Collide of Eternal Horizon Tome 1
Le duo arrive enfin à Robotica-City, une ville du continent d’Aurora principalement peuplée de robots en tout genre. Son architecture futuriste impressionne, contrastant avec celle de la capitale, Argona-City.
Dans les sous-sols de l’arène de combat, Eddie marche aux côtés de Tracer et de Cliffjumper, le petit robot rouge les dépassant de deux mètres.
Ils avancent dans les immenses couloirs de maintenance, où divers robots de combat de toutes tailles sont accrochés, pendant que le chef de chantier leur explique la situation.
Eddie : Qu’est-ce que tu voulais me dire, Cliff ?
Cliffjumper : Content de te revoir, Eddie. Je t’ai fait venir parce que l’arène de combat de robots est enfin terminée, comme tu peux le voir.
Il lève la main pour désigner les lieux. Tracer suit son geste et dévisage avec admiration un robot géant, inspiré de Pacific Rim, installé dans une zone dédiée.
Cliffjumper : En faisant mon inspection, j’ai pu déterminer la cause de tous ces retards : il s’agit d’un démon troll.
Tracer sort de sa contemplation et se rapproche d’Eddie au pas de course, s’appuyant sur son bras avec un air surpris.
Tracer : Un démon troll ? Tu nous avais pas dit qu’ils avaient tous disparu ?
Eddie la regarde un instant, puis tourne son regard vers le robot rouge, cherchant à s’assurer qu’il est sérieux.
Eddie : Tu es sûr de ça ?
À sa question, son ami hoche la tête sans hésiter.
Cliffjumper : Un des ouvriers l’a surpris en train de voler des pièces importantes, dont un réacteur Stark. Le pauvre y a laissé un œil.
Eddie : Tu sais s’il est encore dans les parages ?
Cliff secoue la tête, d’un air désolé, mais légèrement soulagé.
Cliffjumper : Je ne sais pas. Ça fait quelques jours qu’on ne l’a plus vu, et heureusement.
Eddie s’écarte un peu et sort un téléphone portable de son gilet.
Eddie : D’accord. Vu la situation, je vais contacter Sally (Sonic) pour voir si elle a des infos sur ce troll. Tiens-moi au courant si tu le recroises.
Cliffjumper : Compte sur moi.
***
Suite à cela, le duo reprend la route et décide de faire halte dans une ville au nord-ouest d’Aurora : Unity.
Baignée de lumières colorées, entourée de montagnes de centres commerciaux et d’immeubles futuristes, cette ville ne dort jamais. Avec Robotica-City et Argona-City, c’est l’une des plus grandes cités du continent.
Dans le plus grand centre commercial de la ville, un bâtiment semblable à une pyramide, Eddie et Tracer profitent d’un bol de ramen en attendant des nouvelles de Sally.
Au-dessus de leurs têtes, le toit en verre reflète les différentes lumières de la ville. Autour d’eux, des touristes humains et des créatures interdimensionnelles déambulent.
Alors que Tracer savoure son repas, une petite voix l’interpelle sur sa gauche.
Petite fille : Excusez-moi !
En tournant la tête, elle tombe sur une fillette aux grands yeux bleus et aux cheveux bruns attachés en couettes. Cette dernière lui sourit, tenant un petit appareil photo entre les mains.
Petite fille : C’est vous, Tracer ? Est-ce qu’on… peut prendre une photo ensemble ?
Tracer sourit, touchée par l’attention de la fillette, et se penche vers elle pour prendre un selfie.
Tracer : Oh, bien sûr, mon chou !
Assis sur le tabouret derrière elles, Eddie observe la scène d’un air détaché, mais esquisse un sourire, rassuré par cette reconnaissance.
Eddie (pense) : On dirait que les humains n’ont plus peur de nous. Ça fait plaisir à voir… même pour moi.
Au début de la création d’Aurora et de l’arrivée des premiers êtres interdimensionnels, les humains étaient méfiants, surtout envers Eddie. Quoi de plus normal, vu son apparence de mort-vivant. Mais au fil des années, leurs efforts ont payé, et les humains ont commencé à les accepter.
Une fois la photo prise et un autographe signé, Tracer salue sa petite fan et revient s’asseoir sur son tabouret à côté d’Eddie. Elle le dévisage avec un air curieux et déterminé.
Tracer : Bon. On fait quoi maintenant ?
Eddie range son téléphone tout en lui adressant un petit signe de tête.
Eddie : Sally m’a envoyé quelques endroits où notre démon troll aurait été aperçu. On pourrait aller y jeter un coup d’œil.
Tracer : Alors allons-y !