Le rêve qui n'en est pas un.

Chapitre 1 : Le rêve qui n'en est pas un.

Chapitre final

1014 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 29/01/2017 14:22


Au départ, je n'étais rien. Qu'une vulgaire peluche que Lacie avait jugé bon de m'envoyer prés de L'abysse, qui, d'après elle, se sentait terriblement seule ! Et c'était vrai, d'ailleurs, lassé de sa solitude, L'abysse n'avait que Lacie et moi pour seule compagnie. De la même manière que je n'avais que Lacie et elle, dans ma triste vie insignifiante. Et pourtant, je ne me plaignais pas, non, je n'avais pas à le faire, puisque cela me suffisait amplement. Mais un jour, tout bascula ! Lacie, avec l'aide de l'ancien Glen enfanta dans L'abysse, et mit au monde deux fillettes, des jumelles à en juger par leur ressemblance des plus anormales, même pour des sœurs. La première se nommée Alyss, elle était douce et dotée d'une immense gentillesse et la blancheur aussi pure et immaculée de sa chevelure témoignais de son liens de parenté avec l'ancien Glen.



Tandis que la seconde, se nommée quant à elle Alice, tout aussi gentille que son aîné, ses cheveux bruns, semblable à ceux de Lacie nous conduirions fatalement à les confondre. Toutefois, elle n'en rester pas moins brutale. Mais malgré cela, elle était de loin m'as préféré ! Les deux jumelles étaient identiques en tout point, seules la couleur de leurs cheveux, de leurs yeux, violet clair pour l'une et violet foncé pour l'autre, et celle de leurs vêtements ainsi que de leur aspect différaient. Mais, hormis ces différences mineures, superficiel, resté entre les deux jeunes filles une importance majeur, capital ! Alice, plus humaine que sa sœur demeurait à la surface, dans le monde réel, prisonnière d'une tour qu'elle semblait considérée comme sa chambre. Et Alyss, était prisonnière quant à elle de L'abyss, qui elle, demeurais heureuse de ne plus être seule.



Malheureusement, après leur naissance, Lacie de, par son statut « d'enfant maudite », fut contrainte de mourir, envoyé par son propre frère dans les tréfonds de L'abysse, là où le clan Baskerville conduisait les criminels, les condamnant à jamais. Je me souviens que, avant sa mort, Lacie nous avait demandé à L'abysse et à moi-même de veiller sur ses progénitures. Je fus donc dédoubler, afin de veiller plus facilement sur les fillettes, une partit de moi étant resté dans L'abysse, tandis que l'autre séjourné à la surface avec Alice. Bientôt, cette dernière et moi-même fûmes inséparables, prenant le thé ensemble, dormant ensemble et jouant ensemble. Puis, de fil en aiguille, je devins son meilleur ami, et elle, la mienne.



Et puis, à force de la fréquenter, je fus arrivé à un point où son seul sourire devint ma raison de vivre et où, ses sanglots résonnaient à mes oreilles comme une symphonie insupportable.



_Oz...



Oz, le nom qu'elle m'avait donné, l'entendre de sa bouche me procurait à chaque fois de longs frissons de bien-être. Bien qu'étant un lapin, une vulgaire peluche, j'étais, pour une raison inconnue, doué de conscience.



_Oz.



Ah, cette voix, cette si précieuse voix qui se trouvait être ma seule faiblesse et en même temps, ma plus grande force.



_Oz !



La voix si douce d'il y a quelques instants, claqua sèche, impatiente. Comme un ordre qu'on ne pourrait qu'effectuer. Alors, sur cet ordre, je me réveillai. Mes paupières

d'abord vacillantes, furent bientôt aveuglées, me forçant à les fermer. Réessayant, je les rouvris, avant de reculer, gêné.



_A-Alice...? Balbutiais-je, troublé par notre soudaine proximité. Q-Qu'est-ce que tu fais là .

Silence, où étais-je ? Ah, oui, je me souviens, je me trouvais dans la chambre que j'occupais chez les Rainsworth. Mon regard glissa vers un objet, se trouvant derrière la jeune fille. Un miroir... Tiens, je n'étais plus un lapin...? Mais attend, pourquoi je me retrouvais dans le corps de Jack Vessalius ? Sans attendre et, toujours confus, je reportais mon regard émeraude sur mon Alice qui abordait maintenant une moue irritée et gênée des plus mignonnes...



_Je n'arrive pas à dormir !

Mais yeux s'écarquillèrent, mon cœur bondit et un sourire niais et séducteur vint prendre place sur mes lèvres, tendit que mes bras s'ouvraient d'eux-mêmes, l'invitant très clairement à se réfugier dans ceux-ci.



_Aller vient ! Ma voix avait sonné, douce, réconfortante.

Je ne pouvais l'expliquer mais, au fond de moi, je savais que mon Alice avait besoin de réconfort. Sur ma penser, je ne pus m'empêcher de sourire. Dans mon rêve, je dormais tous les soirs dans les bras d'Alice, étant une peluche, il m'était difficile de la prendre dans mes bras à moi. Ce soir, c'est elle qui dormirait dans les miens...



_Merci, Oz ! Tu es vraiment ma peluche préférée ! Sourit-elle, avant de s'endormir paisiblement.

Un sourire encore plus niais et plus heureux que le précédent s'installa sur mon visage, avant que celui-ci ne s’efface progressivement.

Attendez, quoi . Sa peluche ?! Mon regard se dirigea à nouveau vers la glace, et, illuminé par les rayons de la lune, ce n'est plus le corps de Jack Vessalius enfant que je vis dans le miroir, mais ma véritable forme. Celle de mon rêve.

Dans le miroir de la chambre ressemblant étrangement à celle de la tour d'Alice, se reflétais celle-ci, un doux sourire heureux et paisible collé au visage, serrant tendrement une peluche noire en forme de lapin. Rien n'avais changé, Oz Vessalius n'avait donc jamais existé. Mais à la place, il restait Oz le lapin noir, alias B-Rabbit !




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Pour ceux/celles n'ayant pas compris, Oz est perdu entre rêve et réalité et on se rend compte qu'en vérité, toutes les aventures du manga ne son enfaite qu'un rêve et qu'il n'a jamais étais Oz Vessalius mais bien Oz le lapin noir, une simple peluche d'enfant, si je puis dire.


Voila, j'espère que sa vous aura plus et n’hésitai pas à laisser un commentaire afin de me dire vos avis.


Bonne journée/soirées à toutes et à tous ^^


Minuit:


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