Tombés du ciel

Chapitre 9 : De l'art des mécaniques complexes

3752 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 14/05/2017 18:42

[Tu as choisi de rester sur le bateau avec Franky, Brook et Chopper.]


***


Après les événements de ce matin, tu ne te sens pas d’humeur aventurière, même un peu patraque, et décides de tenir compagnie aux trois originaux laissés pour compte. Déjà, Franky s’installe au gouvernail et manœuvre vers un coin tranquille de l’île pour y faire débarquer les passagers. Les groupes d’exploration partent un à uns jusqu’à ce qu’il ne reste que vous quatre. Tu as besoin de temps pour te remettre de tes blessures mais surtout pour réfléchir à ta situation, et cette matinée qui s’avère plus calme que prévue t’en offre l’occasion parfaite. En regardant les autres s’éloigner, tu te diriges vers la balançoire dans le carré de gazon et t’y assois. Ce navire est tellement bien pensé ! Tout y est disposé de manière à se sentir chez soi. Il est certainement plus sûr de rester ici que d’aller en ville avec une bande de pirates recherchés et tu ne veux pas te mettre en danger outre mesure, pas avant de t’être débarrassée de tous ces hématomes. Alors que tu réfléchis profondément, Chopper s’approche à pas feutrés et s’assoit dans l’herbe face à toi.

« Dis, ___, comment c’est d’où tu viens ? »

Tu baisses les yeux sur sa frimousse et souris, émue par tant de candeur. Le petit renne a les pupilles qui scintillent de curiosité et tu ne peux résister bien longtemps. Prenant une grande inspiration, tu débutes l’incroyable épopée des habitants de la planète Terre :

« Eh bien… comment t’expliquer ? Déjà, le monde dans lequel je vis n’est pas composé que d’îles, comme chez vous. Il a de très grandes parcelles de terre appelées continents que beaucoup de pays différents se partagent, pas toujours en de très bon termes… chez moi ça fait bien longtemps que les gens ont arrêté de se faire la guerre sur des bateaux, maintenant ils font ça sur terre comme tout le monde, c’est bien plus pratique et sûrement moins coûteux. Nous avons aussi une technologie très différente de la vôtre, expliques-tu en sortant ton smartphone et le lui tendant, on appelle ça un téléphone portable, un peu comme vos Den Den Mushi mais avec plein d’autres fonctionnalités ; des jeux, internet, une calculatrice ainsi que plein d’autres applications totalement dénuées de sens ! On a aussi une variante appelée ordinateur, plus complexe, sur lequel tu peux trouver toutes les informations de la planète d’un seul clic ! Malgré ça, la plupart des gens s’en servent pour regarder de la pornographie… »

Au fur et à mesure que tu argumentes en la défaveur de l’intellect terrien, Franky et Brook se sont eux aussi joints au groupe d’écoute, maintenant tous trois assis en tailleur devant toi tels des bambins devant leur série préférée. Sauf qu’en l’occurrence, le téléviseur, c’est toi. Tu leur fais l’exposé interminable de ce qui diffère entre vos deux mondes et, à l’inverse, ce qui est similaire – peu de choses selon toi hormis la nourriture, et encore après ce que tu as mangé la veille tu n’en es plus si sûre. Ils ponctuent tes propos par des « Oh ! » et des « Ah ! » ainsi que des hochements de tête de temps à autres. Les questions fusent et tu fais de ton mieux pour y répondre. Tu leur parles de politique, de vos dirigeants et votre façon de les élire, le suffrage universel et les batailles qui ont mené à l’acquisition de ces droits ; du principe de « démocratie » dont ils chantent les louanges haut et fort avant que tu ne leur expliques la controverse que tout cela engendre. Au bout d’un moment à partager des informations sur vos mondes respectifs et à force de désapprobations de leur part, la conversation commence à se tarir ; aussi Franky se lève et te propose de faire un tour des locaux afin que tu en apprennes plus sur leur mode de vie. Tu acceptes, enchantée par la perspective de découvrir tous les bidules et les machins que l’ingénieur a pu construire pour rendre leur vie à bord plus agréable.

Pendant que vous partez en direction du sous-sol, Brook se charge d’aller vous préparer une carafe de thé. Tu descends alors par une échelle dans la pièce privilégiée du concepteur des lieux, un espace étroit entouré de six grandes portes closes dont deux portent le numéro zéro. Tu te demandes ce qu’elles peuvent bien cacher et t’avances vers l’une d’elles tout en formulant la question qui te brûle les lèvres :

« Est-ce que c’est les portes qui cachent les armes de guerre, Franky ?

- Ouais ! Mais pas seulement ! Dans cette pièce se trouvent six compartiments dont deux sont occupés par les roues de soutien et trois autres contiennent mes SUPER inventions !

- Montre-les-moi ! Enfin, sans vouloir te commander… te ravises-tu, consciente de ton excès d’enthousiasme.

- Pas de problème ! ricane-t-il tout en faisant le tour de la pièce. Le channel 1 est réservé au Waver de Nami, l’Hippocampe Blanc I, destiné au transport d’une seule personne, rapide et puissant. Le channel 2 contient le Mini Merry II, à l’effigie de l’ancien navire du capitaine, le Going Merry, qui peut embarquer jusqu’à quatre personnes et qui sert au ravitaillement, et enfin le channel 3 renferme le Squale submersible, un sous-marin espion qui peut contenir jusqu’à trois adultes ! De la bombe, baby ! »

En disant cela, il tire au fur et à mesure les rideaux de fer qui protègent ses bébés. Toutes sont ingénieuses et possèdent un design soigné qui donne à chacune d’entre elles un caractère fort.

« Ouah, ça a l’air marrant, j’ai hâte de voir toutes tes machines à l’œuvre Franky ! Tu es un véritable génie !

- Arrête, tu vas me faire rougir ! Tu veux essayer le Waver ?

- Euh… je ne suis pas très à l’aise lorsque je suis en mer, alors sans façons merci ! J’ai tellement peur des profondeurs que si je tombe à l’eau, je vais paniquer, couler à pic et tu vas devoir venir me repêcher… puis si j’ai bien compris, ceux qui ont mangé un fruit du démon ne peuvent pas nager, c’est ça ?

- Ouais, mais moi je n’en ai pas mangé !

- Alors tout cet attirail que tu as sur toi, c’est… hasardes-tu en ciblant du doigt ses modifications corporelles.

- De moi, ouais !

- C’est… fascinant et un peu flippant ! Tu t’es vraiment « fabriqué » tout seul ?!

- J’ai fait plus, je me suis amélioré ! Regarde ! »

Puis sans que tu saches vraiment où poser les yeux, il appuie sur son nez et un afro se déploie sur sa tête, remplaçant la crête qu’il portait juste avant. Tu fais un bond de stupeur, il faut dire que ce n’est pas courant !

« Mais ?! Oh, génial ! Même si ça n’a pas d’utilité réelle… plaisantes-tu.

- Attends, c’est pas tout ! »

A ce même moment, deux minis canons sortent de ses épaules. Ton regard fixe et ta mâchoire légèrement pendante trahissent ton admiration. Un vrai robot, tout comme dans Transformers ! Un rêve d’enfant est en train de se réaliser dans ce sous-sol poussiéreux.

« Chez moi, tous les enfants rêveraient d’avoir un jouet robot comme toi dans leur chambre, commentes-tu en tapant du poing sur sa carrosserie.

- Haha, tous les gamins en rêvent ! C’est SUPER, non ?

- Mais comment tu fais fonctionner tes armes alors ? »

Il prononce toujours « super » avec un fort accent américain, ce qui a le don de te faire sourire. En guise de réponse, Franky ouvre alors une porte blindée située sur son abdomen, dévoilant un réfrigérateur avec de grosses bouteilles de soda à l’intérieur.

« Quoi, c’est ça ton secret, du cola ?! t’exclames-tu, médusée. Pas de nucléaire ou de napalm ?! Je suis déçue !

- Ouais, du cola ! On s’en sert aussi pour activer le canon Gaon et le Coup de Burst !

- Qu’est-ce que c’est, encore ?

- Le premier tire un rayon laser de grande envergure qui sort de la figure de proue et l’autre nous sert à nous barrer en cas de situation désespérée ! »

A dire vrai tu ne l’écoutes pas vraiment, trop occupée à te demander par quel ingénieux procédé Coca Cola a-t-il réussi à s’implanter dans une autre dimension. Lorsqu’il termine sa phrase, tu hoches la tête d’un air très concerné et réponds machinalement :

« Oh, c’est énorme ! »

 Il te sourit de toutes ses dents et tu comprends « c’est SUPER ! ». Après avoir refermé les rideaux de fer, Franky t’emmène faire un rapide tour dans l’atelier d’Usopp, où tu remarques toutes sortes de gadgets délirants aux contours alambiqués, d’outils et d’ébauches d’armes empilés autour d’un établi. Vous ne vous attardez pas en raison de l’absence du propriétaire des lieux, et remontez sur le pont où vous attendent vos acolytes avec un plateau surmonté d’une théière et quatre tasses. Finalement il fait bon vivre en mer et tout l’équipement que tu viens de découvrir te fait te sentir un peu plus en sécurité à bord, bien que tu ne t’en fasses pas vraiment. Après tout, tu as assez entendu dans ta jeunesse d’histoires de pirates pour ne pas complètement tomber des nues.

Vous vous joignez au mignon petit renne et à Brook, soudainement animés d’une envie irrépressible de te faire découvrir une multitude d’autres tours. Chopper passe par ses 7 formes tout en t’expliquant que son Fruit du Démon est un « type Zoan », ce qui explique ses 3 transformations de base et que s’il mange une « Rumble Ball », il peut accéder à 4 autres formes. La mutation que tu préfères est de loin celle qui lui donne l’apparence d’une peluche, Brain Point, mais tu dois avouer que Kung-Fu Point et Guard Point sont quand même haut dans le top ; la première lui servant à pratiquer à la perfection les arts martiaux grâce à une forme plus compacte, la seconde à encaisser les chocs à l’aide d’une fourrure très épaisse qui lui fait ressembler à un pelote de laine si massive que tu ne saurais l’enlacer. Ce petit bonhomme est bien plus impressionnant qu’il n’y paraît sous ses airs de jouet pour enfants, en plus d’en avoir dans le crâne ! Pendant ce temps, l’homme d’os constitué continue ses âneries en formant des angles droits parfaits contre toute surface verticale et te chante son air favori.

Chopper ayant fini son topo sur ses capacités, c’est à ton tour de poser la question fatidique qui te turlupine depuis la veille donc tu te jettes à l’eau :

« Brook, dites-moi, sans vouloir vous offenser, comment se fait-il que vous soyez toujours en vie malgré votre… physionomie ?

- Ah, très bonne question ! Il y a bien longtemps, j’ai mangé le Fruit de la résurrection et… me voilà ressuscité ! Yohoho ! Si j’avais pu retrouver mon corps avant qu’il ne se décompose, je serais actuellement un humain tout ce qu’il y a de plus normal ! Hélas, le sort en a voulu autrement et j’ai erré un an sous ma forme éthérée à la recherche de mon bateau perdu en mer…

- Ah… je vois, désolée. Mais alors, ça doit faire longtemps que vous êtes décédé ?

- Une cinquante d’années, en fait. Le fruit que j’ai mangé me confère l’immortalité ! Yohoho… je serai encore là à vous regarder lorsque vous serez morts. Enfin… même si je n’ai pas d’yeux ! Yohoho !

- Humour de cadavre, je suppose ! Haha. »

Vous continuez à discuter de tout et de rien, ils t’apprennent de nouvelles choses sur les Fruits du Démon, notamment les trois types principaux dont les Paramecia, comme ceux de Luffy et Robin, qui agissent sur le corps de leur utilisateur ou sur l’environnement et qui sont les plus courants, les Zoan dont tu avais appris l’existence plus tôt grâce à Chopper, qui permettent des transformations animales ou hybrides ainsi que les Logia, plus rares, qui rendent leur possesseur insensible aux dégâts physiques en leur conférant les pouvoirs d’éléments naturels. En retour, tu leur expliques à quel point ta vie était monotone et sans grand intérêt avant de pousser cette porte. Tu finis par leur préparer des sandwiches pour faire passer la faim en attendant le reste de l’équipage. En mangeant, tu remarques que même si leur capitaine est parti en ville, le sous-marin des Pirates du Cœur lui, s’est fait la belle.

La météo n’allant qu’en s’améliorant, tu t’allonges dans l’herbe pour digérer en te disant que le temps commence à se faire long. Peut-être que tu aurais dû t’activer et sortir te dégourdir les jambes, après tout ? Ça ne t’aurait pas fait de mal et tu aurais peut-être trouvé quelque chose d’intéressant à ramener en guise de souvenir, qui sait. Brusquement et sans crier gare, des coups de feu se font entendre au loin. Vous ne tardez pas à vous rassembler, tous les sens en éveil. En vous dirigeant vers la proue vous pouvez apercevoir, au loin, un groupe de personnes poursuivi par des civils enragés et des petits bonhommes en blanc et bleu qui tirent des projectiles dans leur direction. En plissant les yeux, vous reconnaissez vos coéquipiers qui remontent la pente douce vers le bateau à vive allure, certains portants de lourdes charges à bout de bras. Brook et Chopper s’empressent de remonter les amarres et se mettre en place pour ce que Franky a tout à l’heure qualifié de « situation désespérée ».

Paniquée par ce que tu vois et bien incapable de faire quoi que ce soit pour aider, tu te contentes d’espérer qu’ils montent tous à bord sans dommages collatéraux… ce qu’ils finissent par faire, mais d’une manière peu conventionnelle. Avant même que tu n’aies eu le temps de comprendre ce qui s’était passé, tous les membres manquants de l’équipage apparaissent sur le pont dans un éclair d’un bleu électrifiant, prêts à se tirer fissa de cette île où tout le monde veut leur mort.

Le navire manœuvre un peu et Franky active ce qu’il a plus tôt nommé le fameux « Coup de Burst ». Honnêtement, tu ne t’attendais pas à ça. Tout s’enchaîne très vite : tu entends d’abord un cliquetis métallique puis l’instant d’après, on te hurle de t’accrocher. Sans bien saisir les tenants et aboutissants, tu agrippes machinalement la rambarde juste avant que le son d’une détonation te parvienne. Ton sang ne fait qu’un tour : c’est comme au décollage d’un avion. Le navire s’envole brusquement, créant derrière lui une vague immense. Avec la force de la propulsion, tu sens tout à coup tes organes remonter – ou descendre, tu ne sais pas trop, souvenir vestige des manèges à sensation. Le vent fouette ton visage et tu te sens un peu comme un chien à la fenêtre d’une voiture. Tu pousses un long cri de détresse solitaire déformé par les turbulences, tandis que tes camarades ont plutôt l’air d’avoir l’habitude. Puis, le navire se stabilise et plane sur de longs mètres. Tu en profites pour jeter un œil timide à la mer à travers les barreaux, quelques mètres plus bas : mieux vaut ne pas tomber ! Tranquillisée à l’idée que vous êtes à présent en train de voler à bord du premier bateau à réaction jamais inventé, tu te permets même de lâcher ta prise salvatrice. Prudemment, tu te retournes vers Franky toujours accroché au gouvernail et lui crie, émerveillée :

« Franky ! C’est incroyable, on vole ! Tu as inventé un bateau volant !

- Volant ? Nan, y’a que les oiseaux qui volent ! C’est un bateau SUPER planant ! »

Planant ?

Tu ne tardes pas à comprendre car déjà l’atterrissage s’amorce ; la pesanteur opère et la magie de l’événement s’envole. Le navire, qui avait pris de la hauteur, semble tout à coup avoir considérablement perdu en vitesse et entame sa lente et inéluctable chute. Tu tends les bras vers Franky comme pour lui dire « sauve-moi ! » car ton corps, trop léger, perd dès lors son attraction au plancher. Tu sens ce dernier se décoller de tes semelles jusqu’à ce qu’elles ne le touchent que du bout tandis que tes mains tremblantes cherchent n’importe quoi pour te retenir. Ton estomac remonte tant qu’il te semble être dans ton œsophage, rendant ton souffle court. Pendant tes quelques secondes d’apesanteur tu revis l’horreur de ton arrivée en ce monde, haletante, mais ce n’est pas tant la chute qui t’inquiète… c’est l’atterrissage. Le souvenir de l’éclair traversant ton corps au contact de l’eau. La sensation d’être à l’étroit dans ta propre peau, incapable du moindre mouvement, privée d’oxygène. Tu ne veux pas revivre ça tout de suite, aussi lances-tu un appel à qui veut bien t’entendre. Le sol est à quelques bons centimètres de tes pieds, bien assez pour te faire pâlir d’angoisse. Alors que tu fermes les yeux pour ne pas avoir à être la spectatrice de la perte de tes deux jambes, quelque chose s’enroule autour de ton ventre : c’est le bras de Luffy, qui s’est étiré jusqu’à toi et te ramène à présent vers lui. Charriée dans les airs tel un vulgaire poids mort depuis des jours, cette nouvelle expérience ne fait que renforcer ton malaise. Ta tête tourne, c’est comme si une machine venait de te déplacer d’un point A à un point B sans ton consentement. Tes membres en coton ne répondant plus, tu n’as même pas la force de remercier le capitaine ou même de t’accrocher à lui avant que le Thousand Sunny ne termine sa course dans l’océan. L’impact à l’arrivée te secoue plus encore que le décollage et déplace des trombes d’eau, fendant la mer en deux.

Vous voilà hors de portée ! Le retour de bâton est rude : sans pouvoir retenir ta bile davantage, tu te précipites vers la rambarde et ton estomac rend à la mer tout ce qu’il lui a pris la veille. Il faut rendre à César ce qui est à César. Toujours nauséeuse, tu titubes sur quelques mètres et te laisses choir contre un mur. Tu essuies d’un revers de main les gouttes de sueur perlant sur ton front et prends une grande inspiration. S’ensuit un bruyant soupir de relâchement.

Une fois le choc passé, tout le monde déballe ses sacs et échange sur l’excursion en ville comme si de rien n’était. Restée sur le côté, tu vois Nami s’avancer vers toi les mains dans le dos. Dans un sourire rayonnant, elle te lance :

« Ne t’en fais pas, ça fait souvent cet effet-là les premières fois. En revanche, j’ai pris un petit quelque chose pour toi qui devrait te redonner des couleurs ! J’espère que ça te plaira, fait-elle en sortant les deux petites tenues estivales qu’elle cachait. »

Le paysage tangue toujours néanmoins tu fournis un effort colossal pour te relever, fébrile. Tu la remercies chaleureusement tout en prenant de tes mains moites les vêtements qu’elle te tend. Elle ajoute également quelques explications au sujet de leur débarquement si soudain, tu comprends alors la raison de leur départ précipité lorsqu’elle t’annonce qu’au beau milieu d’une pièce de théâtre, Luffy s’était permis de « participer activement » et que les locaux l’ayant reconnu avaient immédiatement appelé la Marine. Sanji t’apporte en courant un verre d’eau bien mérité.

Au pied du mât, les garçons sont déjà en train de faire des plans sur une carte qu’ils ont ramené de la ville, sûrement en rapport avec la mission de renseignements dont Luffy et Law étaient en charge. Tu entends d’une oreille qu’elle devrait vous mener vers une île interdite d’accès et bizarrement, tu as beaucoup moins hâte d’y être…


> Pour la suite, allez directement au chapitre 11. Ne trichez pas ;-)


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