Un Autre Monde.

Chapitre 3 : Chapitre 2.

5378 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 16:34

Chapitre 2.

 

-AAAAAHHHHH !!, hurlais-je.

 

Cette fois, je suis allonger dans mon lit, le corps tout en sueur. J’ai l’impression de sortir d’un four. Je ne comprends vraiment plus ce qu’il se passe. Mes habits sont identiques à ceux que je portais dans le monde de One Piece mais à présent je n’y suis plus. Le soleil qui frappe sur la fenêtre m’éblouie, il fait vraiment très chaud.

 

Mon ventre gargouille, je suis affamer. Je me dirige alors vers la cuisine. Sur la table de celle- ci, se trouve une feuille de papier où il est écrit :

 

« Mon patron m’a appelé, je dois partir pendant quelques jours. Je ne t’ai pas réveillé car je n’ai pas voulu te déranger. Je ne sais pas encore dans combien de temps je reviendrais.

Evite de mettre le bordel à la maison, ça serait sympa.

A bientôt, Liliane. »

 

Le message est clair. C’est décider, je l’a haie. Génial, elle vient de gâcher ma journée.

Finalement, je prends cela comme une bonne nouvelle. Je n’aurais plus besoin de la supporter. J’adore être seule. Comme ça, je suis sur que personne ne me jugera. Seule, je peux faire ce que je veux.

Toujours aussi affamer, j’ouvre le réfrigérateur pour découvrir avec effroi qu’il ne reste presque plus rien. Après cinq bonnes minutes de réflexion, je décide de me préparer des œufs. Puis, j’entends la sonnette de l’appartement retentir. Je me dirige vers la porte  tout en râlant, quand je l’ouvre, je découvre Julien, mon meilleur ami, le seul que je n’ai eu. Je le laisse alors entrer. Il à l’air excité, il a sans doute quelque chose à me dire.

 

- Dis-moi, qu’est ce qui t’amène dans ma magnifique demeure ?, dis-je ironiquement.

-Je suis en pleine relecture des tomes de One Piece…

-Si tu veux raconter tout ce que tu fais pendant tes journées, achète toi un journal, le coupais-je.

-Toujours aussi drôle… Bref, je disais donc que j’étais en pleine relecture et j’ai remarqué, que des passages avaient changés. C’est vraiment bizarre.

-Ecoute Julien, tes blagues tu peux te les garder. Ca ne marche plus.

-Mais c’est vrai, regarde !

 

Il me connaît si bien, qu’il savait que je n’allais pas le croire. Mais celui-ci passe son temps à me faire marcher et forcément moi au début je courais ! Maintenant, je me méfis de lui, quand il me dit des choses loufoques, je demande à une preuve.

Il met alors la main dans son sac à dos, pour en ressortir un manga. Il l’ouvre ensuite et le feuillète jusqu’à ce qu’il trouve la bonne page.

-Voilà, lis à partir d’ici.

 

Je reste septique, mais à contre cœur, je fis ce qu’il me dit. Au début, rien de spécial. Puis, j’arrive enfin au fameux passage. Un souvenir me frappe soudainement l’esprit, mon rêve. Je n’arrive pas à y croire. Tout ce que j’ai vécu pendant mon « rêve », je ne sais comment appeler cela, c’est écrit dans le manga. Mon meilleur ami me regarde puis me dit :

 

-Tu as vue, je ne t’ai pas menti !

 

Toujours stupéfaite, je ne réponds pas.

Celui-ci se met alors à rire, ce qui me déplait fortement.

 

-Arrête ça !, dis-je en le frappant avec son livre.

 

Je suis de mauvais caractère et j’ai horreur que l’on se moque de moi.

 

-T’as vue ?, me demande-t-il ensuite.

-Bien sur que j’ai vue, je ne suis pas aveugle.

-C’est ton portrait cracher !

-Quoi ?

-La fille ! En plus, elle a le même prénom que toi !

-Ah, elle… Bof je ne trouve pas…

-Arrête, tu ne sais pas mentir.

-Mais que veux-tu que je te dise ?

-Euh… j’ai l’impression que ça sent le cramer…

-OH NON ! Mes œufs !!

 

J’ai oublié que j’étais en train de me préparer des œufs… Je laisse alors Julien pour me précipiter en direction de la cuisine.

Mes œufs sont complètement noirs. T’en pis, je ne mangerais pas, à nouveau. Je sais que c’est mal, mais je me suis habituer à ne rien manger et cela ne ma dérange pas.

Après avoir jeté le charbon à la poubelle et fait la vaisselle, je rejoins mon ami qui en avait profité pour s’installer sur le canapé du salon. Ici, c’est comme sa deuxième maison, il passe la plus part de son temps avec moi et comme je n’aime pas sortir, nous restons à la maison.

Je m’assis à ses coter.

 

-Qu’est ce que tu as encore fait ?, dit-il en regardant mes jambes pleines de blessures.

Je ne m’en étais pas rendu compte, mais j’ai également gardé mes cicatrices que je m’étais faites lors de mon « excursion » dans le monde de One Piece.

 

-Ce n’est rien.

 

Bien sur, celui-ci ne me crois pas.

 

-Ne me dis pas que tu as commencé à faire comme ces filles dépressives ?!

-Mais tu me prends pour qui ??, dis-je en le frappant à l’aide d’un coussin, toute façon, tu ne peux pas comprendre.

-Mandy, tu es ma meilleure amie. Je peux comprendre tout ce que tu me dis !

-Julien… Je ne sais même pas ce qu’il c’est passer…

 

Il y eu un moment de silence puis Julien se lève du canapé, le regard fixer au sol. Je crois que je l’ai vexé. Il me regarde droit dans les yeux puis détourne le regard et se dirige vers la porte d’entrée.

 

-Attends !, dis-je le cœur serrer.

 

Il se retourne, toujours avec son même regard que tout à l’heure.

 

-Je vais tout t’expliquer mais s’il te plait, reste !

 

Celui-ci change alors de direction, pour se diriger vers le canapé et s’y réinstaller.

 

-Je t’écoute, dit-il sèchement.

 

Je m’installe sur le fauteuil d’en face. Je ne sais comment expliquer ce que j’ai vécu. Mon cœur se serre, j’ai la boulle au ventre puis une fine buer floute ma vision.  Ce sont des larmes qui se mettent à couler sur mes joues. Mon meilleur ami est ébahi devant une telle réaction de ma part. A vrai dire celui-ci me connais comme une jeune fille au cœur de pierre, dépourvue de touts sentiments. Il ne m’a jamais vu comme ça.

 

-Laisse… c’est bon. C’est pas grave…, dit-il d’une petite voix.

-Non, c’est bon…, lui répondis-je en essuyant mes armes, Je ne sais pas comment te l’expliquer… C’est compliquer… Promet moi une chose s’il te plait, ne m’interrompt pas. Même si tu ne me crois pas laisse moi finir ce que je vais te dire. Promis ?

-Bien sur.

-Je… Je… Hier soir, je me suis coucher tôt, à cause d’une dispute avec ma tante…

-Comme d’habitude…

-Julien !

-Désolé…

-Alors… euh… Quand je me suis réveillée, je n’étais plus dans ma chambre… J’étais… Dans le monde de One Piece…

 

J’ai eu un énorme mal à dire ça. Mon cœur c’est serrer et mes larmes ont recommencé à couler. Comme il me l’a promis, Julien ne dit rien. Alors, je continue :

 

-Au début, j’ai cru rêver. Je m’étais retrouver sur une plage, les vagues s’abattaient sur moi, et cela me faisait l’effet de coups de fouets. J’étais blesser de partout, je ne sais pas pourquoi. C’est de la que vient tout ça, dis-je en lui montrant les blessures.

Puis ensuite, j’ai perdu connaissance. Je me suis retrouvé sur le bateau de Monkey. D . Luffy. C’est Chopper qui m’a soigner. J’ai voulu m’en aller mais je n’ai pas réussi, j’étais trop faible. Plus tard, on est arrivé sur l’archipel Sabaody, et c’est là bas que j’ai a nouveaux perdu connaissance et que je me suis réveiller. Je ne savais plus quoi penser mais quand tu m’as montré le manga, je n’ai plus eu de doute… Maintenant tu peux me prendre pour une folle, mais je sais que ça c’est réellement passer.

 

Julien me regarde les yeux ronds de stupéfaction. Je commence à avoir peur de sa réponse.

 

-Enorme !!, cri-t-il enthousiaste.

 

Je ne m’attendais pas du tout à cette réaction. Je pensais plutôt qu’il allait éclater de rire puis s’en aller et qu’il m’appellerait touts les jours pour me rappeler à quel point je suis pathétique. Mais non, pas du tout.

Gêner, je baisse alors les yeux.

 

-Tu te rends compte, tu es devenue célèbre !

-Qu… Quoi ?

-Tu es un personnage de One Piece maintenant !

-Attend mais… Ce n’est pas possible !

-Si, tu en es la preuve vivante !

-Alors, tu me crois ?

-Bien sur que oui !

 

Ces paroles me rassurent. Mais je me remets à pleurer.

 

-Hey, Mandy !

 

Il me prit dans ses bras tout en me chuchotant à l’oreille.

 

-Tu es ma meilleure amie. Je serais toujours là pour toi, n’oublie jamais ça ! D’accord ?

-Oui…

Je ne comprends plus rien… Depuis ce « rêve »… ou cette « expérience », je ne suis plus du tout pareil… Je n’arrête pas de pleurer et cela m’énerve.

 

-Merci, dis-je en souriant et en séchant mes larmes.

Julien me le rends. Avec lui, je suis vraiment heureuse. Il me comprend, c’est ça qui me plait. Bien sur, je ne suis pas amoureuse de lui. C’est juste MON meilleur ami.

 

-Tu dors ici ?

-Si tu me le propose si gentiment !

-Cool ! En plus Liliane n’est pas là !, dis-je en lui faisant mon plus beau des clins d’œil.

 

Il se mit alors à rire et à me chatouiller. J’éclate de rire, je n’arrive plus à m’arrêter. J’ai horreur de ça et il le sait très bien.

 

 

         On a passé le reste de la soirée ensemble, à regarder des films d’horreurs tout en mangeant du pop-corn. J’avais particulièrement choisie ce genre de films pour mon meilleur ami, je savais très bien qu’il détestait de cela. Il avait prit ma main dans la sienne pour se rassurer. Je crois que les rôles ont été inversés.

Durant le reste de la soirée nous avons regardé quelques épisodes de One Piece. Puis à 2 heures et demi Julien c’est endormit.

A présent, je suis la seule à être éveiller et je n’arrive à trouver le sommeil. Je regarde alors mon amie, il est tellement mignon quand il dort, on dirait un enfant innocent et  pure, qui n’a pas encore découvert touts les problèmes de la vie. Aujourd’hui, pour une fois dans ma vie, je suis heureuse. C’est avec cette belle idée dans mon esprit que je finis par m’endormir, le sourire aux lèvres.

 

 

         A mon réveille, j’ai les oreilles qui sifflent. J’entends pleins de gens parler autour de moi, mais je ne comprends ce qu’ils disent. J’ouvre alors les yeux, pour découvrir que je suis allongé au sol, dans une boutique de vêtements. Une seule personne est à mes coter, c’est Nami. Au moment, où j’ai ouvert les yeux, j’ai vue dans son regard qu’elle était rassurée. Je repense alors qu’il y a peux de temps j’étais chez moi, en train de regarder mon meilleur ami dormir. Comment ai-je fais pour me retrouver à nouveau dans le monde de One Piece ?

 

-Que c’est-il passer ?

-Je ne sais pas. Tu as perdu connaissance, répond-t-elle.

-Où sont les autres ?

-Ils sont allé chercher Camie. Elle a été enlevée !

-Qu… QUOI ???

 

A présent, je m’en veux. Si j’étais resté, j’aurais pu empêcher ce moment horrible pour Camie.

-On fait quoi ?

-Comment ça ?, demande la navigatrice, surprise.

-Il faut qu’on aille aider Camie !

-Oui ! Il faut tous qu’on aille à la salle des ventes, mais tu devrais rester ici. Tu n’es pas en forme.

-Bien sur que si, je t’accompagne !

 

 

         Nous sommes enfin arrivées à la salle. Devant celle-ci, c’est la pagaille. Plusieurs pirates sont en train de se battre avec les soldats de la marine. De loin, j’arrive à identifier Eustass « Captain » Kidd, en réalité il est tellement impressionnant.  Je peux le voir utiliser ses pouvoirs, donner grâce à son fruit du démon. A ses cotés, se trouve un membre de son équipage, Killer, muni de ses deux faux, également en train de se battre. Je suis tellement ébahie par ces grandes puissances que j’en oublie d’avancer.

 

-Hey ! Quesque tu fais ? m’interroge Nami qui n’avait pas vue que je m’étais arrêtée.

-Rien… Attend, j’arrive !

 

L’intérieur de la salle des ventes est dans le même état que l’extérieur. Tout l’équipage est déjà arrivé. Luffy se trouve en centre de la scène avec Camie, saine et sauve. Cette image me rassure.

 

-Hey !! Mandy !! Ca va ??, hurle le jeune capitaine en me voyant.

-Oui !, lui répondis-je en souriant.

 

Malheureusement, un cri interrompt ce petit moment.  

 

-La marine est là ! Allons-nous-en !

 

Tout le monde se précipite vers la sortie. A l’extérieur, les tirs se croisent. On se croirait en pleine guerre. Les soldats se ruent sur nous, je ne sais quoi faire. Je n’ai aucune armes, ni pouvoirs et je ne me suis jamais battus. Par chance, personne ne s’intéresse à moi. Contrairement à Luffy et aux autres, je ne suis pas rechercher.

Mais, je me retrouve rapidement coincer dans la bataille. Je ne sais plus par ou passer. J’évite les tirs autant que je peux mais cela est trop rapide pour moi. Soudain, j’entends un hurlement dans la foule :

- va-t’en !

 

Je regarde tout autour de moi mais je n’arrive à trouver l’individu.

 

-Part d’ici ! Tu va te faire tuer !, repris la voix.

 

Cette fois-ci j’arrive à percevoir une silhouette se détacher du décor. Je reconnais  alors Trafalgar Law, allias le chirurgien de la mort. Il est lui aussi, en train de se battre. Je le regarde pendant quelque seconde, déconcerté par sa capacité à tuer les soldats qui se trouve sur son chemin. Je me mis alors à courir, suivant son conseil.

J’ai du mal à me faire un passage dans cet attroupement. C’est en trébuchant sur un corps de marine que je m’étale au sol. Devant moi, je vois deux hommes se battre, puis il y eu un tire. La balle se dirige vers moi, j’ai l’impression de voir ma vie défiler devant mes yeux, j’ai peur, je ne veux pas mourir, pas si jeune. Mais, d’un coup, je vois un sabre apparaitre devant mes yeux et trancher la balle en deux. C’est Trafalgar Law. Je suis pétrifier, devant moi se trouve l’un des hommes les plus puissants du monde. Celui-ci me tend sa main  et m’aide à me relever. Du haut de mes 1 mètre 56, j’ai l’air d’une enfant faible et effrayée. Puis, il me tourne le dos et s’en prend aux soldats qui l’entour en créant un chemin sur son passage. Je décide alors de l’emprunter pour sortir du champ de bataille. Je n’arrive toujours pas y croire ; Trafalgar Law, l’homme qui est désigner comme un horrible personnage, viens de me sauver la vie.

Au loin, j’aperçoie Luffy, écrasant tout ce qu’il se trouve devant lui. Quand on le voit, mince comme il est, on ne croirait jamais qu’il cache une telle force.

Ce moment me rappelle alors ce moment du manga qui m’a fait tellement pleurer : La séparation de l’équipage au chapeau de paille. Soudain, Luffy se détache du troupeau. Je cours alors, à toute vitesse, je ne peux m’empêcher d’intervenir.

 

-Luffy !!!, hurlais-je.

 

Il se tourne alors en ma direction.

-Va- t’en ! Dépêche-toi, je t’en pris !

 

Mais celui-ci ne bouge d’un poil.

Plus je me rapproche, plus fort je cris.

 

-Quoi ?, S’interroge le jeune pirate, qui ne comprend rien à la situation.

 

Essouffler, je suis maintenant devant mon interlocuteur.

 

-Je t’en pris, vas-t’en !                      

-Mais pourquoi ?

-Je ne peux rien dire… mais… tu es en danger !

- Ecoute je ne comprends rien à ce que tu dis…

-Tu n’as rien besoin de comprendre ! Je te demande juste de…

 

Je n’ai le temps de finir ma phrase car je fus interrompue par une violente secousse. Puis, des hurlements se font entendre. C’est trop tard, ils sont déjà là…Le gouvernement et  Bartholomew Kuma, le pacifista qui à séparer Luffy et ses amis.

 

-Non !! C’est trop tard…

 

Luffy est si têtu, qu’il refuse d’abandonner un combat. Le pacifista s’approche dangereusement, de moi. J’ai peur. Luffy se rend rapidement compte qu’il ne sera pas facile à combattre. Il me cri alors de partir mais je suis comme pétrifier, je ne parvins à bouger. J’arrive tout juste à sentir le regard de celui-ci se poser sur moi et à l’entendre prononcer ce mot :

-Désoler…

Puis, je sens une violente douleur me frapper l’estomac. Je vois le ciel se rapprocher de moi… Je suis en train de voler ! Je finis ma course au sommet d’un des immenses arbres de l’archipel sabaody. Je n’arrive pas à y croire, il a osé me frapper et m’envoyer dans un arbre comme si je n’étais qu’un de ses ennemis à ses yeux.

L’arbre est si grand que je ne peux y descendre. Il a voulu m’aider mais je me retrouve à présent dans une situation encore plus embarrassante.

Par chance, j’entends des voix passer sous mon perchoir.

 

-AHHHHH !! Aidez-moi !!, hurlais-je.

 

De cette hauteur, je n’arrive à identifier les individus. Je peux à peine voir qu’ils sont deux. Eux, ne m’ont pas vu. Ils sont en train de tourner  en rond pour me chercher.

 

-En haut ! Je suis dans l’arbre !

 

Touts deux, regardent alors dans ma direction.

 

-Que fais-tu ici ?, m’interroge un d’entre eux.

J’ai tellement honte que je choisis la plus stupide des réponses :

-Bin quoi ? Ca vous est jamais arrivé de faire une sieste dans un arbre ??

 

Je crois que je l’ai vexer.

 

 

-Elle m’a l’air très insolente, on devrait l’a laissée dans cet arbre. Tu ne crois pas ?, dit un des deux hommes à son compagnon.

-C’est vrai, t’as raison, dit-il en riant et se moquant de moi.

 

-Non ! Attendez ! Je… m’excuse… mais aidez-moi à descendre s’il vous plait !

 

J’ai vraiment eu du mal à prononcer ces mots car je ne les pensais pas du tout.  Justement, ils l’avaient remarqués et cela les fit rire de plus de belle.

 

-Allez, saute !, me dit  un des hommes.

-Quoi ?? Non, je vais mourir !!

-T’inquiète pas je vais  te rattraper !

 

Je ne sais pas pourquoi, je ne leurs fais pas du tout confiance. Mais si je veux retrouver un jour, la terre ferme, je n’ai pas le choix.

 

-Allez,  sinon je m’en vais ! Je compte jusqu’à trois, 1,2…

-AHHHHHHHHHHHHHHH !!!

 

Il n’a pas eu le temps de finir de compter que j’étais déjà dans ses bras, telle une princesse. Gêner, je me débats de son emprise puis m’en défet. Je suis à présent en face de mes deux interlocuteurs, ils sont beaucoup plus grands qu’il n’en paraissait. J’ai l’impression d’être une naine.

 

-Bon… Merci beaucoup ! Au revoir !, tentais-je.

-Hey ! Attends un peut !

-T’es plutôt jolie comme fille !

-Hum… merci…

-On l’emmène !

-Qu… Quoi ??, bafouillais-je.

 

 

Un des deux hommes s’approche dangereusement de moi puis me soulève pour me mettre sur son épaule, telle un vulgaire sac de pomme de terre. Je bouge dans touts les sens mais je n’arrive à me libérer. Il est trop fort pour moi. J’ai honte, mais je me mets à hurler à l’aide, personne ne m’entend. Je ne sais pas ce qu’ils vont me faire et cela m’effraie énormément.

Nous passons par un endroit de l’île que je n’ai jamais vue. J’arrive enfin à reconnaitre notre situation quand nous arrivons à la salle des ventes, là où des pauvres gens sont vendus pour ensuite servir d’esclave pour la pire espèce d’homme de ce monde, les dragons célestes. Je commence à avoir peur car maintenant je sais ce qu’il m’attend.

Nous entrons par une petite porte qui mène sur un petit bureau. Un homme y est assis. A notre entré, il détourne le regard de ses papiers et prononce ces mots :

 

-En voilà une belle créature.

 

Je n’arrive à y croire. Pour lui je ne suis rien d’autre qu’une « créature ». Comme si je n’étais pas de la même race que lui. C’est homme est ignoble.

 

-Combien pensez vous en tirer ?

-Je dirais 300 000 berrys.

 

L’homme me pause alors au sol pour me faire avancer vers une porte qui celle-ci nous mène jusqu’au coulisses de la salle des ventes. Pleins d’individus de toute sortes (femmes, hommes, géants, etc.) sont entassés dans des cages, comme des animaux sauvages. On me place dans une d’elles puis on m’attache avec une paire de menottes.

Il fait sombre et je ne vois quasiment rien. Je peux entendre des chuchotements qui viennent du fond de la cage mais je n’arrive à  les comprendre. Je commence à angoisser, j’ai horreur de l’obscurité car on ne voit rien à ce qu’il se passe et c’est là que se trouve touts les dangers.  Assise au sol, je met ma tête sur mes genoux, pour essayer de me rassurer. Les chuchotements continuent et le stresse ne cesse d’augmenter. J’essaie de retenir mes larmes, mais cela est beaucoup trop dur. Moi qui croyais être plus libre dans ce monde, me voilà enfermer et destiner à la vente. Je subirais ensuite de nombreuses violences par mes acheteurs et je vivrais un cauchemar.

Soudain, j’entends des bruits de pas se rapprocher et une voix s’adresser à moi :

 

-Bienvenue…, dit-elle d’un air triste.

 

Ronger par la honte, je ne réponds pas et reste en position de boule.

Je passe quelques minutes dans cette cage, puis  de nouveaux hommes viennent me chercher. Bien que je ne puisse voir dans l’obscurité, je sens que tous les regards sont braqués sur moi. Les murmures qui avaient cessés jusqu’à présent reprennent de plus belle. Cette fois-ci je peux ressentir la graviter de la situation dans leurs intonation.  J’entends également la même voix que tout à l’heure :

 

-Je suis désolé…

Puis une autre crier :

 

-Sois forte !

 

Mais un de mes ravisseurs frappe sur les barreaux avec un objet en métal en criant :

 

-La ferme !!

 

A présent le silence reprend sa place. Je ne comprends pas ce que leurs encouragements signifient et cela commence à m’inquiété.

On me traine alors vers une pièce écarté de tous regards, fermés par une lourde porte en acier. Dans celle-ci se trouve un immense fourneau, où les flammes, sauvages et brulantes dansent à l’intérieur. A coter, une sorte de bourreau, portant un long tablier de cuire et une paire de gant, fabriquer dans la même matière,  suant à grosse goutte, à l’aire de se réjouir de mon arriver. Il porte une longue barre en fer aplati au bout pour former un motif.  Mon instinct de survis se réveille brusquement et je tente de me libérer de mes kidnappeurs, mais je n’y parvins pas. Les hommes de mains, resserrent leurs emprises sur moi. Ils m’entrainent vers leur collègue, le boucher sadique. Celui se mit à sourire tout en observant mon regard tétaniser.

On me pousse au sol et le bourreau m’arrache mon t-shirt, abimer et salis par toute l’agitation que j’ai vécue depuis que je suis dans ce monde. J’entends le bruit des flammes s’intensifier, le bourreau vient d’y plonger la barre de métal à l’intérieur. Celle-ci est maintenant rouge. Je sens la chaleur s’approcher dangereusement de ma peau nue. Puis une violente douleur s’abat sur mon corps. Mon cœur ratte un battement. Je hurle de toutes mes forces mais la douleur devient de plus en plus forte. La brulure s’imprègne dans ma chair.  Je ne parvins plus à respirer, ma vue se floute, je perds connaissance laissant mes ravisseurs, un sourire cruel aux lèvres.

 

 

***

Voilà le chapitre 2!! J'espère qu'il vous aura plus!! N'hésitez pas à me laisser des commentaires pour me donner avis, j'en ai vraiment car ça pourait m'aider à m'améliorer! :) 

 

Je m'excuse pour les fautes, j'ai éssayer de les corriger au maximum! ^.^"" 

 

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