Restes près de moi (T1)

PDV_ Neeko

La journée passe plutôt tranquillement. A la fin de la dernière heure, Zoro m'attend devant la porte pour qu'on rentre ensemble. On dit au revoir à tout le monde et nous marchons l'un à côté de l'autre.

Zoro : Ça va être chaud chez Luffy samedi soir.

Neeko : Pourquoi ?

Zoro *sourir en coin* : Tu crois pas que ce serait l'occasion de franchir un pas Trifouillis et toi ?

Je rougis et tourne la tête.

Zoro : Un slow, un verre de trop… les occasions sont nombreuses

Neeko : Ouais, et comme ça j'en profiterais pour m'occuper de Sanji et toi héhé 

Zoro sursaute, rougit et tourne la tête.

Neeko : Un slow, un verre de trop… Si tu vois ce que je veux dire

Zoro : Oh ferme là… comme si j'avais la moindre chance avec ce cuistot débile.

Il baisse la tête, l'air triste. Je passe ma main sous son bras. Il sourit légèrement.

Je comprends que ce ne soit pas facile… Zoro est amoureux de Sanji depuis un moment. Je crois que je suis la seule au courant, même Luffy, qui est son meilleur ami, n'est pas au courant.

Nous arrivons devant mon immeuble. Zoro me fait la bise et prend la route de sa maison.

Neeko : Hé face de Gazon, sème des cailloux pour retrouver ta route demain.

Mon ami rit mais je sens que la conversation que l'on vient d'avoir l'a touchée. C'est vrai que le jour où Zoro m'a appris qu'il était amoureux de Sanji, j'ai cru qu'il me faisait une blague…

*Flash-back*

Zoro est assis à côté de moi, nous sommes à la plage et il fait plutôt chaud. Nos amis sont dans l'eau. 

Zoro : Hé, j'ai un truc à te dire… 

Neeko : Je t'écoute mon petit zo

Zoro : M'appelle pas comme ça ! C'est pas facile à dire…

Je lui prends la main pour le mettre en confiance.

Zoro : Je suis amoureux

Neeko : Mais c'est trop bien ! De qui ? Depuis quand ?

Zoro : Depuis quelque temps, mais au début, j'étais pas sûr que ce soit de l'amour.

Neeko : Et c'est qui ?

Zoro : C'est… ce cuistot du dimanche… 

Je regarde mon ami et ne peux m'empêcher d'éclater de rire. 

Neeko : Putain t'es con toi !

Zoro regarde dans le vide l'air triste. 

Neeko : Oh… je suis désolé, je pensais que tu me faisais une blague… Comme vous passez votre temps à vous disputer…

Zoro : Tu sais Neeko, c'est plus facile de détester quelqu'un que de l'aimer.

*Fin du Flash-back*

Depuis tout ce temps, cette phrase me revient en tête dès que je les vois s'agripper par le col. 

Nous arrivons devant mon appartement. Je prends mon ami dans mes bras et le serre le plus fort possible.

-------