connaissait très bien l'histoire de Merlin et d'Arthur. Il aurait été enchanté de pouvoir le connaître.

 

Ailleurs dans un autre monde, un grand royaume, où l'on vit au loin une étrange et épaisse fumée qui s'avançait vers le château et qui ressemblait à de la sorcellerie. Le roi avait réuni ses chevaliers pour les prévenir de ce sortilège qui avait l'air de se rapprocher et de se préparer à une éventuelle attaque. Il avait une entière intolérance à la magie due à la mise en garde de son père.

C'était un grand royaume légendaire, bien connu de tous, il s'agissait de Camelot.

Arthur devenu récemment roi suite au décès de son père, était très inquiet de la situation. Merlin son serviteur fut à ses côtés pour le soutenir.

La fumée s'avança progressivement vers le château, c'était bien inquiétant.

Les gens en furent affolés et commençaient à se déplacer hors de Camelot fuyant cette imposante fumée. Certains chevaliers furent partis aider des habitants du village proche à venir s'abriter au château face à cette malédiction.

Cette dernière ne tarda pas à embrumée et recouvrir toute la citadelle, malheureusement personne ne put faire quoi que ce soit il était déjà trop tard que le nuage s'évapora d'un coup. Comme si rien ne s'était passé chacun reprenait ses habitudes dans le palais, tout semblait normal, comme un jour nouveau. Arthur se réveillait dans son lit, tandis que Merlin lui apportait son petit déjeuner comme tous les matins. Ils ne semblaient plus s'inquiétait de la situation concernant l'étrange brume.

Arthur donna des tâches ménagères à Merlin, sans se soucier de quoi que ce soit et lui rajouta d'aller repérer pour lui un bel endroit calme pour pouvoir retrouver sa belle, Guenièvre.

Il alla de ce pas, seller un cheval et en route.

Arrivé en chemin, Merlin avait du mal à se diriger, plus ça allait et plus il avait du mal à reconnaître l'environnement. Merlin commença à s'inquiéter, il se demanda s’il ne s'était pas trompé de chemin. Il fit alors appel à la magie afin de se diriger au mieux et reprit sa route. Il vit ensuite une étrange route et croisa sur le chemin un grand panneau où était écrit dessus "Storybrooke", il s'interrogea :

Merlin : Storybrooke ? Qu'est-ce que cela veut dire ?

Il continua sa route, vit au loin une grande ville, Merlin avait bien atterrit à Storybrooke, mais alors, cela voudrait dire qu'ils avaient bien été atteints par une grande et nouvelle malédiction dont ils ignoraient encore l'origine du complot et de qui cela pourrait bien provenir. D'où le fait qu'il ne se rappelle pas de ce qu’il s'est passé la veille, du moins la minute après avoir subi la malédiction.

Merlin étant sorcier lui-même ignorait encore beaucoup de choses concernant ces sortes de sorcellerie qui venait d'un autre monde que le leur.

Une fois arrivé sur la ville, il contempla de loin, sans vraiment s'approcher, impressionné par tous ces mouvements de véhicules dont il n'avait jamais rien vu de semblable. Pour lui, ça ressemblerait presque à de la magie. Il était conscient qu'en révélant cela a Arthur ce dernier ne le prendrait pas bien du fait de son rejet de la magie. Il savait par avance l'ampleur que cela pourrait prendre mais il était obligé de le prévenir de ce changement si soudain.

Merlin prit une décision et finalement s'approcha doucement de la ville, toujours à dos de son cheval. Il vit une terrasse où s'installer Régina et descendit de sa monture, complètement étonné de voir toutes ces personnes vêtus différemment de ce qu’il a l’habitude de voir.

Il vint doucement s'approcher de Régina, quand elle l'aperçut, elle s'étonna également de sa présence.

Régina - "Qui est-il ? Et d'où vient-il ?" Se disait-elle

Elle ne l'avait jamais vue auparavant même dans la forêt enchantée. Il se présenta à elle.

Merlin : Bonjour

Régina : Bonjour ...?

Merlin : Mon nom est Merlin

Elle prit alors un air surpris et continua

Régina : Régina (tout en lui serrant la main), il me semble ne vous avoir jamais vue auparavant à Storybrooke. Comment êtes-vous arrivé jusqu'ici ?

Merlin : Je ne saurais vous dire, je me suis égaré lorsque j'ai trouvé cet endroit en chemin je dois dire que je n'avais jamais rien vu de semblable à Camelot.

Régina : Camelot ?

Merlin : Oui c'est là où je vis… où je vivais du moins... (En regardant autour)

Régina : Oui je vois. Eh bien, bienvenu a Storybrooke ! (L'exprimant un peu avec l'air de rien)

Merlin : Vous avez une idée de ce qui a bien pu arriver à notre royaume ?

Régina : Désolé, je n'en ai aucune idée pour l'instant

Merlin : Ecoutez, je dois en faire part à mon maître, et je ne pense pas qu'il sera vraiment ravi de ce qu'il s'est passé.

Régina : Qui est votre maître ?

Merlin : Il s'appelle Arthur et je suis son serviteur.

Régina : Pardon ? Vous êtes son serviteur ?

Merlin : Euh oui, le connaissez-vous ?

Régina (souriant) : Excusez-moi, je dois partir !

Merlin : Juste une dernière question…

Régina : Oui mais dépêchez-vous !

Merlin : Euh... (Presque gêné) Pratiquez-vous la magie ici ?

Régina : Pourquoi cette question ?

Merlin : Je trouve cela étrange que nous sommes arrivés ici dans un autre monde, cela doit être sûrement l'œuvre d'une magie, je pensais que vous sauriez ?

Régina : C'est bien possible, mais nous n'avons rien à voir avec ce qui vous êtes arrivés.

Merlin : Comment le prouverez-vous ? Notre roi s’oppose à toute forme de magie et je crains qu'il y déclare une guerre en découvrant cela.

Régina : (De plus en plus étonné) Bon ! Nous en reparlerons plus tard, pouvez-vous attendre ici ?

Merlin : D'accord (d'un air un peu suspect) mais je dois faire vite, je dois retourner au plus vite auprès de mon maître sinon je vais avoir de sérieux problèmes et il pourrait se rendre compte du changement.

Régina : Ne bougez pas !

 

Régina se précipita chez les charmants pour leur faire part de cette nouvelle.

Mary Margaret : Régina ?

Régina : Où est Emma ?

Mary Margaret : Sûrement avec Killian, que se passe-t-il ?

Régina : Une autre personne d'un autre monde a débarqué à Storybrooke et pas qu'une seule...

David : ...Ça recommence !

Mary Margaret : Qui sont-ils ?

Régina : Ils viennent du royaume de Camelot

Mary Margaret et David se lancent un regard d'étonnement.

Mary Margaret : Qui as-tu rencontré ?

Régina : Merlin

Mary Margaret (murmurant) : Le grand sorcier...

 

Emma arriva à l'appartement accompagné de Killian.

Emma : Régina ? Que se passe-t-il ?

Régina : D'autres personnes sont arrivés ici à Storybrooke, on ne sait comment.

Mary Margaret : Il s'agit du royaume de Camelot.

Emma : Tu veux dire le roi Arthur et ses chevaliers.

Mary Margaret : C'est bien cela.

Emma : Ils ne sont sûrement pas venus de la première malédiction, nous ne les avons jamais vus ici jusqu'à présent. 

Régina : Ce qui est sûre, c'est que ce n'est pas moi. Depuis que nous avions renvoyé Zéléna dans son monde, nous ne pouvons plus nous inquiéter d'autres malédictions, à moins que ce ne soit encore un coup de Rumpelstilskin.

Emma : Il va falloir que j'enquête sur cette affaire.

Régina : J'ai déjà rencontré Merlin, il m'a dit que le roi de Camelot n'approuvait pas la magie et nous déclarerait une guerre s’il se rendait compte qu'il y avait de la magie ici.

Emma : Mais pourtant Merlin est un grand sorcier.

Regina : Il n'en a pas l'air, il fait beaucoup plus jeune et il n'est que le serviteur d'Arthur.

Emma : Un serviteur ? Je pense qu'il est préférable de lui dire la vérité concernant notre magie. J'y vais !

David : Je viens avec toi.

Killian : C'est reparti...

Régina : Emma, non ! Je vais aller le chercher, je sais où il se trouve.

 

Régina ramena Merlin à l'appartement puis elle partit immédiatement pour retrouver Robin pour le tenir au courant des faits.

Emma : Vous êtes Merlin ?

Merlin : Oui c'est bien moi

Emma : Ah oui Régina avait raison, vous êtes plus jeune que je croyais...

Merlin : Quoi ?

Emma : Je m'appelle Emma et voici mon...mon père David...

Merlin : Votre père ?

David : Oui c'est compliqué...

Emma : Ecoutez, Régina nous a tout expliqué. Nous savons qui vous êtes.

Merlin : Comment c'est possible ? Comment me connaissez-vous ?

Emma regarda son père, qui se méfiait pour la sécurité de sa fille.

Emma : Vous êtes un sorcier, un grand sorcier je dirais.

Merlin : Vous devez faire erreur... (Tout en plaisantant)

Emma : Nous vous connaissons car vous faites partie d'un conte, d'une légende.

David : Et même un film.

Merlin : De quel conte parlez-vous ? Qu'est-ce qu'un film ?

Emma : Ce sont des histoires que l'on raconte sur vous comme sur toutes les personnes qui sont ici.

Merlin : C'est... c'est incroyable !

David : Dedans vous faites beaucoup plus vieux

Merlin éclata de rire

Merlin : Ca m'arrive des fois de me changer en vieillard et comment est Arthur ?

Emma : Euh... dans la version que je connais c'est un petit garçon chétif qu'on appelle "moustique".

Emma lui montra une photo du film "Merlin l'enchanteur".

Merlin ria encore plus fort que la première fois.

Merlin : Je n'aurai jamais cru cela (en continuant de rire).

Redevenant sérieux, Merlin reprit :

Merlin : Ce n'est pas tout mais il faut que je sache ce qui est arrivé...

Emma : Je pense que vous avez dû subir une malédiction qui vous a amené à Storybrooke et je pense surtout que vous êtes coincés ici, désolé...

Merlin : Qui a bien pu faire ça ? Que vais-je dire à Arthur ?

Emma : Lui dire la vérité.

David : Attend Emma, Régina a dit qu'il n'appréciait pas la magie et je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

Merlin : Vous avez de la magie vous aussi ?

Emma : Ça ne fait pas longtemps que je l'ai découvert...

Merlin : Il vaut mieux que vous écoutez votre père, tel que je connais Arthur, il serait prêt à tout pour retrouver son royaume et arrêter tous les êtres magiques comme le faisait son père.

Emma : Mais comment faites-vous pour vivre à ses côtés ?

Merlin : Je m'y suis fait. J'utilise ma magie sans qu'il ne le sache seulement pour le protégé. En fait, je pense qu'il y a des chances pour que la magie puisse être acceptée de nouveau, il n'est pas comme son père. 

Emma : Pourquoi ne lui avoir jamais dit la vérité ?

Merlin : Je me ferai arrêter et condamner à mort. J’attends juste le bon moment pour lui révéler.

David : Tu as entendu Emma ? Il ne faut pas révéler ta magie

Merlin : Ce qui est sûre c'est qu'il ne va pas tarder à découvrir ce qu'il s'est passé et que je ne saurais encore quoi lui dire.

David : Il ne faut rien lui dire, dites-lui qu'il n'a rien à craindre de cette ville

Merlin : Mais comment lui expliquer cette malédiction

David : Je n'en sais rien...

Merlin : Bon je trouverai bien comment le berner un peu en attendant de découvrir ce qui s'est passé...

Emma : Je vais faire mon enquête de mon côté, à commencer par Gold, il doit sûrement savoir quelque chose.

Merlin : Qui est Gold ?

David : C'est un sorcier également, il est en partie responsable de notre venu ici...

Merlin : Que fait-il encore là ?

Emma : Disons qu'il a un lien dans ma famille par rapport à mon fils.

David : Nous aussi nous venons d'un autre monde comme tous ceux qui sont là et ne pouvons plus retourner là d'où nous venons, le temps s'est arrêté ici, jusqu'à ce que ma fille nous retrouve, nous l'avons envoyé dans ce monde pour la protégé de la première malédiction, c'est pour cette raison que ma fille a le même âge que ma femme et moi.

Merlin : C'est surprenant cette histoire ! Pensez-vous que ce serait ce même homme qui nous a envoyé ici ?

Emma : On doute toujours de ses intentions.

David : Il n’en a pas toujours des bonnes.

Merlin : Ecoutez, je dois vraiment y aller, je reviendrai !

David : Si jamais Arthur venait, qu'il vienne me voir, je saurai lui parler, j'étais aussi un roi dans mon monde.

Merlin : Je lui dirai.

Merlin franchit la porte, se remit à cheval au galop direction le château de Camelot.

 

Merlin arriva enfin et croisa Guenièvre.

Merlin : Bonjour Guenièvre

Guenièvre : Tu devrais aller voir Arthur, je crois qu'il te cherche et a l'air assez remonté.

Merlin grimaça.

Il monta dans ses appartements.

Merlin : Sir ? Vous êtes là ?

Il chercha Arthur dans toute la chambre, il se posa des questions à savoir s’il n'était pas déjà parti à la découverte des lieux et commença à paniquer. D'un coup il sentit un violent coup derrière sa tête.

Merlin : Aïe !

Arthur : Je peux savoir où tu étais passé, j'espère que tu as une bonne explication à me donner.

Merlin : Arthur ! Vous êtes là ! Je vous cherchez !

Arthur : Tu étais supposé faire quelque chose pour moi me semble-t-il ?

Merlin (gêné) : Euh... Oui ! Oui ! Mais comment dire, les choses se sont compliqués...

Arthur : Me dis pas que tu t'es encore, sois disant, fais enlever.  

Merlin (d'un air moqueur) : Ah non pas cette fois, hum !

Arthur (d'un air suspect) : Qu'est-ce que tu me cache Merlin ?

Merlin : Il faut que je vous parle de quelque chose de très important.

Arthur : Plus important que ce que je t'ai demandé ?

Merlin : C'est sérieux !

Soudain on tapa à la porte

Arthur : Entrez !

Chevalier : Sir, nous sommes désolé de vous importunez, mais des chevaliers et d'autres personnes du royaume ont disparus, nous sommes venus vous avertir.

Arthur : J'arrive ! Merlin nous reprendrons cette discussion plus tard.

 

Merlin se disait qu'ils commençaient à comprendre que certaines personnes avaient disparus sûrement à cause de la malédiction. Il courra chez Gaius pour l'avertir.

Merlin : Gaius ? Où êtes-vous ?

Gaius : Merlin ! Où étais tu passé ?

Merlin : Justement il faut que je vous parle à ce propos

Gaius : J'ai dû mentir une fois de plus à Arthur

Merlin : Que lui avez-vous dit ?

Gaius : Oh ! Que tu étais encore une fois de plus allé chercher des plantes en urgence pour mes potions bien sûr... voudrais tu alors que je lui dise que tu étais à la taverne ?

Merlin : Euh... non ! Gaius, j'ai découvert quelque chose au loin de Camelot, un endroit vraiment étrange s'y est installé.

Gaius : Qu'est-ce que cet endroit étrange ?

Merlin : Vous aurez vue ça ! Des étranges charrettes aussi rapides qu'un cheval qui roulaient sans aucun chevaux, il aurait fallu que vous voyez cela et tous les gens ne sont pas vêtus comme nous, ils étaient...

Gaius : Merlin ! Mais qu'est-ce que tu me racontes ?

Merlin : Vous ne me croyez pas ?

Gaius : Je voudrais bien te croire.

Merlin : Plus sérieusement, je pense qu'il est arrivé quelque chose dans le royaume, on a comme été déplacé...

Gaius : Déplacé ?

Merlin : Nous avions subi une malédiction.

Gaius : Tu n'es pas sérieux Merlin ?

Merlin : Oh que si !

Gaius : Mais comment peux-tu le savoir ?

Merlin : J'ai été à la rencontre des habitants de cet endroit, eux aussi ont déjà subi ce genre de malédiction.

Gaius : Mais qui a pu jeter ce sort ?

Merlin : Je ne saurais vous dire.

Arthur entra chez Gaius.

Arthur : Merlin prépare les chevaux nous partons.

Merlin regarda Gaius d'un air inquiet et suivit Arthur.

Ils montèrent à cheval, puis Merlin demanda :

Merlin : Où allons-nous ? (Se disant qu'il aurait peut-être été tenu au courant de ce qu'il se passe)

Arthur : Nous allons retrouver nos chevaliers, dont Sir Léon, Gauvain, Perceval et Elyan et d'autres personnes disparues, ils ne doivent pas être bien loin.

Merlin s'inquiéta de la situation et ils se mirent en route.

En chemin, il dit à Arthur : 

Merlin : Je n'ai pas eue le temps de vous parler.

Arthur : Oui Merlin, je t'écoute.

Merlin : C'est justement à propos de la disparition de toutes ces personnes dont nos chevaliers, je sais peut-être ce qui a dû leur arriver.

Arthur : Mais qu'est-ce que tu en sais ?

Merlin : Je dois vous avouer que j'ai fait une découverte, d'où mon absence ce matin.

Arthur : Qu'as-tu découvert ?

Merlin : Voilà, en fait nous ne sommes plus vraiment à Camelot.

Arthur regarda Merlin de façon étrange.

Arthur : Euh Merlin, je pense surtout que tu ne t’es pas bien réveillé ce matin.

Merlin : Je suis sérieux, le château a juste été déplacé dans un autre endroit et euh... nous avons subi une sorte de malédiction.

Arthur pouffa de rire à l'annonce de ce dernier.

Merlin : Vous ne me croyez pas ?

Arthur : Allons Merlin, tu ne crois pas que si il y aurait eue œuvre de magie, nous l'aurions su.

Merlin : Cela ne vous semble pas étrange que des personnes aient disparues ?

Arthur le dévisagea et commença presque à douter de ses paroles.

Arthur : Continuons...

Merlin : Je vous promets que c'est la vérité.

Arthur : Il suffit Merlin !

Arrivés vers la mi-chemin en passant par la forêt, Arthur se demanda :

Arthur : C'est étrange, je ne reconnais rien...

Puis s'approchèrent de la sortie de la forêt et aperçurent une route avec le panneau de bienvenu de Storybrooke.

Merlin : Je vous l'avais dit, nous ne sommes plus chez nous.

Arthur : Comment l'as-tu su ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?

Merlin : Quand je suis arrivé, j'allais vous en faire part, mais nous avions été interrompu et puis vous ne m'aviez pas cru, pourtant je vous disais la vérité.

Arthur : Comment est-ce arrivé ?

Merlin : Je ne saurais vous dire exactement ce qui s'est passé, j'ai été à la rencontre de certaines personnes habitant ces lieux et....

Arthur (le coupant) : Tu as raison, tout ceci est surement l'œuvre de la magie, mais comment n'a-t-on pas remarqué ça ?

Merlin : Il m'est difficile de vous l'expliquer, mais je sais une chose, c'est que nous ne sommes pas les seuls à avoir déjà vécu cela. Les personnes que j'ai rencontrées n'ont rien à voir avec ce qui nous est arrivé, ils ont subi la même chose dans le passé et sont restés coincés là.

Arthur : Sais-tu si ces personnes ou une de ces personnes pratique la magie ?

Merlin : Non ! Je n'ai vue personne l'utiliser.

Arthur : Pourtant nous ne sommes pas arrivés ici par hasard, donc il nous faut explorer cet endroit avec prudence et bien vérifier qu'il n'y ait aucuns sorciers ou sorcières.

Immédiatement Merlin pensa à Emma et autres innocentes personnes disposant de magie, ne serait ce même pour sa propre identité.

Arthur : Merlin, peux-tu m'indiquer l'endroit où se trouve les personnes que tu as rencontré ?

Merlin : Bien Sir, je vous y emmène.

Merlin et Arthur se dirigeaient vers la ville, puis s'arrêtèrent aux abords.

Arthur : Je n'ai jamais rien vue de semblable !

Merlin : Oui nous sommes arrivés dans un étrange monde, comme si nous avions basculé dans l'avenir, d'après les habitants de ce lieu nous nous retrouvons tous dans des histoires, ce qu'ils appellent aussi "film".

Arthur : Comment cela ?

Merlin : Je vous l'avais bien dit que vous marquerez les esprits... enfin... (Il se mit à ricaner)

Arthur : Pourquoi ris tu ?

Merlin : Oh pour rien, ce n'est pas important.

Arthur : Pourquoi ? Que me caches-tu encore ? De quoi ai-je l'air dans ces histoires ?

Merlin se mit à rire de nouveau, tandis que Arthur le fusillé du regard.

Arthur : Merlin !

Merlin (tout en essayant de se contrôler de rire) : Je ne sais si je dois vraiment vous le dire.

Arthur (le regardant avec dédain) : Pourquoi ? De toute évidence, il est clair que tu ne dois pas t'y trouver dans ces histoires j'imagine.

Merlin : Hum...

Arthur (se moquant) : Que pourrait-on bien écrire sur toi, à part tenir un balai.

Merlin préféra s'abstenir de répondre sentant le piège sur sa véritable identité.

Merlin : Très bien, Arthur, je vais vous le dire, vous êtes exactement le même avec quelques années de moins et beaucoup moins de poids.

Arthur : Qu'insinues tu en parlant de mon poids ?

Merlin : Oh rien du tout Sir

Arthur : Je ne suis pas obèse !

Merlin (souriant) : Je n'ai pas dit cela.

Arthur : Bon, reprenons notre route.

 

Pendant ce temps, Emma et Killian étaient à la recherche de Mr Gold, mais ne le trouva pas dans sa boutique, ils décidèrent d'aller à la rencontre de Belle à la bibliothèque... Sur le chemin Emma croisa Henry.

Emma : Henry ! Tu es là ? Où étais tu ?

Henry : A l'école, pourquoi ?

Emma : Ecoutes Henry, nous avons un problème...

Henry : Qu’y a-t-il ?

Emma : D'autres personnes sont arrivés en ville

Henry : Ici ? A Storybrooke ? Mais qui est ce ?

Killian : Un certain Merlin, le connaitrais tu ?

Henry : Ah bon ? C'est incroyable l'apprenti m'en a justement parlé juste après que j'ai... mince !

Emma : Que tu as quoi ?

Henry : J'ai brisé la plume magique...

Emma : Pourquoi as tu fais ça ?

Henry : Ca n'apportait que des problèmes...

Emma : Bon ce n'est pas grave gamin, nous allons trouver une solution comme à chaque fois.

Henry : Il va falloir qu'on trouve un nouveau nom à cette nouvelle mission j'imagine.

Emma : Mmh…

Henry : Et pourquoi pas l'opération Dragon ?

Emma : Oui pas mal ! Alors c'est d'accord, en route pour l'Opération Dragon.

Killian : Emma, il nous faut trouver au plus vite ce scélérat de Rumpelstilskin.

Emma : Oui, nous devons aller voir Belle.

 

Quelques minutes plus tard, Merlin et Arthur traversèrent la ville toujours à dos de leur cheval, tandis que les habitants les regardèrent de façon étrange. Leroy voyant ceci, courra chez granny pour essayer de prévenir tout le monde de leur venue et chercha par la même Mary Margaret et David.

 

Arthur : Nous devrions laisser les chevaux et continuer à pieds, nous allons nous faire repérer.

Merlin : Bien Sir.

 

Chez Grannys Diner :

Leroy : Ecoutez tout le monde ! Il y a encore des intrus qui se sont introduits dans notre ville.

Prof : Oh non !

Joyeux : On va encore avoir des problèmes.

Atchoum : On ne sera jamais tranquille

Granny : Qui sont ces gens encore ?

Leroy : Je n'en sais rien mais ça ne sent pas bon, il faut prévenir Blanche.

 

Pendant ce temps, Arthur et Merlin, cachèrent les chevaux dans un petit endroit caché et continuèrent à avancer.

Arthur : Bon, maintenant dis-moi où se trouvent les personnes dont tu m'as parlé.

Merlin : C'est juste là.

Arthur : Allons-y !

 

Arthur tapa à la porte de chez Mary Margaret et David, ce dernier ouvra la porte.

 

Arthur : Bonjour, désolé de vous importunez, mais je...

David : Oui je sais, vous êtes Arthur, je suis David (lui serrant la main) entrez !

Arthur : Euh... merci (se tournant vers Merlin étonné).

David : Je sais ce qu'il vous est arrivé, Merlin nous a raconté.

Arthur : Savez-vous qui serait à l'origine de cette sorcellerie ?

David : Non, je l'ignore.

Arthur : Pourtant vous avez déjà vécu cela d'après ce que j'ai pu entendre.

David pensa alors à Henry par rapport à Régina.

Mary Margaret : Que se passe-t-il David ?

David : Je te présente Arthur !

Mary Margaret : Arthur ! Ravie de vous rencontrer, je suis Mary Margaret, Blanche Neige, dans notre monde nous sommes souverains de notre royaume.

Arthur (lui serrant la main) : Des souverains ? Cela tombe bien, je suis souverain du mien. De quelle contrée venez-vous ?

Mary Margaret : C'est un autre monde que le vôtre, vous ne connaitrez pas.

Arthur : Euh...D'accord ! Sauriez-vous me dire s’il y a des sorciers ou autres êtres magiques dans votre monde ?

David (regardant Mary Margaret) : Il y a effectivement un sorcier qui vit ici...

Arthur : Quoi ? Mais vous n'avez rien fait pour l'arrêter ?

David : Ça s'est compliqué…

Mary Margaret : Il est très puissant comme sorcier, dans l'autre monde il est le ténébreux.

Arthur : Mais bon sang ! C'est un sorcier ! A votre place, j'aurai envoyé des troupes...

Mary Margaret : Ce n'est pas si simple ici.

Arthur : Mais vous ne voulez pas rentrer chez vous ? Vous y avez pourtant un royaume ?

David : C'est plus compliqué que cela.

Arthur : Je ne comprends pas.

Mary Margaret (reprenant son souffle) : Nous avions envoyé notre fille dans ce monde pour la protéger de cette malédiction, elle a grandi dans ce monde, depuis que nous l'avions retrouvé nous ne pouvons plus la quitter. De + il n'y a aucun moyen de retourner dans notre royaume, tous les haricots magiques ont été détruits.

Arthur : Quels haricots magiques ? Vous avez déjà utilisé la magie ?

Mary Margaret : Seulement pour pouvoir rentrer chez nous, qu'auriez-vous fait à notre place ? N'auriez-vous pas voulu tout faire pour pouvoir protéger les vôtres ? Ne serait-ce qu'avoir recours à la magie ?

Arthur : Je dois avouer que vous n'avez pas tort... Savez-vous où nous pouvons trouver ce "ténébreux" ?

David : Il tient une boutique dans l'avenue principale de la ville avec son nom sur la pancarte, il s'appelle Mr Gold.

Arthur : Bien, merci ! Merlin, allons-y !

David : Attendez ! Arthur, si vous avez besoin de nous de quelque manière que ce soit, nous serions heureux de vous aider. Vous pourrez compter sur nous.

Arthur : Je vous remercie David.

La porte se ferma et Mary Margaret se tournant vers David :

Mary Margaret : Comment allons-nous faire si il découvrait la magie dans cette ville ?

David : Il sait déjà pour Gold, mais pour les autres ?

Mary Margaret : Et surtout pour notre fille, la magie a l'air d'être un sujet difficile à engager avec lui.

David : Pourtant d'après Merlin, il n'a pas un mauvais fond.

Mary Margaret : Je pense qu'il est surtout très méfiant de la magie, à savoir ce que cela a bien pu leur faire pour qu'il réagisse ainsi.

David : Si la magie est interdite dans leur royaume c'est qu'ils doivent avoir une bonne raison.

Mary Margaret : David, il faut absolument qu'on essaye de faire accepter la magie à Arthur.

David : Mais comment ?

Mary Margaret : ...

On tapa à la porte à ce moment-là :

Leroy : Blanche, c'est nous !

Mary Margaret : Leroy ?

Leroy : Des intrus sont arrivés à Storybrooke...

Mary Margaret : Leroy, nous le savons.

Leroy : Qu'est-ce qu'on attend pour les arrêtés ?

Mary Margaret regarda David de façon découragée.

David : Ca va être plus difficile qu'on le pense.

 

Emma rentra à la bibliothèque de sorte à trouver Belle.

Emma : Belle ?

Belle : Oui Emma, que puis-je faire pour toi ?

Emma : On cherche Gold, tu ne l'aurais pas vu par hasard ?

Belle : Oh ! Non je ne sais pas, tu sais Emma depuis ce qu'il nous a fait je...

Emma : Oui je comprends, vous ne vous entendez plus, mais j'aurai pensé qu'il était là.

Belle : Pour l'instant je ne veux pas le voir, donc il n'y a aucune chance qu'il soit là ou que je sache où il se trouve.

Emma : Merci Belle, on va essayer de voir s’il ne se trouve pas chez lui.

Emma, Killian et Henry, continuèrent leur chemin pour retrouver Gold.

 

A ce même instant, Arthur et Merlin se dirigèrent vers sa boutique, puis remarquèrent l'écriteau "fermé".

Arthur : Pas de chance Merlin, c'est fermé.

Merlin : Qu'allons-nous faire ?

Arthur : Nous retournons au château, il faut que je prévienne mon peuple de tout ceci.

Ils repartirent au galop vers le château.

 

Au retour, Arthur annonça la nouvelle au peuple de Camelot bien gêné pour autant de la situation :

Arthur : Chers peuple de Camelot, je suis au regret de vous informer que nous avions été soumis une fois de plus à un ensorcellement qui a en quelque sorte déplacé notre château vers un endroit différent de ce que nous connaissons. J’ignore pour le moment qui pourrait être à l'origine de cet acte de sorcellerie. C'est pour cela que je vous demanderez de ne pas vous déplacez autre part que dans les lieux du château, sous peine de recouvrir à une arrestation et cela pour vous protégez, pour ne pas être confronté aux dangers dont nous ignorons en nous-même ce qu'il en résulte. Désormais, le couvre-feu sera levé plus tôt, dès ce soir. 

D'autres parts, certaines personnes et chevaliers de notre royaume ont disparus, il me semble qu'ils ont été exemptés de cette sorcellerie. Je vais faire le nécessaire pour trouver les coupables et nous ramener dans notre royaume. Je vous promets que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour rétablir l'ordre.

 

Pendant ce temps à Storybrooke, Emma, Killian et Henry toujours à la recherche de Gold, finirent par le trouver près du cimetière où se trouvait la tombe de son fils. 

Emma : Gold ! Nous vous cherchions !

Mr Gold : Que me voulez-vous ?

Emma : Des personnes sont arrivés à Storybrooke, ils viennent d'un autre monde que le vôtre.

Mr Gold : Eh bien, il est peut-être temps d'aller voir d'où ils viennent et qui ils sont.

Emma : Ceux sont des personnes venues du royaume de Camelot.

Gold, s'arrêta net et jeta un regard sur Emma.

Mr Gold : Qui les a fait venir ?

Emma : Justement, nous ne savons pas qui est à l'origine de leur venue, j'ai pensé que vous auriez quelque chose à voir avec ça.

Mr Gold (ricana) : Vous êtes bien comme vos parents Melle Swan, toujours à vouloir me suspecter.

Emma : Désolé, mais vous n'êtes pas quelqu'un de confiance ici.

Killian : Ça c'est certain !

Mr Gold : Et je vois que vous avez amené votre chien de garde.

Killian : Encore un mot comme celui-là crocodile...

Mr Gold : Vous ferez quoi... ?

Emma : Bon écoutez, ça suffit tous les deux ! Nous avons des choses à régler. Gold savez quelque chose à propos de cette malédiction ?

Mr Gold : Une malédiction ? D’après mes souvenirs il me semble que la seule à pouvoir lancer une malédiction est Régina et ce n'est pas moi.

Emma : Vous ne savez pas comment nous pouvions les ramener chez eux ?

Mr Gold : Il ne reste plus aucun haricot magique, il sera difficile pour eux de retourner là d'où ils viennent, ils sont par conséquent coincés ici. Ce n'est vraiment pas de chance !

Killian : Emma, nous n'avons rien à en tirer de ce fourbe, nous trouverons une autre solution.

Mr Gold : Je ne pense pas que vous feriez grand-chose sans une magie assez puissante, si ils viennent d'un autre endroit que le nôtre, la magie ne sera pas la même.

Emma : Que voulez-vous dire ?

Mr Gold : Il me semble de toutes les manières que dans ce royaume il y ait déjà un grand sorcier, si je ne me trompe pas.

Emma : Oui.

Mr Gold : Merlin ! C’est ça ?

Emma : Je pense que ça ne va pas être si simple que cela.

Mr Gold : Oh ! Et pourquoi ?

Emma : Son maître Arthur, désapprouve totalement la magie, si je serais vous je ferai attention.

Mr Gold : Son maître ? De quoi ferai-je attention ?

Emma : Il condamne tous les êtres magiques.

Mr Gold (ricanant) : On dirait que je ne suis pas le seul dans ce cas.

Emma : Faites attention, c'est tout !

Mr Gold : Et j'imagine que Merlin n'a pas du révéler sa magie à cet Arthur.

Emma : Vous avez deviné.

Mr Gold : Ce qui serait plus intéressant c'est de savoir qui est à l'origine de cette malédiction, vous ne croyez pas ?

Emma : Nous chercherons qui a fait ça et croyez-moi, ils le paieront.

Mr Gold : Puis-je savoir pourquoi vous donnez-vous tant de mal pour des personnes que vous ne connaissez pas.

Emma : Tout simplement parce que je ne suis pas comme vous à me battre que pour mes intérêts et que ce jeune Merlin a le droit d'utiliser ses pouvoirs comme bon lui semble, sans pour autant être condamné, je sais ce que c'est de se sentir différent. 

Mr Gold : Alors je vous souhaite bonne chance Melle Swan !

 

Emma, Killian et Henry retournèrent chez les charmants.

 

Mary Margaret : Emma ?

David : Alors tu as pu retrouver Gold ?

Emma : Oui, ce n'est pas lui.

Mary Margaret : Et qu'est-ce qu'il a dit ?

Emma : Il a dit que la magie n'est pas la même d'un endroit à un autre, donc il sera difficile de les renvoyer chez eux avec notre magie.

Mary Margaret : Cela voudra dire que Merlin devra utiliser sa magie devant Arthur.

David : Pour cela il faudrait déjà qu'il accepte la magie qui se trouve dans cette ville.

Emma : Peut-être qu'il n'aura pas besoin de révéler sa magie, nous trouverons une solution.

Leroy : Que dites-vous de la limite de la ville ? Avec cette nouvelle malédiction, il faudrait savoir ce qu'il se passe quand on franchit la ligne, car eux ne le savent pas.

Emma regarda ses parents d’un air inquiet et tous coururent vers la limite de la ville.

Arrivés devant la ligne rouge, ils virent une forêt complètement différente de la leur, la route avait disparu derrière la ligne. Ils s'étonnèrent et Emma commença à avancer afin de franchir la ligne.

Mary Margaret : Emma non ! Attend, il faudrait peut-être faire un test avec quelque chose.

Leroy : Attends je vais chercher mes frères, on tirera à la courte paille.

Emma mit un bras au-delà de la ligne et ne se passa rien.

Emma : Attendez, il n'y a rien qui se passe, j'ai l'impression que c'est un prolongement en direction du château de Camelot.

Cela veut dire que nous ne pouvons plus du tout... quitter Storybrooke.

Leroy : Ça ne nous change pas trop.

Mary Margaret : Emma a raison, c'est de là que sont venus Merlin et Arthur si j'en crois ces traces au sol.  

Emma : Comme si nos deux mondes ont été collé l'un à l'autre, mais l'un n'est pas à sa place.

Mary Margaret : Bon on sait ce qu'il nous reste à faire.

David : Prévenir tout le monde.

Ils partirent en direction de la maison de Régina.

Emma sonna à sa porte.

Régina : Emma ? Alors as-tu des nouvelles de nos invités ?

Emma : Il faut ouvrir la salle de conférence pour demain matin et rassembler tout le monde.

Régina : Tout va bien ?

Emma : Avec la nouvelle malédiction, nous ne pouvons plus quitter la ville ni en venir.

Régina : Ce n'est pas nouveau.

Emma : Le royaume de Camelot est comme collé au nôtre, de plus il faut prévenir les habitants d'une nouvelle menace, on ne sait toujours pas qui a lancé cette malédiction.

Régina : J'ai bien peur de savoir de qui il s'agit.

Emma : Tu penses à qui ?

Régina : Ma sœur Zéléna.

Emma : Pourquoi s'en prendrait elle aux habitants de Camelot ?

Régina : Ca ne tourne pas rond tout ça.

Emma : Nous continuerons les recherches demain, on trouvera qui a fait ça.

 

La nuit passa et le lendemain à Storybrooke la salle de conférence fut ouverte et tous les habitants de la ville se sont réunis.

David et Mary Margaret ainsi que Emma et Régina étaient au-devant de l'assemblée pour communiquer les nouvelles.

Mary Margaret : Comme certains le savent déjà, des personnes venues du royaume de Camelot sont arrivés hier à Storybrooke, ils ont été frappé par une nouvelle malédiction, presque la même que celle que nous avons subi, (regardant Régina, d'un air embarrassé), évidemment tous ceux qui se trouvent ici, y compris Régina, n'ont rien à voir avec ce qu'il s'est passé. Nous cherchons toujours les coupables, et nous les trouverons.

David : Par ailleurs, nous ne pouvons plus quitter Storybrooke, ni même en venir, même si cela ne change rien à nos habitudes, la limite de la ville a été fusionnée avec une partie de leur monde.

 

Chacun chercha qui cela pourrait être et ce fut dans la salle un brouhaha terrible...

 

Mary Margaret (levant le ton) : S'il vous plait ! Je vous promets que tout se passera bien.

 

La fée bleue : Est-il vrai que ceux qui sont venus n'approuvent pas la magie ?

Mary Margaret (un peu gênée hocha la tête) : Oui, mais dans leur royaume, ici ils ne peuvent rien, nous ferons en sorte qu'ils n'auront rien à craindre. Quoi qu'il arrive nous vous protégerons, comme nous protégeons notre fille (se tournant vers Emma).

 

Pendant ce temps-là, au château de Camelot, Arthur et Merlin se préparèrent pour retourner à Storybrooke et continuer leur mission.

Guenièvre : Soyez prudent, Arthur ! Je ne saurais vous perdre.

Arthur : Sois sans crainte, tout ira bien, nous trouverons le ou les responsables.

Guenièvre lui fit un baiser sur la joue discrètement, tandis qu'Arthur lui renvoya un baiser sur les lèvres.

Arthur et Merlin s'éloignèrent, tandis que le regard des deux amoureux ne se détacha pas.

 

Arriver à Storybrooke, ils allèrent où ils s'étaient arrêtés la veille, c'est à dire dans la boutique de Gold.

Arthur entra en premier et fit sonner la petite clochette de la boutique.

Mr Gold : Bonjour, que puis-je faire pour vous ?

Arthur tenant le pommeau de son épée comme pour se rassurer s'avança vers lui.

Arthur : Vous êtes le sorcier de cette ville ?

Mr Gold fronça les sourcils et lança : Hum, vous devez être Arthur (tout en gardant son sang-froid face à la menace)

Arthur : Oui c'est cela et vous allez me dire comment lever cet enchantement et nous renvoyer chez nous, sinon...

Mr Gold étira un petit sourire : Tout d'abord, vous ne pourrait rien recevoir de moi avec vos menaces.

Arthur dégaina son épée : Vous allez lever ce sortilège immédiatement ou vous le paierez de votre vie.

Mr Gold : Je crois que je me suis mal fait comprendre.

D'un seul geste, il fit disparaitre l'épée de la main d'Arthur.

Arthur : Où est passé mon épée ? Rendez la moi !

Mr Gold : Je vous conseille d'abord de vous calmez, puis nous discuterons tranquillement.

Arthur : Très bien !

Merlin resta sur les gardes d'Arthur et contrôla tous les faits et gestes du sorcier.

Mr Gold : D'abord, vous venez dans notre ville sans y être invité, vous rentrez comme bon vous semble chez les gens et vous les menacez, vous êtes quoi déjà un roi ?

Arthur : Excusez-moi, nous nous connaissons ? Je ne pense pas vous avoir déjà révélé qui j'étais.

Mr Gold : Vous êtes le roi Arthur de Camelot, on raconte beaucoup d'histoires sur vous et vos chevaliers.

Arthur (d'un air suspect) : Ah bon ? Comment cela ?

Mr Gold : Vous êtes dans un autre monde et dans ce monde vous avez une histoire comme chacun ici.

Arthur : Très étrange !

Mr Gold : Alors je vous prierai de ne pas être désobligeant à mon égard.

Arthur : Veuillez m'excusez, je n’aurai pas dû vous menacer. Mon père m'a toujours appris à me méfier des sorciers et cela afin de protéger mon royaume.

Mr Gold (sourire en coin et jetant un œil sur Merlin) : Humm... !

Merlin compris tout de suite que Gold savait qui il était et évita son regard.

Mr Gold s'approcha de Merlin et lui dit :

Mr Gold : Vous êtes Merlin je suppose ?

Merlin (presque gêné) : Euh... (Regardant Arthur) oui c'est moi.

Arthur : Ne vous approchez pas de lui, c'est à moi que vous avez à faire et comment le connaissez-vous ?

Mr Gold regarda une fois de plus Merlin et comprit que son secret devait le rester.

Mr Gold : Les rumeurs circulent depuis hier, je me suis tenu informé de votre présence tout simplement.

Mr Gold : De plus, vous cherchez un coupable pour ce qui est arrivé et vous n'avez trouvé qu'un seul sorcier dans cette ville, moi ! Et je ne suis pas la cause de votre ensorcellement. Vous pouvez donc disposer.

Arthur : Je vous le répète encore une fois, savez-vous oui ou non lever le sort de cet enchantement ?

Mr Gold : Non, je ne peux pas.

Arthur : Pourquoi cela ?

Mr Gold : Comme je vous l'ai dit, ce n'est pas moi qui est lancé ce sort, il peut venir d'un autre monde que le mien, il faudrait d'abord trouver les responsables.

Arthur : Etes-vous le seul de cet endroit à avoir des pouvoirs magiques ?

Mr Gold réfléchit un instant : Pourquoi ne chercherez-vous pas dans votre royaume ? Il y a peut-être un traitre parmi vous, pour avoir lancé un sort dans votre monde, le problème peut parfois venir de la source.

Arthur le stoppa et répondit : C'est impossible, la sorcellerie est sévèrement condamnable dans notre royaume.

Mr Gold : Peut-être que ces personnes cachent ce qu'elles sont réellement (en regardant d'un œil Merlin)

Merlin baissa la tête légèrement.

Arthur : Il suffit ! Je vous dis que c'est impossible !

Mr Gold : Très bien ! Je vous rends votre épée mais disparaissez de ma boutique.

Arthur rangea son épée, et lança :

Arthur : Croyez-moi nous n'en avons pas fini avec vous.

Mr Gold : Oh que si !

 

Arthur et Merlin franchirent la porte.

Arthur : Tu as entendu ce sorcier Merlin ? Il y aurait un traitre parmi nous, tu le crois ça ?

Merlin : Je n'en sais rien… Je veux dire c'est possible, regardez Morgane...

Arthur : Oui, Morgane... Je n'en reviens toujours pas... (Après un temps de réflexion, il poursuivit) bon... continuons nos recherches, nous trouverons sûrement quelque chose dans ce village.

 

Croisant le chemin d'Emma, Killian et les charmants ils firent connaissance.

 

Emma : Merlin !

Merlin : Emma !

Arthur s'arrêta et regarda Merlin : Quoi ?

Merlin : Excusez-moi Sir, je vous présente Emma.

Arthur serra la main d'Emma.

Arthur : Comment vous connaissez-vous ?

Merlin : Vous vous rappelez que j'ai fait leur rencontre avant de vous avertir de ce qu'il se passait.

Arthur : Mais j'ignorais que tu te faisais rapidement des amis, Merlin.

Emma présenta alors sa famille qu'il connaissait déjà, puis Killian.

Arthur serra la main de Killian également (ce dernier avait pris soin de remplacer son crochet par une fausse main).

Arthur un peu choqué par la présentation de Emma vis à vis de ses parents s'arrêta et dit :

Arthur : Attendez, vous ne m'avez pas dit que votre fille à votre âge, comment c'est...

David : Oui comme je vous l'ai dit majesté, nous avons envoyé notre fille dans ce monde avant que le sort noir soit lancé et j'ai oublié de préciser que le temps s'est arrêté dans cette ville, jusqu'à ce que ma fille nous retrouve, puis elle a brisé la malédiction.

Arthur (toujours sous le choc) : Ah oui ! Mais comment ça brisé la malédiction ? Comment a-t-elle fait cela sans magie ?

Mary Margaret : Cet endroit est un peu magique, on est venu par la magie alors les malédictions ne se brisent que par des liens d'amour véritable et...

Arthur : Qu'est-ce que ces sornettes ? Je n'y crois pas un seul instant !

Mary Margaret tentant de répondre Emma l'a coupa.

Emma : Maman...! Je sais ce que vous ressentez Arthur, je n'y croyais absolument pas non plus, jusqu'à ce que j'ai délivré mon fils et la ville de la malédiction en lui faisant un baiser sur le front.

Arthur : Ecoutez, je ne peux en écouter d'avantage, Merlin on s'en va !

Emma : Nous sommes votre seul espoir de retourner là d'où vous venez, nous pourrions vous aider mais seulement il vous faut accepter d'avoir recours à la magie.

Arthur : Il n'y a jamais rien de bon qui émane de la magie.

Emma : Ne serait-ce que pour protéger les vôtres ?

Merlin : Je pense que vous devriez les écouter si nous voulions retourner chez nous.

Arthur : S'il te plait, Merlin !

Arthur réfléchit un instant.

Arthur : Bon, avez-vous une idée de ce qu'on peut faire ?

Emma se rassura un peu.

Emma : Nous devons d'abord trouver qui a bien pu vous faire ça, pour ensuite essayer de trouver une solution afin de briser la malédiction, vous n'avez pas le choix...

Arthur s'approchant d'Emma d'une voix calme lui demanda :

Arthur : Dites-moi la vérité Emma, il y a-t-il d'autres êtres magiques ici ?

Emma se tournant vers ses parents et Killian qui semblaient inquiets pour elle, il y a eue comme un instant de silence, Merlin tout aussi inquiet contempla la scène avec attention, tandis que Killian se tenant prêt à tout pour sauver la femme qu'il aime, avant qu'Emma réponde tout en fermant les yeux : Et bien... oui !

Arthur à moitié surpris, garda le silence un moment puis poursuivit : Où sont-ils ?

Emma : Et bien...

Arthur : Ne vous inquiétez pas, je ne leur ferai aucun mal, je veux juste savoir comment faire pour retourner dans notre royaume.

Emma : Nous vous y emmènerons en temps voulu.

Arthur : Je pense que la situation est assez urgente comme cela.

 

Soudain la fée bleue accourra vers Mary Margaret en disant qu'il y avait un problème, elle vit Arthur et essaya de ne pas trop en dire. Emma s'adressant à la mère supérieur :

Emma : Euh... Il est au courant qu'il y a des magiciens ici.

Fée Bleue : Ah bon ?

Arthur se souciait de plus en plus...

Fée Bleue : Comme je vous le disais, nous avions découvert quelque chose de terrible.

 

Ils arrivèrent chez l'apprenti qui était allongé sur le sol inconscient. Emma s'approcha du corps, tandis que Mary Margaret troublée par cette scène se blottit dans les bras de David.

Emma tâta son pouls et déclara :

Emma : Il est mort !

Tous étaient choqués de ce qu'il s'était passé et ne comprirent pas pourquoi un tel crime a été commis.

Emma remarqua quelque chose près du corps puis emmena ses parents à part et leur révéla à voix basse :

Emma : On l'a tué, il y a de la cendre à côté de lui, son cœur n'est plus dans sa poitrine.

Mary Margaret (toujours à voix basse) : Qui a pu faire une telle chose ?

Emma : La même personne qui a lancé ce Sort noir.

 

Merlin s'agenouilla devant l'apprenti sorcier sentant en lui quelque chose de très proche mais ne comprenant pas ce que c'était qui l'attirait vers lui.

Henry arriva sur les lieux et serra sa mère dans les bras.

Emma : Je suis désolé gamin, nous sommes arrivés trop tard !

Henry s'approcha du corps et de Merlin.

Henry : Vous êtes Merlin ? Je m'appelle Henry.

Merlin tout en lui serrant la main : Bonjour Henry.

Henry : Je suis le fils d’Emma.

Merlin : Je suis vraiment désolé de ce qui vous est arrivé.

Henry : Tu n'as pas à être désolé, ce n'est pas de ta faute.

Merlin : Je me sens pour autant très attristé et concerné par cela.

Henry : Je sais...

Merlin : Comment ça ?

Henry : Je sais qui vous êtes et cet homme était votre apprenti.

Merlin : Pardon ? Mais je ne...

Henry : Oui vous ne le connaissez pas, mais il vous a connu.

Merlin : C'est impossible !

 

Emma face à Arthur :

Emma : Je suis vraiment désolé, lui seul aurez pu vous aider à retourner là d'où vous venez. 

Arthur très affligé de ce qu'il se passait et du fait que cet homme était leur dernière chance de retourner dans leur monde, se senti dépité et ne savait plus quoi faire.

Emma : On ne vous laissera pas tomber.

Arthur (de façon sincère) : Je vous remercie Emma.

 

Pendant ce temps, Belle revint à la boutique de Gold ayant toujours les clefs, puisqu'elle en était la dernière propriétaire. A ce moment-là elle entendit un vacarme dans l'arrière-boutique, comme si quelqu'un était en train de chercher quelque chose.

Elle s'approcha puis vit de dos une personne avec une longue cape noire, en train de fouiller dans les affaires de Rumpelstilskin. Belle de façon courageuse, prit une longue-vue pour assommer la personne, mais entendant ses pas, la personne s'arrêta et se retourna et d'un seul coup, propulsa Belle de l'autre côté de la pièce grâce à sa magie et s'enfuit avec l'objet recherché.

 

De l'autre côté, Emma et tous les autres ont recouvert le corps de l'apprenti.

Emma parla à ses parents :

Emma : il faut que je retourne voir Gold, on est peut-être sur une bonne piste concernant la personne qui aurait pu faire cela. Peu de personnes ici savent arracher un cœur et le réduire en cendre.

 

Quelques heures plus tard, Mr Gold rentra dans sa boutique et découvrit Belle étalée sur le sol. Il l'a pris tout de suite et l'allongea sur son lit, en l'a suppliant de se réveiller, les larmes aux bords des yeux.

D'un coup la clochette de la boutique retentit :

Emma : Gold !

Mr Gold : Sortez d'ici !

Emma : Que s'est-il passé ?

Mr Gold : Quelqu'un s'est infiltré dans ma boutique et s'est attaqué à belle. Qui que ce soit, cette personne va regretter son geste.

Belle reprit connaissance.

Belle : Où suis-je ?

Mr Gold : Belle ! Tu vas bien ? Tu es dans ma boutique, tout va bien.

Belle se reculant : Une personne est venue ici...

Emma : À quoi ressemblait-elle ?

Belle : C'était une femme, elle portait une grande cape noire, mais je n'ai pas pu bien voir son visage, je me suis sentie propulsée en arrière.

Emma : Qui est capable d'une telle chose ?

Mr Gold réfléchit.

Belle : Elle cherchait quelque chose de ce côté.

Gold s'approcha de l'endroit que montrait Belle.

Gold soupira : Elle a finalement trouvé ce qu'elle cherchait.

Emma : De quoi s'agit-il ?

Gold : Le gantelet magique de Camelot.

Emma : Quoi ? Serait-ce alors une personne de Camelot l'auteur de cette nouvelle malédiction ?

Gold : C'est possible.

Emma : Et ce gantelet, quel importance a-t-il ?

Gold : Au départ il permettait de localiser ce qu'on désirait trouver, mais il a aussi d'autres capacités magiques, notamment pour ouvrir des portails vers un autre monde.

Emma : Quoi ? Mais alors il faut vite retrouver ce gantelet... je vais prévenir Arthur.

Emma partit rapidement.

Gold baissa la tête, pensant à la dague, mais restant discret devant Belle.

Belle : A... Attend ! Tu n'es même pas inquiet ?

Gold : Comment cela Belle ?

Belle : Cet objet indique la direction où se trouve la dague !

Gold : Même si ces personnes ont en leur possession ce gantelet, ils devront m'atteindre moi et je serai prêt à les accueillir, surtout après ce qu'ils t'ont fait subir.

Belle : Je suis désolé Rumpel... il faut que j'y aille !

Gold : Attend Belle ! Je sais que je n'ai pas été très honnête avec toi, je comprends que tu veuilles rester loin de moi mais je ne cesserai de te protéger, je ne veux que ton bonheur.

Belle le regarda une dernière fois et lui dit :

Belle : Adieu Rumpel... 

Gold tout de même attristé, rejoint rapidement la cachette de sa dague pour lui trouver un endroit plus sécurisé et ensorcelé d'un enchantement de protection. 

 

Pendant ce temps, Emma rejoint Arthur et Merlin et leur expliqua la situation.

Emma : Une personne est venue dans la boutique de Gold avec une grande cape noire, une femme, elle cherchait un gantelet magique appartenant à votre royaume. Elle avait apparemment des pouvoirs magiques dont elle s'est servie sur Belle pour l'attaquer.

Merlin pensa directement à Morgane.

Arthur : Un objet magique appartenant à notre royaume ? C'est impossible !

Merlin : Si c'est possible Sir, si cela provient de sorciers ou sorcières.

Emma : Ok ! Mais cet objet ouvre des portes sur d'autres mondes, donc a sûrement la possibilité de vous faire rentrer chez vous.

Arthur : Alors partons à sa recherche.

 

Ils croisèrent sur la route Régina et Robin.

Emma : Régina ! Nous avons fait de nouvelles découvertes.

Régina et Robin regardèrent Arthur.

Emma : Ah oui ! Désolé, je vous présente Arthur et Merlin.

Régina se présentant à Arthur ainsi que Robin.

Emma prit Régina à part :

Emma : L'apprenti a été retrouvé mort, mais pas d'une mort naturelle, son cœur a été arraché et réduit en cendre.

Régina : La seule personne que je connaisse capable de faire cela est cette peste de Zéléna.

Emma : C'est possible.

Régina : Oui mais pourquoi s'en serait-elle pris à l'apprenti ?

Emma : J'ai comme une intuition qu'elle n'est pas seule à agir, de plus il était le seul moyen de renvoyés les habitants de Camelot dans leur royaume.

Emma continua : Et je ne sais pas si il s'agit de la même personne mais j'ai été voir Gold qui s'est fait dérober un gantelet magique venant de Camelot.

Régina : Il faudrait que nous allions voir dans l'ancien repère de Zéléna.

Emma : D'accord ! Allons voir si on ne trouve pas des traces.

Les charmants les rejoignirent ainsi que Killian pour retrouver les traces de la coupable.

 

Merlin sentit une force magique et se sépara du groupe pour continuer son chemin seul.

 

Emma et les autres se dirigèrent vers l'ancienne ferme de Zéléna, fouillant tous les environs, ne trouvèrent aucune trace.

Emma : Il n'y a personne ici, elle n'a pas dû s'installer ici.

Régina : Où aurait-elle pu aller sinon ?

Arthur se retourna mais ne trouva pas Merlin.

Arthur : Où est-il encore passé ?

Emma : Où est Merlin ?

Arthur : Il faut que nous retournions le chercher. Il est peut-être en danger ! Ne perdons pas de temps.

Emma : D’accord ! Allons-y !

 

Merlin s'approcha du manoir qui était en fait le sien sans le savoir, il sentait la magie de plus en plus forte.

Il entra et parcourut les pièces en direction de cette magie si puissante. Il y avait une porte avec des escaliers descendant dans une pièce sombre. Il descendit doucement les escaliers regardant partout autour de lui et s'approcha de l'objet magique qui l'attirait qui était posé sur un présentoir. C'était en fait le gantelet magique.

Merlin le contempla et au moment de le prendre il entendit la porte se fermer, se retourna pour voir d'où cela venait et vit une silhouette s'approchait de lui.

Celle-ci s'approcha de lui doucement et fit apparaitre son visage petit à petit.

C'était la même femme qui avait dérobé l'objet magique et fait voltiger Belle. Elle portait sa cape noire et fit tomber sa capuche. Merlin découvrit son visage.

Merlin : Morgane !

Morgane : Bonjour Merlin !

Merlin : Que faites-vous ici ?

Morgane : Et toi ? Toujours sous le service d'Arthur ?

Merlin : Est-ce vous qui avez lancé cette malédiction ?

Morgane (souriant) : Je n'ai pas besoin de te le dire, tu n'es qu'un serviteur.

Merlin : Vous ne vous en sortirez pas comme ça Morgane, je vais prévenir Arthur.

Morgane : Seulement, si tu sors de cet endroit vivant.

Soudain ses yeux s’illuminèrent et elle envoya Merlin de l'autre côté de la pièce puis s'approcha vers lui.

 

Emma et les autres accoururent dans le manoir ayant repéré les traces de Merlin, ils parcoururent les pièces en l'appelant.

 

Morgane s'abaissa face à Merlin encore un peu assommé et lui tira son cœur hors de sa poitrine, celui-ci en gémit de douleur.

 

Régina sentit une magie noire au sous-sol et cria :

Régina : Venez m'aider à ouvrir cette porte !

Arthur lui demanda de se reculer et enfonça la porte qui n'était pas si solide.

Arthur déballa l'escalier, sortit son épée et la pointa sur le dos de Morgane qui sourit discrètement, puis se retourna face à Arthur.

Celui-ci choqué de sa présence et de ce qu'elle était en train de faire :

Arthur : Morgane ! Vous ici ?

Morgane : Bonjour cher frère !

Arthur sous le choc : Qu’avez-vous fait ? Rendez-lui son cœur !

Pointant toujours son épée vers elle.

Morgane souriait machiavéliquement et commença à serrer le cœur, qui fit souffrir Merlin.

Arthur (s'inquiétant) : Arrêtez ça tout de suite !

Morgane : Renoncez au trône ou je réduirai le cœur de votre serviteur en cendre.

Régina s'obligea à intervenir malgré les conséquences qui s'en suivront. Elle immobilisa Morgane, prit le cœur dans ses mains et l'a fit s'endormir grâce à sa magie. Morgane s'étala sur le sol.

Arthur baissa son épée sous le choc.

Régina remit le cœur de Merlin dans sa poitrine.

Arthur : Vous êtes une sorcière !

Tout en repointant son épée vers elle.

Régina : Vous ne trouvez pas que ce n'est pas le moment pour me juger ? Venez plutôt m'aider à le relever. Il faut absolument sortir d'ici et emmener cette femme hors d'état de nuire.

Arthur s'exécuta d'un air vraiment furieux de ce qu'il venait d'apprendre d'un coup.

Arthur relevant Merlin : Comment vas-tu ?

Merlin : Je me sens un peu étourdi.

Arthur (écœuré) : Ah c'est sure que d'avoir le cœur hors de soi, cela ne doit pas être agréable !

Merlin : Je vous le fait pas dire, ce n'est pas agréable du tout... J'ai retrouvé l'objet magique que nous recherchions.

Ils prirent le gantelet et retournèrent en ville.

 

Emma et Régina enfermèrent Morgane dans une cellule au bureau du shérif, tout en prenant soin de lui mettre le bracelet inhibiteur pour la priver de ses pouvoirs magiques comme elle l'avait fait pour Zéléna.

 

Morgane se réveilla, tandis qu’Emma l'interrogea :

 

Emma : Bonjour bien dormi ?

Morgane : Qui êtes-vous ?

Emma : Je suis le shérif de cette ville, je m'appelle Emma.

Morgane : Sortez-moi d'ici ! Vous n’avez pas idée de ce que je suis capable de faire.

Emma : Vos menaces ne font aucun effet sur moi.

Morgane : Très bien !

Morgane se recula et mit une main devant le verrou et commença à réciter une formule magique, mais ne se passa rien, elle recommença à nouveau mais rien. Emma l'a regarda d'un air satisfait.

Morgane : Que m'avez-vous fait ?

Emma : Vous ne pouvez pas utiliser vos pouvoirs magiques, le bracelet que vous portez vous en empêchera.

Morgane regarda le bracelet et essaya de l'enlever.

Emma : Ce n'est pas la peine d'essayer, vous ne pouvez pas l'enlever.

Morgane se sentit agacée.

Emma : Bien ! Parlons sérieusement, j'imagine que c'est vous qui avez lancé la malédiction du Sort Noir ?

Morgane resta silencieuse.

Emma : J'imagine aussi que c'est vous qui avez tué l'apprenti sorcier et attaqué une des nôtres ?

Morgane continua de garder le silence tout en la regardant avec dédain.

Emma : Mais ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment avez-vous pu connaitre ces sortilèges qui viennent d'un autre monde que le vôtre ?

Morgane l'a regarda et sourit.

Soudain une personne apparut derrière Emma.

Une voix : Parce que je lui ai tout appris.

Emma se retourna d'un coup et s'exclama :

Emma : Zéléna !

Zéléna tout en narguant Emma : Elle ne se débrouille pas si mal ma nouvelle apprentie.

Emma avertit par talkie-walkie Régina :

Emma : Régina, viens vite...

Zéléna projeta le talkie à l'autre bout de la pièce et se cassa.

 

Régina eue le temps d'entendre Emma mais cette dernière ne répondit plus, elle accourut au bureau du shérif sentant le danger.

 

Emma : Alors si j'ai bien compris c'est vous deux qui avez lancé le sort noir !

Zéléna : En effet, depuis que vous m'avez renvoyé dans mon monde, me privant de ma fille il fallait bien que je trouve un moyen pour la récupérer.

Emma : Mais pourquoi avoir privé les habitants de Camelot de leur royaume ?

Zéléna : Je me suis jointe à ma nouvelle alliée, à nous deux, nous sommes plus fortes, elle voulait voir disparaitre Arthur, je lui ai fait cette promesse. 

Emma : Pourquoi avoir choisi Camelot ?

Zéléna : Ce n'est pas moi qui l'ai choisie, elle m'a choisie.

Emma : Comment ça ?

 

Régina arriva au bureau du shérif et vit Zéléna.

Régina : Zéléna ! Je savais que tu avais quelque chose à avoir avec tout ça.

Zéléna : Morgane, je te présente ma chère sœur, (puis répliqua en se moquant) qui n'ait pas aussi aimante que la tienne.

Régina : Tu ne t’approcheras pas ni de Robin ni de sa fille.

Zéléna : Tu veux dire ma fille ! Surtout toi, tu n'es rien pour elle.

Régina : Si je suis sa tante et sa belle-mère, par contre toi tu ne feras rien pour lui enlever son bonheur

Zéléna : Que vas-tu faire sœurette pour m'arrêter ?

Régina : Nous verrons bien.

 

Zéléna s'approcha de la cellule de Morgane, cette dernière lui tendit le bras pour lui retirer son bracelet inhibiteur.

D'un seul coup Morgane fit exploser la porte de la cellule et projeta Emma et Régina en arrière, sans qu'elles n’aient pu faire quoi que ce soit.

Puis, les deux complices disparurent dans une épaisse fumée verte se téléportant ailleurs.

 

Plus tard, Killian entra dans la pièce pour découvrir sa bien-aimée au sol, il l'a releva aussitôt en tentant de la réveiller, puis reprirent connaissance.

Emma : Killian.

Killian : Que s'est-il passé ma belle ? Tu vas bien ? Où est passé la prisonnière ?

Emma : Elle s'est enfuie...

Régina qui reprit connaissance à son tour.

Régina : Elle n'était pas seule à agir, j'aurai dû m'en douter.

Killian : Qui est son complice ?

Régina : Cette garce de Zéléna.

Emma : Il faut qu'on les retrouve au plus vite.

Régina : Je vais prévenir Robin avant qu'elle n'agisse.

Emma et Killian partirent à la recherche de Zéléna et Morgane, tandis que Régina partit retrouver Robin.

 

Pendant ce temps, Robin était en pleine discussion avec Arthur.

Arthur : Je voudrais voir la sorcière.

Robin : Elle a un nom, elle s'appelle Régina et ce n'est pas une sorcière, c'est une femme et elle a du cœur, vous devriez avoir du respect pour elle, surtout après qu'elle ait sauvé votre ami.

Arthur : Veuillez m'excuser...

Robin : Vous devriez savoir ce qu'est une véritable sorcière, cela ne vient pas de leur magie mais de leur état d'esprit.

Arthur prit un moment de réflexion et commença à prendre conscience de ce que Robin lui expliqua.

Robin : La magie n'est ni bonne ni mauvaise, à partir du moment où on l'utilise avec loyauté et honneur.

 

Régina regagna son domicile à ce même instant et vit Robin discutant avec Arthur.

Régina : Tout va bien Robin ? Que voulez-vous Arthur ?

Arthur : Je voulais vous voir au sujet de... vous savez de la magie.

Régina : Je vous ai dit de ne pas me juger ni d'importuner mon compagnon avec ceci.

Arthur : Non, je voulais vous remercier pour avoir sauvé mon serviteur, je vous en suis reconnaissant.

Régina surprise reprit le sourire : Et bien... c'est avec plaisir.

Arthur : Désolé de vous avoir dérangé.

Régina : Attendez ! Je reviens du bureau du shérif, Morgane s'est enfuie.

Arthur s'arrêta et se retourna.

Régina : Elle a un complice, ou plutôt une complice.

Robin : Mais qui est-ce ?

Régina (révélant son nom d'un air désespéré et embarrassé) : Zéléna...

Robin : Quoi ? Elle est revenue !

Arthur : Excusez-moi, qui est Zéléna ?

Robin : Vous voulez savoir ce qu'est une véritable sorcière ? Et bien, Zéléna en est une.

Arthur : Alors ne perdons pas de temps et partons à leur recherche.

Robin : Je vais voir Belle, pour mettre en sûreté ma fille.

 

Robin courut chez Belle le plus vite possible.

Robin : Belle, il faut absolument que nous mettions ma fille en sécurité, Zéléna est de retour.

Belle : Oh non ! C'est elle qui m'a donc attaquée ?

Robin : Je n'en sais rien, mais ce que je sais, c'est qu'elle a une complice.

Belle : Il faut que je demande à Rumpel de nous trouver un endroit protégé par la magie.

 

Belle et Robin trouvèrent Gold pour lui faire part de la nouvelle.

Belle : Rumpel, j'ai besoin de toi, c'est urgent !

Mr Gold : Qu’y a-t-il ma belle ?

Belle : C'est Zéléna, elle est revenue !

Mr Gold sous le choc de son retour : Elle a réussi à revenir...

Belle : Il faut absolument que l'on cache la fille de Robin dans un endroit protégé par la magie.

Mr Gold : C'est elle qui t'a attaquée ?

Belle : Je pense plutôt qu'il s'agissait de sa complice.

Mr Gold : Elle a une complice ? Qui est-elle ?

Robin : Il s'agit d'une sorcière de Camelot, du nom de Morgane.

Mr Gold : D'accord ! (il enregistra son nom dans sa tête pensant déjà à sa vengeance) Viens Belle, je vais vous mettre en sûreté.

 

En attendant, Robin rejoignit Régina et Arthur puis partirent à la recherche de Zéléna et Morgane.

 

De l'autre côté, Emma et Killian croisèrent Merlin sur leur chemin en compagnie de Henry qui s'étonna de la puissance magique du gantelet.

Merlin : Je ressens une magie puissante dans ce gantelet.

Henry : Il appartient à Mr Gold, c'est lui qui était en sa possession.

Merlin : Peut-il vraiment ouvrir d'autres portails vers d'autres mondes ?

Henry : Il faudrait aller le voir, il vous dira tout à son sujet.

 

Emma : Merlin, Henry il faut que nous fassions vite, Morgane s'est échappée de prison et elle n'est pas toute seule.

Henry : Comment ça ?

Emma : Elle a une complice.

Killian : C'est Zéléna !

Emma : Il faut que l'on se disperse, elles ne peuvent pas aller bien loin.

Merlin réfléchit et pensa que Morgane pouvait atteindre le château et ses habitants et donc reprendre le trône.

Merlin : Attend Emma, je connais les intentions de Morgane, elle risque de s'attaquer au château et à quelques amis restés là-bas. Il faut absolument que j'y retourne pour voir si tout se passe bien.

Emma réfléchit.

Emma : D'accord, nous venons avec toi.

Merlin : Je crains d'y aller seul car je ne sais ce que sera la réaction des gardes en vous voyant arriver. 

Emma : Très bien, Merlin. Je vais te donner quelque chose pour qu'on reste en contact.

Merlin : Qu'est-ce que c'est ?

Emma lui tendit le portable d'Henry qui lui prêta avec plaisir et lui expliqua comment cela fonctionnait.

Merlin : Alors ça c'est vraiment magique (tout en contemplant l'objet).

Emma : Si jamais il y a quoi que ce soit, tu nous préviens et puis... on avisera. Si jamais nous avons des nouvelles de notre côté, nous t'appellerons avec ce téléphone.

Merlin : Je pense avoir compris, j'y vais vite !

Il mit le gantelet ainsi que le téléphone dans son sac et partit aussitôt Emma contacta son père pour l'avertir puis ils partirent tous ensemble dans l'urgence rejoindre le reste du groupe, Robin, Régina et Arthur.

 

Merlin de son côté retourna aussi vite que possible vers le château. Une fois arrivé, il fouilla discrètement le château pour voir si il y aurait des traces de Morgane et Zéléna, il n'y vue personne, tout le monde dormait à poings fermés. Des gardes surveillaient l’entrée et faisaient des rondes dans la cours.

Il faisait nuit c'était silencieux, il n'y avait pas de bruit au château, le couvre-feu fut levé très tôt par ordre du roi.

Merlin alla voir Guenièvre pour voir si tout allait bien. Il se glissa rapidement chez elle.

Guenièvre : Merlin ? Que fais-tu ici ?

Merlin : Je suis venu voir si tu allais bien.

Guenièvre : Pourquoi que se passe-t-il là-bas ? Où est Arthur ?

Merlin : Il traque les responsables, nous avons découvert de qui il s’agissait.

Guenièvre : Qui est-ce ?

Merlin : Morgane !

Guenièvre : C'est elle qui nous a amené ici ?

Merlin : Je le crains...

Guenièvre : Dis à Arthur de prendre soin de lui.

Merlin : Je le ferai. Mais je dois vite y aller.

Guenièvre : Sois prudent Merlin ! Veilles bien sur Arthur, je t'en prie !

Merlin : Sois sans crainte.

 

Merlin en profita alors pour aller voir Gaius, qui était dans son atelier à préparer des potions.

Merlin : Gaius !

Gaius : Que fais-tu ici ? Tu sais très bien que c’est dangereux de se promener au château en ce moment avec le couvre-feu !

Merlin : Je sais mais j’étais obligé de venir voir si tout allait bien.

Gaius : Tu prends des risques Merlin !

Merlin : Comme toujours ! (dit-il en plaisantant)

Gaius : Avez-vous eue des nouvelles de ce qu’il se passe là-bas ? Et où est Arthur ?

Merlin : Il est resté là-bas pour l'instant, il faut que je vous dise ce qu'on a découvert.

Gaius : Tu n'es pas censé protéger Arthur, plutôt que de venir me voir ?

Merlin : Si ! Mais je suis venu ici pour voir si personne n'a pénétré le château et surtout pour vous prévenir d'une nouvelle menace.

Gaius : Quelle est-elle ?

Merlin : Nous avons découvert qui était derrière cette malédiction.

Gaius : Mais qui ?

Merlin (retient son souffle) : Morgane !

Gaius : Morgane ? C’est elle qui a lancé ce sortilège ? 

Merlin : Oui avec l'aide d'une complice.

Gaius : Morgause ?

Merlin : Non, elle vient de leur monde, elle s'appelle Zéléna.

Gaius : Où sont-elles maintenant ?

Merlin : Elles se sont enfuies et nous sommes à leur recherche, c'est pour cela que je suis revenu au château, pour voir si tout allait bien.

Merlin s'arrêta un instant l'air un peu embêté.

Gaius : Tu n'as pas l'air bien Merlin, veux-tu un petit remontant ?

Gaius lui prépara alors une petite potion, et lui tendit, Merlin le prit.

Merlin : J'... j'ai été confronté à Morgane...

Gaius : Tu as utilisé tes pouvoirs face à elle ?

Merlin : Non, mais elle m'a...

Gaius : Oui Merlin je t'écoute.

Merlin (avec les larmes aux bords des yeux, il lui mima) : Elle m'a... arrachée le cœur... hors de ma poitrine.

Gaius (étonné) : Comment a-t-elle fait cela ?

Merlin : Elle a de nouveaux pouvoirs dont j'ignore totalement la provenance.

Gaius s'installa auprès de Merlin pour le réconforter.

Gaius : Je comprends Merlin, je ne peux malheureusement pas t'aider dans ce domaine.

Merlin bu le contenu de la fiole que lui avait donné Gaius.

Merlin : Il y a autre chose que j'ai découvert également, (il sortit le gantelet de son sac) c'est un gantelet magique avec de très fort pouvoirs qui m'a attiré jusqu'à lui. Emma m'a dit que cela pourrait nous renvoyer chez nous, qui est utilisé comme une sorte de portail.

Gaius : Intéressant !

Merlin : Il faudrait que je me renseigne un peu plus sur cet objet. De plus, j'ai rencontré un jeune homme qui m'a expliqué que j'étais quelqu'un d'important y compris dans leur royaume, c'est incroyable !

Gaius : Il est certain que tu es et que tu seras quelqu'un d'important Merlin, nous le savions déjà.

Merlin baissa son regard : Il y avait aussi un vieil homme que Morgane a assassiné, j'ai senti également chez lui quelque chose de très proche et ce même jeune homme m'a dit que cet homme était mon futur apprenti.

Gaius : Vraiment étrange tout cela. Mais alors, ton futur toi où serait-il si il n'est pas à Camelot ?

Merlin : Sûrement dans leur monde, puisque mon apprenti vient de là-bas. Mais j'ignore encore pourquoi mon futur moi existe déjà ?

Gaius : Il existe des mondes parallèles dont je ne pourrais t'expliquer les raisons tellement ce sujet est vaste de questions et nous n'avons que très peu de temps devant nous.

Merlin : Ceci n'en reste pas moins incroyable.

Gaius : Que vas-tu faire maintenant ?

Merlin : Il faut que je retourne à Storybrooke pour voir si tout va bien et continuer les recherches.

Gaius : Storybrooke ?

Merlin : Oui c'est comme ça que s'appelle cet endroit.

Merlin réfléchit un peu et eut une idée d'un coup.

Merlin (pleins de hâte) : Gaius ? Sais-tu si le dragon est toujours à Camelot ? Il faut absolument que je le convoque pour trouver rapidement une solution.

Gaius : Je pense que si la moitié du royaume a disparu, à mon humble avis, le dragon l'est également.

Merlin : Je vais tenter quand même. Merci Gaius pour le remontant je me sens beaucoup mieux !

 

Merlin parcourut la cours du château discrètement sous les yeux des gardes qui ne se rendit compte de rien.

Soudain, on entendit une petite sonnerie qui retentit dans la cours. Les gardes se retournèrent et s'interrogèrent :

Un garde : Qu'est-ce que c'est que ce bruit ?

Merlin comprit que cela venait du téléphone et appuya sur tous les boutons pour que la sonnerie cesse. D'un coup la sonnerie s'arrêta. Il reprit son souffle et continua son chemin.

Les gardes continuèrent de chercher partout. Tandis que Merlin, s'approcha de la sortie pour filer en douce, la sonnerie reprit de plus belle...

Les gardes se retournèrent face à Merlin, mais ne puis le voir dans l'obscurité et s'exclamèrent :

Les gardes : Qui va-là ? Restez où vous êtes !

Merlin prit ses jambes à son cou et disparut rapidement dans la forêt. Lorsqu'il fut assez loin du château et des gardes, il essaya de convoquer Kilgharrah le dragon, il l'appela mais aucun dragon en vue, il recommença à nouveau mais toujours rien. Il se mit à genoux et retenta une dernière fois jusqu'à épuisement, mais toujours rien... Merlin désespéra.

Quelques minutes plus tard, quelqu'un s'approcha de lui doucement...

Merlin sentit une présence et se releva rapidement, il vit une femme se tenir devant lui.

Merlin : Qui êtes-vous ?

Femme : Je m'appelle Lily.

Merlin : Que faites-vous ici ?

Lily : Je ne sais pas pourquoi mais j'ai entendu une voix m'appeler et cela m'a conduit jusqu'ici et vous qui êtes-vous ?

Merlin : Je suis Merlin, je viens de Camelot. Et vous ? Vous venez de Storybrooke j'imagine ?

Lily : Pas tout à fait ! J'ai grandi dans un autre monde.

Merlin (étonné) : D'accord ! Mais qu'avez-vous entendu ?

Lily : Je ne pense pas que vous comprendrez...

Merlin : Dites toujours. 

Lily : J'ai entendu ce que personne de votre espèce ne peut comprendre.

Merlin : C'est-à-dire ? De mon espèce ?

Lily : Je ne suis pas totalement humaine, je suis... une dragonne.

Merlin n'en revenait pas, il était si heureux et en même temps complètement étonné de la voir sous une forme humaine.

Lily : Oui... je sais vous trouvez ça dingue.

Merlin s'approcha d'elle : Pas du tout ! Au contraire, je veux dire... c'est moi qui vous ai invoqué.

Lily : Pardon ?

Merlin : La langue que vous avez entendu, c'est moi qui l'ai prononcé, je suis un seigneur des dragons.

Lily : Un seigneur des dragons ? Qu'allez-vous me faire ? (restant sur ses gardes)

Merlin : Non ! Vous n'avez rien à craindre de moi, je suis là pour protéger votre espèce. J'ai hérité ce don de mon père.

Lily : C'est drôle, je... !

Merlin tenant ses mains : Ne vous en faites pas, je ne vous ferai aucun mal. Ce qui m'étonne un peu c'est de vous voir sous forme humaine.

Lily : D'habitude les gens ont la trouille de moi car je suis une dragonne. Je tiens ça de ma mère en fait, Maléfique et je ne connais pas mon père.

Merlin : Je n'ai pas beaucoup connu le mien non plus, il est mort alors que je venais juste de faire sa rencontre. Votre père est-il humain ?

Lily : Non, ma mère à rencontrer mon père sous forme de dragon et c'est comme cela que je suis née.

Merlin : Je connais un dragon dans mon monde, je l'invoquais de temps en temps car il me conseillait et me guidait dans mes choix, je pensais le trouver à votre place.

Lily : Me voilà à sa place.

Merlin : Il me disait toujours qu'il était le dernier de son espèce, alors je pense qu'il s'est trompé.

Lily : Et oui, j'en suis la preuve vivante.

Merlin : En tout cas, je suis ravi de faire votre connaissance Lily.

Lily : Moi de même Merlin.

Elle repartit en direction de la ville, Merlin l'a regarda partir complètement sous le charme.

 

Le lendemain, il s'était endormi et entendit une petite sonnerie qui le réveilla brusquement. Il se leva et ne comprit pas d'où cela venait, il chercha dans son sac et comprit, cela venait du téléphone, il prit le téléphone dans ses mains...

Ne se rappelant plus comment faire pour répondre il utilisa la magie dessus mais cela ne fonctionnait pas, il appuya sur toutes les touches et finalement ça marcha :

De l'autre côté du téléphone c'était Emma :

Emma : Allo ? Merlin ?

Il porta le téléphone à son oreille.

Merlin : Désolé Emma, j'ai eu du mal à faire fonctionner cet objet.

Emma : Ce n'est pas grave, nous t'avons appelé hier soir mais tu ne répondais pas.

Merlin : Je suis vraiment désolé mais j'essayais de quitter le château et y avait des gardes, je ne savais pas comment arrêter cette chose.

Emma : Rejoins nous en ville, nous serons du côté de la boutique d'antiquité de Gold.

Merlin : C'est entendu Emma, j'arrive.

Il partit directement à Storybrooke.

 

Merlin rejoignit Emma, les charmants et Killian.

Merlin : Emma, je suis là, j'ai fait ce que j'ai pu pour venir aussi vite que possible.

Emma : Nous avons un problème.

Merlin : Quel genre de problème ? Et où est Arthur ? (dit-il de façon très inquiet)

Emma : Il est là le problème, Arthur, Régina et Robin sont introuvables.

Merlin sous le choc, pensa à ce que lui avait dit Gaius la veille, il regretta de ne pas être resté à ses côtés.

Emma : Ne t'en fais pas Merlin, nous allons le retrouver je suis sûre qu'il va bien.

Merlin : Je n'en suis pas si sûr, si Morgane les a retrouvés, je crains de ce qu'elle peut leur faire.

Emma : Il faut que je parle à Gold, il faut qu'il nous donne quelque chose pour les retrouver.

 

Ils rentrèrent dans la boutique de Gold

Emma : Gold, il faut absolument que l'on retrouve la trace de Morgane et Zéléna, elles ont dû enlever Arthur, Régina et Robin, car il n'y a aucune trace d'eux.

En entendant ce dernier, Gold pensa à Belle afin de ne pas la décevoir à nouveau et accepta la demande d’Emma, tout en pensant également à sa vengeance.

Emma : Vous avez sûrement une de ces potions de localisation ?

Gold : Toujours. Avez-vous un objet leur appartenant ?

Emma : Merlin, as-tu un objet appartenant à Arthur ?

Merlin : Si mais c'est au château et nous n'avons pas vraiment le temps d'y retourner.

Emma : Il faut que j'aille prendre quelque chose chez Régina.

Merlin : Je pense que nous n'avons pas vraiment le temps, j'utiliserai mes pouvoirs pour le retrouver, mais nous devons y aller tout de suite.

Gold : Avancez sans moi je vous rattraperai, le temps de prendre une dernière chose.

Il alla prendre discrètement la dague qu'il avait soigneusement protégée grâce à un sortilège et l’a rangea directement dans la poche intérieure de sa veste.

 

Au même moment, à l'intérieur d'un cachot, Arthur se réveilla dans une cellule et les mains menottées à des chaînes en fer retenues sur un mur. Il ne comprit pas d'abord où il était, regardant autour de lui et sentit ses mains retenues par des chaînes. Il essaya de se débattre sans succès et comprit qu'il était retenu prisonnier quelque part. Il s'agaça de s'être fait attraper ainsi.

De l'autre côté, Régina et Robin étaient retenus dans une autre pièce dans deux cellules différentes.

Régina avait à son tour le bracelet inhibiteur que sa sœur Zéléna lui avait posé sur le poignet pour se venger de ce qu'elle lui avait fait dans le passé.

Les deux cellules de Robin et Régina était face à face, mais les deux prisonniers étaient attachés à de longues chaînes.

Robin se réveilla et appela Régina en face dans l'autre cellule :

Robin : Régina !

Régina se réveilla à son tour et vit Robin de l'autre côté de la pièce dans une autre cellule et essaya de l'appeler mais en vain... elle retenta de l'appeler mais n'y arriva pas. Elle était devenue comme muette. Ne comprit pas pourquoi elle n'arriva pas à parler. Puis elle vit le bracelet à son poignet et compris que Zéléna l'avait retenue prisonnière ainsi que son compagnon Robin.

Elle s'avança face à Robin, mais toujours menottée et retenue par des chaînes.

Robin : Qu'est-ce qui se passe ? Où sommes-nous ?

Régina essaya de communiquer avec les mains pour montrer à Robin qu'elle n'avait plus la parole.

Robin : Elle t’a privé de ta parole avec ce bracelet ?

Régina fit un signe de la tête et lui montra aussi qu'elle ne pouvait plus utiliser ses pouvoirs.

Robin : Et de tes pouvoirs… 

Robin : Il faut qu'on sorte d'ici.

Ils entendirent quelqu'un descendre les escaliers, c'était Zéléna qui s'approcha de leur cellule tout en jubilant.

Zéléna : Alors sœurette, on ne peut plus parler. (dit-elle presque en rigolant)

Robin : Que lui avez-vous fait ?

Zéléna : Ah... je lui ai simplement jeté un sort pour ne pas l'entendre, cela me déconcentrait. Et puis en même temps je ne suis pas assez bête pour savoir ce que cette langue de vipère mijoterait derrière mon dos. L'idée de vous voir discuter ensemble m'étais insupportable (dit-elle en souriant).

Régina s'énerva mais rien ne sorti de sa bouche, lui fit des gestes de menaces avec ses mains comme pour lui tordre le cou.

Zéléna : Désolé sœurette, je ne t’entends pas.

Robin : Qu'avez-vous fait d’Arthur ?

Zéléna : Oh... ce n'est pas moi qui m'en charge, je laisse cela à ma nouvelle amie.

Robin : Qu'allez-vous faire de nous ?

Zéléna : J'y réfléchis ! Mais je me demande si je ne devrais pas vous laissez pourrir là pendant que je récupère ma fille.

Robin : Vous ne l'a toucherai pas ! Vous n'êtes pas digne d'être une mère respectable !

Zéléna : Et vous quel exemple en tirer d'un voleur !

Robin s'énerva contre les barreaux de sa prison.

Régina essaya tout de même d'enlever son bracelet et la menaça du fond du regard.

Robin : Je sais qu’Emma nous retrouvera.

Zéléna (les narguant) : Voyons c'est impossible, ce lieu est tellement caché et protégé qu'il sera impossible de le trouver ni d'y entrer même avec les pouvoirs d’Emma.

Zéléna : Bon ce n'est pas tout mais il faut que j'aille récupérer ma fille chez cette ringarde de nourrice. 

Robin désespéra...

 

De l'autre côté, Morgane avait enfermé Arthur, ce dernier se releva et l'aperçut s'approcher devant lui.

Arthur : Morgane !

Morgane : Arthur !

Arthur : Pourquoi m'avez-vous attaché ?

Morgane : Vous voulez dire pourquoi je ne me suis pas encore débarrassé de vous ?

Arthur : Je ne comprends pas Morgane nous étions comme frère et sœur.

Morgane : Pour vous seulement, je ne vous ai jamais aimé.

Arthur : Morgane, pourquoi faites-vous ça ? Vous ne pouvez pas être reine de Camelot.

Morgane : Je suis autant la fille d'Uther que vous, je mérite le trône.

Arthur : Qu'allez-vous faire ?

Morgane : Je vais d'abord me débarrasser de ces soi-disant héros et reprendre ma place au pouvoir. Je me débarrasserai aussi de quelques perturbateurs comme Guenièvre et je reviendrai dans notre royaume... sans vous.

Arthur : Non !

Morgane rigola et le laissa.

 

Morgane et Zéléna se rejoignirent dans une pièce.

Morgane : Que va-t-on faire de ces héros ? Il faut qu'on s'en débarrasse pour qu'ils ne mettent pas en péril nos plans.

Zéléna : Ne t'en fais pas j'ai assez de pouvoir pour m'en débarrasser.

Morgane : J'espère pour toi que cela n'échouera pas, j'y ai laissé la vie de ma sœur pour en arriver là.

Zéléna : J'ai juste une chose à faire avant, il y a un sorcier dans cette ville qui est assez puissant pour pouvoir les détruire.

Morgane : Qui est-il ?

Zéléna : Rumpelstilskin. On l'appelle aussi le ténébreux. Il a comme une dague permettant de le contrôler. On dit aussi que si tu le tue, tu deviens à ton tour la nouvelle ténébreuse et tu reçois tous les pouvoirs en prime.

Morgane : Comment récupérer cette dague ?

Zéléna : Il faut que l'on récupère le gantelet magique pour qu'il nous indique la direction.

Morgane : C'est ce Merlin qui me l'a pris.

Zéléna : Il faut lui reprendre.

 

Arriver à la forêt, Merlin regarda le chemin et utilisa la magie pour retrouver la trace de Arthur. Il mena le groupe à travers la forêt les menant droit vers un endroit désert. Personne ne compris et pourtant Merlin sentit que c'était tout proche.

Merlin : Je sens que c'est tout proche mais je ne vois rien.

Emma : Oui je le ressens aussi.

Emma avança et se fit projeter en arrière. Il y avait comme un mur de protection qui encerclait les lieux.

Killian releva rapidement sa bien-aimée.

Killian : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Emma : C'est ici ! Elles ont protégé les lieux avec un mur de protection, il faut pouvoir désactiver ce sort.

Gold : C'est une magie assez puissante je ne pense pas Melle Swan que vous arriverez à le désactiver.

Emma essaya quand même, elle mit ses deux mains en avant et sortit une charge de magie sur le mur qui ne céda pas.

Merlin : Je vais essayer.

Il ferma les yeux, mit une main en avant et récita une formule puis déchargea sa puissante magie sur le mur de protection qui s'ouvrit d'un coup et fit apparaitre une grande maison sombre et abandonné. C'était un endroit qui avait été amené en même temps que cette nouvelle malédiction. 

Emma sous le choc de sa magie si supérieure à la sienne, le félicita :

Emma (lui souriant) : Ouah ! Bien joué Merlin.

Merlin semblait fier de lui.

Gold sourit et savait de quoi il était capable. Les charmants, non plus n'en revenait pas. 

Et ils s'approchèrent de la maison discrètement de sorte à ne pas se faire repérer.

Ils passèrent par la porte de derrière, mais elle était verrouillée. Merlin, prononça une formule pour la déverrouillée et la porte s'ouvrit.

Ils entrèrent à l'intérieur sur la pointe des pieds pour ne pas se faire repérer puis le sol se mit à grincer légèrement.

Ils fouillèrent les pièces, mais ils ne trouvèrent rien.

Zéléna entendit des grincements dans le niveau supérieur de la maison, et dit :

Zéléna : Il y a quelqu'un à l'étage ! Ils ont réussis à entrer !

Morgane : Comment c'est possible, tu as dit que Emma n'avait pas assez de pouvoirs pour désactiver le sortilège.

Zéléna : Elle s'est sûrement améliorée, mais ce n'est pas grave, nous allons les accueillir (dit-elle en souriant).

Arriver à l'étage, elles virent nos héros, Emma se prépara à la charge, tandis que Merlin contempla attentivement ses gestes prêt à agir.

Zéléna : Tiens, regardes qui est là ! Je vois que vous avez finalement trouvé notre repère.

Zéléna s'approcha de Rumpelstilskin et dit à Morgane :

Zéléna : Morgane, je te présente Rumpelstilskin.

Gold : Zéléna ! Tu n'abandonneras jamais !

Zéléna : Surtout pas avec toi.

Morgane s'approcha de lui et sourit.

Morgane : Alors c'est vous le ténébreux.

Gold (menaçant) : Ne vous approchez pas de moi !

Zéléna : Surpris de me voir Rumpel ?

Gold : Comment as-tu lancé le Sort Noir, tous deux nous savons qu'il faut sacrifier le cœur de celui que l'on tient le plus au monde et je sais que toi tu n'as personne.

Zéléna : Mais ce n'est pas moi qui ai lancé la malédiction, j'ai juste ajouté ma petite épice et donné la recette à Morgane.

Gold se tournant vers Morgane : Comment avez-vous fait ?

Morgane : J'ai sacrifié le cœur de ma sœur qui était mourante, à cause de certaines personnes (en se tournant vers Merlin).

Gold : Comment avez-vous envoyé Zéléna dans votre monde ?

Morgane : Ma sœur avait de grands pouvoirs et c'est elle qui l'a amenée jusqu'à nous, elle m'a dit qu'elle serait mon dernier espoir de vaincre la famille Pendragon.

Zéléna : Nous avions comme un marché ensemble. C'était pour moi l'occasion rêvée de retourner à Storybrooke pour récupérer ma fille et pour Morgane, d'envoyer Arthur et son royaume dans un endroit magique et enchanté (Elle se mit à rire). Ça aurait été un plaisir de vous voir vous entretuez pendant que nous réglons nos affaires.

Morgane regarda Zéléna avec un sourire complice.

Mary Margaret : Nous comprenons mieux vos intentions maintenant.

David : Nous nous inquiétons plus de Arthur, alors que c'est vous les plus dangereuses !

Morgane s'approcha ensuite de Merlin et dit :

Morgane : Où est le gantelet magique ? (le tenant par le cou avec sa magie)

Emma : Lâchez-le !

Merlin (suffoquant) : Je ne l'ai pas.

Emma propulsa Morgane de l'autre côté.

Morgane se releva et s'approcha d’Emma et dit :

Morgane : Zéléna m'a appris beaucoup de choses pour améliorer mes pouvoirs, mais vous ?

Emma : Vous ne pouvez pas m'arracher le cœur, je suis le produit du véritable amour.

Morgane : Peut-être pas, mais je peux faire cela...

Morgane leva sa main comme pour lui serrer le cou et la souleva.

Mary Margaret : Emma !

Killian arriva derrière Morgane et lui planta son crochet dans son dos, sans pitié.

Morgane lâcha Emma et tomba sur le sol.

Killian prit Emma dans les bras.

Morgane rigola et dit : Vous ne pouvez pas me tuer, je suis une grande prêtresse.

Morgane mit une main devant Killian et Emma, cette dernière mis ses mains devant elle pour se défendre grâce à sa magie, mais à ce moment-là, Merlin illumina ses yeux sur un lustre qui était accroché au plafond et le fit tomber sur Morgane.

Zéléna voyant la scène dit à Emma :

Zéléna : C'est toi qui as fait ça ?

Emma : Euh...

Merlin lança un vase derrière la tête de Zéléna, d'un coup avec son regard, qui les assomma tout deux allongés sur le sol.

Emma ses parents, Killian et Merlin ligotèrent le plus vite possible les deux complices, et descendirent au sous-sol où été restés prisonniers Robin, Régina et Arthur.

Merlin et les charmants allèrent libérer Arthur, ils arrivèrent près de sa cellule et Merlin s'écria :

Merlin : Arthur ! Vous allez bien ?

Arthur : Merlin, où étais tu passé ?

Merlin : Je suis vraiment désolé Arthur, nous n'avons pas vraiment le temps de discuter. Où sont les clefs ?

Arthur : Tu ne peux pas ouvrir cette porte, elles l'ont verrouillé grâce à la magie.

Merlin : Il y a sûrement un autre moyen de vous faire sortir. Attendez je vais voir Emma, si on ne trouve pas d'autres solutions.

Emma et Killian allèrent libérer Robin et Régina de leur cellule mais elle remarqua qu'elle était bloquée par un enchantement, Emma l’a déverrouilla grâce à sa magie et retira le bracelet de Régina. Puis mirent Zéléna et Morgane à leur place, Régina condamna par la magie les cellules.

Régina reprit sa parole.

Régina : Ah ! Ça fait du bien ! Quelle garce ! Mais nous n'avons pas le temps avant que Zéléna et Morgane reprennent connaissance. Cela devra les retenir pendant quelques temps. 

Merlin accourut vers Emma.

Merlin : La porte de la cellule d’Arthur est condamnée par la magie, que pouvons-nous faire, je ne pourrai utiliser mes pouvoirs face à Arthur.

Régina : Laissez-moi faire.

Régina libéra Arthur de sa cellule.

Arthur : Merci, cela fait deux fois que vous nous venez en aide. Je vous dois beaucoup !

Régina : Il n'y a pas de quoi, mais partons vite pendant qu'il est encore temps.

Arthur récupéra son épée et ils partirent en direction de la ville.

 

D'un côté, Gold avait une idée des nouvelles intentions de Zéléna, elles voulaient récupérer le gantelet pour retrouver la dague et pas seulement que pour retourner dans leur monde.

Il retourna alors dans sa boutique.

Merlin ayant oublié son sac chez ce dernier, retourna le voir.

Merlin : Désolé, j'ai oublié quelque chose chez vous.

Gold : Merlin, avez-vous le gantelet magique ?

Merlin : Oui vous aviez dit que cela permettez de retourner dans notre monde.

Gold : Oui mais il sert également à retrouver quelque chose d'important pour moi.

Merlin : Mais...

Gold : L'avez-vous ?

Merlin lui donna.

Gold : Merci Merlin.

Merlin : Comment pourrons nous retourner chez nous alors ?

Gold : Vous êtes un sorcier, vous pourriez alors ouvrir un portail vous-même.

Merlin : Comment faire cela, je n'ai jamais appris à faire ça.

Gold : Eh bien, c'est le moment je pense !

Merlin : Je ne saurais...

Gold : Vous voyez ceci (lui présentant la dague), si ce gantelet tombe entre leurs mains, ils pourront la retrouver.

Merlin : Mais ce n'est qu'une dague.

Gold : Oh non ! Ce n'est pas rien qu'une dague, cet objet dessert des pouvoirs aussi puissants que vous ne pourrez-vous imaginez et si cela tombait entre leurs mains, il sera préférable pour vous comme nous tous de se trouver le plus loin possible.

Merlin : Comment ça ? Vous voulez dire que ce gantelet indique la direction de cette dague.

Gold prit le gantelet pour lui montrer comment cela fonctionnait et se rendit compte que le gantelet changeait de direction et ne montra plus la direction de la dague, mais qu'elle se dirigeait vers Merlin. Mr Gold n'en revenait pas.

Merlin : Comment ça se fait qu'elle se dirige vers moi.

Gold comprit tout de suite.

Gold : Il me semble que ce gantelet a retrouvé son créateur.

Merlin : Pardon ?

Gold : Oui, je ne vous l'ai pas dit car je devais le garder, mais il me semble maintenant que je n'en ai plus besoin.

Gold lui tendit le gantelet.

Merlin : Mais qu'est-ce que cela signifie ? Comment puis-je être son créateur ? Je n'ai jamais vue cet objet de ma vie.

Gold : C'est normal ! Vous ne l'avez pas encore créé dans votre monde, mais vous le ferez.

Merlin le prit.

Merlin : Puis-je vous demandez une dernière chose ?

Gold : Allez-y, je vous en prie.

Merlin : Avez-vous quelque chose qui pourrait arrêter Morgane ?

Gold réfléchit puis reprit :

Gold : J'ai peut-être ce qu'il vous faut...

Il ouvrit son coffre et prit l'encre de seiche contenue dans une bouteille, vida la moitié dans une autre bouteille afin de la réserver pour Zéléna.

Gold lui tendit l'encre de seiche.

Merlin : Qu'est-ce que c'est ?

Gold : De l'encre de seiche, qui permet de paralyser son adversaire et de lui enlever ses pouvoirs, mais ce n'est que temporaire. Ce flacon est suffisant pour une personne.

Merlin : Merci !

 

Pendant ce temps, Zéléna et Morgane se réveillèrent et découvrirent qu'elles avaient été piégées et donc que leurs prisonniers avaient réussi à s'échapper.

Zéléna : Ah lala ! Elle n'est vraiment pas fine cette Régina, elle a oublié de me mettre le bracelet.

Zéléna se téléporta hors de sa cellule et ouvrit à Morgane.

Zéléna : Elle commence à m'énerver ! Allons-y !

 

De l'autre côté, Arthur décida de ce qu'il allait faire pour pouvoir vaincre Morgane et Zéléna. Il s’adressa à Emma :

Arthur : Il faut que nous repartions au château, je vais rassembler des troupes pour pouvoir les arrêter.

Emma : Je ne pense pas qu'on puisse les arrêter autrement que par la magie.

Arthur : Nous avons déjà vaincu des créatures magiques beaucoup plus imposantes, je pense que c'est fort possible, ne vous en déplaise Emma.

Emma : Très bien Arthur, comme vous voulez.

Arthur appela Merlin :

Arthur : Merlin ?

Merlin revenait de chez Gold.

Merlin : Oui votre altesse ?

Arthur : Nous devons repartir pour former nos troupes.

Merlin : Je vais rester ici en cas où elles reviendraient.

Arthur : Toi Merlin ?

Merlin (plaisantant) : Oui je saurai veiller sur eux, comme je veille sur vous, Arthur.

Arthur : Pourtant tu n'étais pas là quand je me suis fait prisonnier.

Merlin : Euh... oui, veuillez m'excuser, mais j'étais parti voir si personne n'était en danger au château, y compris Guenièvre.

Arthur : Merci Merlin de veiller sur elle ! Comment va-t-elle ?

Merlin : Elle va bien, il n'y avait aucun danger tout le monde dormait.

Arthur : Que faisais-tu dans le château la nuit ? Tu sais très bien que c'est interdit !

Merlin : C'était urgent Morgane avait disparu, je me devais de veiller à leur sécurité.

Arthur : Très bien Merlin ! Alors sois prudent !

Arthur parti en direction du château.

 

Arthur arriva au château et réunit tous les chevaliers et leur expliqua la situation concernant Morgane.

Arthur : Je reviens du village voisin, je peux vous révélez ce que j’ai découvert concernant ce qui nous a amené ici. La personne qui est à l'origine de cet enchantement, (il pensa à son défunt père), il s'agit d'une personne que nous avions connue, que nous avions affectée, je veux bien évidemment parler de Dame Morgane.

Nous sommes dans l'obligation de l'arrêter elle et sa complice, c'est pour cela que nous partirons demain matin.

 

Deux gardes discutaient entre temps :

Garde : As-tu entendu ce drôle de bruit hier dans la nuit ?

Arthur arriva au même moment pour leur donner de nouvelles consignes et entendit la conversation.

Garde : Sir, nous avions vu quelqu'un dans la nuit d'hier mais nous n’avons pu l'arrêter à temps.

Arthur : Pourquoi ne l'aviez-vous pas poursuivit ?

Garde : Il a pu s'échapper et nous avions perdu sa trace et il y avait un drôle de bruit, très étrange.

Arthur : Quel genre de bruit ?

Garde : Je ne saurais vous dire mon seigneur. Cela ressemblait presque à une petite cloche.

Arthur fut étonné.

Arthur comprit de qui il s'agissait et pensa à Merlin qui rodait dans le château la veille.

Arthur : Ah... Et bien peut être avez-vous un peu trop bu cette nuit-là, mais je vous conseille vivement d'être un peu plus sur vos gardes la prochaine fois. Par ailleurs, je voudrais que vous sécurisez un peu plus la citadelle, à l'intérieur et à l'extérieur, mettez des gardes devant toutes les portes et surveillez bien les couloirs.

 

Arthur partit voir Guenièvre :

Guenièvre : Arthur ! J'étais morte d'inquiétude à votre sujet.

Arthur : N'aie crainte, je suis là, tout va bien ! Tu devrais te mettre en sûreté dans mes appartements en attendant mon retour. Je veillerai que l'entrée soit bien surveillé. Je ne sais ce dont est capable Morgane et je ne saurais te perdre.

Guenièvre : Ne craignez rien pour moi, c'est plutôt pour vous que je m'inquiète ! Camelot a besoin de vous !

Arthur : Et moi j'ai besoin de toi !

Il lui donna un baiser avant de repartir.

 

De retour à Storybrooke, chez Mary Margaret et David nos héros essayèrent de trouver une solution pour vaincre Zéléna et Morgane.

Mary Margaret : Qu'allons-nous faire ? Elles vont bientôt revenir il faut trouver une solution.

Emma : Je serai obligé d'utiliser ma magie et cela même devant Arthur.

David : Je pense que de toute façon il n'ait plus le choix de t'accepter avec la magie.

Régina : Je pense qu'il a compris depuis que j'ai utilisé la mienne.

Emma se tournant vers Merlin qui réfléchissait à un plan pour arrêter Morgane.

Emma : Et toi Merlin, vas-tu révéler à Arthur tes pouvoirs ?

Merlin : Je ne peux pas, il le prendrait vraiment mal. Et je ne serai plus accepté dans le royaume.

David : A partir du moment où il accepte la magie, pourquoi ne t'accepterait-t-il pas ?

Merlin : Je ne sais pas, je préfère attendre le bon moment pour le faire.

Emma : C'est toujours le bon moment, il ne faut jamais rien cacher trop longtemps, la déception ne serait que plus grande... (Se tournant vers ses parents)

Mary Margaret baissa la tête...

Merlin : Tu as raison Emma, mais pour l'instant je ne préfère pas.

Régina : Ce n'est pas le tout mais il faut trouver une solution rapidement.

Soudain Régina eut une idée.

Régina : J'ai peut-être une idée, Gold a sûrement encore de l'encre de seiche pour paralyser Zéléna.

Emma : Mais que ferions-nous après, car cette paralysie ne dure pas longtemps.

Régina : Je l'a remettrai dans son ancienne cellule au sous-sol de l'hôpital et je l'a priverai de ses pouvoirs, en attendant de savoir ce qu'on peut faire d'elle.

Emma : Et que fait-on de Morgane ?

Merlin resta silencieux car il avait déjà une idée derrière la tête. Et finalement prit la parole.

Merlin : Je m'en chargerai...

Emma : Très bien retournons chez Gold, ne perdons pas de temps.

 

Retour chez Gold, Régina demanda :

Régina : Gold ! Il nous faut l'encre de seiche pour arrêter Zéléna.

Gold chercha dans son coffre-fort et lui tendit l'autre fiole.

Gold : Avec plaisir Régina !

Sentant que Gold n'était pas comme à son habitude...

Régina : J'espère que tu n'es pas encore en train de préparer un de tes plans machiavéliques...

Gold : Mes affaires me regardent et ne te concerne en rien.

Régina : Tu sais très bien quelle sera la réaction de Belle.

Gold : Tu as ce que tu voulais Régina, tu peux partir maintenant...

Régina : Tu as raison après tout ce ne sont que tes affaires.

Régina repartit aussitôt.

 

Plus tard, Zéléna et Morgane complotèrent avant de passer à l'attaque :

Morgane : Il faut que je te dise ce que je prépare à propos de nos ennemis.

Zéléna : Que prépares-tu ?

Morgane : Arthur ne le sait pas, mais j'ai un allié au château. J'avais déjà tout prévu avant de lancer la malédiction. A la moindre attaque contre nous, cette personne lancera un sortilège sur les chevaliers d’Arthur qui s'en retourneront contre lui et bien sûr contre les habitants de Storybrooke. Il ne se rendra compte de rien. Ses chevaliers seront à mes ordres. Nous pourrons être tranquilles pour attaquer et pour récupérer le gantelet. 

Zéléna : Pas mal du tout ! Et moi je pourrai récupérer ma fille ! Et qui est cette personne au château ?

Morgane : Son oncle, Agravain.

Zéléna jubila devant cette nouvelle.

 

Dans la soirée, Merlin alla convoquer la dragonne Lily, au même endroit que la dernière fois. Celle-ci s'approcha devant lui.

Lily : Oui Merlin, tu m'as appelé.

Merlin : Lily, je suis désolé de t'importuner, mais une menace approche.

Lily : Tu sais tu n'es pas obligé de m'invoquer comme cela. Tu peux m'appeler normalement quoi...

Merlin : Je suis vraiment désolé, c'est comme une habitude chez moi, mais l'heure est grave et je voulais t'avertir.

Lily : C'est gentille de m'avertir, mais en quoi puis je t'aider ?

Merlin : Je sais que le seul moyen de détruire Morgane, est une lame assez puissante forgée par le souffle d'un dragon. Je ne sais ce que je dois faire et si je dois vraiment en arriver là.

Lily : Si elle représente une menace tu n'as pas le choix que de t'en débarrasser.

Merlin : Elle n'était pas une sorcière avant, peut-être qu'il y aurait moyen qu'elle redevienne ce qu'elle était ?

Lily : Les gens changent rarement, elle est devenue une sorcière, elle restera ainsi... plus ils gagnent en pouvoir et plus ils en veulent toujours plus. Et si personne ne l'arrête, elle finira par gagner.

Merlin : Arthur mon maître a réunit des troupes pour l'arrêter....

Lily : Ce n'est pas suffisant, il faut que tu la tues.

Merlin : Je ne pourrai pas faire cela.

Lily : Tu n'as pas le choix.

Puis elle repartit chez elle, laissant Merlin dans sa réflexion.

 

Gold entendit la conversation de Merlin et Lily, qui rôdait à ce même moment, car il se rendait chaque soir devant la tombe de son fils qui n'était pas loin. Il eut soudain une idée.

Il alla voir Maléfique.

Gold : Maléfique, j'ai une petite mission pour toi.

Maléfique : Pourquoi ferais-je pour toi ?

Gold : En dépit de ce que tu penses, tu me dois bien cette faveur.

Maléfique : Pourquoi cela ?

Gold : Déjà, je t'ai fait renaître de tes cendres pour qu'aujourd'hui tu sois au côté de ta fille.

Maléfique : Je ne ferai rien pour toi.

Gold : Très bien ! Je peux aussi me charger de ta fille...

Maléfique : Non ! Tout ce que tu veux sauf ma fille. Que veux-tu que je fasse ?

Gold : D'abord, il faut que nous retournions dans un endroit qui t'es très familier.

Ils disparurent tous deux dans un tourbillon de fumée pour se retrouver dans les souterrains de la ville, en dessous la bibliothèque.

Maléfique : Bon très bien, quel est ton plan qu'on en finisse.

Gold : Pour commencer, je veux juste que tu prennes ton apparence de dragon et que tu apportes une petite modification à ma dague...

Maléfique : Quelle modification ?

Gold : Cela me regarde.

Maléfique : Comme tu veux.

Maléfique se changea en dragon, puis Gold fit voler sa dague jusqu'à proximité de sa bouche.

Gold : Et maintenant, enflammes-la !

Maléfique s'exécuta et Gold regarda le spectacle complètement satisfait de ce qu'il entreprenait.

Une fois la dague forgée, Gold reprit sa dague et Maléfique reprit son apparence humaine.

Soudain ils entendirent quelqu'un se rapprocher doucement d'eux, c'était un vieil homme robuste enchaîné à de longues chaînes, dans le cou, les mains et les pieds, avec de légers vêtements déchirés. Il fut réveillé par le bruit des flammes de Maléfique et semblait bouleversé.

Gold : Qui êtes-vous ?

L'homme : Où suis-je ?

Gold : C'est plutôt à moi de vous demander ce que vous faites là.

Le vieil homme le regarda bien et regarda la femme qui était à côté de lui.

L'homme : Je vous connais ?

Maléfique : Je ne pense pas... je ne vous ai jamais vue.

Gold : Continuez comme cela à ignorer nos questions et je vous promets que vous resterez attaché à ces chaînes.

L'homme : Je viens d'un lointain royaume... Mais je ne me sens plus moi-même.

Gold : Vous devez sûrement venir de Camelot.

L'homme : C'est cela... oui, comment le savez-vous ? Comment s'appelle cet endroit où nous nous trouvons ?

Maléfique : Storybrooke.

Le vieil homme commença à comprendre.

Gold : Comment se fait-il que vous vous retrouvez à cet endroit au lieu d'être au château ?

L'homme : Je ne fais pas partie du château, je ne suis pas humain.

Gold : Mais pourtant vous en avait l'apparence.

L'homme baissa la tête désespérément et regarda Maléfique.

L'homme : Je suis comme vous.

Maléfique : Comme moi ?

L'homme : Là d’où je viens, j’étais aussi un dragon ! Mon nom est Kilgharrah.

Maléfique fut choquée de cette nouvelle.

Kilgharrah : Je vous en prie, libérez-moi !

Maléfique alla s'exécuter quand Gold l'arrêta : 

Gold : Il pourrait s'avérer dangereux pour les habitants, nous devrions le laisser là.

Kilgharrah fronça les sourcils et dit : Je pourrai me montrer dangereux pour vous si vous ne me détachez pas.

Maléfique à Gold : Tu oublies que je suis un dragon moi aussi.

Maléfique le détacha.

Kilgharrah : Comment se fait-il que je sois humain ?

Maléfique : Vous êtes, comment dire... dans un autre monde. Et cela a dû provoquer le changement.

Gold : A la base ce monde était sans magie, ceux qui subisse la malédiction prennent forme humaine, c'est ce qui s'est passé pour vous.

Kilgharrah se tournant vers Maléfique : Je pensais être le dernier de mon espèce.

Il sentit quelque chose en Maléfique et avait l'impression de la connaître. Maléfique ressentait la même chose.

Gold : Ce n'est pas tout mais j'ai des affaires à régler, veuillez m'excuser.

Gold disparut soudainement.

Kilgharrah : Qu'avez-vous fait avec lui ?

Maléfique : Il m'a demandée d'enflammer sa dague avec mon souffle.

Kilgharrah : Savez-vous ce que cela signifie ?

Maléfique : Non mais il m'y a obligé.

Kilgharrah : Cela veut dire qu'il veut se débarrasser d'un être magique immortel.

Maléfique : Ça ne m'étonne pas de lui, je savais qu'il avait une idée derrière la tête.

Kilgharrah : Pensez-vous que je puisse retrouver mon apparence normale ?

Maléfique : Vous pouvez essayer.

Kilgharrah s'agenouilla et se concentra afin de faire réapparaître le dragon, il ne put sortir qu'une petite flamme de sa bouche et les yeux s'illuminèrent durant un court instant.

Kilgharrah : Je n'y arrive pas !

Maléfique : Vous y arriverez, il est difficile de reprendre son apparence au début, ma fille y est arrivée.

Kilgharrah : Vous avez une fille ?

Maléfique (toute émue) : Oui elle s'appelle Lily.

Kilgharrah se sentit fier de ce qu'il été et fut pleins d'espoirs pour son espèce. Ils repartirent tous deux par l'ascenseur de la bibliothèque.

 

Au milieu de la nuit, au château de Camelot, Agravain l'oncle d’Arthur, prépara le plan démoniaque de Morgane. Tandis que les chevaliers se reposaient avant le grand jour de l'attaque, il jeta du sable magique que lui avait confié Morgane avant qu'elle ait pu lancer la malédiction du Sort Noir, sur les chevaliers endormis. Ce charme avait le pouvoir d'être à la merci de la personne ayant ensorcelé ce sable, donc de Morgane. 

Au petit matin, Agravain avait le devoir de regrouper les chevaliers avant de partir. Il leur donna les instructions à suivre.

Arthur : Il est temps de partir ! Tout est bon mon oncle ?

Agravain : Oui, tout est en ordre, tous les chevaliers sont prêts. 

Guenièvre : Arthur ! (Le serrant dans les bras) soyez prudent !

Arthur : Sois sans crainte !

Ils partirent en direction de Storybrooke.

 

A Storybrooke, tout le monde se prépara à accueillir Morgane et Zéléna, dont Régina et Emma avec leur magie, Robin, Killian prit son épée dans son bateau et remit son crochet, les charmants se tinrent prêts également.

Gold avait sa petite idée en tête avec sa nouvelle dague. Merlin disposa d'encre de seiche pour arrêter Morgane et se tint prêt à utiliser sa magie.

Lily arriva en ville pour prévenir Emma de leur arrivée imminente.

Lily : Elles se rapprochent !

Emma : Tu pourrais peut-être nous venir en aide, tu es une dragonne à présent...

Merlin : Lily !

Lily : Bonjour Merlin.

Emma : Je vois que vous avez fait connaissance.

Lily : Oui, Merlin a le don de parler aux créatures de mon espèce.

Emma se tournant vers Merlin : Tu veux dire que tu peux parler aux dragons ?

Merlin : Je ne te l'ai peut-être pas dit Emma, mais je suis le dernier seigneur des dragons.

Emma fut impressionnée.

Lily : J'ai peut-être une chance alors de retrouver mon père.

Emma : Je te le souhaite Lily.

Maléfique arriva par la suite pour retrouver Lily et lui expliquer ce qu'elle avait découvert.

Emma : Que se passe-t-il Maléfique ?

Maléfique : J'ai découvert dans les souterrains de la ville un vieil homme qui est arrivé avec la malédiction.

Emma : Qui est-il ?

Merlin l'écouta attentivement.

Maléfique : Il dit qu'il est comme moi et Lily.

Emma : Tu veux dire un dragon ?

Merlin compris tout de suite de qui il s'agissait, il n'y avait qu'un seul dragon qui venait de son royaume.

Maléfique : Oui mais il est sous forme humaine.

Merlin prit la parole plutôt affolé :

Merlin : Où est-il ?

Maléfique : Pour l'instant il se trouve à la bibliothèque, il est un peu terrifié des êtres humains. Ce que je comprends ! Vous le connaissez ?

Merlin : Oui, il faut que je lui parle.

Henry qui était tout près ajouta :

Henry : Apparemment, nous avons bien trouvé le nom de notre mission...

Emma : Comme tu dis Henry, l’Opération Dragon a bien été trouvé. Accompagne Merlin, je suis obligée de rester ici pour accueillir Zéléna et Morgane.

Merlin et Henry se dirigèrent vers la bibliothèque.

Maléfique : Comment se fait-il qu'il le connaisse ?

Lily : C'est un seigneur des dragons.

Maléfique fut sous le choc.

 

Merlin et Henry arrivèrent à la bibliothèque et ne le virent pas tout de suite, ils cherchèrent entre les rayons des livres. Quand soudain Merlin l'aperçut et s'approcha doucement de lui, mais avait du mal à l'identifier, le voyant sous forme humaine. Il était de dos et celui-ci sentit une présence derrière lui. Il se tourna lentement face à lui et s'exclama :

Kilgharrah : Merlin ! 

D'un coup, il se mit à genoux face à lui et baissant la tête. Henry rejoignit Merlin et vit le vieil homme à genoux devant lui.

Merlin : Mais enfin... relevez-vous je vous en prie !

Kilgharrah s'exécuta.

Merlin : C'est vous ?

Il le regarda dans les yeux et retrouva le dragon à travers son regard.

Merlin : Vous êtes...

Kilgharrah : Oui c'est moi jeune sorcier.

Merlin : Kilgharrah !

Le vieil homme se prosterna devant lui tête baissé.

Henry fut impressionné par tant de respect.

Kilgharrah : As-tu oublié que je suis toujours sous tes ordres ?

Merlin : Vous...vous êtes un humain !

Kilgharrah : Je le sais... Mais mon âme de dragon est toujours en moi. Nous avions subi une malédiction à cause de la sorcière

Merlin : Oui, c'est elle. C'est Morgane !

Kilgharrah : Je t'avais bien dit de te débarrasser d'elle quand tu en avais l'occasion.

Merlin : Je vous ai appelé mais vous n'êtes pas venu.

Kilgharrah : Je suis désolé Merlin, j'étais enfermé et enchaîné dans une étrange grotte.

Henry : Il parle du souterrain qui se trouve en dessous la bibliothèque.

Merlin : Mais pourquoi ne m'aviez-vous pas appelé comme vous le faites d’habitude ?

Kilgharrah : Je n'ai plus tous mes pouvoirs de transmission de pensée et je ne puis retrouver mon apparence d'origine.

Merlin : Je suis vraiment désolé pour vous.

Kilgharrah : J'ai rencontré une charmante dragonne, et j'ai ressenti en elle une partie de moi.

Merlin : Comment ça ?

Kilgharrah : C'est ma descendance.

Merlin : Vous voulez dire que c'est votre fille ?

Kilgharrah : Je dirais plutôt une arrière-petite-fille.

Merlin : Quand j'ai essayé de vous appeler, une autre personne est venue.

Kilgharrah : Qui était-ce ?

Merlin : Elle s'appelle Lily, c'est la fille de Maléfique.

Kilgharrah : Je te l’ai dit, jeune magicien, elles font parties de moi.

Merlin : Vous connaissez son père ?

Kilgharrah : Je ne saurais te dire, Merlin, tous les dragons, œufs y compris ont été détruits lors de la grande purge. Mais apparemment d'autres que moi ont pu y échapper.

Merlin : Vous êtes content alors, vous n'êtes plus le seul de votre espèce.

Kilgharrah : J'en suis très fier !

Merlin : Parlons sérieusement, Morgane s'apprête à venir détruire cet endroit et Arthur est parti rassembler des troupes pour l'arrêter, mais elle n'agit pas seule, elle a une complice. Je crains pour Camelot et Storybrooke. 

Kilgharrah : Il faut que tu t'en débarrasse une fois pour toute Merlin.

 

A ce même instant, ce fut la panique à l'extérieur de la bibliothèque, Zéléna et Morgane étaient arrivées en ville.

Merlin se précipita devant la porte et les vit à travers la vitre.

Merlin : Kilgharrah, venez avec nous.

Kilgharrah : Non Merlin, je préfère rester là, les humains me rendent un peu nerveux.

Merlin : Je vous protègerai.

Kilgharrah : Il faut que tu protèges Arthur.

Merlin : Alors ne bougez pas d'ici, Henry reste ici avec lui.

Henry : T'en fais pas Merlin, je veillerai sur lui.

 

Merlin accourut aux côtés d'Emma.

Morgane et Zéléna se tinrent prêtes en face de leurs ennemis.

Emma mit ses mains en avant comme pour s'apprêter à utiliser la magie, Régina s'apprêta à faire apparaître une boule de feu.

Emma : Abandonnez maintenant ! Nous sommes plus nombreux !

Zéléna : Mais pas aussi puissants. Et pourquoi abandonner maintenant ? On commence à peine à s'amuser.

Morgane envoya une charge magique qui les propulsa en arrière, elle s'avança devant Merlin et lui dit :

Morgane : Je te donne une dernière chance de me dire où tu as mis le gantelet ?

Le menaçant de l'étrangler.

Merlin : Je l'ai caché sous le pont dans la forêt.

Tous regardèrent Merlin étonné qu'il ait révélé un tel secret.

Morgane : Ah ! Et bien, je n'ai pas eu de mal à avoir ce que je voulais.

Zéléna : Hum ! Qu'est-ce que j'aimerai qu’ils en fassent autant pour moi.

A ce même instant, on entendit une cavalerie s'approcher à grande vitesse. Il s'agissait d’Arthur et de ses chevaliers.

Tous se retournèrent face à eux.

Les chevaliers descendirent de leurs chevaux, vinrent encercler les deux comparses et sortirent leurs épées.

De l'autre côté, Agravain fit un signe discret de la tête à Morgane.

Arthur : C'est fini Morgane, rendez-vous !

Zéléna : Ah ! Tout ça pour nous ? Il ne fallait pas !

Morgane : Mais mon cher frère, vous savez très bien que je ne me rendrai jamais, tant que vous serez toujours en vie.

A cet instant précis, Morgane fit un geste discret de la main et récita tout bas une formule, qui enchanta automatiquement les chevaliers et leur fit briller les yeux en l'espace d'une seconde, ces derniers furent maintenant à sa merci.

Arthur : Alors je n'ai pas le choix Morgane, je suis désolé... arrêtez-là !

Personne ne s'exécuta. Arthur regarda ses chevaliers comme étonné que personne n'obéisse et reprit à nouveau un peu plus fort :

Arthur : Allez-y, arrêtez là...! (personne encore) Vous êtes sourds ! Je vous ai demandés de l'arrêter.

Tout le groupe d'Emma y compris Merlin commencèrent à s'inquiéter de la situation et se mirent en garde. Arthur fut étonné que personne ne réagissent et regarda Morgane.

Morgane se mit à rire, puis reprit sérieusement :

Morgane : Tuez-les tous !

Arthur s'étonna et s'inquiéta, quand tout à coup les chevaliers s'avancèrent près de Morgane puis se retournèrent face au reste du groupe, avec leurs épées pointées sur eux.

Arthur : Qu'avez-vous fait ? 

Morgane : Désolé Arthur, j'ai d'autres choses à régler...

Puis elle s'en alla toute heureuse de ce qu'elle venait d'accomplir.

Zéléna (narguant Régina et Robin) : Je crois bien que moi aussi.

Arthur interpela : Agravain ! Mon oncle ! Arrêtez-les ! 

Ce dernier contempla la bataille sans bouger d'un pouce et eut même un petit sourire en coin.

Arthur le remarqua. 

Les combattants commencèrent la bataille, Arthur essaya de se défendre tant bien que mal sur ceux qui étaient autrefois ses défenseurs et alliés.

Et il s'écria pendant la bataille :

Arthur : Que faites-vous ? .... Je suis votre roi ! ... Je vous ordonne d'arrêter ! ... Que vous a-t-elle fait ? ... Réveillez-vous bon sang !

Emma n'avait pas le choix que d'utiliser sa magie et les propulsa en arrière.

Arthur remarqua cela...

De là, un chevalier perdit son épée et David la ramassa dans son élan et à ce même instant, un autre chevalier alla s'attaquer à Arthur pendant qu'il eut remarqué la magie d'Emma sous le choc, David se mit devant lui pour le protégé.

Arthur n'en revenait pas de ce qu'avait fait David et vit qu'il se débrouillait vraiment bien à l'épée.

Pendant la bataille, Arthur lança à David :

Arthur : Je ne savais pas que vous vous battiez aussi bien.

David : Merci !

Arthur : Vous vous battez comme un chevalier.

Arthur prit un regard satisfait, quand à David il se sentit honoré par ces compliments venant d'un grand roi comme Arthur.

Chacun prit une épée et commencèrent à se battre, Mary Margaret, Crochet et Robin, seule Régina et Emma utilisèrent la magie. Merlin regarda tous les faits et gestes des chevaliers de sorte à protéger Arthur tout en se battant de son côté.

Emma cria : Comment faire pour arrêter cet enchantement ?

Régina : Je n'en sais rien mais on ne pourra pas les retenir indéfiniment.

Arthur : Et moi je ne veux pas les blessés.

Emma : Il faut trouver une solution.

Merlin fit voltiger discrètement les épées de quelques chevaliers grâce à sa magie pour les priver de combattre, tandis que Arthur les assomma tout en évitant de leur porter des coups mortels.

Kilgharrah se décida à sortir pour aider Merlin et prit à son tour une épée, lorsqu'un soldat vint le blesser légèrement au bras. Merlin tenta de l'aider, mais la blessure le fit réagir, ses yeux changèrent de couleurs et d'un coup se transforma et reprit son apparence de dragon. 

En remarquant cela, tous se reculèrent, furent sous le choc et se mirent à l’abri.

Kilgharrah, heureux d'avoir repris sa véritable apparence alla enflammer les chevaliers qui s'étalèrent tous au sol, sans vraiment être touchés. Et prit son envol au loin.

Régina en profita pour tous les endormir.

Ils purent souffler un peu.

Maléfique et Lily furent fascinées par la bête.

Agravain eut le temps de se sauver pendant l'attaque du dragon.

Arthur remarqua sa disparition et regretta de lui avoir fait confiance. Il fut sous le choc de tout ce qu'il venait de découvrir, entre le dragon, Emma et sa magie puis David qui le protégea, le détournement de ses chevaliers et la trahison de son oncle. Il ne savait plus où donner de la tête. Il fut en sueur et complétement désespéré.

Régina : Nous n'avons pas beaucoup de temps avant qu'ils ne se réveillent.

Emma : Comment peut-on briser cet enchantement ?

Régina : Je ne sais pas mais il faudra les retenir assez longtemps, nous devons vite partir avant que Zéléna récupère l'enfant de Robin.

Emma : Venez Arthur, nous allons les ligotés en attendant qu'on trouve une solution.

Elle sentit un froid par rapport à ce dernier mais s'exécuta. Les charmants leur vinrent en aide, ainsi que Killian.

Merlin en profita pour se lancer à la recherche de Morgane.

 

D'un autre côté, Zéléna fouilla les lieux pour retrouver sa fille. Mais fut retenue par Gold qui l'empêcha de s'approcher de Belle et du bébé.

Zéléna : Pousses-toi Rumpel, je viens récupérer ma fille.

Gold : Je ne te laisserai pas passer.

Zéléna : Oh que si tu vas me laisser passer.

Gold : Tu devras d'abord m'affronter. 

Zéléna : Morgane ne va pas tarder à trouver ce que tu chérisses le plus au monde.

Gold : Encore faudrait-il que l’objet en question indique la bonne direction.

Zéléna : Que veux-tu dire par là ?

Régina était derrière elle et lui jeta de l'encre de seiche qui l'a paralysa et l’a priva de ses pouvoirs en lui mettant le bracelet inhibiteur qu'elle avait conservé pour ce moment-là.

Zéléna : Régina ! Petite peste !

Régina : Cette fois ci Zéléna, tu ne pourras plus t'échapper, je veillerai à ce que tu sois bien enfermée dans ta cellule à l'hôpital.

Zéléna : Non Régina, s'il te plait, laisse-moi voir ma fille.

Régina : Je n'ai plus de pitié pour toi et je n'en aurai plus jamais.

Robin : Tu as fait trop de mal pour que je te laisse t'approcher de ma fille.

Zéléna : Un jour ou l'autre vous le regretterez.

 

Pendant ce temps, Gold s'éclipsa pour aller mettre à bien ses plans.

 

A ce même moment, Merlin parcourut la forêt et se rendit sur le pont à péage où s'était rendue Morgane afin de trouver le gantelet.

Il était déjà trop tard que celle-ci l'avait déjà en main.

Morgane : Tiens ! Merlin, tu as réussi à échapper à mes chevaliers.

Merlin : Ce ne sont pas vos chevaliers, ils appartiennent au roi.

Morgane : Bientôt je serai la nouvelle reine de Camelot avec ceci.

Elle présenta le gantelet.

Merlin : Vous n'arriverez jamais à repartir avec.

Morgane : Parce que toi tu y arriveras peut-être ? Vous n'avez aucune magie toi et Arthur vous ne sauriez l'utiliser, par conséquent vous serez coincés ici.

Merlin sortant sa petite fiole d'encre de seiche discrètement.

Merlin : Vous vous trompez !

Morgane : Je vais d'abord l'utiliser pour retrouver la dague du ténébreux et recevoir tous ses pouvoirs !

Morgane mit le gantelet au poignet pour retrouver la direction de la dague et s'approcha de Merlin de plus en plus.

Morgane : Qu'est-ce que cela signifie pourquoi ce gantelet me conduit vers toi ?

Merlin : Parce que j'en suis le créateur.

A ces mots, il lui jeta l'encre de seiche ce qui l'immobilisa.

Morgane : Quoi ? Merlin ! Que m'as tu fais ?

Merlin : Je vous ai jeté un sort paralysant.

Morgane : Tu es un sorcier !

Merlin : Oui c'est exact ! On m’appelle aussi Emrys !

Morgane (sous le choc) : Quoi ? C’était donc toi Emrys ! Tu ne sais pas ce qu’Arthur te fera en l'apprenant, tu n'es qu'un pauvre serviteur à ses yeux.  

Plus loin Gold ayant vu la scène félicita Merlin.

Gold : Bien joué Merlin !

Merlin : Vous ?

Gold : Alors Morgane, ne serait-ce pas cela que vous cherchez ?

Gold lui présenta la dague.

Morgane : Vous m'avez piégé !

Gold : On ne s'attaque pas à moi aussi facilement, très chère ! Par ailleurs, cette lame est tellement parfaite pour vous, qu'elle a été forgée par le souffle d'une amie dragonne.

Les pouvoirs de paralysie s'estompa et Gold ne perdit pas une minute et l'a poignarda sans pitié.

Gold : Ça c'est pour t'être attaquée à Belle !

Morgane s'étala sur le sol.

Merlin : Non ! Qu'avez-vous fait ?

Gold : Il fallait qu'elle meure !

Merlin : Il y avait surement d'autres solutions que d'en arriver là.

Gold : Il n'y a pas d'autres solutions, elle aurait continué à sévir. Est-ce que c'est cela que vous souhaitez pour votre royaume ?

Gold continua : Par contre, si vous racontez ceci à qui que ce soit, je vous promets que votre secret ne le restera plus.

Il fit disparaître toutes traces de crime de son corps pour ne pas laisser d'indices.

Merlin : Que vais-je leur dire à propos de Morgane ? 

Gold réfléchit et lança : Voilà ce que vous allez leur dire...

 

A ce même instant, au centre de la ville Arthur, Emma, Killian et les charmants avaient fini d'attacher tous les chevaliers et se réveillèrent étonnés.

Un chevalier : Que faisons-nous là ? Et pourquoi sommes-nous attachés ?

Emma : Le sortilège a été rompu !

Arthur s'approcha d'eux.

Arthur : Mais enfin, qu'est-ce qui vous est arrivé ?

Un chevalier : On se le demande bien.

Arthur : J'ai faillis vous tuer !

Emma : Vous avez subi un enchantement venant de Morgane, mais apparemment quelqu’un a rompu le sortilège.

Ils se mirent tous à les détacher.

 

Emma essaya de parler à Arthur qui fut tout de même furieux par sa révélation.

Emma : Je sais que vous êtes furieux que je vous aie caché mes pouvoirs et j'en suis vraiment désolé.

Arthur : J'aurai aimé Emma que vous soyez un peu plus honnête avec moi.

Emma pensa à Merlin et comprit son malaise...

Emma : Mais vous refusiez la magie.

Arthur : La magie est une chose, le mensonge en est une autre.

 

Emma se sentit humiliée par son propre mensonge, elle qui était très pointilleuse à ce sujet.

Mary Margaret vint parler à sa fille :

Mary Margaret : Ne t'en fais pas Emma ! Cela lui passera et ne t'en veux surtout pas d'avoir caché tes pouvoirs, tu pensais à ta protection et c'est tout à fait normal. J'aurai fait de même.

Emma : Je n'ai pas l'habitude de mentir, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je donne des leçons aux gens que je ne retiens pas moi-même et surtout à mes propres parents.

Mary Margaret : Ne t'inquiètes pas. Nous n'en voudrons jamais à notre fille adorée. Tu devrais être fière de ce que tu es. Tu as de grands pouvoirs et nous sommes fiers de toi. 

Mary Margaret lui fit un bisou sur la tête pour la consoler. 

 

Merlin et Gold revinrent en ville.

Merlin semblait désespéré.

Emma : Merlin ? Où est passée Morgane ?

Arthur le rejoignit inquiet.

Merlin baissant la tête : Elle est morte...

Gold le regarda comme pour contrôler ses dires.

Emma : Comment ça ?

Merlin montra la bouteille d'encre de seiche.

Merlin : J'ai voulu la paralysée avec ceci, c'était de l'encre de seiche de Gold.

Arthur : Merlin tu as utilisé de la magie !

Merlin : Je n'avais pas le choix pour l'arrêter, vous aurez fait de même.

Arthur : Tu as peut-être raison, mais comment est-elle morte ?

Merlin : C'était bien trop puissant, elle n'a pas supporté la teneur du contenu dans la fiole.

Merlin regarda Gold, qui fut satisfait de son mensonge.

Emma étonné : Et bien au moins ce qui est sûre c'est que vous avez maintenant un royaume à récupérer

Arthur se tourna vers Emma lui dit tristement en pensant également à son père : C'était ma demi-sœur.

Emma : Je suis vraiment désolé, je ne savais pas.

Arthur : Mais vous avez raison, j'ai un royaume à récupérer.

 

Emma : Merlin, as-tu récupéré le gantelet ?

Merlin le sorti de sa veste : Oui, le voici.

Emma : Maintenant il est temps de vous renvoyer chez vous.

Emma se tournant vers Gold.

Emma : Alors que doit-on faire ? Et comment on utilise ce gantelet ?

Gold : Tout d'abord, vous devez retourner à la limite de la ville.

Arthur : Attendez une minute, mon oncle était dans le coup et s'est enfui, je dois le retrouver sinon il restera coincé ici.

Emma : Qu'allez-vous faire de lui ?

Arthur : Nous devons l'arrêter, il sera jugé dans notre royaume pour haute trahison.

David : Laissez-moi vous accompagner, je vais vous aidez à le retrouver.

David garda l'épée sur lui.

Arthur : Très bien, allons-y !

 

Merlin parla à Emma discrètement : Je vais retrouver le dragon, il faut qu'il reparte avec nous.

Emma : Mais que vas-tu dire à Arthur ? Il l'a vu se transformer en dragon.

Merlin : Je ne sais pas encore, il y a sûrement un moyen pour qu'il reparte. Il faut que je le retrouve.

Emma : D'accord Merlin ! Rejoins-nous à la limite de la ville.

Merlin partit à la recherche du grand dragon, Kilgharrah.

 

Kilgharrah était assis sur un tronc d'arbre, un peu plus loin de la ville et avait repris son apparence humaine. Lily l'avait rejoint et l'aperçut. Il était toujours blessé au bras. Elle s'approcha de lui pour le guérir.

Kilgharrah eut un sursaut en l'a voyant et recula.

Lily : N'ayez pas peur, je suis Lily.

Kilgharrah se rassura et prit confiance tout de suite. Et lui fit un bandage autour de son bras.

Kilgharrah : Tu es la fille de maléfique ?

Lily : Oui c'est ça. Je suis comme vous.

Kilgharrah : Je le sais jeune dragonne.

Lily sortit de sa poche le pendentif qui venait de sa mère.

Lily : Je recherche mon père, auriez-vous une idée de qui il est ?

Kilgharrah : Malheureusement, je suis le seul dragon de mon royaume à avoir survécu, je crains que ton père ne soit plus.

Lily lui présenta son pendentif.

Lily : Peut-être que cela pourra vous dire quelque chose.

Kilgharrah le contempla.

Lily : Il provient de la coquille d'œuf où je suis née.

Kilgharrah : Il ne vient pas du même monde que le mien et pourtant...

Il l'a regarda et reprit.

Lily : Oui ?

Kilgharrah : Ton père est resté quelque part dans votre monde.

Il l'avait vu dû à ses pouvoirs de prémonitions et lui retendit le collier.

Lily : Vous alliez me dire quelque chose ?

Kilgharrah : Oui, tu fais partie de ma famille... Je suis comme qui dirait ton arrière-arrière-grand père.

Lily : Comment le savez-vous ?

Kilgharrah : Je le ressens.

Lily : C'est drôle mais je ressens exactement la même chose. Mais mes pouvoirs ne sont pas encore bien développés.

Il lui sourit et lui dit :

Kilgharrah : Je t'apprendrai.

Il mit une main sur son épaule comme signe d'affection.

Lily : Vous m'aiderez à retrouver mon père ?

Kilgharrah : Ça serait une joie que de t'aider ma petite dragonne.

 

Merlin le retrouva près de Lily et s'exclama :

Merlin : Kilgharrah, nous devons rentrer !

Kilgharrah : Très bien Merlin, je te souhaite bonne chance pour accomplir ton destin.

Merlin : Vous ne venez pas ?

Kilgharrah se leva et s'approcha de Merlin, se pencha et dit : 

Kilgharrah : Je suis désolé Merlin, j'ai trouvé ma place ici et j'ai retrouvé ma famille. Arthur ne voudra jamais de nous dans le royaume.

Merlin : Ne dit pas ça.

Kilgharrah : Je t'en prie Merlin, laisse-moi rester ici et retrouver ma liberté. Maintenant que tu as vaincu la sorcière, tu n'auras plus besoin de moi.

Merlin : Vous allez me manquer.

Le vieil homme se pencha une dernière fois comme pour se prosterner et Merlin le serra dans les bras, Kilgharrah fut surpris.

Merlin : Je n'ai jamais eue l'occasion de faire ça. Merci pour tout !

Kilgharrah : Bonne chance Merlin !

Merlin se tourna vers Lily : Se fut un plaisir que de te connaître, peut-être aurions-nous l'occasion de nous revoir.

Lily : J'en serai très heureuse.

 

Tandis qu'au même moment, Arthur et David retrouvèrent Agravain qui pleura Morgane.

Arthur et David sortirent leurs épées :

Arthur : Agravain !

Agravain se retourna et vit Arthur qui l'avait retrouvé, il se mit à genoux devant lui.

Agravain : Je vous en prie Arthur ! Épargnez-moi ! Vous êtes un grand roi et vous avez le cœur pur.

Arthur : Pourquoi n’avez-vous rien fait, lorsque les chevaliers se sont retournés contre moi ?

Agravain : Veuillez m’excuser mon seigneur, cela ne se reproduira plus.

Arthur : J’avais pourtant confiance en vous et vous vous êtes allié à Morgane derrière mon dos.

Agravain : J’en suis sincèrement désolé Sir.

Arthur : Agravain, ce n’est plus la peine de faire vos excuses, vous serez jugé pour trahison envers votre roi, je dois vous arrêter.

David alla l'arrêter avec ses menottes mais Agravain prit son épée et assomma David puis s'attaqua à Arthur qui batailla contre son oncle. David reprit connaissance et prit son épée rapidement.

Agravain fit tomber Arthur au sol et s'apprêta à le tuer.

Agravain : Je vais en finir une fois pour toutes avec votre famille, Arthur Pendragon. Je me suis débarrassé de votre père et maintenant c’est votre tour.

David pointa son épée sur le dos d'Agravain et lui dit :

David : Lâchez votre épée où je vous transperce de la mienne.

Agravain se senti piégé, s'exécuta sur le champ, David prit ses bras et les menotta rapidement.

Arthur s'adressant à Agravain : Vous n'auriez pas dû faire ça. Votre sentence sera plus que sévère surtout après ce que vous venez de m’avouer. Vous avez mis fin à la vie de mon père, vous serez donc condamné à mort.

Arthur s'adressant ensuite à David : Comment vous remercier pour votre aide, à part vous faire chevalier ?

David : J'en suis totalement honoré majesté mais j'ai une famille ici et je ne peux les abandonner, votre gratitude me suffit déjà amplement.

Arthur : Je comprends, vous pourrez alors être fier de vous, chevalier David. Sachez que vous avez mon entière reconnaissance.

Il lui serra la main.

David : Qu'allez-vous faire du corps de Morgane ?

Arthur : Je dois la reconduire à Camelot. Je vais envoyer des chevaliers la ramener au château.

Ils s'en allèrent vers la ville.

 

Lorsqu'ils eurent rejoint la ville, Arthur donna l'ordre à ses chevaliers de reprendre le corps de Morgane et de la ramener au château puis de conduire Agravain au cachot.

 

David dit à Arthur : Il est temps de vous reconduire chez vous, Emma nous attend à la limite de la ville.

 

Tous se rejoignirent à la limite de la ville, Emma, Killian, Henry, les charmants, Gold, Régina, Robin et évidemment Arthur et Merlin.

Emma dit à Merlin discrètement : Où est le dragon ?

Merlin : Il n'a pas voulu venir, il a préféré rester ici avec sa nouvelle famille.

Emma : Sa famille ?

Merlin : Oui Lily et Maléfique

Emma : Il est le père de Lily ?

Merlin : Non, disons que c'est un arrière grand parent.

Emma fut heureuse pour Lily.

Arthur : Nous sommes prêts, que doit-on faire ?

Gold : Alors c'est très simple, vous devez simplement jeter le gantelet à l'extérieur de la limite rouge de la ville pour ouvrir le portail.

Arthur se mit à rire : Et c'est tout ? Ce qui est drôle c'est que dans les lois de notre royaume, lorsqu'on lance un gantelet, un chevalier doit le ramasser afin de relever un duel à mort contre lui.

Gold : Disons que la magie a elle aussi des règles à respecter.

Arthur : Attendez une minute, que va-t-il advenir du château ? Va t'il retrouver son endroit d'origine ?

Gold : Essayez donc nous verrons bien.

Arthur essaya alors, même si il trouva cela complètement absurde mais il ne se passa rien.

Gold comprit que pour que cela marche il fallait d'abord briser la malédiction.

Arthur : Comment se fait-il que rien ne s'est passé ?

Gold : Il faut que vous acceptiez la magie...

Emma : Attendez, je peux peut-être essayer de le faire fonctionner avec ma magie.

Emma essaya de le faire marcher en se concentrant sur le gantelet et celui-ci s'échappa de sa main et retomba aux pieds de Merlin.

Emma comprit également ce qui devait se passer. Merlin faisait mine de rien.

Régina prit le dessus et dit à Emma :

Régina : Nous allons réessayer ensemble

Elle prit alors le gantelet et recommença avec Emma, ce dernier se projeta à nouveau aux pieds de Merlin.

Celui-ci se sentit de plus en plus gêné par cette deuxième tentative et recula.

Arthur fut étonné de ce qu'il avait vu mais ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait.

Régina : Il nous faudrait une magie plus puissante que cela, Gold vous pouvez essayer ?

Gold : Cela suffit Régina, vous savez très bien ce qui doit en coûter pour arrêter la malédiction.

Régina et Emma se turent.

Arthur : Que faut-il faire ? S’il y a quelque chose à faire je le ferai dans ce cas, mais il faut absolument que nous rejoignons notre royaume.

Gold : Très bien…

Emma l'interrompit : Gold ! Attend !

Emma s'approcha de Merlin et lui dit discrètement : Il faut que tu lui révèle ta magie, c'est la seule solution, je suis désolé.

Merlin : Je ne peux pas, tu le sais très bien.

Emma : Tu n'as plus le choix.

Emma se tournant vers Henry : Où est le livre ?

Henry : Le livre ?

Emma : Oui, Henry ! C’est la seule solution pour qu'Arthur finisse par accepter la magie comme j'ai fini par l'accepter.

Henry courut aussi vite que possible à la recherche du livre.

Gold : Alors Melle Swan ? Faut-il que je lui dise moi ?

Arthur : Me dire quoi ?

Merlin s'approcha d'Arthur tout doucement et tête baissé. Il se mit devant lui, ce dernier ne comprit pas pourquoi.

Arthur commença à s'inquiéter : Qui a t'il Merlin ?

Tout le monde les regardait attentivement, alors que Merlin fût embarrassé et sentit ses larmes montées aux yeux.

Puis finalement prit la parole :

Merlin : Arthur, vous savez à quel point j'ai toujours été là pour vous servir et être à vos côtés quoi qu'il arrive ?

Arthur : Mais enfin Merlin, je le sais voyons !

Merlin : Je voudrais vous dire que cela ne changera jamais pour moi et que rien n'y changera même après ce que je vais vous dire.

Arthur : Je ne comprends pas, que veux-tu me dire ?

Merlin : Voilà Arthur, je suis... (Il commença à verser des larmes)

Arthur : Je t'en prie, parle !

Merlin : Je suis un sorcier...

Arthur prit cela pour une blague et n'en fit pas attention : Merlin ! On a des choses beaucoup plus importantes à faire que de plaisanter...

Merlin : Non je ne plaisante pas Sir, je vous parle sérieusement.

Arthur prit cela un peu plus au sérieux et eut un instant de doute : Tu n’es pas sérieux Merlin ! 

Merlin lui prouva en lui faisant apparaître une flamme dans sa main.

Arthur fut sous le choc de la révélation de son serviteur et fut extrêmement déçut !

Arthur : Non... pas toi ! Ce n’est pas possible !

Merlin : Je suis vraiment désolé de ne pas vous l'avoir révélé et je sais que vous allez m'en vouloir, mais j'utilisais la magie seulement pour vous protéger et pour ne faire que le bien.

Arthur ne voulait plus croire les paroles de celui qui fut presque son ami : Je ne veux plus rien entendre venant de toi Merlin ! Tu m'as menti c'est suffisant pour ne plus me servir. Je te rends ta liberté. Lorsque nous retournerons à Camelot, je ne veux plus que tu reviennes au château.

Merlin fut profondément désespéré et attristé par les propos de son maître.

Emma s'interposa : Arthur, il faut lui donner une chance, il vous a menti car il avait peur de vous révéler son identité, comme moi je l'ai fait pour vous, pourtant nous ne nous connaissons pas si bien. Vous condamnez la magie dans votre royaume et par la même il n'a pas cessé de vous protéger, vous devriez comprendre.

Arthur : Emma, je vous conseillerai de ne pas vous mêlez de cette affaire qui me regarde, Merlin n'a pas été honnête avec moi et cela depuis le début, je ne peux lui refaire confiance à nouveau.

Mary Margaret : Ma fille a raison Arthur, si je puis me permettre. Je n'ai pas pu voir ma fille durant 28 ans et voilà que je la retrouve grâce à la magie, elle a pu tous nous sauver ici et briser la malédiction qui nous a amené ici. Si la magie vous a fait du tort à vous et à votre entourage ce n'est certainement pas la faute d'êtres innocentes, mais seulement des personnes qui vous ont voulu du mal. Or Merlin a toujours été là pour vous.

Arthur : Il ne s’agit pas de cela, je ne suis pas contre le fait que Merlin utilise sa magie, je lui en veux surtout de m'avoir menti.

Mary Margaret : Vous savez au fond de vous que le mensonge n'est pas si important quand on tient à une personne, ce qui vous bloque c'est de ne pas admettre que vous refusez encore la magie.

Arthur : Ce n'est pas ça !

Arthur s'approcha de Merlin : J'accepte que tu utilises ta magie, je n'ai rien contre cela, mais ce que je n’admets pas c’est que tu ne m’aies jamais rien dit...

Henry arriva alors avec le livre.

Emma : Tu l'as ? Génial gamin ! Maintenant manque plus qu'il accepte de prendre le livre.

Henry arriva près d'Arthur et lui dit :

Henry : Arthur, prenez ce livre.

Arthur : Qu’y a-t-il dans ce livre ?

Henry : Ce sont des histoires en fait, notre histoire à tous ici, y compris vous.

Arthur : Ce n'est pas vraiment le moment de lire, mais bon soit...

Il prit le livre dans ses mains et tout d'un coup fut pris par des visions lui montrant tous les souvenirs passés avec Merlin, notamment quand ce dernier utilisait sa magie pour le protéger et le sauver. Tout lui revint en tête et il vit tous les efforts de son ami envers lui, depuis le début de leur rencontre, jusqu’au plus récent souvenir pendant la dernière bataille.

Merlin lui dit : Tout va bien Sir ?

Arthur ouvrit les yeux, rendit rapidement le livre à Henry, se tint la tête et fut surpris par tout ce qu'il venait de voir dans ces souvenirs et regarda Merlin stupéfié par le nombre de fois où il lui devait la vie. Il ne sut plus quoi dire et fut enveloppé de honte.

Grace au livre d'Henry, il prit conscience de tout ce qu’avait fait Merlin pour lui depuis le début, il prit foi en la magie et finalement commença à accepter Merlin tel qu'il été réellement.

Arthur s'adressant à Merlin : Merlin, je sais que je n’ai pas toujours été très agréable avec toi et je m’en excuse sincèrement, j'ai réalisé tout ce que tu avais fait pour moi.

Merlin : Que voulez-vous dire ? Vous n'avez même pas ouvert le livre.

Arthur : Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais j'avais l'impression de revoir toute ma vie devant mes yeux et je t'ai vu en train de me sauver plusieurs fois à chaque période de ma vie. C'était donc toi le vieux sorcier qui a tenté de sauver mon père ?

Merlin eut un moment d'hésitation : Euh... Oui majesté !

Arthur : Je sais aussi que ce n'est pas toi qui aies mis fin à ses jours, mais Agravain et Morgane qui ont précipité sa fin. Sans eux, il serait peut-être encore vivant et cela aurait été grâce à toi.

Merlin : J’ai fait cela uniquement pour vous servir depuis le début.

Arthur : J’ai pris conscience de cela.

Henry : Arthur, vous avez fini par accepter la magie grâce à ce livre. Il vous a montré tout ce que vous cachez au fond de vous et a rétabli votre fin heureuse.

Arthur : C'est incroyable !

Emma et Régina ainsi que les charmants furent très fier d’Henry.

Arthur se tourna vers Merlin : Tu peux retrouver ta place à mes côtés Merlin, je ne te ferai plus serviteur, mais mon conseiller personnel et tu pourras alors rester toi-même avec ta magie dans mon royaume. Et puis, il y a une chose que je ne t'ai jamais vraiment dite...

Arthur tendit son bras et lui mit sur son épaule.

Arthur : Merci Merlin ! 

D'un coup un champ de force magique se dégagea dans toute la ville et fit disparaître le royaume au-delà de la limite rouge puis au même moment fit apparaître la continuation de la route de Storybrooke comme elle était avant. Ils retrouvèrent également leurs souvenirs qui leur ont été volés durant la malédiction. Ils purent se rappeler ce qu’il s’était passé le jour où ils se sont retrouvés à Storybrooke.  

Arthur : Que s'est-il passé ? Je me souviens de tout, il y avait une énorme fumée verte qui avait recouvert tout notre royaume, suite à cela on s’est retrouvé ici.

Merlin : Oui je me souviens aussi.

Gold : Vous avez brisé la malédiction en acceptant la magie de Merlin, votre château est retourné à son endroit d'origine et apparemment vous avez retrouvé vos souvenirs.  

Arthur : Que devons-nous faire maintenant pour rentrer chez nous ?

Gold : Il me semble qu'il n'y ait plus aucun secret à vous cacher. Merlin, veux-tu bien lui expliquer ?

Merlin : Arthur !

Il présenta le gantelet à ce dernier.

Merlin : Ce gantelet ne marche qu'avec ma magie car j'en suis le créateur.

Arthur : Comment c'est possible ?

Merlin : Je ne l'ai pas encore créé mais je le ferai dans le futur.

Arthur : Dans le futur ? Et comment ça marche ?

Merlin : Je dois l'ensorceler pour pouvoir ouvrir un portail.

Merlin mit sa main au-dessus du gantelet et récita une formule.

Arthur le regarda faire en étant complètement étonné de ce qu'il faisait. Il n'avait jamais vu son ami utilisé avec autant de passion sa magie. 

Le gantelet finit par scintiller puis Merlin le lança au-delà de la limite rouge ce qui fit dessiner un portail qui s'ouvrait sur un autre monde, leur monde.

Tout le monde fut ébahi de tant de talents.

Arthur mit une tape dans l'épaule de Merlin :

Arthur : Tu as réussi ! Grâce à toi nous pourrons enfin rentrer chez nous !

Merlin fut heureux de la reconnaissance d'Arthur envers lui, jamais il n'avait été comme cela avec lui.

Juste avant de partir, Arthur se dirigea vers Emma pour lui faire part de ses remerciements.

Arthur : Emma, je voudrais m'excusez d'avoir été si désobligeant envers vous, et je voudrais surtout vous remerciez de nous avoir aidé mais plus que tout de m'avoir ouvert les yeux face à la magie. Mon père avait tort de la condamner si sévèrement et d'avoir mis en péril des milliers de personnes innocentes, aujourd'hui je le réalise et cela grâce à vous. Merci !

Emma : Ca a été un plaisir que de vous aider n'en doutez pas, c'est surtout à mon fils Henry que vous le devez. Il a pu rétablir votre fin heureuse.

Arthur : Je lui en suis extrêmement reconnaissant.

Arthur s'adressant à Killian : Vous avez une femme respectable, sachez la protéger.

Killian : Je donnerai mon âme pour la protéger.

Puis il s'approcha des charmants pour les remercier également :

Arthur : David, je n'oublierai pas votre bravoure et votre dévouement digne d'un chevalier ou plutôt d'un roi, veillez bien sur votre famille et peut être que nous nous reverrons un jour.

David : Cela serait avec joie mon seigneur.

Il se prosterna devant lui.

Arthur : Mary Margaret, j'ai été ravi de vous rencontrer également et vous avez raison en tout point concernant la magie, j'ai eue tort de ne pas vous avoir cru.

Mary Margaret : Ce n'est rien, l'important c'est que vous ayez ouvert les yeux, surtout envers ce pauvre Merlin qui se bat tous les jours à vos côtés. Il donnerait sa vie pour vous.

Arthur : J'en suis conscient et je ne manquerai pas de le protéger à mon tour. (Se tournant vers lui)

Il se tourna vers Régina et Robin :

Arthur : A vous aussi, je vous dois mon éternel reconnaissance, déjà pour vous Régina pour nous avoir aidé et pour vous aussi Robin, vous serez les bienvenus à Camelot.

Il continua sa marche vers Mr Gold :

Arthur : Je vous dois des excuses concernant mon comportement lors de notre première rencontre et je vous prie d'accepter mes remerciements pour nous avoir aidés à repartir chez nous.

Il lui serra la main.

Mr Gold : Il n'y a vraiment pas de quoi, ce fut un plaisir.

Enfin il finit par Henry :

Arthur : Merci encore jeune homme, tout ce que tu as fait est très intelligent et je ne saurais te montrer combien je t'en suis entièrement reconnaissant. J'ai été ravi de te connaître.

Henry : Merci à vous ! Je sais à quel point il est difficile d'y croire, cela l’a été pour ma mère, elle aussi a eu beaucoup de mal à accepter la magie. Alors je vous comprends.

Il serra la main d'Henry, puis dit à Merlin :

Arthur : Bon, Merlin ! Il est temps de rentrer.

Il traversa le portail et se retrouva comme par magie dans son royaume comme si rien n'avait changé, il fut tellement rassuré et heureux de retrouver son endroit d'origine et attendit Merlin qui tarda à arriver.

Arthur : Merlin ?

 

De l'autre côté du portail, Merlin réfléchit et dit :

Merlin : Et si il ne m'acceptait plus en revenant chez nous.

Emma : Ne t'en fais pas, maintenant que la malédiction a été brisé tu n'as plus rien à craindre, il est sûr que Arthur ne t'abandonnera pas.

Merlin : Tu en es sûre ?

Emma : Je t'en donne ma parole, moi aussi je ne croyais pas en la magie. Maintenant tout est différent ! Ton destin t'attend derrière ce portail.

Merlin : Je ne saurais comment te remercier Emma.

Il l'a serra dans les bras.

Merlin : Et puis on se reverra dans le futur.

Emma : Avec plaisir Merlin ! Merci aussi pour Lily !

Les charmants en profitèrent pour lui serrer la main et leur dit :

Mary Margaret : Se fut un plaisir que de rencontrer un grand sorcier tel que vous.

Merlin : Je ne vous oublierai jamais, soyez en sure !

Merlin en versa une petite larme.

Merlin remercia à nouveau Régina et Robin : Merci à vous aussi pour m'avoir sauvé de Morgane et d'avoir redonné foi en la magie à Arthur.

Se tournant vers Henry : Surtout toi Henry, je n'oublierai pas cette rencontre.

Henry : Moi aussi Merlin, sois en certain !

Merlin : Veilles bien sur Kilgharrah. 

Henry : Il n'y a pas de problème !

Se tournant en dernier vers Gold, il le regarda, mais ne dit pas un mot juste un mouvement de la tête en signe de reconnaissance.

Ce dernier lui répondit dans le même sens. Merlin passa par le portail.

Henry : Et voilà Maman, l'Opération Dragon est accomplie !

Emma : Oui tu as réussi, je suis fière de toi gamin, je pense que pour fêter ça, un bon chocolat chaud à la cannelle nous ferait le plus grand bien.

Henry : Oh oui ! Avec un supplément mousse.

Killian prit Emma et Henry par l'épaule : Et c'est moi qui régale !

 

De l'autre côté, Arthur continua d'appeler Merlin :

Arthur : Merlin ?

Il semblait inquiet, il se disait que peut-être il n'aurait plus envie de revenir du fait d'avoir subi une humiliation ou d'avoir peur de son sort.

Puis d'un coup il apparut à travers le portail et reprit au sol le gantelet magique qui fit disparaître le portail pour le refermer.

Arthur fut heureux de le retrouver et se rassura.

Arthur : Merlin ! Je m'inquiétais de ne pas te voir.

Merlin : Vous vous inquiétez ?

Arthur : Euh... oui !

Merlin : Cela veut-il dire que vous allez me donner des jours de congés ?

Arthur : Allons Merlin, parlons sérieusement, tout ce que je t'ai dit toute à l'heure...

Merlin : Oui Sir ? (il eut un petit moment de doute)

Arthur : Cela tient toujours ! Tu n'es plus mon serviteur, Merlin, je te désigne comme mon conseiller personnel et je suis très sérieux.

Merlin fut surpris par tant d'honneurs.

Merlin : Ça serait un honneur majesté, je serai toujours à vos côtés, n'en doutez pas ! Cela veut-il dire aussi que vous accepterez à nouveau la magie dans le royaume ?

Arthur : Je vais revoir les lois de mon père pour les modifiés et en effet seule la magie blanche aura sa place dans le royaume, dont la tienne.

Merlin fut tellement heureux à l'annonce de cette nouvelle, il ne pourra plus se cacher à présent et pourra rester lui-même.

Arthur : Sois sans crainte !

Arthur prit par l'épaule son ami, d'un geste fraternel et lui dit :

Arthur : Merlin, tu as ramassé le gantelet ?

Merlin : Euh oui pourquoi ?

Arthur : Cela veut dire que je dois te combattre en duel à mort !

Merlin : Vous n'êtes pas sérieux ?

Arthur : Je plaisante Merlin !

Et ils s'éloignèrent tous deux vers le château.

 

Ils retournèrent au château et Arthur ne perdit pas un instant pour honorer son très cher ami, le désignant dans son nouveau statut de conseiller et en instaurant sa nouvelle loi. Ils retrouvèrent leurs fidèles chevaliers : Sir Léon, Gauvain, Perceval et Elyan qui étaient heureux pour Merlin ainsi que bien évidemment Gaius qui était fier de lui.

Plus tard, Arthur demanda la main de Guenièvre et fit d'elle la Reine de Camelot.

Morgane fut enterrée aux côtés de son père et Agravain fut exécuté.

Ceux qui avaient des pouvoirs magiques pouvaient alors vivre en paix sous le règne d'Arthur, contrairement à ceux qui l'utilisait pour faire le mal.

Tandis que Merlin eut découvert le dernier dragon blanc sur les terres et continua de protéger cette espèce en tant que dernier seigneur des dragons tout en honorant la mémoire de son père et la fierté de son ami Kilgharrah.

 

Tandis qu'à Storybrooke, la frontière de la ville était redevenue pareille qu'avant la malédiction. Le mur magique de la limite rouge s'était remis en place, on pouvait quitter Storybrooke mais pas y entrer.

Tous fêtèrent la paix chez Granny, les charmants, les nains, Emma et Killian, ainsi que Henry et Robin en compagnie de ses enfants et de Régina.

Cette dernière vérifia tous les jours que sa sœur soit bien enfermée afin qu'elle ne puisse s'échapper.

Gold rejoint sa boutique et reçu la visite de Belle qui avait été au courant de ce qu'il avait fait pour Merlin et Arthur et vint à lui pour le féliciter et se réconcilier.

La nouvelle famille dragon de Maléfique fut réunis. Kilgharrah et Lily préparaient un plan pour retourner dans la forêt enchantée afin de retrouver son père. Il lui apprit aussi à maîtriser ses pouvoirs. Ils étaient comblés et heureux.

Tous furent en paix en attendant de nouvelles aventures....

 

 

FIN

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